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Le Président de la République et Sylvie Baïpo-Temon, la Ministre des Affaires Etrangères centrafricaine ont parlé entre autres de la situation qui prévaut actuellement en RCA.

Paul Biya le Chef de l’Etat a accordé une audience à Sylvie Baïpo-Temon, la Ministre des Affaires Etrangères de la République centrafricaine (RCA). Au terme de l’audience qui généralement se déroule à huis clos, l’hôte du président de la République a livré à la presse, les grandes lignes de son échange au Palais de l’Unité.

«Notre pays fait face à de nombreuses attaques et des tentatives de déstabilisation. La situation de la RCA est une menace pour toute la sous-région, en particulier le Cameroun, pays avec lequel nous entretenons d’excellentes relations», a déclaré la Ministre Sylvie Baïpo-Temon.

Il convient de rappeler que du fait de la situation socio-politique tendue en RCA et des violences qui s’en suivent, le camp des réfugiés de Gado-Badzere accueille de nombreux centrafricains. Le Haut-Commissariat pour les réfugiés indique qu’il y a eu juste pour le mois de janvier 2021, plus de 5000 nouveaux réfugiés en provenance de la RCA.

Pour revenir donc à l’audience avec la Ministre Sylvie Baïpo-Temon, le Chef de l’Etat a été mis au courant des nouvelles initiatives de médiation et de résolution de la crise prises par le président Faustin Archange Touadera pour mettre fin à la crise qui secoue son pays.

«La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs ont décidé de se mettre ensemble pour tenter de faire asseoir les ‘’frères ennemis centrafricains’’ autour d’une table afin de ramener la paix dans ce pays», rapporte à ce propos, Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics dans son édition du 12 février 2021.

Il est donc pévu la tenue d’un mini-sommet consacré à la crise centrafricaine le 2 mars 2021 dans la capitale angolaise.

«Les initiatives sous régionales nécessitent que l’ensemble des Etats membres soit impliqué et soit au même niveau d’information. Le président Touadera souhaite voir participer l’ensemble des parties prenantes et les Etats membres dont le Cameroun», rapporte une fois de plus Cameroon Tribune.

Liliane N.

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Le président de la République centrafricaine voit d’un bon œil les efforts de la sous-région Afrique centrale. Ceci au niveau économique et de l’intégration.

 

Le 22 novembre dernier, Yaoundé la capitale politique camerounaise abrite un sommet extraordinaire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Cinq chefs d’Etat sont présents ici, à l’exception du président gabonais donc l’état de santé est fragile en ce moment. À la sortie de cette rencontre les chefs d’Etat  font plusieurs annonces. Ils expriment  leur volonté de voir  évoluer le FCFA.

Les cinq chefs d’Etat passent surtout  en revue, la coopération monétaire avec la France. Ils décident d’engager une réflexion approfondie sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération. Dans cette lancée, la Banque des Etats d’Afrique centrale (Beac) doit proposer dans des délais raisonnables un schéma approprié conduisant à l’évolution de la monnaie commune.

Présent à Yaoundé, le président centrafricain ne cache pas sa joie. Sa gratitude va surtout à l’endroit du numéro un camerounais.  « Nous sommes très satisfaits de l'initiative du président Paul Biya, président en exercice des chefs d'Etat de la Cemac. Il  a vu juste en nous invitant à ce sommet extraordinaire. Il a été un moment important. Car, compte tenu de la situation de la sous-région, il était utile que nous puissions nous retrouver et évaluer les grandes décisions prises il y a quelque temps à Yaoundé, puis à N'Djamena », confie Faustin Archange Touadera, à Cameroon Tribune.

Pour le président centrafricain, il est important de revisiter les grands chantiers communs, surtout en ce moment très crucial pour la Cemac. Plus loin, il note qu’il y a des avancées significatives. Surtout dans le sens de l’amélioration de nos économies et de la gouvernance. « Cette réunion a été opportune pour nous, chefs d'Etat. Le secteur de l'intégration est prioritaire, c'est-à-dire le développement des infrastructures qui permettent de favoriser la circulation des biens et des personnes », poursuit ce dernier. 

Après cette lecture très appréciable de la Cemac, il appelle à faire mieux. « Cela a été relevé, il est question de redoubler d'efforts dans le sens de l'intégration régionale, et aussi l'amélioration de la gouvernance économique dans la sous-région. Ces deux points ont fait l'objet de discussions. Nous avons décidé que l'intégration doit vraiment être réelle, ainsi que la coopération et les échanges entre nos pays ».

 
N.O
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Trois importants chefs rebelles en République Centrafricaine ont été nommés conseillers spéciaux militaires à la primature, selon un décret présidentiel rendu public le 25 mars

 

Il s’agit d’Ali Darassa, chef de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Mahamat Alkatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et Bi Sidi Souleymane encore appelé  Sidiki, chef du groupe armé 3R (Retour, réclamation, réconciliation).

