Ce sont les promesses faites par le ministre des Travaux Publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi qui est allé mercredi dernier, encourager les membres de l’association pour le Développement sans Frontière. Ces derniers, las de vivre dans une zone enclavée, malgré la proximité avec la capitale politique camerounaise (40 km de Yaoundé), ont mis en commun, leurs moyens afin de doter leur village d’un pont.
Ils ne s’attendaient certainement pas à recevoir autant - Ada Eze Jean Claude, Vice président de l’association Développement sans Frontière : « Nous avons demandé un pont, nous en avons reçu deux, notre initiative privée va en plus nous apporter une route. Nous avons fait notre, ce conseil du Président de la République, qui a dit à ses jeunes compatriotes, qu’il faut oser. Nous sommes heureux aujourd’hui de savoir que les membres du gouvernement peuvent répondre à nos sollicitations, accompagner les initiatives privées comme la nôtre… ».
La route, moteur de développement
Il est évident que personne ne peut nier l’importance d’une route par rapport à un développement et son inexistence ne peut que retarder l’évolution d’une localité. Le manque des voies de communications entrave le déplacement des populations qui ne peuvent donc plus écouler leurs produits, comme c’est le cas actuellement à Nkol Oman. Il est peut être important de relever ici que c’est une zone essentiellement agricole dans laquelle les populations font entre autres des champs de palmiers à huile et de l’ananas. Pourtant, il n y a pas très longtemps, cette route était très prisée car, elle permettait aux usagers de passer par là pour aller à Oveng et à Ngoumou, malheureusement, à cause du manque d’entretien, elle s’est dégradée.
Ce qui a entraîné la cherté des frais de transports, lorsque les voitures acceptent de s’y rendre. En période de pluie, c’est un véritable chemin de croix et, il faut s’armer de beaucoup de patience lorsqu’on décide de l’emprunter en priant très fort afin d’arriver à destination.
Une visite de toutes les promesses
Après avoir obtenu de leur maire Atangana Jean Bonaventure, des IPE qui leur ont permis de poser les bases de cette infrastructure, les membres de l’association Développement sans Frontière ont pris l’initiative d’écrire au ministre des Travaux Publics, qui est donc venu toucher du doigt, la réalité du terrain. Il voulait se rendre compte par lui-même que les camerounais sont capables de booster le développement dans leur localité. Une attitude qui ne l’a pas laissé indifférent. Et, sa disponibilité, ses encouragements ont rendu ses hôtes heureux : « Nous sommes aujourd’hui, très très contents, parce que le ministre est venu nous encourager et, il repart d’ici, en nous faisant la promesse ferme que on va nous reprofiler notre route et, comme nous voulions faire le pont avec nos petits moyens, un pont mixte, ils vont nous faire un pont définitif car, c’est une voie de contournement sur la numéro 3… ».
Depuis les premières heures de ce vendredi, des équipes venues du ministère des Travaux Publics sont à pied d’œuvre pour une étude plus approfondie du terrain, avant de passer à la phase tant souhaitée par les habitants de Nkol Oman. Comment ne pas se réjouir ?
Nicole Ricci Minyem
C’est finalement le samedi 1er juin 2019 que les Championnes d’Afrique de volleyball en titre affronteront la sélection de la République Démocratique du Congo. Initialement prévu ce vendredi 31 mai 2019 juin au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, le premier duel des éliminatoires des Jeux africains dans la zone 4, sous-région Afrique Centrale, a été décalé d’un jour. D’après la Fédération Camerounaise de volleyball (Fecavolley), les Congolaises attendues jeudi dernier, vont finalement arriver à Yaoundé dans la matinée de Samedi 1er juin 2019. Par conséquent, leur rencontre contre le Cameroun se jouera dans la soirée aux environs de 17 heures toujours au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Le match retour aura lieu le dimanche 2 juin prochain.
