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Présidés par le premier ministre, chef du gouvernement, ils ont réuni un parterre de plusieurs personnalités, parmi lesquelles les membres du gouvernement, les parlementaires, les représentants du Conseil Economique et Social, les magistrats municipaux …    

 

Cinq points étaient inscrits à l’ordre du jour

Notamment les comptes rendus des activités du Secrétariat Permanent du Conseil National de la Décentralisation pendant par le Secrétaire Permanent dudit Conseil

L’exposé du ministre de la Décentralisation et du Développement Local : « La mise en œuvre des chantiers d’approfondissement et d’accélération de la décentralisation, au cours du premier semestre 2019 »

Celui du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire axé sur « l’exécution physico – financières, au 30 Juin 2019, des projets communaux fiancés par la Dotation Générale d’Investissement au titre de l’exercice budgétaire 2019 : Difficultés rencontrées et mesures correctives prescrites ou envisagées… ».

Le compte rendu du ministre de l’Education de Base de l‘exercice de la directive du premier ministre, issue de la session du CND du 20 Décembre 2018, relative à « la mise en place, en liaison avec le Minddevel, le Minmap et le Minfi, d’un mécanisme pérenne fiable de mise à disposition du paquet minimum dans toutes les écoles concernées avant les rentrées scolaires… ».

L’exposé du représentant de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun, sur «  l’exercice des compétences transférées aux communes par la loi du 22 Juillet 2004, état des lieux.. ».

 

Implémentation du processus de Décentralisation à mi parcours

Lors des différentes allocutions, Louis Paul Motaze est par ailleurs revenu sur le nouveau mode opératoire de budgétisation, d’exécution et de suivi des ressources d’investissement public, transférées aux Collectivités Territoriales, mandants de la Décentralisation. Un point important dans le cadre de ces assises, qui ne manquera pas de faire l’objet d’une attention particulière au cours du dialogue national, annoncé par le Président de la République, lors de son dernier discours, en plus de la crise sécuritaire préoccupante dans les régions du Nord et du Sud Ouest.

Le membre du gouvernement a également présenté les prévisions favorables du Cadrage Budgétaire à moyen terme, qui ont permis de porter à 91,4 milliards de FCFA, le volume des ressources d’investissement public transférées aux collectivités territoriales décentralisées, au titre de l’exercice 2019, soit une augmentation de 53,4% par rapport à l’exercice 2018.

Ces ressources sont déclinées comme suit : 36 milliards de FCFA répartis à part égale à 360 communes, soit 100 millions de FCFA alloués à chaque commune, dans le cadre de la Dotation Générale à la Décentralisation, volet investissement

55,4 milliards de FCFA transférées sous forme de dotation aux Communes et aux Communautés Urbaines par les administrations sectorielles ayant transféré des compétences.  

Dans les différentes  prises de parole, chaque intervenant a tout mis en œuvre afin de rendre le plus clair possible, chaque point sur lequel il a été sollicité et, à la fin de la journée, des résolutions ont été prises.

Entre autres, l’Actualisation du projet de décret fixant les modalités de collaboration entre les collectivités territoriales décentralisées et les services déconcentrés de l’Etat – La poursuite de la mise en place des commissions régionales de maturation des projets d’investissements des CTD – la mise en synergie des différents acteurs, ainsi que des divers instruments de planification des projets d’investissements des CTD, en vue d’améliorer le taux d’exécution physico – financière desdits projets.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

 

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Le Comité technique transitoire (CTT) qui bénéficie du soutien permanent du  Syndicat des clubs de l'Élite du Cameroun (Sycec) fait annoncer que le lancement du championnat de la ligue de football  professionnel est prévu pour le 16 octobre 2019. Pendant ce temps, Pierre Semengue, président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) quant à lui parle plutôt d'une ouverture  imminente de la saison sportive.

 

Au vue des réalités qui prévalent actuellement, Pierre Semengue se voit peu à peu perdre la bataille face à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Le président de la Lfpc attend actuellement encore les décisions de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CCA/Cnosc) qu'il a saisi pour contester sa suspension et celle des activités de la Ligue de football qu’il dirigeait depuis longtemps. Une perte de repère qui se profile à l'horizon pour le général à la retraite, tant il est de plus connu  que Pierre Semengue ne bénéficie plus du soutien du syndicat des clubs d'Élite du Cameroun. 

