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Dans une correspondance Jules Pascal Coly, prêtre sénégalais émet quelques réserves face à la position et à la décision prises par le Président ivoirien qui a opté pour l’Eco depuis quelques semaines déjà  

 

Sa déclaration :

« Monsieur le Président de la République de la Côte d’Ivoire, ancien vice-gouverneur et ancien-gouverneur de la BCEAO, ancien Directeur Général du FMI pour l’Afrique, ancien Conseiller économique de 120 pays à travers le monde qui ont tous sombré dans la faillite.

Monsieur le Président,

Lors de votre intervention sur les médias, vous avez affirmé que : le Franc CFA est une monnaie africaine depuis 1960, c’est une propriété des Africains. Que le débat sur le FCFA est un faux débat.

« Un brevet est déposé par la France sur le FCFA. Elle est propriétaire du FCFA et bailleur, elle nous la loue. Tout simplement parce que battre monnaie relève purement de la volonté du peuple ou bien de ses représentants. »

Nous sommes une fois de plus dans l’obligation de vous enseigner sur les fondements d’une monnaie et l’histoire du FCFA. Au plan juridique, « la propriété « est » le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue » (article 544 du Code civil français). Permettez-nous de vous informer que le FCFA ne nous appartient pas !

Un brevet est déposé par la France sur le FCFA. Elle est propriétaire du FCFA et bailleur, elle nous la loue. Tout simplement parce que battre monnaie relève purement de la volonté du peuple ou bien de ses représentants.

Il existe trois classes de citoyens qui interviennent dans la création d’une monnaie, ce sont :

1-) Les experts qui mettent leur expertise au service du politique pour l’intérêt du peuple, pour démontrer les avantages et les inconvénients d’avoir une monnaie propre au peuple.

2-) Le politique, à son tour, étudie le contexte géopolitique nationale et internationale, les capacités du peuple à assurer la survie d’une monnaie souveraine, l’observation de critères de convergence quand il s’agit d’une Union Monétaire, c’est à dire l’appartenance à une Zone Monétaire Optimale (ZMO) (selon les termes de Mendel 1961)…

Le politique, n’ayant pas le dernier mot, fait appel à l’unique souverain: Le Peuple.

3-) Le peuple, en dernier ressort, par référendum ou par ses représentants, décide si oui ou non il veut sa monnaie.

Exemple: Le 20 septembre 1992, avant que la France ne rejette le franc français pour l’Euro, le peuple français a été appelé par référendum et à 51%, le peuple français a rejeté le Franc français pour l’Euro.

 

Nous avons vu tout récemment la Grèce qui a fait pareil pour rejeter l’Euro.

Nous avons parcouru toutes les constitutions des pays africains du FCFA, il n’existe, dans aucune constitution, ni dans aucun journal officiel un seul article ni un seul décret qui reconnaissent le Franc CFA comme étant la monnaie du peuple africain.

Le Franc CFA n’est pas un héritage colonial mais une monnaie coloniale contrairement à la langue française qui est reconnue dans toutes les constitutions des pays africains francophones comme étant la langue officielle.

Le seul décret au monde qui reconnait le FCFA, c’est : l’article 3 du décret N° 45-0136 du 26 décembre 1945. Les signataires de ce décret furent : Charles de GAULLE, Président du Gouvernement provisoire, René PLEVEN, Ministre des Finances et Jacques Soustelle, Ministre des Colonies.

 

Monsieur le Président,

Nous vous informons également que la BCEAO que vous aviez dirigée en tant qu’employé du trésor français, n’est pas juridiquement reconnue sur le marché international et la France seule a le pouvoir de vendre et d’acheter le franc CFA sur l’échiquier international.

