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L’acte de vente aux enchères publiques se déroulera ce samedi 16 novembre 2019 au sein du parc Africa Auto situé à proximité de la boulangerie Acropole dans le centre ville de Yaoundé. Une activité de plus en plus suivie.

 

L’exercice est devenu habituel. De manière de plus en plus fréquente, le Haut Commissariat aux Réfugiés du Cameroun procède à la mise en vente de certains matériels de son parc d’engins roulants ou des matériels de bureaux. La vente aux enchères publiques du matériel du HCR au Cameroun est le résultat d’une réforme au sein de l’institution. Réforme visant à refinancer l’organisation internationale par la mise à disposition de certains de ses articles aux privés à titre onéreux par le mécanisme de la vente aux enchères publiques. Il faut savoir que les missions de soutien et d’accompagnements du HCR à l’endroit des réfugiés au Cameroun ont  fortement augmenté ces dernières années.

L’opération de vente aux enchères est pilotée de mains de maître par Me Louis Petis BIMOGA, Huissier de Justice et Commissaire Priseur à la 1er charge près des tribunaux de l’EST à Bertoua. C’est en sa qualité d’Huissier de Justice du HCR au Cameroun qu’il dirige et s’assure de la transparence des opérations de ventes aux enchères tel que cela se déroulera ce 16 novembre 2019 à Yaoundé.

Les souscriptions à la vente aux enchères sont ouvertes. Ceci jusqu’au 15 novembre prochain dans le cabinet de Maître Jeannette Irène Kedi à Mvog Ada, face Montesquieu. En général deux catégories d’articles : les véhicules ayant servi dans des missions du HCR, et du petit matériel de bureau. Les souscriptions se font donc en fonction de ces deux catégories de matériels mises en vente. Ainsi, pour ceux qui souhaitent concourir pour l’acquisition d’un véhicule, ils doivent déposer une caution de 500 mille francs auprès de l’Huissier de Justice en charge des opérations de vente. Et pour ceux qui souhaitent compétir pour l’acquisition du petit matériel de bureau, il leur suffit de déposer une caution de 250 mille francs CFA. Des cautions qui seront entièrement restituées à l’enchérisseur qui n’aura obtenu aucun article au cours de l’opération de vente aux enchères.

Seulement, il faut savoir que la caution de 500 mille FCFA ne vaut que pour un seul véhicule. Ainsi, si le candidat envisage repartir avec plusieurs véhicules, il peut déposer autant de caution que de nombre de véhicules qu’il souhaite acquérir. Or, pour le petit matériel, une seule caution de 250 mille FCFA vaut pour concourir pour tous les articles. En cas d’obtention d’un article, la caution constitue de fait une avance pour le règlement du montant adjugé.

Pour cette opération du 16 novembre qui se déroulera dans le parc Africa Auto tout près d’Acropole à Yaoundé, le HCR annonce plus d’une trentaine de ses véhicules qui seront mis en vente. Les visites permettant aux acheteurs de s’assurer de la bonne qualité du matériel mis en vente commencent le 11 novembre.

 

Stéphane NZESSEU 

 

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Le Ministre de l’Administration territoriale pense qu’une pratique judiciaire ferme est nécessaire pour contrer les hors-la-loi dans leurs activités.

 

Il faut avoir recours à une pratique judiciaire ferme. C’est l’une des principales recommandations données par Paul Atanga Nji aux autorités de la région de l’Est. Le Ministre de l’Administration territoriale a récemment tenu une réunion dans la région du soleil levant, pour évaluer la situation sécuritaire de ce côté du Cameroun. Après avoir suivi Grégoire Mvongo le patron de cette région, Atanga Nji a d’abord salué les actions de celui-ci qui ont permis de réduire la vague de criminalité qui allait grandissante.

Il a félicité Grégoire Mvongo pour la bonne coordination des cyclistes commerciaux et des citoyens. Parlant spécifiquement des hors-la-loi qui mettent en mal la région en général et la ville de Bertoua en particulier, il a demandé que la justice influence ces derniers. Car, a-t-il précisé, on ne saurait laisser les groupes de malfrats perturber davantage le fonctionnement normal de la région. Surtout que, a-t-il fait remarquer Bertoua accueille de plus en plus de gens. Et la ville tend à devenir rapidement un site touristique. Le Ministre de l’Administration territoriale a par ailleurs exhorté la population à faire preuve de vigilance et à collaborer avec les autorités administratives pour des raisons de sécurité. Surtout que, la ville partage de larges frontières avec les pays voisins.