Le vainqueur de cette double confrontation, représentera l’Afrique centrale au tournoi de volleyball aux Jeux africains. A en croire la Fecavolley, les Lionnes au grand complet poursuivent sereinement leur préparation et restent concentrées sur l'objectif qui est la qualification pour les Jeux africains 2019 , prévus du 19 au 31 août 2019 au Maroc. « Le groupe se porte bien. Il y a quelques petits bobos, mais rien de grave, liés à la préparation. Mais on est prêt. Les nouvelles s’intègrent bien. On espère qu’elles vont nous apporter un plus. Notre objectif est de gagner ce match et nous qualifier pour les Jeux africains », affirme le sélectionneur national, Jean René Akono.
Lire aussi : Éliminatoires Jeux africains : Les Lionnes du volleyball de retour au bercail
La Fecavolley invite également le public à se mobiliser pour les journées de samedi et dimanche au Palais polyvalent des Sports afin de soutenir l’équipe nationale et surtout découvrir Victoire Nama Atangana et Sherelyn, les binationales qui ont intégré la sélection nationale. « Tout se passe très bien. Je ne suis pas traitée comme une étrangère. J’espère apporter un plus et compléter l’équipe. J’aimerai tout gagner avec l’équipe nationale et avoir plusieurs titres », confie la Recep-attaque, Victoire Nama Atangana. Ce tournoi marque également la rentrée officielle internationale des championnes d’Afrique.
Marie MGUE
Et, c’est à ce résultat que veulent parvenir les fondateurs de la Bisstitude Company, qui estiment que le Made in Cameroun intègre également les produits musicaux, la papeterie et d’ailleurs, on assiste à la fabrication du papier à base de la jacinthe d’eau. Les produits médicaux, qu’il s’agisse de médecine traditionnelle ou occidentale, mais aussi les conceptions dans le numérique et l’électroménager.
Contexte
Les faits sont palpables. Les camerounais se montrent de plus en plus sensibles à l’origine des produits qu’ils achètent. D’après un récent sondage de l’Institut d’Etudes Opinion et Marketing en France et à l’International (IFOP), 62% des consommateurs camerounais y attachent de l’importance. Et, on le voit désormais, le logo « Fabriqué au Cameroun » devient un véritable argument commercial.
Par ailleurs, 85% du secteur industriel camerounais est constitué de très petites entreprises. Malheureusement, elles ont une portée très limitée et ne peuvent se prévaloir d’apporter une offre apte à satisfaire à une demande de plus en plus pressante. Il est donc important de leur apporter un soutien, notamment un appui financier plus conséquent, afin qu’elles soient aptes à augmenter leur capacité de production. Celui-ci peut par exemple s’obtenir à travers des partenariats et conventions signés avec des entreprises plus grandes…Il s’agit entre autres des mesures qui, implémentées, peuvent rendre les produits camerounais plus compétitifs et accessibles au plus grand nombre.
Dès lors, la Foire made in Cameroun n’apparaît plus comme une simple foire commerciale. C’est beaucoup plus un rendez au cours duquel les exposants vont échanger avec les visiteurs. En outre, les conférences et les ateliers constituent une autre plate forme de partage, qui va donner plus de profondeur à cet événement dans lequel sont attendus, les producteurs, les exposants qui, pendant une semaine, vont Vendre directement leurs produits - Valoriser leur image de marque - Faire découvrir leurs nouveautés - Fidéliser leur clientèle - Rencontrer les acteurs du made in Cameroun - Créer des synergies…
Les différentes articulations
Les fondateurs de la Bisstitude Company ont prévu un large éventail d’activités, afin de meubler les différentes journées de cette Foire conçue pour promouvoir le Made in Cameroun : Des promotions ventes – promotions cadeau – promotion dégustation - animation
Des séminaires de formation, sur diverses thématiques : La Politique Prix – Comment monter un Projet de Financement pour ses Activités – La Construction d’un Réseau de Distribution…
Des séminaires sur :
- La Communication Média : Communication digitale
- La Communication grand média : Télévision et Radio
- Le Développement Personnel
- Le Management et Gestion des Ressources Humaines
La Foire Made in Cameroun va se dérouler du 10 au 20 Juin prochain, à l’esplanade du palais polyvalent des sports de Yaoundé sous la houlette du ministère du commerce. Une grande occasion, pour la découverte du savoir – faire camerounais, ainsi que des produits d’entreprises ayant fait le choix d’un processus de fabrication locale.