La BCEAO n’a jamais participé à la Conférence internationale sur la monnaie organisée par le FMI. Les Zones CFA ont toujours été représentées par la France chaque première semaine du Mois d’Octobre de chaque année de la Conférence internationale sur les monnaies. Et Pour mémoire :

1-) Le rapport d’information N° 2907 produit par l’Assemblée Nationale de France dit que c’est : « La Banque de France qui achète et vend quotidiennement les devises sur le marché des changes pour le compte des Institutions d’émission africaines »

2-) Edouard Balladur, ancien Ministre d’État de l’Économie, des Finances et de la Privatisation et ancien Premier Ministre français, disait que : « le FCFA a été dévalué à l’initiative de la France »

3-) Le Vendredi 30 Septembre 2016 à Bercy, le Ministre de l’Economie et des Finances français, Michel Sapin avait réuni ses homologues des 14 Pays du Franc CFA pour « échanger sur les grands enjeux économiques et monétaires d’intérêt commun ».

 

Cette rencontre avait un autre objectif : les tenir informés de la tenue des assemblées du FMI et de la Banque mondiale organisées dans la première semaine du mois d’octobre 2016 avec la participation de toutes les monnaies officielles du monde entier à Washington avec pour thème: “Croissance, investissement, développement…“ Le grand absent représenté par la France était : le franc CFA, une monnaie au service de la France depuis plus de soixante-dix ans.

Monsieur le Président, vous nous parlez de la technicité de la monnaie et de sa stabilité. Voyons le point de vue de ceux qui ont créé le FCFA

Le même Édouard Balladur disait que: « la monnaie n’est pas un sujet technique, mais un sujet politique qui touche à la souveraineté et à l’indépendance des États ».

Dans la Constitution des États-Unis d’Amérique, Section 8 de l’article 1 : « Le Congrès aura le pouvoir de battre monnaie, d’en déterminer la valeur. »

Thomas Jefferson, le 3ème président des États-Unis, déclarait : « Une banque centrale privée qui émet la monnaie publique du peuple est une menace plus grave pour sa liberté qu’une armée dressée. »

Va-t-on continuer à fabriquer l’ECO en France ? La question que Ouattara et Macron évitent.

En 1791 : « Si les colonies américaines permettent d’aventure aux banques privées de contrôler l‘émission de la monnaie, alors ces banques passeront par l‘inflation puis la déflation pour priver le peuple de ses biens. Jusqu'à ce qu’un matin, leurs enfants se réveillent en ayant perdu leur maison et les terres que leurs pères avaient exploitées ».

 

Monsieur le Président,

Les textes économiques sur lesquels vous vous basez pour défendre le Franc CFA ont été tous élaborés par la France. Et jusqu'aujourd’hui, la BCEAO, la BEAC, la BCC sont les seules Banques Centrales au Monde qui n’ont pas le droit de garder leur or en leur sein faisant ainsi de la France la 5ème réserve d’or au Monde derrière l’Italie.

Si vraiment, les autorités françaises étaient intelligentes, elles auraient pu choisir quelqu'un d’autre pour défendre le FCFA.

Nous n’avons pas encore croisé une seule phrase qui parle d’économie dans un article publié par vous. Vous n’aviez jamais été paraphrasé dans une école d’économie. Les 120 pays dans lesquels vous aviez été conseillé économique sont les derniers au monde dans le classement.

Bonne lecture, Monsieur le Président ».

 

N.R.M

 
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C’est une injonction de la Banque des Etats de l’Afrique centrale entre vigueur dès cette année 2020. Tous les établissements de crédit de la zone Cemac sont désormais soumis à une réglementation en ce qui concerne la transmission vers la banque centrale des sur leurs transactions financières. 

 

L’instruction a été signée le 03 janvier dernier par le Gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli. Un texte qui porte transmission des données relatives à la trésorerie et aux opérations des établissements sur le marché monétaire dans la zone Cemac. En cas de non transmission desdites données, il est dorénavant prévu des sanctions. 

Sont concernés par ces données, les billets et monnaies réalisés en FCFA et en devises ; les opérations interbancaires, y compris celles réalisées entre les établissements de crédit du même groupe ; les opérations sur les titres de créances négociables ; les opérations fiduciaires contre couverture ; les opérations avec les trésors publics ; les opérations sur les autres titres et les concours attendus de la Banque centrale. 

