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Le conseiller municipal de la commune de Bertoua 2e, Georges Mindja Zam pense que les caciques du parti convoitent le fauteuil d'Etoudi, raison pour laquelle des subterfuges sont constatés ci et là.

 

« Alors que le président de la République vient d'entamer son 7ème mandat à la tête du pays, la bataille pour sa succession semble se préparer en coulisses. Les caciques, comme ceux qui aspirent à le devenir, rêvent d'un destin présidentiel qui pourrait leur être accessible à la fin de ce supposé dernier mandat du président de la République du Cameroun. À cet effet, nous constatons déjà des subterfuges, à l'instar de ce problème des fuites communicationnelles, mettant en mal la quiétude des camerounais. 

Mais fidèle à son habitude, le président de la République semble être impassible, alors que se joue peut-être, selon les réseaux sociaux et la presse, une impitoyable guerre de clans. Depuis quelques jours, ce scandale a mis en branle toute la République avec le problème de la fuite du message fax, qui fait effectivement le buzz. Ces fuites au niveau de l'administration à la présidence de la République, entraînent quelques questions phares sur la confidentialité des documents et la sécurité du chef de l'État. 

S'agissant particulièrement de la confidentialité des documents, qui reste le problème primordial, l’on invoque le statut de la fonction publique pour régler cette situation. 

En effet, tout fonctionnaire est astreint par l'obligation de réserve et de discrétion professionnelle dans l'exercice de ses fonctions. Comment comprendre que le fonctionnaire, de surcroît en service à la présidence  de la République, qui doit faire preuve de discrétion  professionnelle pour tout ce qui concerne les faits, informations ou documents dont il a eu connaissance dans l'exercice ou a l'occasion  de l'exercice  de ses fonctions, puisse se mettre en marge de la réglementation en vigueur ? Certes, il pourrait être  possible qu'une décision  expresse de l'autorité  supérieure a dû  le délier de cette obligation.

Ne sachant donc pas si cette restriction a été donnée, ce détournement ou soustraction de ce message fax, tel qu'il s'est passé à la présidence de la république ,nous le rappelons, est formellement interdit. La reproduction qui a été faite, sauf si elle a été exécutée pour raison de service, devrait entraîner après enquête, des sanctions à la mesure de la faute commise.

En convoquant ainsi les textes qui ont semblé être bafoués, nous comprenons qu'il y'a une emprise progressive de la guerre des clans au Palais de l'unité. Peut-être, trouve-t-on des traîtres tapis dans l'ombre, qui veulent créer un  schisme ou la zizanie au sommet de l'État. Il apparaît de plus en plus évident que certaines divisions ont cours dans certains services spécialisés. Ainsi, au gré  des entrées  et sorties de plusieurs hauts responsables en service au Palais présidentiel, des disgrâces et des ascensions vers le sommet, chacun de ceux ci, a eu à placer des hommes liges à tous les étages du munificent palais d'Etoudi. À la fin, cela entraîne une concurrence certaine entre les différents supposés clans. 

Cette guéguerre s'intensifie, car chacun des protagonistes est peu enclin à céder une partie de ses privilèges. Dans ce cas, il faudrait jeter l'anathème à tel ou tel  autre membre de tel clan, pour qu'il soit considéré comme traître et chassé du Palais présidentiel. 

Cette méthode sert à démontrer que les nouveaux Maîtres du palais présidentiel sont fragiles, ne maîtrisant pas les circuits d'information, donc exposant le président de la République en le rendant accessible à toutes sortes de difficultés. Bref, c’est la lutte des places qui fait rage, car ceux qui auront gagné la confiance du Chef de l'État deviendront des empereurs du Palais présidentiel. Quant à ceux qu'on trouvera comme traîtres, ils seront évincés et  cela ouvrira  la voie aux autres qui peuvent rêver des plus hautes destinées. 

Nous pouvons tout simplement dire que dans l'ombre, certaines personnes se réjouissent du fait que l'on pourrait à la suite des enquêtes l créer des problèmes incommensurables aux mis en cause. 