Nicole Ricci Minyem
Le film de l’arrestation …
Visiblement, Gilbert Baongla faisait l’objet d’une filature depuis plusieurs jours. Depuis son expulsion d’un domicile à Yaoundé, il logeait à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé. Au sortir de son hôtel ce mercredi, il va croiser Emmanuel Jonas Kana, ancien journaliste de la CRTV (la télévision nationale du Cameroun) et depuis peu en service à Vision 4. Les deux hommes se saluent brièvement. Baongla quitte l’hôtel pour Etoa-Meki (un quartier de Yaoundé). Il est escorté comme à son habitude par ses hommes de main et un cortège de véhicules. C’est au quartier Etoa-Meki que Georges Gilbert Baongla va être interpellé par des agents de la police judiciaire en civil. Face à cette situation, ses gardes du corps tentent de s’opposer. Ils bloquent les véhicules de la police et empêchent que leur patron soit emmené vers les cellules de la Police Judiciaire. Il va s’en suivre des échauffourées entre hommes de mains de Baongla et les agents de la police. Le rapport de force va tourner en faveur des agents de la police judiciaire.
Selon les témoignages de Aloys Parfait Mvoum, après son arrestation, passant par les rues d’Etoa-Meki pour se rendre à la PJ, ils aperçoivent à nouveau Emmanuel Jonas Kana. Ce dernier fera encore irruption une fois Baongla à la PJ. Et comme ce fût le cas lors de son expulsion spectaculaire, la chaîne de télévision de Jean Pierre Amougou Belinga sera la première sur les lieux. Une équipe spéciale de reportage chargée d’immortaliser ces séquences en vue de l’humiliation de Georges Gilbert Baongla.
Alors qu’une confrontation était envisagée entre Gilbert Baongla et Amougou Belinga pour le même jour, celle-ci va être reportée à samedi à la demande du PDG du Groupe l’Anecdote. En attendant, la défense de Gilbert Baongla est allée à la rencontre du procureur pour envisager une demande de mise en liberté provisoire question de lui permettre de comparaître libre. Malheureusement, le procureur n’était pas en poste.
Gilbert Baongla a déjà passé deux nuits dans les cellules de police judiciaire du centre. Il est possible qu’il y passe le week-end.
Stéphane Nzesseu
La Coupe d'Afrique des nations de Football qu'abritera le Cameroun est certes prévue en 202, mais avant 2020 est aussi une date important pour le Cameroun qui va accueillir le Championnat d'Afrique des nations de football prévue en 2020, c'est-à-dire dans quelques mois. La ville de Garoua est pour ce faire pressentie comme l'un des sites du pays devant accueillir cet événement d'envergure continental. Le ministre des sports et de l'éducation physique a procédé non seulement au dévoilement de cette bonne nouvelle, mais aussi a indiqué qu'en plus des infrastructures qui prennent corps dans la ville, Garoua est l'un des point forts de la politique des grandes opportunités du Chef de l'Etat Paul Biya.
Les travaux dans les chantiers évoluent de manière significative se réjouit le Pr Narcisse Mouelle Kombi, malgré quelques petites contraintes dues parfois à des causes légitimes. Le membre du Gouvernement donne des assurances quant aux dispositions prises par le Gouvernement du Cameroun pour que les entreprises adjudicataires respectent les engagement dans les différents chantiers.