Au cours de cette réunion, Paul Atanga Nji a également parlé avec les autorités de la région de l’Est, des prochaines élections. Sur ce point, il s’est appesanti sur leur organisation, la situation de l'organe de gestion des élections au Cameroun. Il a indiqué qu’il est impératif que l’Est se tienne prêt pour ces échéances. Les différents démembrements d’Elecam doivent être pleinement opérationnels à tout moment et veiller à ce que les personnes enregistrées  retirent leur carte.

 

Liliane N.

 

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Dans un entretien accordé au journal Le jour mardi 15 octobre, le trio camerounais, X-Maleya ont donné les raisons qui les ont poussé à mettre sur la table le phénomène du viol sur mineur.

 

Depuis deux semaines, le célèbre groupe camerounais X-Maleya est de retour avec la chanson « Ta fille n’est pas ta femme », extrait de l’album « cardlo ». Un clip qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et même beaucoup de larmes pour les âmes sensibles.

Interrogé sur la Censure de « Trace Africa » et d’autres télévisions locales qui refusent jusqu’à ce jour de diffuser ce clip, soit disant que les scènes sont trop violente, le trio camerounais pense plutôt que ce ne sont pas les images qui soient choquantes mais la vérité qu’ils expriment qui fait problème. « Certains trouvent les images de ce clip choquantes ! Nous comprenons qu’il y ait des âmes sensibles, même dans les levées de corps, il y a des gens qui regardent des cadavres et d’autres pas. Nous n’avons pas le même courage… Mais, nous ne pensons pas que ce sont les images qui soient choquantes. Nous pensons que c’est la vérité que l’on exprime, à travers les images qui fait problème. » Ont-ils déclaré.

Pour les X-Maleya, il y a des gens qui ne veulent pas accepter, mais qui veulent plutôt camoufler le problème, alors qu’il est réel. « Si nous continuons de garder le silence, il y aura bien d’autres victimes. » ont-ils ajouté. Avant de raconter : « Vous savez, il y a 3 semaines, une fille de 14 ans s’est suicidée à Bertoua, parce qu’elle est tombée enceinte de son père. Une petite fille de 3 ans a été violée en Côte d’Ivoire. C’est ce type de situation qui doit nous choquer ».

Pour le trio, il y a des personnes qui détournent les autres de l’utile. « En fait, il y a deux catégories de personnes derrière cette polémique : des coupables et ceux qui n’acceptent pas la vérité. Nous devons protéger nos enfants… Si Dieu nous prête longue vie, il y a d’autres fléaux que nous allons dénoncer. », ont promis les X-Maleya.

Notons que, après le clip « Ta fille n’est pas ta femme », le trio annonce la sortie d’un court métrage sur ce crime et des tournée dans les différentes régions du pays.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Après plusieurs renvois, le tournoi inter-poules 2019 de football qui réunira 10 équipes, est de nouveau programmé du 24 au 31 août 2019 à Bertoua, capitale de la région de l’Est.

 

Du 24 au 31 août prochain, les 10 clubs vainqueurs  des championnats régionaux du Cameroun participeront aux inter-poules 2019 à Bertoua, capitale de la région de l’Est. Après plusieurs renvois, le tournoi inter-poules 2019 de football, qui permet de déterminer les trois clubs qui accéderont au  championnat national de deuxième division, est de nouveau programmé du 24 au 31 août 2019. Pour participer à ce concours d’entrée en Ligue 2 de football professionnel, « tous les clubs qualifiés doivent faire parvenir au Secrétariat général de la Fecafoot, la liste de leurs joueurs et encadreurs au plus tard le lundi 19 aout 2019 », a écrit le secrétaire général de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot) dans une circulaire adressée aux responsables des Ligues régionales de football et aux présidents des clubs qualifiés pour les inter-poules 2019.

