Sur sa page facebook, l’influenceur écrit: “ Je prie les marchands du verbe maudit , qui surfent sur les drames qui frappent notre pays pour en faire des sujets de récupération politique ,de faire preuve pour une fois de pudeur . Qu'ils évitent d'ajouter l'abjection à l'horreur” !
Des propos qui résument assez bien les commentaires scabreux qui pullulent sur les réseaux sociaux, depuis la survenue de ce drame. Le chroniqueur panafricaniste relève en outre que Cara Louise Ndialle et Mvogo Achille Rigobert sont “Tous les deux victimes d'une guerre que ni l'un, ni l'autre n'a été ni à l'origine ni dans ses phases d'escalade…”.
Des familles douloureusement éprouvées qui ont les les leurs s’en aller de manière très violente
“ Cette nuit ,j'ai reçu les images de la famille du Gendarme, meurtrie devant la vidéo assassine de leur fils qui se faisait lapider à mort, par une population en furie...l'un des parents a dû s'écrouler à la vue de ces images d'une rare violence... (je refuse de diffuser ces images).
Que dire alors de cette autre image bouleversante et particulièrement choquante de cette fillette ,couchée sur le siège arrière du véhicule, la tête explosée, laissant du sang dégouliner…
Ou de sa maman,levant les mains au ciel,interrogeant certainement le Créateur sur cette sentence injuste qui venait de s'abattre sur sa petite fille?...!! On ne peut s'empêcher de retenir ses larmes…”.
Face à la violente réaction des populations ce Mercredi, il y’a toutefois lieu de s’interroger
Sans qu’il n’ait eu besoin d’un quelconque encouragement ou mot d’ordre, tous se sont rués sur ce Jeune soldat, le lapidant afin de “ venger” le bébé qui venait à peine de perdre la vie;
Une attitude qui n’a pas été observée lorsque Florence Ayafor a été écartelée, vioée et assassinée; Une réaction que l’on n’a pas vu lorsque les enfants ont été décapités dans une école, en plein jour par des individus sans foi ni loi;
Un comportement qu’on n’a vu à aucun moment, alors que hommes, femmes et enfants meurent quasi quotidiennement par les mains des terroristes ambazoniens.
Pourquoi ce deux poids, deux mesures?
Comment comprendre que dans une zone en proie à la crise sécuritaire, une voiture, sans plaque d’immatriculation et avec des vitres fumées roule à vive allure sur une route fréquentée, alors qu’il y’a des écoles aux alentours mais surtout, que le ou la conducteur ( trice) refuse d’obtempérer devant un contrôle mixte de ceux qui, jours et nuits, s’investissent corps et âme afin que leurs concitoyens dorment en toute quiétude ?
Que s’est -il réellement passé ce mercredi matin à Buea?
Vivement que les résultats de l’enquête ouverte viennent répondre à ces questions et en attendant, “ Puisse Dieu consoler les deux familles terriblement éprouvées et accueillir les âmes de nos deux compatriotes dans sa Félicité Éternelle”!
N.R.M