Cela fait exactement trois ans que la ville de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est Cameroun a bénéficié des nouvelles écoles publiques primaires et maternelles. Une offre qui est venue répondre aux problèmes de supercherie des établissements privés dans la région du soleil levant. « La fierté des populations ». Si les parents d’élèves sont dans la joie, sur le terrain les chefs d’établissements rencontrent plusieurs difficultés telles que le manque d’enseignants. « C’est le cas des écoles publiques de Tyorro à Nkolbikon 2 qui a plus de 900 élèves pour cette année scolaire dirigé par 03 enseignants dans 04 salles de classes pour un cycle complet (de la Sil au Cm2) ».
A l’école publique d’Ekounou, situé dans l’arrondissement de Bertoua 1er, département du Lom et Djerem, école créée en 2016 et dirigée par Honorine Collette Eyinga Angono épse Ndibi Po. Depuis la création, cet établissement est un état « piteux ». Pour cette année scolaire 2018/2019, elle a enregistré près de 300 élèves pour 04 enseignants avec le cycle complet du primaire. L’école a subi un sinistre dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière. des vents violents ont emporté les toitures des salles du CE2, CM1 et CM2, ce qui freine considérablement le bon déroulement des cours dans ces salles de classe. Actuellement les autorités s’articulent à trouver un terrain définitif d’implantation de l’établissement.
Chez les voisins de l’école primaires d’application groupe 1 « A » et « B » ces deux groupes ont enregistrés plus de 1648 élèves pour cette année et recherche 08 enseignants pour 07 salles de classes. Les bureaux des directrices sont installés dans les vérandas de l’établissement.
Dans l’Arrondissement de Bertoua 2e, c’est le complexe scolaires de ENIA qui vit le manque d’enseignants. Des sources au sein de l’établissement affirment que les 2/3 des enseignants sont déjà à la porte de la retraite. Selon le directeur du groupe 1 « A », ZE Bekolo, « la majorité de ceux qui sont présents sont à un an de retraite et il s’agit uniquement du personnel féminin ». Cette situation qui paralyse l’éducation dans la ville de Bertoua devient de plus en plus inquiétante au point où les autorités en charges de l’éducation dans ces deux arrondissements du chef-lieu de la région de l’Est ne savent plus à quel saint se vouer. Toutes nos tentatives de vérification et d’équilibre auprès de Georgette Tamack, délégué régional de l’éducation de base de l’Est. Pour le moment les yeux des directeurs sont tournés vers Yaoundé en espérant voire un miracle venant du nouveau ministère de l’Education de Base.
Bossis Ebo’o