Au regard de ce scandale, nous nous confortons à l'idée que nous avons, de revoir de fond en comble et faire l'enquête de moralité de tout le personnel en service à la présidence de la République, pour éviter d'assister à tout risque des affaires ténébreuses, qui mettraient en mal le Président de la République.

Pour mettre fin à ce genre de réseau  de fuites, au delà de la solution sus évoquée, nous pensons qu'il  faudrait encore convoquer les textes de la République et frapper sans rechigner, après enquête, les fautifs. Si l'on constate qu'il y'a eu une insuffisance ou faute professionnelle, les mis en cause devraient être licenciés ou révoqués par le Président de la République, à la suite d'une procédure disciplinaire devant le conseil permanent de la discipline de la fonction publique. Il pourrait s'en suivre des poursuites pénales conformément à la législation en vigueur. Cet exemple estompera toutes les velléités des agents de l'État, toute obédience confondue, de mettre en public les informations top secret. »

 

Published in Tribune Libre

C'est le constat fait le mercredi 03 avril 2019 lors du passage de Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce du Cameroun.

 

Le ministre du Commerce a constaté avec stupéfaction la spéculation des prix des denrées alimentaires qu'entretiennent ces opérateurs. Grande curiosité, un imposteur s'est présenté au membre du gouvernement en tant que fondateur d'une association de protection des intérêts des consommateurs. Selon ce dernier, Pété Yagoua pour ne pas le cité : "Le climat social est bon à Bertoua. Quand j'achète mon kilogramme de poisson ou de viande et même une bière au bar, les prix pratiqués sont ceux homologués par la réglementation en vigueur". Drôle de mascarade compte tenu de la réalité sur le terrain. Pour joindre les deux bouts, il faut mentir un Ministre de la République avec un faux témoignage? « Comment comprendre qu'un monsieur qui évolue dans le noir prenne la parole au nom des consommateurs pour dire que tout va bien or, la grogne sociale se fait ressentir sur le terrain ? » s'interroge Gustave Epok.

Congelcam dicte sa loi, les bouchés imposent aussi leur ajustement commercial sous le fameux prétexte que la région du Soleil Levant ne dispose pas d'un marché à bétails. Chez les propriétaires des débits de boissons de Bertoua, c'est le grand désordre. Chacun fait ce qu'il veut en termes de prix au mépris des normes. Quel impact avec le passage du Ministre du Commerce au regard de la situation actuelle? Lui qui a demandé aux médias de jouer pleinement le rôle qui est le leur face aux opérateurs économiques et consommateurs de la région de l'Est, au cours de la séance de travail qu'il a présidé dans la salle des conférences des services du gouverneur de la région du Soleil Levant, Grégoire Mvongo.  Au cours de son intervention musclée, il n'a pas manqué de remercier les autorités locales qui mettent tout en œuvre pour le maintien et la stabilisation des prix homologués. Approché, au regard du contraste entre sa réaction et la réalité sur le terrain: « j'ai juste dis ce qu'on m'a demandé de dire. Vous voulez un soulèvement populaire? » a-t-il lancé avant de serrer le visage ».

Juste étonné que c'est la loi de l'offre et la demande qui régule le prix sur le marché. Alors que le Mincomerce cesse son numéro. Après son passage, on recommence comme avant. Quant à Pété Yagoua, Il va peut continuer à raser les mûrs ailleurs. Il change de casquette en fonction de nature des événements.

 

Réactions publiques

Korondo Obam, président régional du conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc) de l'Est. 

« Il y a des associations de défense des intérêts des consommateurs... qui font bien leur travail seulement à l'Est jusqu'en mars 2018 il y en avait aucune association... après un séminaire qui consistait à inciter à la création des ADIC à Bertoua, présidé par madame l'IGS du Mincomerce par ailleurs présidente  du conseil national de la consommation, nous avons été mandaté de créer dans les domaines bien précis des Adic... ma disponibilité ne m'a permis que d'encourager six (06) groupes de jeunes et femmes qui ont pu mettre sur pied leurs associations ... dans les prochains jours un séminaire de renforcement de capacité sera organisé... Malheureusement c'est ainsi que les choses se passent chez nous. Au lieu de dénoncer pour le bien de tous? On prefere camoufler ...».