Malgré la crise sociopolitique dite anglophone qui sévit dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, deux clubs ont pu tirer leur épingle du jeu. La formation de Pwd de Kumba et Fontcha Street de Bamenda représenteront respectivement ces deux zones en crise du Cameroun. La région hôte de la compétition, qui détient une possibilité d’avoir un candidat  au championnat national, sera représentée par la formation de Stade de Bertoua. Il faut noter que la région de l’Est depuis plusieurs années déjà, n’a aligné aucun club dans les championnats nationaux de première et deuxième division. Accueillir les inter-poules 2019 accroît ses chances  de décrocher l’un des trois tickets en jeu  qui donnent accès au championnat national de Ligue 2. La Région de l’Ouest, du Littoral et du Centre qui hébergent la plus grande partie des clubs des championnats nationaux d’élite, seront représentées par Volcan du Noun, As Dibamba et Mercure de Bafia.

 

Les dix clubs qualifiés pour le tournoi Inter-poules 2019

Ouest: Volcan du Noun
Nord: Étoile Filante de Garoua
Est: Stade de Bertoua
Nord-Ouest: Fontcha Street
Sud-Ouest: PWD de Kumba
Extrême-Nord: Kohi club de Maroua
Adamaoua: Ngaoundéré FC
Centre: Mercure de Bafia
Littoral: As Dibamba
Sud: Olympique Biwong-Bane

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Face à la recrudescence des agressions à mains armées, le gouverneur de la région de l’Est a interdit la circulation des mototaxis entre minuit et 6 heures  dans les villes de Bertoua et de Mandjou.

 

En l’espace de deux semaines, la ville de Bertoua, capitale de la région de l’Est Cameroun,  a enregistré trois assassinats. Le dernier en date  a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 juillet 2019, au quartier Tigaza, non loin de la barrière du Groupement mobile d’intervention (Gmi 7). Le nommé Gaël Bouloulo Bandibeno, âgé de   27 ans,  agent douanier au secteur Douane de Bertoua a été fusillé  par des agresseurs encore non identifiés. La victime regagnait son domicile  à  bord d’une moto. Selon les témoignages, les victimes de ces agressions  sont principalement des moto-taximen.  Le  phénomène a pris de l’ampleur à en croire les riverains, avec la coupure d’énergie électrique que subit,  la plupart des villes de cette région depuis une semaine.  Les auteurs de ces crimes encore  inconnus sont armés  de longs couteaux, de machettes et d’armes à feu. Ils dépouillent leurs victimes avant de leurs assassiner.

 

« Il y a quelque temps, les moto-taximen avaient bloqué l'artère principale de la ville de Bertoua pour attirer l’attention des pouvoirs publics au sujet de cette criminalité qui semblait les affecter de manière particulière. Nous avions promis que des mesures seraient prises. Des contrôles ont été renforcés, des rafles ont été organisées. Mais nous avons constaté que ces mesures ne produisaient pas les effets escomptés. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de monter en puissance, en interdisant la circulation des motos-taxis entre minuit et 6h du matin, c'est-à-dire pendant la période où ces crimes sont généralement commis (...)

 

Cette mesure a été prise après une série de concertations avec les représentants des transporteurs par cars et autobus, mais également des représentants des conducteurs de motos. S'il ne dépendait que des conducteurs de motos, cette mesure aurait été prise il y a plus d'une semaine », explique le gouverneur de l’Est. 

 

Face à la montée de la  grande criminalité, le  Gouverneur de la région de l’Est  Grégoire Mvongo a pris certaines mesures afin de mettre la population a l’abri. D’après un communiqué publié les 30 juillet dernier, un couvre feu a été instauré dans la capitale régionale de l’Est et la ville de  Mandjou. Il est désormais  interdit aux conducteurs de mototaxis de circuler entre minuit et 6 heures  dans les villes de Bertoua et de Mandjou. Cette mesure administrative soulage les populations qui vivaient déjà dans la panique à cause de ces agressions mortelles et qui espèrent désormais que ces malfaiteurs seront  traqués par la force de maintien de l’ordre.  

 

Marie MGUE 

 

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En moins de deux mois dans le chef-lieu de la région de l’Est, l’on dénombre déjà 18 cas.

