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Dans un entretien accordé au journal Le jour mardi 15 octobre, le trio camerounais, X-Maleya ont donné les raisons qui les ont poussé à mettre sur la table le phénomène du viol sur mineur.

 

Depuis deux semaines, le célèbre groupe camerounais X-Maleya est de retour avec la chanson « Ta fille n’est pas ta femme », extrait de l’album « cardlo ». Un clip qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et même beaucoup de larmes pour les âmes sensibles.

Interrogé sur la Censure de « Trace Africa » et d’autres télévisions locales qui refusent jusqu’à ce jour de diffuser ce clip, soit disant que les scènes sont trop violente, le trio camerounais pense plutôt que ce ne sont pas les images qui soient choquantes mais la vérité qu’ils expriment qui fait problème. « Certains trouvent les images de ce clip choquantes ! Nous comprenons qu’il y ait des âmes sensibles, même dans les levées de corps, il y a des gens qui regardent des cadavres et d’autres pas. Nous n’avons pas le même courage… Mais, nous ne pensons pas que ce sont les images qui soient choquantes. Nous pensons que c’est la vérité que l’on exprime, à travers les images qui fait problème. » Ont-ils déclaré.

Pour les X-Maleya, il y a des gens qui ne veulent pas accepter, mais qui veulent plutôt camoufler le problème, alors qu’il est réel. « Si nous continuons de garder le silence, il y aura bien d’autres victimes. » ont-ils ajouté. Avant de raconter : « Vous savez, il y a 3 semaines, une fille de 14 ans s’est suicidée à Bertoua, parce qu’elle est tombée enceinte de son père. Une petite fille de 3 ans a été violée en Côte d’Ivoire. C’est ce type de situation qui doit nous choquer ».

Pour le trio, il y a des personnes qui détournent les autres de l’utile. « En fait, il y a deux catégories de personnes derrière cette polémique : des coupables et ceux qui n’acceptent pas la vérité. Nous devons protéger nos enfants… Si Dieu nous prête longue vie, il y a d’autres fléaux que nous allons dénoncer. », ont promis les X-Maleya.

Notons que, après le clip « Ta fille n’est pas ta femme », le trio annonce la sortie d’un court métrage sur ce crime et des tournée dans les différentes régions du pays.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Si la toute nouvelle chanson des X-Maleya, « Ta fille n’est pas ta femme », qui traite des agressions sexuelles sur la jeune fille, est appréciée des adeptes de la musique, le clip vidéo suscite toutefois des avis mitigés. En effet, avec des scènes assez explicites, ce dernier est jugés trop violent par bon nombre des médias. La chaîne de télévision musicale Trace Africa ainsi que d'autres chaînes locales auraient décidé de censurer le clip.

 

C’est le clip dont tout le monde parle en ce moment. « Ta fille n’est pas ta femme » du groupe camerounais X Maleya, qui  dénonce le phénomène de viol de jeunes filles dans l’environnement familial couverts dans certaines familles au nom de l'honneur et de l'équilibre de la  famille. Ils dénoncent avec des textes poignants et une mélodie qui épouse les contours de la tragédie. Dans ce vidéogramme fort en émotion, des images illustrant un père en train d’abuser de sa fille apparaissent à plusieurs reprises. Toute chose qui aura peut-être participé à ce que la chaîne Trace Africa ne le diffuse pas sur ses ondes.

En effet, selon les informations rapportées par plusieurs sources, la chaîne musicale basée à Paris ne diffusera pas le nouveau clip des X Maleya. Trace Africa estimerait ainsi  que les images du clip sont trop violentes. D’autres chaînes locales hésitent en avançant les mêmes raisons.

Ainsi, à l’annonce de la censure de la vidéo sur la page « le monde des stars camerounaises », les internautes se sont insurgés et ont crié au sabotage de la part de Trace Africa. « Pourquoi la nouvelle chanson des X-Maleya dérange ? Les gars dénoncent la pédophilie, Trace censure le clip et préfère montrer les clips où les femmes montrent les fesses et les strings pendant trois minutes. » Ecrit un internaute.