La nature de l’instruction

Il est instruit à ces établissements de crédit, de s’assurer avant la fin de la journée que toutes leurs données journalières se sont appropriées avec celles des contreparties. Des données qui sont par la suite transmises à la Banque des Etats de l’Afrique centrale. Dans cette optique elle prévient, « est considérée comme fausse, toute déclaration non appariée d’un établissement de crédit, que ce soit du fait des informations non concordantes ou d’une omission de transmission de données de la contrepartie. Dans les deux cas, la faute incombe aux deux parties prenantes, qui s’exposent à l’application à leur encontre des sanctions administratives prévues par la présente instruction ». 

Les sanctions envisagées

Des sanctions administratives pécuniaires constituées d’astreintes sont envisagées en cas de non-respect des dispositions de ces directives par l’établissement de crédit concerné. Des sanctions déterminées sur la base d’un montant forfaitaire, par jour de retard et par omission ou fausse déclaration ainsi qu’il suit : 50.000 FCFA pour les quinze premiers jours ; 100 .000 FCFA pour les quinze suivants ; 30.000 FCFA au-delà. 

 

Innocent D H

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Selon le Fonds monétaire international (FMI), c’est un principe, il ne revient pas à une banque centrale d’assurer le financement d’une banque de développement. Pour cela, l’institution de Bretton Woods a dans un communiqué publié le 18 décembre 2019 recommandé à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), d’éviter de s’engager dans un nouvel accord de financement avec la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). 

 

Le FMI qui a avait déjà recommandé à la Beac de réduire progressivement son engagement auprès de la BDEAC, estime par ailleurs qu’en observant de plus près certains projets publics portés par la BDEAC, les financements de la banque centrale s’apparentent à des avances statutaires déguisées au bénéfice des Etats membres de la sous-région Cemac. L’institution financière fait marteler dans la foulée que les avances statutaires qui avaient cours au sein de la Beac sont interdites aujourd’hui. 

A en croire certaines indiscrétions, cette recommandation du FMI intervient dans un contexte où la Beac est contrainte de soumettre son intervention auprès de la BEDEAC à des arbitrages. La question a certes fait l’objet d’une annonce dans l’agenda du Conseil extraordinaire des ministres de finance de la sous-région, mais n’a pas finalement été introduite lors des travaux car considérée comme étant très complexe, apprend-on également. 

Les contraintes existantes 

Signalons que la Beac participe à hauteur de 33,4% dans le capital social de la BDEAC, et à ce titre se présente comme le premier actionnaire de celle-ci. Dans cette posture, la banque centrale avait opté investir, un compte courant de 240 milliards de FCFA. Elle avait déjà en fin novembre 2019 pu alimenter le compte concerné à hauteur de 120 milliards de FCFA et la BDEAC est toujours dans l’attente du reste de financement. La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale était pourtant sensée bénéficier d’un financement de l’ordre de 150 milliards de FCFA auprès de la Beac. 

L’on note que l’alimentation du compte courant ne peut être effective que dans la mesure des fonds propres libres de la Beac.  La banque centrale indique que ses fonds propres libres à fin septembre 2019 n’étaient que de 140 milliards de FCFA et étaient déjà affectés à d’autres objectifs de financement. Elle précise aussi que les besoins de financement de la BDEAC concernant la réalisation des projets publics, ne doivent pas se situer au-delà du taux de 50% par rapport à la ligne globale de couverture disponible qui est de 150 milliards de FCFA.  

 

Innocent D H

 

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Il s’agit d’un avis de recrutement d’un directeur général (DG) de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale(BVMAC) lancé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Les intéressés sont appelés à remplir diverses conditions pour faire acte de candidature.