Esdras Djombé, Coordonnateur national de Actions for Éducation and Figth Against Corruption. « Sur la question des prix, il ne faut pas se leurrer, le gouvernement je l'ai dit joue un double jeu. Je l'ai dit de vive voix à CRTV Cameroon magazine, et je le reprends ici. C'est un double jeu, qu'on cesse de tromper les camerounais. C'est eux qui ont communiqué les nouveaux prix à tous exploitants. La date officieuse nationale été bien le 1er mars 2019. C'est ce même prix qui sont pratiqués de Kousseri à Djoum en passant par Yaoundé, Yokaduma, jusqu'à Bamenda ».

 

Bossis Ebo'o

 

Published in Société

Depuis le début de l’année scolaire 2018-2019, les écoles primaires publiques de la ville de Bertoua rencontrent des difficultés sur le plan infrastructurel et un manque criant d’enseignants.

 

Cela  fait exactement  trois ans que la ville  de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est Cameroun a bénéficié des nouvelles écoles publiques primaires et maternelles. Une offre qui est venue répondre aux problèmes de supercherie des établissements privés dans la région du soleil levant. « La fierté des populations ». Si les parents d’élèves sont dans la joie, sur le terrain les chefs d’établissements rencontrent plusieurs  difficultés telles que le manque d’enseignants. « C’est le cas des écoles publiques de Tyorro à Nkolbikon 2 qui a plus de 900 élèves pour cette année scolaire dirigé par 03 enseignants dans 04 salles de classes pour un cycle complet (de la Sil au Cm2) ».

A l’école publique d’Ekounou, situé dans l’arrondissement de Bertoua 1er, département du Lom et Djerem, école créée en 2016 et dirigée par Honorine Collette Eyinga Angono épse Ndibi Po. Depuis la création, cet établissement est un état «  piteux ». Pour cette année scolaire 2018/2019, elle a enregistré près de 300 élèves pour 04 enseignants avec le cycle complet du primaire. L’école a subi un  sinistre dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière. des vents violents ont emporté les toitures des salles du CE2, CM1 et CM2, ce qui freine considérablement le bon déroulement des cours dans ces salles de classe. Actuellement les autorités s’articulent à trouver un terrain définitif d’implantation de l’établissement.

Chez les voisins de l’école primaires d’application  groupe 1 « A » et « B » ces deux groupes ont enregistrés plus de 1648 élèves pour cette année et recherche 08 enseignants pour 07 salles de classes. Les bureaux des directrices sont installés dans les vérandas de l’établissement.

 

Dans l’Arrondissement de Bertoua 2e, c’est  le complexe  scolaires de ENIA qui vit le manque  d’enseignants. Des sources au sein de l’établissement affirment que les 2/3 des enseignants sont déjà à la porte de la retraite. Selon le directeur du groupe 1 « A », ZE Bekolo, « la majorité de ceux qui sont présents sont à  un an de retraite et il s’agit uniquement du personnel féminin ». Cette situation qui paralyse l’éducation dans la ville de Bertoua devient de plus en plus inquiétante au point où les autorités en charges de l’éducation dans ces deux arrondissements du chef-lieu de la région de l’Est ne savent plus à quel saint se vouer. Toutes nos tentatives de vérification et d’équilibre auprès de  Georgette Tamack, délégué régional de l’éducation de base de l’Est. Pour le moment les yeux des directeurs sont tournés vers Yaoundé en espérant voire un miracle venant du nouveau ministère de l’Education de Base.

 

Bossis Ebo’o

Published in Education

C'est dans la localité de Letta, village situé dans l’arrondissement de Mandjou, département du Lom et Djerem que s'est produit l'incident catastrophique sur la voie publique le 23 mars dernier.

 

« Le chauffeur du bus était au téléphone, et c'est de là qu'il a perdu le contrôle », témoignait Ibrahim Sadjo Brandao. Un accident de la circulation routière causé par un bus VIP de 70 places appartenant à l'agence de voyage “Touristique Express” en provenance du septentrion Cameroun.