Lire aussi : CHAN 2020 : Un glissement de pays pour l'organisation
A l'ensemble de ces maillons de la chaîne des travaux, le Minsep a réitéré l'impérieuse nécessité du respect scrupuleux des délais de livraison des chantiers, car il s'agit d'un aspect qui pourrait être au cœur des visites des inspecteurs de la CAF.
Avant tout, il sera question de passer au peigne fin, l'accueil, l'hébergement, les centres d'accréditation, les transports, la sécurité, la communication, mais aussi et surtout les événements d'ordre culturel.
Innocent D H
Le Cameroun, à l’instar des autres pays dans le monde, célèbre, le 31 mai de chaque année, la Journée mondiale sans tabac. La célébration de cette journée est une occasion pour sensibiliser les populations aux effets nocifs et mortels de l’exposition au tabagisme ou à la fumée du tabac et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit.
Ce vendredi 31 mai a lieu la Journée mondiale sans tabac. Pour cette année 2019, le thème retenu est : « Le tabac et la santé pulmonaire ». En choisissant ce thème, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut attirer l’attention des communautés nationales et internationales sur l’effet négatif que le tabac a sur la santé pulmonaire, allant du cancer aux maladies respiratoires chroniques et le rôle fondamental des poumons dans la santé et le bien-être de tous. La campagne sert aussi d’appel à l’action, en plaidant pour des politiques efficaces visant à réduire la consommation du tabac, et en engageant les parties prenantes dans de multiples secteurs à agir pour la lutte antitabac.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue environ 6 millions de personnes chaque année dans le monde, parmi lesquelles plus de 600 000 sont des personnes exposées à la fumée du tabac. Le nombre des victimes pourrait atteindre 8 millions d’ici 2030 si rien n’est fait. C’est donc le tabac le seul produit au monde qui tue la moitié de ses consommateurs réguliers.
Malheureusement, au Cameroun, le tabagisme demeure un réel problème de santé publique. Ainsi, la coalition camerounaise contre le tabac (C3T), n’entend pas dormir sur ses lauriers alors que le tabagisme continue de faire le malheur des milliers de camerounais. A travers une conférence de presse qu’elle donnait lundi 27 mai 2019 à Yaoundé, les membres de cette organisation ont révélée des chiffres qui donnent des frayeurs et appelée les journalistes à prendre à bras le corps le combat.
En effet, 1 million 100 milles usagers chez les adultes, 7 millions de victimes du tabagisme passif, 300 mille jeunes âgés de 13 à 15 ans sont fumeurs, 31,1% ont expérimenté la cigarette avant l’âge de 10 ans. Il est donc claire que le tabac tue des camerounais chaque jour, appauvri de nombreuses familles, prive les enfants de l’affection de leurs parents tombés sous le coup du tabagisme, prive les femmes de leurs enfants tombés sous le coup du tabagisme, prive le pays de nombreuses mains d’œuvres etc.
Au regard de toutes les conséquences néfastes que peuvent engendrer la consommation du tabac ou l’exposition passive à sa fumée, les autorités invitent tout un chacun à observer un comportement qui puisse préserver sa santé et celle des autres. La lutte doit donc se poursuivre.
Danielle Ngono Efondo
Après le gouvernement qui a annoncé, il y a peu, sa volonté de dialoguer autour de tous les sujets, « sauf la sécession », c’est autour du leader des séparatistes d’exprimer sa volonté de danser sur ce même pieds. Depuis la prison centrale de Kondengui, où il se trouve actuellement en détention provisoire, après son interpellation au Nigeria en janvier 2018, le président auto-proclamé de l'Ambazonie, Sissiku Ayuk Tabe, a publié lundi 27 mai 2019, une lettre dans laquelle il se dit ouvert au dialogue mais sous condition.
En effet, avant l'ouverture des négociations, Sisiku Ayuk Tabe demande la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre de la crise anglophone, le retrait de l'armée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que celui des autorités administratives entre autres, préfets et gouverneurs, qui y travaillent.