Dirigée par Me Franck Happi, cette association vue sa position, est désormais rangée en faveur du CTT conduit par Alim Konaté. Comme on le sait aussi bien, le Sycec fait partie du bureau du CTT par l'entregent du président de la Colombe du Sud, André Noel Essiane. Le CTT s'attelle déjà au quotidien à élaborer ses stratégies devant conduire au lancement du championnat. Selon les informations reçues auprès de cet organe, la date du démarrage est fixée au 16 octobre 2019. Peu avant, les clubs ont eu jusqu’au vendredi 13 septembre 2019 pour peaufiner leur enregistrement. En ce qui concerne Le « mercato », il s'est refermé  le 15 septembre dernier.

Me Franck Happi, rencontré à Douala, rassure quant à l'évidence et l'imminence du lancement de la saison « Ici, les clubs sont en règle, il faut aller de l’avant. Le CTT nous propose meilleures options ». 

 

Ce que font la Fécafoot et la Lfpc

Pour sa part Seidou Mbombo Ndjoya manifeste davantage son désir de venir en soutien aux clubs qui ont  difficultés chaque saison. Le président de la Fécafoot vient de doter les clubs de 399 millions de FCFA pour amortir les masses salariales. Il rassure aussi les clubs de bénéficier en temps opportun des retombées de sponsors et droits télévision. 

Au niveau de la Lfpc, la nouvelle saison se prépare activement. A la cellule de communication, un cadre avoue que « le travail devient de plus en plus compliqué, pas un visage de président de clubs. Mais on travaille pour la nouvelle saison, conformément aux informations qui émanent de la hiérarchie ». 

 

Innocent D H

 

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Suite aux nombreuses rumeurs annonçant sa suspension comme porte parole de Maurice Kamto et ses alliés, celui qui est présenté comme « l’homme au sourire inexistant » estime  qu’il s’agit d’un faux débat. Il apporte des précisions dans une interview accordée ce mardi à nos confrères de ABK radio. 

 

-         La polémique enfle  et les spéculations courent, au sujet d’une supposée suspension  de Olivier Bibou Nissack de toute prise de parole, au nom de Maurice Kamto. Qu’en est – il exactement ?

En m’interdisant de commenter plus que ça des propos qui sont des rumeurs, je dirais que je suis Bibou Nissack Olivier, porte parole de Maurice Kamto depuis quelques mois, le président élu et je suis également le coordonnateur de la plate forme communication du MRC et alliés qui est l’alliance dans le cadre de la résistance nationale qui milite en faveur de plus de démocratie et libertés individuelles dans ce pays.   

 

-         Quand avez-vous rencontré pour la dernière fois le professeur Maurice Kamto ?

Notre dernière rencontre remonte à quelques semaines, c’était à l’occasion d’une consultation que j’avais besoin de faire directement, plutôt que par les canaux communication par des intermédiaires lorsque ce n’est pas sensible

 

-         Mais, en tant que porte parole de Maurice Kamto, vous êtes sensé être avec lui tout le temps, pour pouvoir porter sa voix et dire sa parole sur des sujets qui intéressent

Ne vous inquiétez pas à cet égard. Ma proximité physique avec le président élu subit quelques difficultés ces derniers temps, du fait de quelques pesanteurs (disons ça comme ça) qui sont infligés par l’administration en charge de la délivrance des permis de communiquer. En ce moment, le mien n’est pas renouvelé. Voilà pourquoi depuis quelques semaines, c’est assez difficile pour moi.

 

-         Est-ce que vous voulez nous dire par là qu’il vous est interdit strictement d’aller rencontrer Maurice Kamto ?

Je ne suis pas loin de le penser, au regard des difficultés rencontrées pour l’obtention de mon permis de communiquer. Je ne comprends pas pourquoi il y’a ces pesanteurs, parce qu’il me semble que c’est un droit. Donc du coup, nous sommes obligés de communiquer par des intermédiaires. Et cela a quelques désavantages parce que s’agissant de certains aspects stratégiques, vous imaginez bien que c’est délicat et il peut y’avoir quelques zones d’ombre.  