Parmi les victimes de cet accident, deux responsables de l'organisation non gouvernementale (ONG) Jesuit Reliefs Services (JRS) en service dans l'arrondissement de Garoua Boulaï. Ces derniers ont été identifiés sur place. Il s'agit de Alain Feke Hamadou, chargé du suivi du programme de l'autonomisation des jeunes et son chauffeur.

 

Le responsable de l'ONG Catholique Jesuit Reliefs Services revenait de Bertoua où se trouve le siège régional de la structure, chef-lieu de la région de l'Est. « Ils étaient au nombre de trois à bord du pickup blanc de leur société. Celui qui a été évacué d'urgence à l'hôpital régional de Bertoua est de la croix rouge. C'est au-cours de l'évacuation que Alain Feke Hamadou a rendu l'âme. Le chauffeur est mort sur le champ », a raconté un témoin et premier volontaire au secours des victimes. Un autre témoin a ajouté que le troisième passager du pickup, qui était alors sous soins intensifs à l’hôpital régional de Bertoua, avait été transporté à Mandjou.

 

Voici encore des vies qu'il faut dénombrer suite à l'incivisme observé sur la voie publique suite à l'excès de vitesse inimaginable des conducteurs, les dépassements en troisième position sans visibilité lointaine, l'usage des téléphones portables par les conducteurs durant la conduite. Connaissant l'État défectueux de la nationale N°1 de Bertoua à Garoua Boulaï, inondée de nid-de-poule, la broussaille en bordure de route qui réduit considérablement la visibilité lointaine des conducteurs, l'absence ou l'inexistence des panneaux de signalisations dans l'ensemble de la région. L'on se souvient qu'en février dernier René Samba Yesus, président du syndicat des transporteurs professionnel urbain avait organisé un séminaire au bénéficie des transporteurs exerçants à l'Est et les agences de transports interurbains avaient brillé par leur absence.

 

Aujourd'hui, nous sommes obligés de rendre un hommage en reprenant en cœur l'artiste musicien camerounais de renommée internationale Black Rogers « La route ne tue pas, mais c'est nous qui tuons ! ». Notons ici que c'est dans la ville de Letta que se trouve le centre d'instruction du bataillon d'intervention rapide (BIR) de l'Est.

 

Bossis Ebo'o

Published in Société

Un atelier de restitution des travaux de suivi post des plaintes des ex-employés du barrage dans le cadre du mécanisme révisé de gestion des plaintes du projet hydroélectrique de Lom Pangar à Bertoua.

 

Ce 12 mars 2019, les responsables du projet hydroélectrique de Lom Pangar, ont organisé une rencontre tripartite entre les plaignants ; la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale. Selon sieur Mejonang, cadre à Edc « Ce jour, il était question pour l'entreprise EDC de faire une présentation générale des requêtes reçues par le comité de gestion des plaintes ». L'État des lieux des plaintes des ex-employés travailleurs victimes d'accidents de travail et de maladies professionnelles Est passé aux peignes fin par le chef de centre CNPS de Bertoua (les plaintes reçues, méthodes de traitement, contexte légal et réglementaire, problèmes rencontrés, solutions proposées et les perspectives). 

Le délégué régionale du travail et de la sécurité sociale de L'Est est revenu sur l'État des lieux des plaintes des ex travailleurs victimes d'accident et de maladie sur le site de construction du barrage de retenue d'eau de Lom Pangar. Des exposés qui ont été organisés dans le souci de restaurer à chaque victime le strict minimum de ses droits. Actuellement EDC redynamise son mécanisme de gestion des plaintes et des conflits.

En rappel depuis le 30 juin 2017, Edc, procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.

Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : ''la rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet.

Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré. Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales. 

C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les  performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont  engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.

Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun. 

Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de L'Est, ainsi que de la mise en œuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.

 

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Un atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes s'est tenu à Bertoua.

 

Le 30 juin 2017, Edc procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.

Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : '' La rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet. Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré.

Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales. 

C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les  performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont  engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.

Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun. 

Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de l'Est, ainsi que de la mise en oeuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.