 

Avec son siège à Douala, capitale économique du Cameroun, la BVMAC a vu le jour en mois de juillet 2019. Elle a été instituée à la suite de la fusion de l’ancienne Douala Stocks-Exchanges (DSX) et de l’ancienne Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale créée à Libreville au Gabon. Favoriser l’impulsion et l’approfondissement des marchés financiers, assurer un meilleur accès aux liquidités pour les entités cotées en Bourse, tels étaient les principaux objectifs recherchés par cette fusion. C’est ainsi que dans la foulée, le poste de DG a été confié au Camerounais Jean Claude Ngbwa, ancien secrétaire général de la Commission interafricaine des marchés d’assurances (Cima). Quant à la présidence du Conseil d’administration, c’est le Gabonais Henri-Claude Oyima qui prend la tête devenant le président directeur général du groupe BGFI Bank. 

Les défis du nouveaux DG

Pour la Banque centrale des six Etats de la Cemac, « le nouveau directeur général devra établir et exécuter des plans pour atteindre les objectifs stratégiques de la bourse, à savoir compétitivité, efficacité, opérationnelle, diversification et croissance vigoureuse. Il devra donner des éclairages et une orientation permettant d’accroître les liquidités et d’approfondir les marchés financiers de la Cemac. Sous l’autorité du conseil d’administration, il aura la responsabilité de gérer, superviser et promouvoir les activités de la bourse au profit de ses membres, de toutes les parties prenantes et du public qui y fait des placements ». 

Il convient de préciser que le contrat à plein temps sera d’une durée d’un an renouvelable et la date de démarrage des services est prévue pour le mois de mars 2020. Les trois premiers mois constituent une période probatoire. Douala où se trouve le siège de BVMAC, est le lieu du travail du directeur général. 

Les qualifications des potentiels candidats  

Les candidats doivent être titulaires d’un diplôme d’études supérieures ou Master (Bac + 5) en administration des entreprises ou d’un diplôme équivalent ; avoir 10 ans d’expérience en lien direct avec les marchés des capitaux (bourse des valeurs, régulateur ou opérateur des marchés de capitaux) ou avoir 15 ans d’expérience dans le secteur financier, dont au moins 5 ans à des postes de cadre supérieur de direction ; ils doivent avoir une connaissance approfondie du fonctionnement des institutions financières de la Cemac et être citoyen d’un des pays de la sous-région. 

La connaissance de l’espagnol ou de l’arabe est un atout pour les candidats qui doivent avoir la maîtrise du français et de l’anglais. Les manifestations d’intérêt rédigées en français doivent être déposées à l’adresse mentionnée au siège de la Beac à Yaoundé, ou envoyées par courrier électronique à la Banque centrale au plus tard le 15 janvier 2020 à 14 heures, heure du Cameroun. 

Les deux étapes de la sélection

Deux étapes vont sous-tendre la sélection. Pour ce qui est de la première, elle consiste en l’évaluation des candidats par une agence de recrutement sur la base d’une lettre de candidature, d’un CV et de tout autre document qui constitue la preuve de l’expérience professionnelle acquise. 

S’agissant de la seconde étape, elle concernera les entretiens des candidats shorts-listés. Les candidats éligibles ressortissants de la Cemac passeront un entretien avec le conseil d’administration de la Bourse. Celui-ci va procéder en dernier ressort à la sélection finale du candidat le mieux qualifié à officier au poste de DG de la BVMAC. 

 

Innocent D H

 

Published in Finances

Au 31 décembre 2019, le taux de croissance du Produit intérieur brut(PIB) pour ce qui est de la zone Cemac oscille finalement à 2,5%. Ces informations sont contenues dans un communiqué rendu officiel à l’issue de la dernière session du Comité de politique monétaire en abrégé CPM de la banque centrale des six Etats de cette communauté.   

 

L’on apprend du communiqué ayant sanctionné les travaux de la récente session CPM que la croissance économique de la Cemac au 31 décembre 2019 culmine finalement à seulement 2,5%. Ce taux bien qu’il soit en dessous des 3,2% visés en début de l’exercice 2019, la croissance attendue en fin de l’année 2019 est supérieur au 1,8% enregistré par la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale durant l’année précédente, c’est-à-dire en 2018. Une situation de croissance qui confirme dans la foulée, la relance économique dans cet espace communautaire, bien que celle-ci soit modérée. 