Vous savez, lorsque vous êtes emprisonné, vous ne dépendez que dépendre des communications que vous établissez par des intermédiaires. Le but ici n’étant pas de vous voir pour vous voir mais plutôt de communiquer et de pouvoir travailler en temps réel et c’est notamment le cas, lorsqu’il s’agit de réagir à chaud ou sur l’actualité ou sur des éléments particuliers, alors il faut pouvoir mobiliser sa communication par les canaux qui eux, peuvent entrer à la prison, transmettre le message et vous rapporter la réponse.

 

-         Olivier Bibou Nissack, qu’en est –il de cette autre actualité, notamment la cacophonie au sein du MRC ?

Vous savez, je n’ai pas pour habitude de m’encombrer des états d’âme. Ce qui me préoccupe, ce sont les responsabilités qui sont les miennes. Il se trouve que sur le rempart qui entoure la forteresse que constitue la résistance, je suis un soldat qui a le devoir d’avoir l’œil perçant, qui doit être robuste et paré à toute éventualité. Qui doit conserver sa position, notamment dans l’hypothèse d’un siège et éventuellement conquérir de nouvelles positions pour aller au-delà des remparts.

Plus clairement, je voudrais dire qu’il n’y a pas de cacophonie. Il y’a ce qui existe dans toutes les organisations, c'est-à-dire que nous sommes dans un moment historique au Cameroun. Ce qui se passe au plan socio politique initiée par l’alliance MRC et alliés est sans précédent. Les mécanismes qui doivent être mis en place sont des mécanismes souvent pionniers dans leur domaine et en leur qualité ; il peut donc arriver qu’au niveau des réglages et des dégoupillages, qu’il y’ait quelques retards mais, dans l’ensemble, la résistance nationale répond présente sur tous les challenges qui lui sont posés.

 

-          Vous avez pris votre carte de militant depuis quelques mois. Vous faites parti de la branche des modérés ou alors celle des tribalistes ?

Ce que vous venez de décrire comme branche n’existe pas dans le MRC. Je ne vous permets pas de faire cette caricature, parce qu’elle pourrait donner à certains matière à relais. C’est une caricature grossière et déplacée parce que le MRC est un parti national, nationalement implanté et nationalement constitué. Alors, si on porte des œillères pour regarder le MRC, libre à soi mais au moins, dans le cadre journalistique, la moindre des choses c’est de faire preuve d’objectivité et vous ne pouvez pas dire que pour un parti qui est représenté sur l’ensemble du territoire, en l’état actuel de sa représentation sociologique et géographique, n’a qu’un seul alter égo, c’est le parti qui par usurpation préside et gouverne le Cameroun aujourd’hui. Vous ne pouvez pas dire d’un tel parti qu’il est un parti qui obéit à la configuration que vous venez de faire. Je m’offusque et je m’insurge contre cela… 

 

Retranscrit par Nicole Ricci Minyem

 
 
 
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Lundi 16 septembre 2019, les 10 finalistes du Prix Découverte RFI ont été dévoilés par le comité d’écoute. Parmi eux figure les artistes camerounais Lydol la slameuse et le jeune Fouda Etoundi Cyril alias Cysoul.

 

Ils sont deux camerounais en lices pour le prix découverte RFI 2019. Il s’agit de la slameuse Lydol et du jeune Cysoul. Qui sont-ils ? Voici leur bio-décalé.

Slameuse, poète et auteure, Nwafo Dolly Sorel AKA Lydol s’impose rapidement auprès du public en embrassant la prose. Son premier album Slamthérapie, riche de 14 titres, résume bien le rôle d’antidouleur que l’écriture a joué dans sa vie. Elle confie avoir soigné sa timidité et son introversion par la pratique de son art. Son passage dans l’émission « l’Afrique a un Incroyable Talent en 2016 » marquera les esprits. Artiste multifacettes, Lydol est aussi l’organisatrice du festival Slam’Up, mêlant slam et stand up (seul en scène) dans quatre villes camerounaises. Cette détentrice d’un Master 2 en sciences économiques a toujours soif d’apprendre, mais aussi de partage car elle compte mettre à profit son expérience auprès des jeunes générations. Lydol représente le Cameroun avec le titre Le Ndem.