« Les TV locales protègent aussi les pédophiles. Est-ce parce que Trace a censuré un titre que, même les TV locales doivent le faire ? Où va le monde ? Où sont passés les ONG qui prétendent lutter pour la protection de la jeune fille, la femme… La nouvelle chanson des X-Maleya doit être diffusée en boucle. Sauf si ce sont les pédophiles qui prennent des décisions au pays… Feu sur les méchants. Max de partages sur You Tube », renchérit un autre.

Lire aussi : Huit chansons de Koffi Olomide censurées en RDC, l’artiste parle d’ « abus de pouvoir » 

« De qui se moque-t-on alors si l’on considère la scénette du clip vidéo de X-Maleya comme violente ? S’agit-il d’une violence à géométrie variable? Ou, a contrario, certains individus veulent-ils masquer, en réalité, les conduites asociales, perverses et nocives qu’ils entretiennent sous cape dans leur sphère sociale ? Peut-être sont-ils, en journée, hétérosexuels et, dans la nuit, pédocriminels et pédophiles sait-on jamais… », s'insurge un autre.

Pour un autre fan, le clip est un bon moyen de sensibilisation et peut se révéler très instructif. « Non ! C’est bidon comme excuse car c’est ce qui choque qui est plus vu, plus discerné. De plus prévenir, vaut mieux que guérir. Vous croyez que les enfants qui chantent les musiques là en comprennent le fond ? Et bien non mais l’image va leur faire comprendre ».

Sorti depuis le 27 septembre 2019, le son connait un incroyable succès. Il a néanmoins déjà plus de 400.000 vues sur YouTube.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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A la faveur de la journée mondiale contre la censure sur  Internet, célébrée tous les 12 mars, la question se pose et la réflexion sur l'opportunité de censurer les acteurs d'Internet au Cameroun est lancée. Quelle attitude adopter face à la montée de la haine et de la diatribe sur la toile dans notre pays ?

 
 
Interdit d'interdire. Tel est le leitmotiv de cette journée initiée par l'organisation internationale Reporters Sans Frontières (RSF) en 2008. L'objectif des journalistes est de libérer la parole sur Internet dans plusieurs pays du monde qui continuent de museler la parole publique sur la toile. Seulement, si cette célébration est fondée pour certains États du Proche-Orient et de l'Asie en général, c'est une journée mal reçue dans nombres de pays africains, dont le Cameroun.
 
A ses origines, cette journée a pour but de dénoncer la cybercensure dans le monde, la répression des internautes et précisément les blogueurs qui seraient croissante et les fermetures des sites web toujours plus nombreuse.
 
La journée internationale pour la liberté d’expression sur internet n'est pas encore vraiment célébrée au Cameroun. Et pourtant notre pays n'est pas épargné par ces questions de censures sur internet. Si l'activité de censure n'est pas encore très visible, il n'en demeure pas moins qu'elle apparaît de plus en plus comme une nécessité. L'on peut aisément comprendre pourquoi les autorités de la République n'ont pas encore intégré cette autre journée dans le corpus de celles qui retiennent l'attention des départements ministériels.
 
 
S’il y’a bel et bien un endroit au Cameroun où la limite entre la liberté et le libertinage est complètement floue, c’est sur les réseaux sociaux. Il n'est pas rare d'y voir chaque jour des hommes et femmes commettre des  outrages à Chef d'Etat. C'est le terreau de l'invective, de la calomnie et de la diffamation. Chacun peut se cacher derrière son écran, disposer d'un ou de plusieurs faux profils et profiter de cette réalité virtuelle pour se transformer en véritable cybercriminel. Les discours de haines, le tribalisme et le sectarisme le plus poussé et encouragé. C'est à corps et à cri que les victimes de ces comportements rétrogrades appellent à la censure.
 
D'un autre côté, la toile a fait naître dans notre pays de nouvelles formes de "journalismes". Reporter Sans Frontières même aurait d'énormes difficultés à se reconnaître dans ce qui est considéré comme journalisme via internet dans notre pays. Mis à part des sites tel www.agencepressecameroun.com et quelques autres qui se donnent le devoir de diffuser de l'information fiable et correcte, de nombreuses pages n'existent que pour l'invective, la délation et la diffamation.
 
Certes démocratie rime avec liberté. Mais la liberté d'expression sur internet gagnerait à subir la censure pour le bien commun et pour la nécessité de la construction de notre jeune société.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01