Martelons qu’en cette fin de l’exercice 2019, les tensions provoquées par les inflations continueront de connaître une atténuation. Ces tensions inflationnistes pourront même culminer à un taux de 1,9% sur l’ensemble de l’année 2019, contre 2,2% notés en 2018, a-t-on appris du CPM de la Beac. 

 

Innocent D H

 

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Une instruction vient d’être publiée par le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli. Dans le document y afférent, sont clairement exposées les conditions et modalités d’admission au compartiment des interventions de cette institution financière sur le marché de la Cemac.

 

L’instruction qui s’adresse aux six Etats membres de la sous-région Cemac précise la nature des différents organismes pouvant bénéficier des interventions de la Beac. Il s’agit des banques, des établissements financiers, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), les caisses nationales d’épargne postale, les établissements de microfinance (EMF) de 2ème catégorie existant depuis 12 mois et disposant d’un compte courant à la Beac, les caisses de dépôts et consignations, ou tout autre organisme en tenant lieu, ainsi que les trésors publics des Etats membres de la sous-région. Dans la présente liste, les qualités d’offreur et de demandeur ne sont reconnues qu’aux seuls établissement financiers et la BDEAC. En ce qui concerne les autres institutions, elles ne bénéficient que de la qualité d’offreur. 

Les conditions proprement-dites

Les conditions suivantes sont requises pour être éligible aux interventions de la Beac. Ce sont les conditions prudentielles, techniques et spécifiques. 

S’agissant des contraintes prudentielles, elles concernent exclusivement les banques, les établissements financiers et EMF. Ceux-ci doivent être en conformité avec les normes prudentielles qui prennent en compte les risques et immobilisations. Cette condition s’étend sur une période de 03 mois. Elle doit être observée avant la demande pour les deux premiers et au cours des deux arrêtés trimestriels successifs avant la demande d’admission pour les EMF. 

Précisons par ailleurs que les demandeurs et offreurs sont tenus de fournir la justification d’une organisation réalisant des opérations sur le marché monétaire. Dans cette optique, elles sont appelées à disposer notamment d’une salle de marché formelle suivant une configuration « Front, Middle et Back-office ». Outre cet aspect, il leur est recommandé d’avoir des ressources humaines suffisantes et qualifiées dans la gestion de trésorerie, de disposer des ressources budgétaires compatibles au bon fonctionnement des entités engagées dans les activités liées au marché accompagné d’un système informatique et de communication efficace.  

Des conditions spécifiques suivantes sont aussi exigées aux demandeurs à l’exception de la BDEAC : justifier de l’exercice de l’activité d’établissement de crédit depuis au moins 06 mois prenant en compte le moment du dépôt de la demande d’admission sur le compartiment des interventions de la Beac ; ils doivent être assujettis à la constitution des réserves obligatoires ; signer la charte de bonne conduite des acteurs du marché monétaire de la Cemac entre autres.  

Dès la réception de la demande d’admission au compartiment d’intervention et de l’avis de la direction de la Beac, sur la base des éléments mis à disposition par le secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), les services centraux de la banque centrale procèdent à son analyse. 30 jours à compter de la date de réception de la demande d’admission, la décision est notifiée au requérant par la direction nationale de la Beac. 

 

Innocent D H

 

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Le président de la République centrafricaine voit d’un bon œil les efforts de la sous-région Afrique centrale. Ceci au niveau économique et de l’intégration.

 

Le 22 novembre dernier, Yaoundé la capitale politique camerounaise abrite un sommet extraordinaire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Cinq chefs d’Etat sont présents ici, à l’exception du président gabonais donc l’état de santé est fragile en ce moment. À la sortie de cette rencontre les chefs d’Etat  font plusieurs annonces. Ils expriment  leur volonté de voir  évoluer le FCFA.

Les cinq chefs d’Etat passent surtout  en revue, la coopération monétaire avec la France. Ils décident d’engager une réflexion approfondie sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération. Dans cette lancée, la Banque des Etats d’Afrique centrale (Beac) doit proposer dans des délais raisonnables un schéma approprié conduisant à l’évolution de la monnaie commune.