 

Comme Lydol, le camerounais Fouda Etoundi Cyril alias Cysoul va aussi représenter le Cameroun à cette compétition. Né dans la ville de Mbalmayo, au centre du Cameroun, il chante dans différentes chorales dès l’âge de 9 ans avant de s’installer à Yaoundé avec sa famille. C’est en participant à un concours organisé par une célèbre marque de soda en 2011 que l’on découvre son talent de chanteur. Il s’installera à Douala en 2017 où il enregistrera plusieurs reprises dont celle de l’artiste KO-C qui obtiendra un succès d’estime et marquera le début de sa carrière professionnelle. En 2019, il sortira son premier album « Akiba », un opus de 12 titres qui passe du Bikutsi à la Nu-soul. Cysoul représente le Cameroun avec le titre « Emma ».

 

Notons que, le lauréat 2019 sera désigné le 07 novembre après le vote du jury professionnel composé d’artistes internationaux : A'Salfo, Charlotte Dipanda, Tiken Jah Fakoly, Fally Ipupa, Josey, Angélique Kidjo, Youssou N’Dour, Oumou Sangaré et Singuila. Ainsi que de journalistes de RFI et de France 24, et de représentants des organismes partenaires. Mais également à celui du public. Le public peut voter dès aujourd’hui, et jusqu’au 16 octobre sur www.prixdecouvertes.com.

Depuis 1981, le Prix Découvertes RFI met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain. Au cours des années, ce Prix a contribué au lancement de nombreux artistes qui ont depuis conquis un public international : Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée), M’Bouillé Koité (Mali) … Le chanteur rwandais Yvan Buravan a remporté l’édition 2018 du Prix Découvertes RFI.

Son Jury, composé de professionnels, est chaque année présidé par une personnalité. De Fally Ipupa à Jacob Desvarieux, Youssou N’Dour, Angélique Kidjo, Richard Bona, Kery James ou Asalfo, les présidents du Prix Découvertes RFI apportent leur caution et leur expérience à son rayonnement.  Le lauréat bénéficie de 10 000 euros, d’une tournée en Afrique et d’un concert à Paris. RFI et ses partenaires sont des acteurs  engagés auprès du lauréat, ils lui offrent un soutien professionnel et une exposition médiatique.

Le Prix Découvertes RFI est organisé en partenariat avec L’Institut français, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Sacem et Ubiznews.

 

Les dix finalistes de l’édition 2019 du Prix découvertes RFI

Anycris (Côte d’Ivoire)

Bebe Baya (Guinée)

Celine Banza (RDC)

Cysoul (Cameroun)

Lydol (Cameroun)

Nasty Nesta (Bénin)

NG Bling (Gabon)

Social Mula (Rwanda)

Yann’Sine (Maroc)

Zonatan (Île Maurice)

Bonne Chance aux camerounais Cysoul et Lydol

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Ils l’on réitéré quelques jours après le discours dans lequel le Président de la République invitait les fils et filles du Cameroun, à s’asseoir ensembles pour ramener la paix dans ce pays et le reconstruire.

 

« Nous, Camerounais vivant en Belgique, membres du Collectif des citoyens engagés de notre territoire de résidence, 

Avons suivi avec intérêt, enthousiasme et admiration le discours prononcé par S.E. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, le soir du 10 septembre 2019, au sujet de la situation qui prévaut dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays le Cameroun, berceau de nos ancêtres.

Notons avec grande satisfaction que l’intervention du Président de la République, agissant comme père de la nation, a comblé les attentes et aspirations profondes des Camerounais, attachés à la paix, à la cohésion nationale, et déterminés à l’accompagner dans la lutte contre la pauvreté.

Notons également que cette adresse du Président de la République a connu un accueil chaleureux et positif de la part des amis du Cameroun, des partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ont salué la sagesse du Président de la République, la pertinence de ses propos et la justesse des mesures préconisées.

Nous nous réjouissons à notre tour de la décision du Président de la République de lancer un dialogue national, sous la houlette du Premier Ministre, qui impliquera toutes les composantes de la nation.

Nous nous réjouissons particulièrement de la décision de prendre en compte la diaspora responsable dans ce processus, et de l’associer, comme cela a toujours été le cas par le passé, à cette phase importante du renforcement du vivre ensemble dans notre pays.

Au regard de ce qui précède, et prenant en compte l’ensemble des actions précédentes du Président de la République en vue de mettre fin à la crise qui sévit dans les Régions ci-dessus mentionnées, et de ses inlassables efforts pour faire de notre pays un havre de paix et de prospérité, où toutes les communautés vivent ensemble, 

Nous lui adressons cette sincère et vibrante motion de soutien.