 

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La gouvernance en ligne de mire du nouveau délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bertoua à L'Est

 
« Les défis qui vous interpellent sont nombreux. Ils sont clairement définis par les dispositions des articles 115 et 116 de la loi du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes ». Cette prescription de Georges Elanga Obam, ministre de la Décentralisation et du Développement local donnée à Alphonse Wouamane Mbele lors de son installation à la tête de la communauté urbaine de Bertoua (CUB) le 24 août 2018 à la place des fêtes n'est pas tombée dans les oreilles de sourds. 
 
En effet, depuis sa prise de fonction, les choses ne sont plus comme avant à la communauté urbaine de Bertoua. L'édile de la cité capitale de L'Est, ingénieur agronome à la retraite et président du conseil d'orientation de l'observatoire national sur les changements climatiques, est devenu la bête noir des « Apôtres de la mauvaise gouvernance » dans cette institution. « Il ne blague pas avec le travail. Chaque collaborateur a 48 heures pour traiter un dossier faute de quoi il est frappé par une demande d'explication », affirment les sources proches de la CUB.
 
Nommé par décret présidentiel le 13 août 2018, Alphonse Wouamane Mbele avait déjà la lourde responsabilité de remettre les choses sur les rails afin que la communauté urbaine de Bertoua reprenne vie. Un objectif fixé après une période d'hibernation caractérisée par le règne de mauvaise pratiques qui semblaient avoir la peau dure tel qu'il l'indique lui-même dans une réaction accordée au confrère Sébastien Chi Elvido, directeur de publication délégué de l'hebdomadaire indépendant d'investigation l'Orient paraissant à Bertoua. « Quant aux facteurs endogènes peu favorables, il faut dénoncer tout particulièrement avec force, la mentalité et les pratiques peu orthodoxes, contraires à l'éthique, de certains personnels au sein de la communauté urbaine de Bertoua, se croyant en territoire conquis ou dans la cour du Roi Petaud, mentalités et pratiques qui ne sont pas propices à la recherche de meilleurs performances multidimensionnelles. Tous ces facteurs défavorables ont de nombreux corollaires et des conséquences néfastes directes et indirectes sur l'environnement et les populations ainsi sur le développement socioéconomique et culturel de la cité ».
 
Toutes choses qui entraînent entre autres, « les occupations anarchiques des terres et des emprises des voies publiques, le désordre urbain, notamment dans le secteur du transport urbain, l'accroissement du grand banditisme et de la criminalité, l'augmentation de la demande en aide et assistance de toutes sortes, les fortes pressions sur les offres de services publics, la diminution de la qualité de services, le sentiment d'insécurité et le risque grandissant d'explosion sociale ».
 
Le premier budget de l'homme réaliste est de 1,7 milliards de Francs CFA en 2019. Pour imprimer véritablement ses marques, le budget de la communauté urbaine de Bertoua pour l'exercice 2019, proposé par Alphonse Wouamane Mbele est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1.794.905.328 Francs CFA. Une enveloppe qui connaît une nette diminution en valeur absolue de 101.213.972 Francs CFA, soit 5,34% en valeur relative, par rapport au budget de 2018. Pour lui, cette baisse tient de l'option principale de l'exécutif de la communauté urbaine de Bertoua de faire des provisions réalistes et réalisables, afin d'obtenir des résultats satisfaisants à l'heure du bilan puisque l'analyse des budgets des trois années antérieures a laissé transparaître un très faible taux de réalisation des recettes.
 
En termes de priorités, outre la prise en charge du fonctionnement normal de la communauté, le plan de campagne prévoit entre autres les travaux d'entretien routiers, la construction d'un bloc de bureaux avec briques de terre comprimées pour décongestionner les espaces exigus occupés par le cadre personnel à l'effet d'améliorer le cadre de travail, acquérir du matériels et équipements de travail indispensables et la construction des boutiques R+1 au marché de Ndoumbi. Mais pour la réalisation de ce premier budget de l'ère Wouamane Mbele, les grands conseillers ont , dans les différentes commissions, formulé des recommandations à l'endroit de l'exécutif notamment, le toilettage du fichier solde du personnel assorti d'un nouvel organigramme basé sur les qualifications réelles et vérifiables des agents de la communauté urbaine de Bertoua.
 
