Le projet va favoriser la création de 365 emplois directs et 500 indirects.
La société Financial & Investment Corporation SA envisage de construire dans la ville de Kribi, région du Sud, une usine de production d’un engrais 100% biologique à base d’eau de mer. L’information est rapportée par nos confrères de Eco Matin.
Dénommé SF94, ce projet vise d’une part à accroître à plus de 20% le rendement sur les terres arables qui ne sont pas extensibles à souhait. A réduire les traitements phytosanitaires de 70%, puis à garantir l’autosuffisance alimentaire d’une population de plus en plus nombreuse. Enfin, à promouvoir, l’agriculture de seconde génération tout en diminuant drastiquement l’importation des engrais chimique synthétiques dans notre pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.
De sources concordantes, l’usine financée à hauteur de 7,2 milliards FCFA sera construite, sur un site de près de 4 hectares, soit 40 000m2. Elle va générer 365 emplois directs, 50 emplois temporaires, et 500 emplois indirects.
Une fois opérationnelle, l’usine va approvisionner le marché camerounais, mais aussi la sous-région d’Afrique centrale. Grace à une production de 4 000 000 de litre par an extensibles à 8 000 000 de litres/an après quatre ans. Les prévisions indiquent un accroissement du marché d’une valeur de 2 500 000 litres de fertilisants par an en tenant compte des statistiques de terre cultivables, soit un taux de 1,7% par an de terres cultivables au Cameroun.
Le projet bénéficie des avantages de la loi 18 avril 2013 aux incitations aux investissements privés au Cameroun. Et devra exercer sur une durée maximale de 10 ans. Dans le cadre de cette loi, le promoteur s’engage à apporter une assistance technique au gouvernement en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relatives relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignements et d’élaboration des curricula.
Suivant les caractéristiques, le SF94 est obtenu à partir de l’eau de mer non polluée dont au moyen d’un procédé protégé. Il pourrait de ce fait, constituer pour les pays africains, un levier pour opérer la révolution verte. Déjà fait l’objet de plusieurs tests au Maroc et au Sénégal.
Dans le volet social, le promoteur s’est engagé à apporter une assistance technique au gouvernement camerounais en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignement et l’élaboration des curricula. Par ailleurs, il va mettre en place au Cameroun un centre de formation et d’initiation des jeunes recrutés à ces techniques de pointe.
En partenariat avec le gouvernement, l’entreprise va opérer le transfert de technologie au profit des Camerounais suivant les spécifications du projet et réserver au minimum 30% de ces besoins en biens et services aux PME camerounaises dans le cadre de la sous-traitance locale.
Otric N.