Nous nous engageons à le soutenir dans tous ces chantiers, en particulier dans la conduite de ce dialogue, en jouant notre rôle de diaspora responsable, vecteur de développement, acteurs du vivre ensemble.

Nous exhortons nos compatriotes établis en Belgique à soutenir cette initiative, à se démarquer des actions négatives qui mettent à mal l’unité nationale, et de s’inscrire résolument, sans réserve, dans une démarche de retour à la paix dans les régions concernées.

Nous nous engageons solennellement à jouer un rôle actif dans ce sens, de manière inclusive et désintéressée, en rapport avec tous les autres groupes ou organisations poursuivant les mêmes objectifs. /-

 

 

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Le Cameroun comme les sept autres sélections africaines qualifiées, connaîtra  ses  adversaires de la phase finale de la Can U23 prévue  en Egypte  au terme du tirage au sort annoncé le 3 octobre 2019 au complexe Montaza.

 

Les Lions Indomptables U-23 de football  seront  fixés sur leurs adversaires de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 de leur catégorie, le 03 octobre 2019. Cette date a été publiée ce mardi 17 septembre 2019 par la Confédération africaine de football (Caf). La cérémonie du tirage au sort de la Can  U-23 Total 2019 aura lieu au Palais Haramlek dans la ville d’Alexandrie en Egypte.

Les huit équipes que sont l’Égypte, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Nigéria, l’Afrique du Sud et la Zambie connaîtront l’identité de leurs adversaires  du premier tour à l’issue   de ce tirage au sort. Les  représentants de ces  nations  sont attendus  à cette cérémonie.

La phase finale de cette Can se déroulera du 08 au 22 novembre 2019. La capitale égyptienne accueillera tous les matchs qui se disputeront au stade international du Caire et au stade Al Salam.

Les trois premiers à l’issue de cette compétition, représentation  l’Afrique au tournoi final de cette catégorie des  prochains Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo au Japon.

Le Cameroun a décroché son ticket de qualification, après avoir dominé la Tunisie dans une double confrontation lors des éliminatoires. Vainqueurs à domicile sur le score étriqué d’un but à zéro,  les Camerounais ont enregistré un nul vierge au match retour en Tunisie, qui leur permettait de se qualifier.

 

Marie MGUE 

 

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Les consultations en vue de l’organisation du grand dialogue national sont en cours. Des listes des institutions et organisations à consulter sont en circulation et c’est avec beaucoup de regret de nombreux pasteurs des églises de « réveil » se sont rendus compte que leur branche chrétienne ne sera pas consulté pour la tenue du grand dialogue en perspective.

 

Avec 70,3% de représentativités, la religion chrétienne est la plus répandue sur l’ensemble du territoire camerounais. Seuls trois grands groupes se partagent ces 70% de croyants. Les catholiques romains, les protestants et les pentecôtistes. Les regroupements à connotation pentecôtistes représentent la deuxième communauté d’obédience chrétienne présente sur le territoire camerounais, juste derrière la Mission Catholique Romaine. Ce sont donc des regroupements qui drainent de nombreuses foulent et leur influence sur la population est évidente.

Or, à l’heure de la convocation du grand dialogue national, les catholiques romains et les protestants sont convoqués et les pentecôtistes sont laissés à la traîne. Qu’est ce qui peut justifier cet état de chose ? Est ce simplement une méprise de l’organisation de cet important courant religieux d’ailleurs très implanté dans les régions anglophones en crise ? De toute évidence, l’exclusion de ce courant religieux des discussions est un mauvais choix stratégiques.

Des voix s’élèvent du milieu des églises de réveil pour crier à la marginalisation. Et avec raison pourrait-on dire.

C’est du fait de la crise anglophone que le grand dialogue national a été convoqué. L’objectif à terme serait donc de trouver des solutions pour la résolution définitive de cette crise et par extension des autres problèmes du Cameroun qui y seront débattus. Un regard panoramique dans notre société nous donne très vite de se rendre compte que les églises de réveil sont un maillon incontournable pour la résolution de ces crises.