 

La goutte d’eau qui vient plongée les populations de la ville de Bertoua dans l’effroi total est la récente découverte macabre du corps sans vie de sieur Daouda Mimché, âgé de 32 ans, commerçant au marché central agressé au quartier Ndemnam dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019 aux environs de 04 heures du matin. L’assassinat de ce jeune commerçant vient ici interpeller les pouvoirs publics et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité sur la situation inquiétante des populations de la ville de Bertoua qui vie au quotidien les actes de barbaries d’incivisme, de vols, d’agressions, viols, de braquages, de cambriolages comme s’était le cas récemment avec le domicile de l’honorable Député Jeune du Lom et Djerem Bossis Ebo’o, le 19 avril dernier.

Ce dimanche 28 avril 2019 restera graver dans les mémoires des populations du quartier Ndemnam dans l’arrondissement de Bertoua 2ème, département du Lom et Djerem, region de l’Est. En effet le corps de Mimché Daouda, âgé de 32 ans et commerçant au marché central de Bertoua a été retrouvé dans un bain de sang au derrière la Banque « Bicec » implantée dans ce quartier. Ceci après avoir  été froidement poignardé par des hors-la-loi encore dissimulé dans la nature.  « Pendant son agression Mimché  Daouda a reçu des coups de poignard  et de hache sur sa poitrine qui a laissé une large blessure profonde aussitôt a vidé son sang ». déclare le  médecin légiste Ndoé Gilbert de l’hôpital régional de Bertoua. Selon le témoignage de son petit frère Minché Abas élève dans un établissement de la ville de Bertoua. «  Il y a de cela 03 jours que mon grand-frère a échappé à une agression (…) il était poursuivi par 03 individus lorsqu’il rentrait de son travail pour la maison… ». déclare-t-il aux enquêteurs. Dans la suite de ces propos le frère de la victime précise que : « ils étaient abord d’une moto et se sont arrêtés pour l’arraché son téléphone portable. Mon frère avait reçu à se défendre ».

Certainement sans risque de se tromper se sont les mêmes qui l’on tuer dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019. « C’est aux environs de 04 heures du matin que mes populations m’informent qu’ils sont encerclées par les éléments du commissariat du 1er arrondissement de la ville de Bertoua ». indique S.M Saffa Justin, chef du quartier Ndemnam.

En rappelé c’est le 07ème corps sans vie retrouvés dans ce quartier Ndemnam à Bertoua. L’un des quartiers les plus dangereux la ville de Bertoua, car c’est là que les prostitués ont installées leurs pupitres. C’est toujours là-bas à Ndemnam où  la ventes des stupéfiants ; drogues ; trafics de toute nature se font dans la nuit au lieudit « pharmacie de garde » un débit de boisson qui reste toujours ouvert 24h/24. D’âpres les informations recueillies auprès des habitants  qui s’interrogent sur le véritable rôle et l’importance des hommes en tenues dans le chef-lieu de la région du Soleil Levant ? D’après sa majestés Saffa Justin, chef dudit quartier « le comité de vigilance de Ndemnam est certes installé, mais manque de matériel et de mesures d’accompagnement pour booster le moral de ces hommes et femmes volontaires à assurer à leur niveau la sécurité des hommes et des biens. Car, à plus d’une fois ils ont réussi à interpeler quelques malfrats qui malheureusement retrouvent leur liberté quelques instants après les avoirs mis à la disposition des services compétant  plusieurs fois également, ils ont écrit pour avoir un soutiens de la part de la police ou de la gendarmerie jusqu’ici pas de réponse de la part des responsables ».  Ce corps s’ajoute ainsi au 17 autres corps retrouvé dans la ville de Bertoua. Une ville ou la police et la gendarmerie nationale rencontrent certaines difficultés notamment le manque d’effectifs et surtout le problème de matériel roulant. En attendent de mettre la main sur ces assassins qui continuent à exterminer les nobles citoyens de la ville de Bertoua, l’effroi s’installe dans les mœurs des populations de la ville de Bertoua.

 

Bossis Ebo’o

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Un important don de matériel et équipement scientifiques pour usage des apprenants dudit établissement.