Présent à Yaoundé, le président centrafricain ne cache pas sa joie. Sa gratitude va surtout à l’endroit du numéro un camerounais.  « Nous sommes très satisfaits de l'initiative du président Paul Biya, président en exercice des chefs d'Etat de la Cemac. Il  a vu juste en nous invitant à ce sommet extraordinaire. Il a été un moment important. Car, compte tenu de la situation de la sous-région, il était utile que nous puissions nous retrouver et évaluer les grandes décisions prises il y a quelque temps à Yaoundé, puis à N'Djamena », confie Faustin Archange Touadera, à Cameroon Tribune.

Pour le président centrafricain, il est important de revisiter les grands chantiers communs, surtout en ce moment très crucial pour la Cemac. Plus loin, il note qu’il y a des avancées significatives. Surtout dans le sens de l’amélioration de nos économies et de la gouvernance. « Cette réunion a été opportune pour nous, chefs d'Etat. Le secteur de l'intégration est prioritaire, c'est-à-dire le développement des infrastructures qui permettent de favoriser la circulation des biens et des personnes », poursuit ce dernier. 

Après cette lecture très appréciable de la Cemac, il appelle à faire mieux. « Cela a été relevé, il est question de redoubler d'efforts dans le sens de l'intégration régionale, et aussi l'amélioration de la gouvernance économique dans la sous-région. Ces deux points ont fait l'objet de discussions. Nous avons décidé que l'intégration doit vraiment être réelle, ainsi que la coopération et les échanges entre nos pays ».

 
N.O
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Le 08 novembre dernier, l’assurance a été donnée à Yaoundé par Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale(Beac). C’était en marge d’une session du Comité de politique monétaire de cette institution d’émission monétaire commune aux six Etats de la Cemac. 

 

Le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli s’est exprimé sans complaisance sur la question. Il a fait l’annonce en des termes précis. Selon lui, « nous avons annoncé la mise en circulation de ces unités de monnaie au courant de ce mois de novembre et ce sera fait ». Le constat dans les pays membres de la Cemac ces derniers temps, particulièrement le cas du Cameroun, les pièces de monnaie sont devenues très rares. Les implications se font ressentir dans les différentes transactions. C’est le cas des commerçants et autres agents économiques. 

Les réseaux d’exportation des pièces de monnaie

Une rareté des pièces de monnaie qui intervient dans un contexte marqué par l’existence de plusieurs réseaux d’exportation de pièces de monnaie, entretenus selon certaines sources, par des ressortissants chinois, sont démantelés au Cameroun. L’on apprend d’ailleurs que les pièces exportées serviraient à la fabrication de divers objets. 

Des pièces de monnaie et de nouveaux billets dans le circuit économique de la Cemac bientôt

L’injection en vue au cours de ce mois de novembre, des pièces de monnaie dans le circuit économique des pays de la Cemac pourrait ainsi intervenir alors que la banque centrale se prépare pour le lancement d’une nouvelle gamme de billets de banque. 

Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale(Umac) après avoir pris « acte du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billet Beac », il « engage le gouvernement de la banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possibles », découvre-t-on dans le communiqué à l’issue de la réunion des ministres de l’Economie et des finances de l’Umac, tenue le 02 octobre dernier à Yaoundé. 

En rappel, les la dernière gamme de billets dans la zone Cemac a été officiellement mise en circulation à compter du 24 novembre 2003. Elle concernait précisément, des petites coupures à savoir : 500, 1000 et 2000 FCFA, ainsi que des grosses coupures (5000 et 10000) qui se trouvent en ce moment dans le circuit économique de la sous-région.

 

Innocent D H 

 

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La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), se prépare à mettre en circulation de nouvelles coupures de billets de banque. Cette nouvelle gamme viendra ainsi remplacer les anciens billets officiellement mis en circulation le 24 novembre 2003. Il s’agit des petites coupures (500, 1 000 et 2 000 FCFA) et des grosses coupures (5000 et 10 000) utilisées actuellement dans le circuit économique des pays de la CEMAC.