Les églises de réveil sont très fortement implantées dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Pour des raisons historiques et du fait de leur proximité avec le Nigéria le pentecôtisme a très vite gagné ces régions. Bon nombre de pasteurs des églises de réveil dans l’ensemble du pays sont originaires desdites régions. Et même lorsque les populations anglophones quittent leurs régions, ils trouvent refuge dans les milliers de chapelles de réveil sur le territoire. C’est la raison du bilinguisme qu’on pratique couramment dans ces communautés religieuses. Associer, les pasteurs des églises de réveil serait un atout incommensurable dans le relais de l’information du rassemblement et de l’union souhaité par les organisateurs du dialogue. Les exclure créerait peut-être plus de frustrations au sein des populations qui se reconnaissent en ces obédiences.

 

Stéphane NZESSEU 

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L’ancien buteur des lions indomptables du Cameroun des années 2000 vient d’annoncer sa candidature comme sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun. Une candidature qui selon toute vraisemblance aurait reçu l’approbation de Samuel Eto’o Fils.

 

Au sortir de la Coupe d’Afrique des Nations de Football en Egypte, nous annoncions que Patrick Mboma était sur la sellette pour devenir le prochain sélectionneur des lions indomptables du Cameroun. Des discussions approfondies entre Magic Mboma et Seidou Njoya ont eu cours. D’après des informations puisées à bonne source, le rapprochement avec Patrick Mboma a eu lieu bien avant le limogeage des neerlandais Seedorf et Kluivert. Des discussions qui se sont tenues sous l’onction du goléador Samuel Eto’o Fils.

Samuel Eto’o, le grand « manitou » ?

Officieusement, le néo-retraité du football international est au cœur de l’essentiel des décisions prises dans le football camerounais voici quelques années maintenant. Il a à peine reconnu dans un entretien récemment accordé à Alain Foka que depuis quelques temps « le gouvernement écoute ses conseils en terme de choix des sélectionneurs pour l’équipe nationale ». Cette réponse donnait de savoir que c’est bien lui qui avait en son temps proposer les deux neerlandais à la tête des lions indomptables.  Visiblement, ça se répète.

A l’annonce de la retraite sportive de Samuel Eto’o, l’empressement de Patrick Mboma à saluer l’impressionnante carrière de Samuel Eto’o a surpris tous ceux qui savent précisément quel à toujours été l’état des relations entre Mboma et Eto’o Fils. En le couvrant d’éloges dithyrambiques, Patrick Mboma qui n’est pas toujours aussi intègre qu’on le croit semblait vouloir finir de gagner la sympathie de son petit frère. Parlant de l’intégrité de Mboma, référence est ici faite à la plainte de Pierre Wome Nlend à son endroit en 2014 pour escroquerie et abus de confiance. Mboma fut condamné à rembourser 330 millions à son ancien coéquipier au sein des lions indomptables.

Lire aussi : Lions indomptables football : Patrick Mboma candidat au poste de sélectionneur national 

Il est évident que l’annonce officielle de la candidature de Patrick Mboma à la tête des lions est le fruit d’une concertation poussée avec les proches du pichichi. Des garanties lui auraient été données sur sa nomination future. Et il semble désormais serein. Il aurait fallu attendre que le « 9 » raccroche les crampons et dise se concentrer sur ses fonctions à la CAF pour que Mboma soit pratiquement convaincu que son bout du tunnel est proche.

Malheureusement pour Patrick Mboma avec Samuel Eto’o, on n’est jamais à l’abri des surprises de dernières minutes. Tout peut changer au gré de ses humeurs. De coup il faudra tout faire pour rester dans les bonnes grâces de celui que le gouvernement écoute pour espérer bénéficier de la nomination comme nouvel entraîneur des lions seniors. Seule la suite nous édifiera.

 

Stéphane NZESSEU

 

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mardi, 17 septembre 2019 14:34

Grève effective au Barreau camerounais

Depuis ce lundi 16 septembre 2019, les avocats du barreau du Cameroun sont en grève. Les palais de justice de Yaoundé sont déserts, pas de robes noires dans les parages. La colère des spécialistes du droit a des conséquences qui se font déjà sentir.

 

Palais de justice de Yaoundé Ekounou, dans l’arrondissement de Yaoundé 4ème. Il est environ 11 heures ce mardi matin. A l’entrée et dans la cour du Palais de justice, quelques agents de la police camerounaise sont postés. On observe également des allées et venues des usagers de la justice. Il s’agit de citoyens qui se dirigent vers les bureaux des procureurs et autres magistrats pour des services administratifs courants, et pour suivre leurs différents dossiers en cours. D’aucuns qui viennent se faire établir des extraits de casier judiciaire Nro 3 pour le compte de certains dossiers d’examen. En somme, l’administration de la justice se poursuit visiblement sans grand soucis.