 

L’action de la fondation MTN à l’endroit du Collège Bilingue Teerenstra de Bertoua, s’inscrit dans le cadre du programme « Labos Scientifique » qui a pour « ambition d’offrir aux jeunes camerounais des équipements qui va permettre de mettre en pratique les cours théoriques de physique, chimie et sciences naturelles reçus en classe », précise le Melvin Akam, secrétaire exécutif de la fondation Mtn. Le collège a reçu un matériel qui va lui permettre désormais de disposer d’une part de nouveaux équipements tels que des microscopes, tubes à essai, balances, éprouvettes, pipettes, compte gouttes et d’autre part de réactifs indispensables à l’apprentissage des matières scientifiques. 

« L’apprentissage des matières telles que la chimie, la physique ou la biologie va être amélioré grâce à cet important don en équipement », indique Paul Henri Mbongo.  

Lancé en 2014 dans le cadre d’un partenariat avec le ministère des enseignements secondaires pour la rénovation complète et équipement du laboratoire de sciences du Lycée de New Bell à Douala, le programme « Labos Scientifiques » vise à : « développer chez les apprenants, le sens de l’observation et de la précision, leur donner le goût de la recherche, de la démarche expérimentale et surtout de favoriser les vocations dans le domaine des sciences et des techniques ».

L’affection pour la région de l’Est ne se limite pas à l’enseignement secondaire. La fondation MTN a contribué avec  l’UNICEF à la réhabilitation des écoles primaires publiques de Bouam et Adinkol qui ont été rétrocédée à l’Etat en 2013, avec en sus des bourses scolaires octroyées aux jeunes filles pensionnaires de ces écoles. Elle a également construit un bloc de salles de classe à l’école publique de Gado-Badjéré en 2014. 

Dans le cadre de la caravane Back to school, « nous soutenons depuis plusieurs années des orphelinats de cette région pendant les rentrées scolaires », émoigne un membre de l’expédition. 

Il est à noter que ce n’est pas le premier passage de la Fondation MTN au collège bilingue Teerenstra de Bertoua. En 2010, le centre multimédia avait été aménagé et équipé en ordinateurs par la Fondation, pour améliorer l’initiation des élèves à la pratique de l’informatique. 

 

Bossis Ebo’o

 

Réactions :

Thierry Ekambi Lobe, Sci portfolio coordinator.

« La fondation MTN est la toute première fondation d’entreprise créée au Cameroun. Depuis 2005, nous œuvrons pour améliorer les conditions de vie des communautés, en particulier les domaines de l’éducation, la santé et des priorités nationales en matière de développement. L’éducation est pour nous la priorité des priorités et nous y consacrons 70% de notre budget répartis entre différentes  initiatives innovantes à l’instar du programme « Scientfic Lab » qui nous rassemble ce matin. Nous avons grand espoir que cet équipement suscitera chez les 1600 élèves que compte le Collège, l’envie l’approfondir la connaissance des sciences dans l’enseignement supérieur, et d’exercer plus tard dans ces domaines ; car notre pays a besoin pour se développer d’éminents scientifiques, de valeureux médecins, et d’ingénieur compétents. La collaboration entre la fondation MTN et le collège bilingue Teerenstra ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le 02 décembre 2010, nous procédions dans cette même enceinte à l’inauguration d’un centre multimédia, premier fruit de notre partenariat.

Ce centre multimédia, comme près de 40autres centres répartis sur l’ensemble du territoire est issu d’un autre programme éducatif phare de la fondation MTN baptisé « Digital Schools ». Ce dernier a l’ambition de créer des opportunités numériques pour les jeunes camerounais en installant des centres multimédias à la pointe de la technologie dans les établissements secondaires. S’agissant de la région de l’Est en particulier, un centre multimédia a été installé l’année dernière au Lycée de Bélabo ; et au Lycée Technique de Batouri a été retenu comme bénéficiaire de la vague des 15 nouveaux centres qui seront installés d’ici la fin d’année ». 

 

Sr Marie Françoise Ernestine Atangana, principal du Collège Bilingue Teerenstra de Bertoua.