Pour les parties qui devront être admises sur la table des discussions, il suggère la République du Cameroun, le Southern Cameroon/Ambazonia, l'Organisation des Nations unies, officiant en tant qu'arbitre naturel et les observateurs étrangers. Pour ce qui est des pays pouvant bénéficier du statut d'observateurs, Sisiku Ayuk Tabe propose le Royaume-Uni et la France.
Pour les autres conditions, les deux délégations devraient avoir le même nombre de membres, dans un lieu « neutre ». Le leader ambazonien propose à cet effet les sièges des Nations unies à New York ou à Genève ou encore le siège de l'Union Africaine à Addis-Abeba. Les sujets à débattre concernent quant à eux trois principaux points ; la politique, l’économie et les aspects socio-culturels.
L'acceptation du principe du dialogue par le leader ambazonien est perçue comme une avancée, mais les conditions dont elle est assortie poussent à se demander si le prétendu leader ambazonien y a réfléchi par deux fois. Car, certaines des conditions posées en préalable à l'ouverture des discussions sont totalement irrecevables. À l'instar du retrait de l'armée et de l’administration des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Comment peut-il penser que dans un pays souverain comme le Cameroun, le président puisse demander à l’armée d’abandonner la population des zones anglophones, à sa merci alors qu’elle est censée la protéger en tout temps et en tout lieu? Pense-t-il que les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest lui appartiennent ? Que non ! Aucune région n’appartient à un seul homme dans un pays.
Les autorités camerounaises sont attachées à l’Etat unitaire et ne comptent pas diviser le territoire. Récemment en tournée dans les régions anglophones, le premier ministre Joseph Dion Ngute l’a dit : « le gouvernement est prêt à dialoguer sur tous les sujets SAUF celui de la sécession. » Mardi, le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella l'a réitéré lors d’une rencontre avec le corps diplomatique accrédité à Yaoundé tout en précisant que les problèmes du Cameroun se règlent au Cameroun et non pas à l’étranger.
Danielle Ngono Efondo
Les assurances au Cameroun restent un mythe pour le public. D’après les statistiques, le taux de pénétration des assureurs est de 2%. Les populations généralement ne font pas confiance aux assureurs, parce qu’elles appréhendent leurs offres. Pour briser cette barrière qui constitue un frein pour le développement de ce secteur d’activité, l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac) est allé à la conquête de la population. Du 29 mai au 1er juin 2019, le public camerounais, principalement de Douala, sera édifié sur ce secteur d’activité, au cours de la 2e édition des Journées de l’assurance (Jda), placée sous le thème, «s’assurer avant l’accident ». « Les journées de l’assurance sont une plateforme de rencontres et d’échanges qui vise à faire d’avantage connaître le métier de l’assurance vu la distance qui sépare les assurances du grand public », a déclaré la présidente du comité d’organisation, Esther Tiako au cours de la cérémonie d’ouverture mercredi dernier, présidée par le Secrétaire général du ministre des Finances, Gilbert Didier Edoa.
Il sera question pendant ces quatre jours d’exposition au complexe Camtel Bépanda à Douala de vulgariser la culture de l’assurance dans les esprits, valoriser cette profession, promouvoir les différents produits offerts par les compagnies, établir des synergies entre les compagnies d’assurances et les organismes, acteurs et partenaires. « Compte tenu des enjeux, il est apparu comme une impérieuse nécessité de fédérer les efforts de l’ensemble des acteurs du marché, d’ouvrir le dialogue, de véhiculer un message commun, de convaincre, de rassurer », a souligner Esther Tiako.