Ils seront chargés auprès du Premier ministre Firmin Ngrebada de la mise en place des unités spéciales mixtes prévues par le dernier accord de paix de Khartoum, signé le 06 février à Bangui. Ces unités seront composées de membres des Forces armées centrafricaines (Faca) et des groupes armés qui contrôlent 80% du territoire de Centrafrique, afin d'en assurer la sécurité. D'autres responsables rebelles ont également été nommés conseillers spéciaux à la primature, à l’instar d’Adama Chaïbou du MPC, chargé des relations avec le monde arabe.

Le décret précise que les conseillers spéciaux ont rang et prérogatives de ministres délégués. Gaetan Kongo, citoyen engagé pour la renaissance durable et la modernisation de la Centrafrique, a jugé sur son compte Twitter « qu'en nommant notamment Ali Darassa, le président Faustin Archange Touadéra vient de franchir la ligne rouge. La justice tant attendue par le peuple ne sera jamais rendue ».

Le 22 mars déjà, le président Touadéra avait désigné un nouveau gouvernement, accordant davantage de portefeuilles aux groupes armés signataires de l'accord de Khartoum, sans toutefois leur confier de ministère régalien.

L'annonce au début du mois d'un nouveau gouvernement après la signature de l'accord de Khartoum, avait soulevé une vague de protestations de la part des groupes armés qui réclamaient davantage de ministères pour leurs représentants.

L'Union africaine (UA) avait alors convoqué à Addis Abeba une réunion de suivi entre les autorités et les quatorze groupes armés signataires de l'accord, pour tenter de le sauver.  A la fin, les signataires de l'accord de paix s'étaient entendus sur un nouveau gouvernement inclusif.

L'accord de Khartoum, signé le 06 février, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'UA est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé. Aucun des précédents accords n'a abouti à un retour de la stabilité, pas plus que la présence de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique) déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d'un quart de ses 4,5 millions d'habitants ont dû fuir leur domicile.

 

Nicole Ricci Minyem

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Le Groupe de Travail de la Société civile (GTSC) suggère l’application de l’article 34 pour éviter un nouveau bain de sang en RCA.

 

A peine nommé, le nouveau gouvernement né de l’accord de Khartoum pour la sortie de crise en Centrafrique connaît des remous. Les 14 groupes rebelles signataires dudit accord ont dénoncé la composition de ce gouvernement qu’ils jugent non inclusive.

 

Afin d’éviter de retomber dans une crise profonde, le Groupe de Travail de la Société civile (GTSC) suggère l’application de l’article 34 de l’accord de paix ayant prévu le règlement de litige et d’éventuelles sanctions. Ce groupe de travail de la société civile centrafricaine s’est prononcé ce matin au cours d’une conférence de presse sur la tension relative à la nomination du nouveau gouvernement de sortie de crise.

En fustigeant de sa part la composition de ce gouvernement, le GTSC propose au président centrafricaine, le Pr Faustin Archange Touadera et à son premier ministre Firmin Ngrébada de faire usage de l’article 34 de l’accord signé.

 

« Au niveau du GTSC, nous suggérons qu’il faut mettre très vite en application l’article 34 de l’accord qui prévoit des mécanismes de résolution de ce conflit. C’est-à-dire répartir vers les médiateurs », a martelé Créssant Béninga, porte-parole du groupe de travail de la société civile. Pour le GTSC, il faut redéfinir clairement les quotas de nominations qui sont attribués aux différentes entités devant entrer au gouvernement.

 

Selon l’article 34 de l’accord de paix évoqué par le GTSC, indique que « les parties s’engagent, en cas de désaccord dans la mise en œuvre des dispositions de l’accord, à saisir sans délai les garants et les facilitateurs de l’accord.

 

Selon des sources proches du gouvernement, « Les rebelles sont soutenus par certaines élites et même la population qui voit en eux des protecteurs face aux autres groupes rebelles musulmans donc cela devient difficile d'agir contre eux » car aujourd'hui ils sont plus lourdement armée. Dire aujourd'hui que la mission de désarmement de la Minusca  n'est véritablement pas achevée. Dans les réseaux sociaux, ces groupes armés n'arrête de lancer des régulièrement des recrutement volontaire des jeunes dans leurs bandes.

 

Selon un responsable rebelle, « Nous avons formulés des demandes pour obtenir la libération de certains des leurs détenus auprès du gouvernement ».

 

On constate avec stupéfaction l’intensification dramatique de l’insécurité généralisée dans le pays depuis la présentation du nouveau gouvernement comme en témoignent les attaques menés contre certains élites et la sorti des rebelles le long de la route jusqu'à Bangui la capitale.

 

Le chef du village Zoukoundé a condamné avec la plus grande fermeté ces exécutions sommaires répétitives, l’inaction et l’incapacité du gouvernement  et la communauté internationale à assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.

 

La présence de ces groupes rebelles à l'ouest  de la Centrafrique empoisonne les relations avec le Cameroun. Depuis près d'une semaine la circulation à la frontière avec le Cameroun est au ralentie, il suffit juste de faire un tour au marché de Garoua Boulaï ou discuter avec les opérateurs économique pour sans rendre compte.

 

 

Bossis Ebo'o et Ibrahim Z Brandao en RCA

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01