« Nul besoin de rappeler que le sujet qui nous réunit ici aujourd'hui est une réponse à un besoin présenté à un partenaire qui une fois de plus nous a apporté son soutien. En somme, de manière officielle, le collège bilingue Teerenstra reçoit un important matériel destiné à son Laboratoire Scientifique. Des années bien avant, notre collège s’était déjà construit un Laboratoire ; Laboratoire qui n’était à la pointe malheureusement dans la mesure où l’équipement n’avait pas suivi. Ainsi recourant aux financements extérieurs compte tenu de nos  modiques moyens et nonobstant le coup de pouce personnel de Monseigneur l’Archevêque et de l’APEE, MTN-Cameroun qui n’est pas à son premier acte, car faut-il le rappeler, c’est cette même Fondation qui quelques années seulement avait gracieusement offert un centre multimédia à notre collège, l’équipant par la même occasion de plusieurs appareils. Aujourd’hui voudrais-je dire, MTN revient en force avec cet appui pour nous permettre d’avoir un Laboratoire Scientifique digne de ce nom.

À titre de rappel pour ceux qui ne le savent pas, la section Anglophone fonctionnelle  depuis pratiquement 2006 avait un réel problème. Une fois traversé le cap du 1er cycle, faute de matériel adéquat pouvant permettre de réaliser de véritables expériences, nous ne pouvions ouvrir la série scientifique. Cette situation pendant toute la période ci-dessus évoquée, nous a fait perdre plusieurs de nos élèves et des meilleurs qui se voyaient contraints d’aller ailleurs. Au-delà du fait que le don de MTN nous permet de contenir et de stabiliser nos effectifs, il nous permet aussi d’assurer à nos enfants une formation à la hauteur des espoirs que le Cameroun fonde sur sa jeunesse appelée à maîtriser les sciences. Nous en ferons bon usage et surtout améliorer nos résultats davantage. Car si nous avions sans ce matériel réalisé dans les 90%, aujourd’hui, notre objectif est porté vers 100%. La première promotion du GCE Advence Level a d’ailleurs en 2016/2017 a présenté 16 candidats dont 14 admis. Plus d’une fois, vous avez volé à notre secours pour nous aider. Aussi, nous continuons en vous présentant notre gratitude, vous demander de garder toujours une oreille attentive s’il nous arrive encore de solliciter. Nous profitons aussi de cette opportunité pour relancer notre requête au sujet de la salle multimédia qui a perdu la connexion voici 04 ans, rendant difficile les cours pratiques sur internet ainsi que la recherche pour nos élèves et enseignants ».

 

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Pour ces deux associations, il sera question de se mettre ensemble pour défendre, promouvoir et protéger les droits des personnes dites vulnérables dans l'ensemble de la région de l’Est du Cameroun, en prélude à la Célébration de la  Journée de l’Enfant africain qui se célèbre chaque 16 Juin sous un thème précis.

 

Le thème de l’édition 2019 de cette commémoration est : « L’agenda 2030 pour un Développement Durable en faveur des enfants en Afrique : accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances ». La version adaptée pour les enfants formulée comme suit : « Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances des enfants en Afrique d’ici 2030 ». L’Association des Amis Solidaires pour la Prévention des Infractions et de la Récidive Carcérale (ASPIRCA) et l’Association pour l’Assistance Sociale (APAS) viennent de signer dans la salle des actes du Centre Social de Bertoua 2ème une convention de partenariat dans le but de conjuguer leurs efforts pour l’atteinte de cet objectif. 

Les enfants, les femmes et les jeunes de Bertoua, les enfants de la rue, les anciens prisonniers, les mineurs en détention, et autres couches dites vulnérables sont désormais la cible privilégié de ces associations qui mettront tout en œuvre pour la promotion et la protection des droits de ces derniers (alphabétisation, sensibilisation sur les pandémies et autres maux sociaux, offre des formations aux petits métiers et appuis avec autonomie financière, conception des œuvres et projets relatifs à la sensibilisation des citoyens sur leurs droits et devoirs…).

