Le ministre du Commerce a constaté avec stupéfaction la spéculation des prix des denrées alimentaires qu'entretiennent ces opérateurs. Grande curiosité, un imposteur s'est présenté au membre du gouvernement en tant que fondateur d'une association de protection des intérêts des consommateurs. Selon ce dernier, Pété Yagoua pour ne pas le cité : "Le climat social est bon à Bertoua. Quand j'achète mon kilogramme de poisson ou de viande et même une bière au bar, les prix pratiqués sont ceux homologués par la réglementation en vigueur". Drôle de mascarade compte tenu de la réalité sur le terrain. Pour joindre les deux bouts, il faut mentir un Ministre de la République avec un faux témoignage? « Comment comprendre qu'un monsieur qui évolue dans le noir prenne la parole au nom des consommateurs pour dire que tout va bien or, la grogne sociale se fait ressentir sur le terrain ? » s'interroge Gustave Epok.
Congelcam dicte sa loi, les bouchés imposent aussi leur ajustement commercial sous le fameux prétexte que la région du Soleil Levant ne dispose pas d'un marché à bétails. Chez les propriétaires des débits de boissons de Bertoua, c'est le grand désordre. Chacun fait ce qu'il veut en termes de prix au mépris des normes. Quel impact avec le passage du Ministre du Commerce au regard de la situation actuelle? Lui qui a demandé aux médias de jouer pleinement le rôle qui est le leur face aux opérateurs économiques et consommateurs de la région de l'Est, au cours de la séance de travail qu'il a présidé dans la salle des conférences des services du gouverneur de la région du Soleil Levant, Grégoire Mvongo. Au cours de son intervention musclée, il n'a pas manqué de remercier les autorités locales qui mettent tout en œuvre pour le maintien et la stabilisation des prix homologués. Approché, au regard du contraste entre sa réaction et la réalité sur le terrain: « j'ai juste dis ce qu'on m'a demandé de dire. Vous voulez un soulèvement populaire? » a-t-il lancé avant de serrer le visage ».
Juste étonné que c'est la loi de l'offre et la demande qui régule le prix sur le marché. Alors que le Mincomerce cesse son numéro. Après son passage, on recommence comme avant. Quant à Pété Yagoua, Il va peut continuer à raser les mûrs ailleurs. Il change de casquette en fonction de nature des événements.
Réactions publiques
Korondo Obam, président régional du conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc) de l'Est.
« Il y a des associations de défense des intérêts des consommateurs... qui font bien leur travail seulement à l'Est jusqu'en mars 2018 il y en avait aucune association... après un séminaire qui consistait à inciter à la création des ADIC à Bertoua, présidé par madame l'IGS du Mincomerce par ailleurs présidente du conseil national de la consommation, nous avons été mandaté de créer dans les domaines bien précis des Adic... ma disponibilité ne m'a permis que d'encourager six (06) groupes de jeunes et femmes qui ont pu mettre sur pied leurs associations ... dans les prochains jours un séminaire de renforcement de capacité sera organisé... Malheureusement c'est ainsi que les choses se passent chez nous. Au lieu de dénoncer pour le bien de tous? On prefere camoufler ...».
Esdras Djombé, Coordonnateur national de Actions for Éducation and Figth Against Corruption. « Sur la question des prix, il ne faut pas se leurrer, le gouvernement je l'ai dit joue un double jeu. Je l'ai dit de vive voix à CRTV Cameroon magazine, et je le reprends ici. C'est un double jeu, qu'on cesse de tromper les camerounais. C'est eux qui ont communiqué les nouveaux prix à tous exploitants. La date officieuse nationale été bien le 1er mars 2019. C'est ce même prix qui sont pratiqués de Kousseri à Djoum en passant par Yaoundé, Yokaduma, jusqu'à Bamenda ».
Bossis Ebo'o