Bossis Ebo'o
Published in Politique
C'est le constat fait par le Maire de la Commune de Bertoua 1er ce 19 février 2019, au terme de la visite des chantiers financés par le Feicom.
 
 
La visite des chantiers de construction d'infrastructures scolaires dans l'Arrondissement de Bertoua 1er pour le compte de l'exercice 2019 a débuté ce matin. Dans près de huit sites où les blocs de salles de classes, des latrines et des bureaux administratifs vont être construits pour améliorer l'offre, un constat s'est dégagé. Certains sites sont encore à l'étape du dépôt de quelques matériaux. D'autres attendent encore le terrassement du site. D'autres ne sont qu'au niveau des fouilles. Les plus avancés sont au niveau de l'élévation des murs. De l'école primaire publique de Mokolo 2, à Birpondo, Ekounou, Koumé-Bonis et Bonis... le Maire a prescrit l'accélération des chantiers étant donné que les notifications de services ont été servis depuis début janvier lors de la réunion avec les prestataires de services. Cette visite a permis également à certains chefs d'établissements de poser certaines doléances en matière d'amélioration du nombre de salles de classes et des tables bancs. A Birpondo par exemple, où certains élèves suivent les enseignements dans une situation inconfortable. 
 
Pour ceux des chantiers qui sont en nette évolution, il s'agit pour la plus part des blocs administratifs construits pas les Ets Talma à qui le Maire a dit toute son appréciation de la qualité des travaux ainsi que de la diligence avec laquelle il conduit les marchés. 
 
Le dernier arrêt cette mi journée était inéluctablement le site du chantier de l'hôtel de ville dont les travaux de peinture avancent avec assurance. Toutes les ouvertures sont en place, vernies. On peut apprécier la première couche de peinture qui donne définitivement la physionomie de cette infrastructure à l'allure d'un bâtiment ministériel. La fin des travaux de peinture est annoncée pour cette fin de mois de février 2019. Il a osé grand, à la taille de cette collectivité territoriale décentralisée citée en exemple dans la région en termes de gestion et de management. La prochaine étape va consister à toucher du doigt les projets du Bip 2019 dont les dossiers d'appel d'offre sont dans le pipe en attendant que la commission départementale de passation des marchés statue. 
 
C'était en compagnie du chef de service technique Brown Gambel Bembel et du responsable de la communication Martin Crépin Ntsana Mekok.
 
 
Bossis Ebo'o
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D’après Christian Bindzi, le chef d’agence du Bureau national de l’état civil à Bertoua, plusieurs centres ne sont pas opérationnels.

 

Dans la localité de Ngoura située dans le département du Lom et Djerem de la région de l’Est du Cameroun, les chiffres continuent d’inquiéter. A l’établissement scolaire anglophone appelé Government bilingual school qui enregistre pour cette année 2018-2019, 70 élèves inscrits dans les classes de Form 1 à Form 5, le journal Le Jour rapporte qu’aucun de ces enfants ne possède d’acte de naissance. La situation désole la directrice de cette école qui se dit préoccupée pour le futur et le devenir desdits enfants. « Je suis très inquiète car je ne sais pas comment ces jeunes pourront faire pour composer dès l’année prochaine lors des examens officiels », déclare-t-elle.   

C’est le même son de cloche à l’école publique de Ngoura. Du fait de manque d’actes de naissance, le Directeur affirme que plusieurs enfants ne pourront pas prendre part au concours d’entrée en sixième et au Certificat d’études primaires. « Je dirige un établissement scolaire qui compte 868 élèves cette année scolaire. La classe de Cm2 a 57 élèves mais seuls 37 candidats sur ce chiffre ont pu constituer leurs dossiers. Les autres ne pourront pas composer parce qu’ils n’ont pas d’acte de naissance », explique le directeur l’école publique de Ngoura.