Solange Djoé, chef de Centre Social de Bertoua 2ème témoin de ladite convention, « J’ai connu l’APAS dans ses œuvres de délivrance des actes de naissance aux enfants de notre arrondissement qui en sont dépourvus, et dans la sensibilisation des jeunes sur les pandémies que sont les infections sexuellement transmissibles (IST) ; VIH/SIDA entre autres activités. Quant à l’ASPIRCA, elle encadre déjà les mineurs en détention au pénitencier de Bertoua et elle mobilise les enfants de la rue autour des questions de leur épanouissement entre autres ses multiples activités. C’est dire ici que les deux associations en décidant collaborer main dans la main ont une vision très lointaine dans la défense, la promotion et la protection des droits non seulement de l’enfance, mais des couches vulnérables en générale », indique-t-elle.

La signature de la convention de partenariat entre Aspirca et Apas devant un parterre d’invités que les différents responsables ont bénéficié d'une brèves explications sur les objectifs de leurs associations avant la lecture des obligations des deux parties dans le partenariat (article 2) par Solange Djoé. Enfin, la signature et échanges de la convention de partenariat. Promettant restaurer le sourire à cette couche de la société.

 

Bossis Ebo’o

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Les temples d’adoration sont devenus la proie des hommes de mauvaise foi.


Le constat est clair dans la ville de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Il ne se passe plus un jour, sans entendre parler de cambriolage, vol, agression dans les temples d’adoration du Christ dans la région du soleil levant. « La semaine passée, notre église a été cassée par des inconnus qui courent toujours dans la nature », déclare Some Enrique Emmanuel, chrétien de la paroisse de Tigaza. Le film commence à l’église catholique de Tigaza, quartier de l’arrondissement de Bertoua 1er, dans le département du Lom et Djerem. Ici c’est la sacristie qui est cassée. Dans sa déclaration, l’Abbé Jean Jacques Méyong indique que : « il s’y trouvait une somme de plus de 900 millions de FCFA pris au coffre-fort de l’église ». 

Deux semaines plus tard c’est la paroisse Holy-Gost Saint Esprit, appartenant toujours à l’Eglise catholique de l’archidiocèse de Bertoua d’être victime de ces actes. Là-bas, on note la disparition des objets liturgiques qui a été emportés par ces derniers. La Cathédrale Sainte Familles de Bertoua, puis la boutique paroissiale de la même chapelle sera également cambriolée. « Ils ont emporté des  objets liturgiques et une somme de plus de 100.000 FCFA ». Nous révèle le responsable des lieux l’Abbé Ebah Mimbang.

Quelques semaines plus tard, c’est le tour de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC), paroisse de Bertoua Station située derrière le secteur militaire N°8 et non loin de la Station régionale CRTV/Est à être également victime d’un cambriolage : « les appareils de sonorisations et une somme de plus de 250.000 FCFA est emportée  par ce même groupe qui va se diriger à l’Assemblée de Dieu dans la ville ». Selon le pasteur Simon : « ça fait exactement trois ans que je suis à Bertoua comme pasteur de cet église (Assemblée de Dieu) sis au quartier Banvellé le premier arrondissement de la ville de Bertoua. Durant cette période, ma chapelle à elle seule a déjà reçu à trois reprise la visite des hors la loi et la dernière visite de ces derniers était en février 2019 ». Pour ce dernier forfait dans cette Assemblée de Dieu, les chaises et les appareils de musique sont emportés. 

« Le peuple de Dieu est en insécurité totale dans la ville de Bertoua qui s’apparente déjà à Sodome de Gomores par un groupe d’individu qui n’ose avoir la crainte de la maison de Dieu. Pour consoler les victimes et plaignants, les autorités et forces de maintien de l’ordre et de sécurité, ne cessent de faire des descentes sur les lieux et ouvrir les enquêtes en espérant un jour rattraper ces derniers qui continuent à semer la désolation aux fidèles chrétiens.

Désormais, ce sont les sociétés de gardiennage qui gardent les églises, de jour comme de nuit. Une situation qui amène la population à se poser la question à savoir si la ville de Bertoua est encore en sécurité car si déjà même les églises sont cambriolés. 

Que dire des domiciles des particuliers ?

 

Bossis Ebo'o

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La mission de supervision des activités pédagogiques dans les structures de formation professionnelle par l'inspecteur générale des formations au ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle effectue une séance de travail pendant deux jours à L'Est.

