Le Dr Malachie Manaouda, le Ministre de la Santé vient de soumettre à Joseph Dion Ngute une demande de possibilité pour des cliniques de prendre en charge des malades du Coronavirus.
Le Dr Malachie Manaouda de passage la semaine dernière à Vision 4, dans le cadre de l’émission “Tour d’horizon”, avait déjà laissé entendre, que le gouvernement pourrait bien permettre aux cliniques, formations sanitaires privées, de prendre en charge des patients du Coronavirus.
Hier 02 juin 2020, le Ministre de la Santé a fait savoir à la communauté nationale et internationale, que cette question a été portée à l’attention de Joseph Dion Ngute le Chef du gouvernement, sur proposition du Dr Guy Sandjon le président de l’Ordre national des médecins du Cameroun (Onmc). “Je viens de soumettre au PM (Premier Ministre Ndlr), sur proposition du Président de l'ONMC, la possibilité pour 05 cliniques à Douala et 02 à Yaoundé, de traiter le COVID”, a écrit le Dr Malachie Manaouda.
C’est une décision qui pourrait bien plaire à une bonne frange de médecins camerounais basés au pays et à l’étranger, qui n’a eu de cesse de demander au gouvernement de ne pas se priver de l’apport des formations sanitaires privées, qui peuvent être utiles dans la prise en charge des patients de la Covid-19. L’annonce sus rapportée du Minsante laisse donc entrevoir que des échanges ont dû se passer entre l’Onmc et le Ministère de la Santé.
Car il convient de rappeler que le Ministre Manaouda a toujours précisé qu’il y a des éléments sur lesquels, les deux parties doivent s’accorder. L’un de ces éléments étant le protocole thérapeutique utilisé dans les hôpitaux publics pour soigner les malades du Coronavirus. On se rappelle que la décision qu’avait prise le Dr Manaouda de procéder à la fermeture de la polyclinique Marie O’ avait reçu un accueil mitigé. Le Ministre de la Santé a sanctionné cette formation sanitaire privée pour “violation des dispositions de l’Arrêté sus-évoqué (Arrêté n°041/CAB.PM du 20 avril 2020 portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients Covid-19 Ndlr)”.
Dans ce contexte donc, s’accorder paraît nécessaire pour que la prise en charge des patients dans les formations sanitaires ne suscitent pas de couacs comme ceux observés avec le cas de la Polyclinique Marie O’.
Liliane N.