Dans la grande salle d’audience du palais de justice, on peut voir quelques prisonniers sortis des prisons de Yaoundé pour suivre leurs procès en cours. Encadrés par les gardiens de prison, ils attendent chacun être appelé. Seulement, ils ne sont pas aussi nombreux qu’à l’habitude. On peut également se rendre compte que quelques parents de prisonniers ont fait le déplacement pour s’assurer de l’état de santé d’un des leurs qui comparaît.

A la barre, un prévenu s’explique devant la justice. Une pile de dossier sur la table du procureur de la république. Un magistrat du parquet est assis et consulte les dossiers qui sont devant lui en compagnie d’une assistante. La dame du greffe, la présidente du tribunal sont très affairées à écouter le prévenu. Tout semble bien se dérouler.

Mais une image reste frappante, pas de robe d’avocat dans la salle d’audience. Les seules robes noires sont celles du procureur de la république, du greffier et du juge du jour. On croirait à une machination pour tourner en dérision l’absence des avocats et meubler le tribunal de robes noires. Mais il n’en est rien.

Dans le déroulé des procès en cours, le juge entend les prévenus dont certains n’auront pas l’accompagnement de leur avocat. Mais quelques uns des parents nous font savoir que des consignes ont été données aux prévenus et ils savent quoi dire pour qu’au finish des renvois soient prononcés. Et manifestement, c’est le cas. L’essentiel des dossiers appelés en notre présence ont été renvoyés pour une date ultérieure. Ainsi va la justice en ce jour de grève.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le projet va favoriser la création de 365 emplois directs et 500 indirects.

 

La société Financial & Investment Corporation SA envisage de construire dans la ville de Kribi, région du Sud, une usine de production d’un engrais 100% biologique à base d’eau de mer.  L’information est rapportée par nos confrères de Eco Matin.

Dénommé SF94, ce projet vise d’une part à accroître à plus de 20% le rendement sur les terres arables qui ne sont pas extensibles à souhait. A réduire les traitements phytosanitaires de 70%, puis à garantir l’autosuffisance alimentaire d’une population de plus en plus nombreuse. Enfin, à promouvoir, l’agriculture de seconde génération tout en diminuant drastiquement l’importation des engrais chimique synthétiques dans notre pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.

De sources concordantes, l’usine financée à hauteur de 7,2 milliards FCFA sera construite, sur un site de près de 4 hectares, soit 40 000m2. Elle va générer 365 emplois directs, 50 emplois temporaires, et 500 emplois indirects.

Une fois opérationnelle, l’usine va approvisionner le marché camerounais, mais aussi la sous-région d’Afrique centrale. Grace à une production de 4 000 000 de litre par an extensibles à 8 000 000 de litres/an après quatre ans. Les prévisions indiquent un accroissement du marché d’une valeur de 2 500 000 litres de fertilisants par an en tenant compte des statistiques de terre cultivables, soit un taux de 1,7% par an de terres cultivables au Cameroun.

Le projet bénéficie des avantages de la loi 18 avril 2013 aux incitations aux investissements privés au Cameroun. Et devra exercer sur une durée maximale de 10 ans.  Dans le cadre de cette loi, le promoteur s’engage à apporter une assistance technique au gouvernement en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relatives relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignements et d’élaboration des curricula.

Suivant les caractéristiques, le SF94 est obtenu à partir de l’eau de mer non polluée dont au moyen d’un procédé protégé. Il pourrait de ce fait, constituer pour les pays africains, un levier pour opérer la révolution verte. Déjà fait l’objet de plusieurs tests au Maroc et au Sénégal.

Dans le volet social, le promoteur s’est engagé à apporter une assistance technique au gouvernement camerounais en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignement et l’élaboration des curricula. Par ailleurs, il va mettre en place au Cameroun un centre de formation et d’initiation des jeunes recrutés à ces techniques de pointe.

En partenariat avec le gouvernement, l’entreprise va opérer le transfert de technologie au profit des Camerounais suivant les spécifications du projet et réserver au minimum 30% de ces besoins en biens et services aux PME camerounaises dans le cadre de la sous-traitance locale.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01