 

C’est dans la résolution numéro 7 de la session ordinaire du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), tenue mercredi 02 octobre 2019, au siège de la Banque centrale à Yaoundé, la BEAC que l’information été révélée.

De fait, le Comité ministériel de l’UMAC  a indiqué, avoir pris acte  du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billets BEAC. « Conformément à l’article 33 des statuts de la BEAC,  il engage le gouvernement de la Banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possible », a-t-il précisé.

Une décision qui n’enchante pas certains. Car pour eux, il serait bénéfique à tout le monde que les six pays de la CEMAC pensent à quitter le Franc CFA et non mettre en circulation une nouvelle gamme de billets de banque. « Informer les utilisateurs les causes du changement de la monnaie ? Au moment où les pays ouest africains cherchent à se débarrasser du FCFA, vous cherchez à nous imposer le FCFA en émettant la nouvelle ! C'est ridicule », écrit un internaute.

« C'est bien réfléchit mais ce qui m'intrigue c'est de tenir coûte que coûte, vaille que vaille au Franc CFA par la France et les soient disant chefs d'État Africains. Si la France ne gagne rien dans le mécanisme du franc CFA, elle allait abandonner depuis longtemps. Imaginable, de voir qu'un pays souverain (France) fabrique la monnaie d'un autre pays souverain. Que ces dirigeants Africains aillent en enfer. Ils auront du mal à expliquer l'histoire monétaire de leur pays à leurs enfants. Ayons la capacité d'analyse et de réflexion pour le bonheur du peuple qui nous a fait confiance ». Renchérit un autre.

Rappelons que, la BEAC est l’institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), regroupant le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée Équatoriale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La vulgarisation de ce nouvel instrument  juridique auprès des usagers s’est poursuivie au cours d’une rencontre  le 30 juillet 2019 à Douala sous la bannière de la banque SCB Cameroun.

 

La vulgarisation de la nouvelle réglementation des changes en zone CEMAC se poursuit. Elle vise à mieux expliquer aux usagers les contours de ce nouveau cadre juridique. Un règlement qui apporte des innovations substantielles dans l’exercice de l’activité de change en Afrique centrale de même que des nouvelles obligations à la charge des établissements de crédit a fait l’objet d’un échange le 30 juillet 2019 à Douala.

 

C'est désormais connu, les entreprises qui doivent payer les fournisseurs à l’étranger font du préfinancement en lieu et place du refinancement. Il est question de permettre à la banque centrale de vérifier la réalité et la conformité des opérations.

 

Lire aussi : Monnaie : Comprendre la nouvelle législation sur les opérations de change 

 

Selon Mohammed Mejbar,le directeur général de la banque SCB organisatrice de l'évènement « apéro thématique » tenu mardi dernier, « le nouveau règlement a pour objectifs majeurs d’adapter la réglementation à de nouvelles problématiques  telles que l’émergence de nouveaux moyens de paiement et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».

 

Mohammed Mejbar pense qu’avec ses 192 articles contre 129 pour l’ancien règlement il offre plusieurs avantages aux usagers. Il s'agit bien évidemment de la définition d’une autorité unique de supervision des transactions extérieures, l’obligation de rétrocession des devises mieux définies, la simplification des procédures et responsabilisation accrue des banques dans le suivi des transactions. Le nouveau dispositif réglementaire prévoit un délai transitoire de 06 mois qui arrive à expiration le 01er septembre 2019.

 

L'Objectif recherché par la SCB

 

SCB  dit avoir voulu mettre à la disposition des usagers les moyens de les assister dans le cadre des nouvelles procédures d’opérations en rapport avec le change de leur banque. Elle a promis dans les prochains jours un recueil de textes relatifs à la réglementation du change qui sera mis à leur disposition gratuitement par sa banque.

 

Pour la représentante de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) à cette soirée la nouvelle réglementation sonne le retour à l’orthodoxie. Mireille Bakali souhaite que soient justifiées toutes les opérations financières. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01