L’accent a été mis au cours de cette édition, sur l’assurance avant l’accident. Selon le président de l’Asac Théophile Gérard Moulong, des efforts ont été faits pour satisfaire les assurés sur ce point. Cette association, a indiqué le président, a payé pour l’exercice 2017 la somme de 83,4 milliards F Cfa, pour le règlement du sinistre, contre plus de 41 milliards F Cfa en 2013, soit un taux de croissance de 12% en vie, et 5% en non vie. « Nous ne doutons pas qu’une fois les chiffres de l’année 2019 consolidés, ce montant connaisse encore une forte hausse. Je puis donc assurer que les assureurs payent les sinistres. De multiples efforts sont faits pour satisfaire nos assurés et victimes d’accidents », a relevé le président de l’Asac. Ces Jda seront marquées par des conférences débats, foires expositions, caravanes et descentes dans les établissements. Toutes ces activités selon le comité d’organisation, permettront aux assureurs de se rapprocher du public afin de leur présenter le bien-fondé de ce produit.
Marie MGUE
Mr. Libii, serez-vous des nôtres ?
DANS TROIS JOURS, LE CAMEROUN MARCHERA
Je ne suis pas le porte-parole du MRC. Je suis avant tout un jeune Camerounais libre de ses pensées, qui s’adresse à un autre jeune Camerounais libre des siennes, convaincu qu’en dépit de nos chapelles politiques différentes, nous aspirons tous au même idéal : voir le Cameroun délivré du vol et du viol des libertés élémentaires.
Si j’utilise internet pour m’exprimer, c’est parce qu’il est devenu l’outil d’influence premier en ce siècle, loin devant la radio et la télévision. Le mouvement des Gilets Jaunes en France qui avait connu un pic de mobilisation le 17 novembre 2018 avec plus d’1 millions de manifestants, ne fut-il pas lancé sur réseau social en octobre ? Le président de la plus grande économie de marché du monde avec 20 000 milliards de dollars (USA) communique quasi exclusivement par ce canal. Même Rihanna, une femme aux principes souvent discutables, a initié avec succès, une rencontre sur avec Emmanuel Macron via son compte.
Et Paul Biya, dont les partisans nous accusaient longtemps d’être des « activistes du web » semble lui-même avoir découvert les vertus de Facebook et Twitter.
Vous me pardonnerez donc mon manque de formalisme, mais l’urgence de l’heure - où l’urgence de la pensée - nous appelle à prioriser l’efficacité avant la cosmétique. Le Cameroun saigne, notre peuple se meurt. Et tant que nous ne sommes pas assez nombreux et unis pour cette cause que nous partageons pourtant, nous demeurerons écrasés par cette oligarchie qui abuse de la force policière dont elle dispose pour entretenir la peur et l’intimidation.
Vous étiez en Allemagne, en France, en Italie, aux Etats-Unis ... vous avez pu constater que les animaux là-bas ont des rayons entiers dans les supermarchés. Au Cameroun, les humains sont empilés par dizaines dans des toilettes nommées cellules, privés de lumière et de soins corporels. Nous sommes traités plus bas que terre par un régime qui se qualifie d’ « Etat de droit » sans rire lui-même de sa plaisanterie.
Quand un bébé n’est pas fusillé sur le dos de sa mère, il est cueilli à froid dans son berceau. Quand des jeunes femmes ne sont pas violées et traînées dans la boue à Yaoundé, on leur tire dans les jambes à Douala. L’horreur est devenue banale au pays de Douala Manga Bell. Les criminels sont devenus les justiciers. Ceux qui sont à l’origine de vos larmes inoubliables après le fiasco de la CAN retirée, sont eux qui aujourd’hui, prononcent les verdicts au tribunal.
Monsieur Matomba - si tant est que la réponse est de lui -, m’a reproché de m’être adressé à lui à la 3eme personne dans mon invitation d’il y a 24 heures. Alors, je m’adresse à vous en ligne droite : « Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ?