 

« Par décret N° 2004/320 du 08 décembre 2004, le chef de l'État crée le ministère  de l'Emploi et de la Formation professionnelle auquel il assigne la responsabilité de : « l'élaboration de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d'emploi, de formation et d'insertion professionnelle ». À ce titre, ce département ministériel est chargé entre autres, de la définition des programmes de formation et d'insertion professionnelles avec les administrations et d'organismes concernés, de la définition des normes d'organisation des systèmes d'apprentissage et de qualification professionnelle et du contrôle de leur application, de l'organisation des activités de recyclage ou de requalification pour les travailleurs en activité et ceux ayant perdu leur emploi, du suivi de l'adéquation formation emploi et des relations avec les entreprises et les organisations professionnelles en liaison avec les départements ministériels sectoriels concernés », précise François Tabi Akono, inspecteur général de formation.

L'objectif étant d'évaluer la mise en œuvre de la réforme de l'évaluation dans le système de formation professionnelle au Cameroun engagée en 2018. D'une manière spécifique, comme l'indique le délégué régional Joseph  Abengmoni, « il s'agit de recueillir les avis des formateurs et professionnels sur les acquis de cette réforme ; d'identifier, avec ces acteurs, les difficultés rencontrées dans l'exploitation du document de définition des épreuves ; de proposer des suggestions de modifications éventuelles dans la définition des épreuves ; de proposer des suggestions de modifications éventuelles dans le règlement des examens et enfin de collecter les sujets des examens supervisés, harmonisés et nationaux auprès des formateurs ». 

L'une des tâches les plus ardues du Minefop via  cette mission sera de mettre ces attributions en œuvre, au-delà de l'organisation des formations dans les structures de formation professionnelles, s'assure que les apprenants sont également évalués au terme des activités de formation. C'est dans le cadre de ces évaluations que le Minefop organise depuis plus de dix ans des examens sur l'étendue du territoire national, les examens ouverts à des spécialités dont le nombre n'a pas cessé d'augmenter au fil des années, passant de treize en 2007 à cinquante-cinq en 2018.

Pour, Pascal Fomo, IRF « l'organisation de ces examens étant devenue lourde, au regard du nombre élevé d'épreuves, dont la moyenne se situait à au-moins cinq par spécialité, le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle a opté, en 2018, pour la promotion de deux épreuves par spécialité, à savoir “ une épreuve écrite dénommé Épreuve Professionnelle de Synthèse, d'une durée de 04 heures, coefficient 05, avec une note éliminatoire : moins de 08/20. Poids de l'évaluation 30% ; une épreuve pratique dénommé Épreuve de Mise en Situation Professionnelle, durée de 06 à 10 heures selon le métier, coefficient 10, note éliminatoire : moins de 14/20, poids dans l'évaluation 50%.» 

Le stage dont la rédaction et la présentation du rapport, ainsi que l'entretien avec le jury pèsent pour 10%, tandis que l'évaluation formative (assiduité et contrôle continu) pèse également 10% dans l'évaluation finale.

En effet, il s'agit d'une innovation dont l'opérationnalisation a nécessité de nombreuses descentes sur le terrain, précédées de multiples réunions dans les services centraux. La structure du Minefop chargée de valider les propositions de sujets venant des structures de formation professionnelle, l'inspecteur générale des formations a organisé dix sessions de renforcement de capacités dans les dix chefs-lieux de régions. C'est le cas à Bertoua à l'Est Cameroun a l'effet de permettre à tous les acteurs, formateurs et professionnels des métiers, DD s'approprier le document de définition des épreuves élaboré et partant de d'arrimer à la réforme.

Selon François Tabi Akono, « la méthodologie retenue pour cette évaluation consistera à l'organisation des ateliers en présence des acteurs et professionnels dans les dix chefs-lieux de régions. De manière pratique, les formateurs seront regroupés par spécialité pour évaluer les définitions des épreuves et proposer au terme de leur travail, les sujets pour la session 2019. À cet effet, une lettre y relative sera adressée aux inspecteurs régionaux à l'attention des formateurs. La mission se déroulera en deux phases, une première dans les régions du Littoral et du Centre et la deuxième phase dans les huit autres régions du pays », conclut-il.

 

Bossis Ebo'o

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Sunday, 05 June 2022 11:01