La situation de ces deux établissements est partagée par plusieurs autres à l’Est du pays. Et c’est une situation à laquelle les pouvoirs publics tentent de remédier. Ils ont été rejoints dans la lutte par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (Hcr). Cependant il se trouve qu’il y a des centres d’état-civil qui ne fonctionnent toujours pas dans cette partie du pays. Pourtant, apprend-on avec la sensibilisation qui est faite, les parents sollicitent de plus en plus leurs services. Ngoura compte 12 centres d’état civil. Le centre d’état civil principal est opérationnel avec six autres secondaires. Il y en a cinq qui ne fonctionnent pas.

« Ces centres ne fonctionnent pas pour manque d’effectifs. Les officiers d’état civil doivent être nommés par le ministre de la Décentralisation et du Développement local. Avant leur prise de fonction, ils doivent prêter serment devant les autorités judiciaires. Nous avons enregistré plusieurs décès parmi le personnel qui travaillait dans les centres secondaires, mais ces personnes décédées n’ont toujours pas été remplacées », explique le Secrétaire du centre principal de l’état civil de la Commune de Ngoura.

« Notre Commune a bénéficié du projet universel d’enregistrement des naissances mis en place par le gouvernement avec l’appui de l’Union européenne et de l’Unicef. Nous avons les relais communautaires qui passent dans les villages pour sensibiliser les parents », ajoute toutefois, le Secrétaire du centre principal de l’état civil de Ngoura.

Liliane N.

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Les revendeurs évoquent la crise socio-politique dans les régions anglophones pour justifier cette pénurie.

Depuis déjà deux mois, la tomate en fruit manque sur les étals des marchés dans la ville de Bertoua. Du fait de la situation dans les ménages pour essayer de contourner la situation, on a aujourd’hui recours à la tomate en sachet. Les vendeuses en détail à cause de la pénurie sont contraintes de revoir à la hausse leur prix de vente, parce que leur prix d’achat n’est plus aussi le même. «Nous achetons un cageot de tomates de Foumbot à 15 000 FCFA et nous le revendons à 22 000 FCFA. En réalité ça ne nous pose pas de problème parce que nous vendons tout ce que les grossistes nous imposent», déclare Beatrice Mfegue dans le numéro N° 2803 du quotidien Le Jour. Un autre vendeur indique qu’ils passent leurs commandes à l’Ouest et au Sud-Ouest. Cependant ils doivent attendre d’être livrés par leurs fournisseurs.

A la question de savoir ce qui justifie cette pénurie, les vendeurs pointent du doigt la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones et affecte aujourd’hui les zones voisines à l’instar de l’Ouest du Cameroun. «Il faut tenir compte de la distance que les produits parcourent pour se retrouver dans la ville de Bertoua. En plus il faut savoir que la crise dans le Sud-Ouest n’est pas de nature à faciliter la tâche car le seul point de ravitaillement n’est que l’Ouest», déclare un grossiste. A l’heure actuelle, les tomates en fruit qui sont présentes sur les comptoirs, ne sont pas de qualité. «Actuellement nous n’avons que des tomates qui nous viennent de Doumbi or ici c’est la saison sèche, non seulement les fruits sont petits, de mauvaise qualité et la quantité ne peut pas satisfaire la demande», affirme une revendeuse.

La situation est quelque peu semblable à Yaoundé. Les seaux de cinq litres chargés de tomates sont dorénavant vendus à 3000 FCFA au lieu de 2500 F. À côté, il y a des tas de composés de six grosses tomates qui coûtent 500 F et trois fruits se vendent à 200 F. Les tas de tomate de 100 F sont rarissimes au marché. Dans certains marchés de la capitale, le prix du cageot de tomates a triplé. Pour en avoir au marché du Mfoundi, il faut désormais débourser entre 13 000 et 13 500 FCFA le cageot qui coutait entre 4500 et 5000 FCFA.

Les ménages les moins nantis sont ceux qui souffrent le plus de cette situation. Lors de la semaine pascale, les revendeurs expliquaient la rareté actuelle des fruits rouges par le fait que, des personnes venant de l’étranger partent s’approvisionner directement en grandes quantités dans les grands bassins de production, qui sont dans les départements du Noun, du Mbam-et-Kim et de la Lékié entre autres.

Liliane N.

   

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Sunday, 05 June 2022 11:01