J’aurais aussi pu écrire en privé, mais vos militants ainsi que ceux du MRC et des autres formations auraient été trop pris de court par l’effet de surprise d’un ralliement éventuel. Alors je m’exprime solennellement ici parce que c’est le meilleur moyen d’en informer tout le monde. Je ne vois pas en cette marche la marche d’un parti politique, mais l’indignation collective du peuple qui en a marre de se faire animaliser. Vos larmes furent à jamais le témoin que la CAN, le NOSO, les braquages au gré à gré pour nos autoroutes virtuelles, ne sont pas la douleur exclusive d’un parti donné.
Il est facile dans un régime dictatorial de savoir qu’on est du bon côté de l’histoire : il suffit d’être sans cesse la victime de la répression de ce régime.
Claude Wilfried Ekanga Ekanga
(Si vous aussi êtes farouchement opposé au RDPC et à Paul Biya, alors vous êtes du bon côté de l’histoire)
La ville de Douala sera du 31 mai au 02 juin prochain, le lieu de rencontre des artistes d’Art contemporain de la sous-région Afrique Centrale, et du monde. Ils viendront du Congo Brazzaville, du Tchad, de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé et Principe, de la Guinée, et naturellement du Cameroun pour présenter au public leurs chefs-d’œuvre artistiques. Cette exposition est une initiative de Douala Art Fair, une Foire d’Art contemporain et de design dont le but est de donner de la visibilité aux artistes africains. « Douala Art Fair, est une Foire d’Art contemporain qui met en avant les artistes camerounais et de la sous-région Afrique centrale. Cette année, nous aurions plus de quarante artistes. Le but est de créer une nouvelle génération d’acheteur camerounais, leurs donner envie de consommer l’art de chez nous, afin que l’art dit africain, ne soit plus uniquement évalué et perçu à l’étranger, mais que même localement, on puisse le défendre », explique la promotrice de cet évènement, Diane Audrey Ngako.
Cette 2e édition a été placé sous le thème « Flaying over central africa », parce que la plateforme est spécialement ouverte cette année, aux artistes de l’Afrique Centrale, ce qui n’était pas le cas lors de la première édition en 2018. « Le Cameroun et ses 24 millions d’habitants ne compte qu’une seule galerie et quelques centres d’art. Il était donc évident de transformer ce qui semblait être un problème en une opportunité. Les artistes d’Afrique centrale qui exposeront cette année attireront des galeries du monde entier qui viendront voir leur travail et les exposeront à Douala Art Fair ou aux quatre coins du monde », relève Viviane Maghela, la directrice artistique.
Une foire singulière
Contrairement au modèle classique consistant à réunir des galeries qui exposent leurs artistes, Douala Art Fair est une foire d’art contemporain singulière qui a fait le choix d’exposer directement les artistes sélectionnés par un comité de sélection. A cet effet, un concours a été organisé et une quarantaine d’artistes camerounais, tchadiens, congolais, entre autres, ont été retenus en fonction de la pertinence de leurs œuvres. Ces débutants seront accompagnés par des artistes de renom invités, à l’instar du Camerounais Barthélémy Toguo. « Au Cameroun il y a de très belle production. Les plus grands artistes du continent aujourd’hui sont Camerounais. Notamment Pascale Marthine Tayou, Barthélémy Toguo, Jean David Nkot, et autres. Tous ces artistes ont leur place sur la scène nationale comme internationale. Je suis une collectionneuse, et je collectionne majoritairement camerounais », souligne Diane Audrey Ngako.
Les meilleurs créateurs recevront entre autres, le prix Goddy Leye, en hommage à l’artiste Goddy Leye pour l’ensemble de son œuvre, Le prix Voodart, offert par cette galerie et le Prix Douala Art Fair de reconnaissance en arts visuels, attribué en couronnement de la carrière d’un artiste s’étant distingué pour l’excellence, l’originalité et la qualité remarquable de ses œuvres. Pour cette édition le Prix Douala Art Fair de reconnaissance en arts visuels, est dédié spécialement aux artistes de l’Afrique Centrale et est accompagné d’une bourse.
Marie MGUE