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La frilosité des banques installées dans la sous-région vis-à-vis des injections hebdomadaires de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) est quasiment devenue une lapalissade. En effet, ces banques commerciales n’ont pas manifesté d’intérêt particulier pour les liquidités injectées de long terme par cette banque centrale.

 

Selon nos confrères du journal EcoMatin, à titre d’exemple, la dernière offre de liquidités d’un montant de 250 milliards de FCFA, faite le 10 novembre dernier par la Beac aux banques en activité dans cet espace communautaire, n’a connu qu’un taux de souscription de 18,39%, soit 45,9 milliards de nos francs. Si l’on s’intéresse à deux dates à savoir, le 27 octobre et le 03 novembre, il ressort que la Banque centrale avait déjà proposé à chacune de ces banques commerciales, des opérations hebdomadaires, 250 milliards de FCFA au système bancaire pour des résultats quasi-similaires.

Quant aux soumissions des banques, elles ont été respectivement de 58,6 milliards de FCFA, ce qui correspond à 23,5% et 56,1 milliards de FCFA, soit 22,4%.  Le constat est clair, le faible intérêt des banques pour les liquidités de la Beac continue de se manifester alors que l’institut d’émission avait adopté depuis mars 2020, une série de mesures dans l’objectif est de favoriser l’approvisionnement du secteur bancaire, mais aussi permettre aux entreprises d’atténuer les effets néfastes de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 sur les économies de la sous-région Afrique centrale. Ainsi, il s’agit de la baisse de 25 points de base du taux d’intérêt des appels d’offres (Tiao), la réduction de 100 points de base du taux de facilité de prêt marginal et l’élargissement de la gamme des effets privés admis comme collatéral aux opérations de politique monétaire notamment.  

La Beac avait par ailleurs, fait l’annonce en juillet dernier, des mesures supplémentaires au titre des interventions directes sur le marché monétaire. Ces interventions dites directes consistaient au déploiement des injections des liquidités sur un long terme (12 mois) et le rachat des titres publics sur le marché secondaire pour un montant maximal de 600 milliards de FCFA à raison de 100 milliards de FCFA par Etat membre. Des mesures qui n’ont pas également été très sollicitées par les Etats de la Cemac.

Parmi les raisons qui justifient la frilosité des banques vis-à-vis des liquidités de la Beac, l’on apprend, qu’il y a le dynamisme du compartiment interbancaire. Dans ce cadre, les intervenants ont la possibilité d’échanger entre eux des liquidités en compte à la Banque centrale, à des conditions de montant en millions de francs CFA, de taux, de durée et éventuellement de garanties dont ils sont libres de débattre sans interférence de l’Institut d’émission. 

Innocent D H

 

Published in Finances

Les assurances sont de Abbas Mahamat Tolli qui s’est confié à nos confrères de la télévision nationale, Cameroon Radio Television (Crtv). Le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) au sujet de la morosité économique ambiante dans la sous-région.   

 

La rareté des pièces de monnaie reste une problématique préoccupante dans la sous-région Afrique Centrale dont le Cameroun fait partie. Face à cette situation tant décriée, le Gouverneur de la Beac rassure que la situation va bientôt s’améliorer. « Un calendrier précis a été établi pour la livraison rapide de ces signes monétaires », affirme Abbas Mahamat Tolli.  Celui-ci qui reconnaît le retard accusé dans la mise en œuvre de ce calendrier, explique ce retard par l’arrêt des activités dû à la pandémie de la Covid-19.

Toutefois, il faut dire que le Gouverneur de la Beac regrette l’usage parfois détourné des pièces monnaie lorsqu’elles sont émises et injectées dans les circuits économiques. C’est d’ailleurs pour prévenir cette difficile réalité, qu’il invite les citoyens à faire bon usage des pièces de monnaies mises à leur disposition.

S’agissant de la morosité économique ambiante dans la sous-région Cemac dû en grande partie au coronavirus, Abbas Mahamat Tolli reconnaît que cette pandémie a eu des conséquences certaines sur les économies. Il fait savoir que la Covid-19 est intervenue dans un contexte où les économies de la Cemac, confrontées aux défis sécuritaires se remettaient progressivement de la chute des cours de matières premières, surtout celle du pétrole intervenue en mi-mai 2014.

Un net recul de l’activité économique aura ainsi été constaté sur plusieurs branches de l’économie indique le Gouverneur. Il affirme en effet que la croissance économique était projetée de 3,3% en début d’année. Aujourd’hui, sur la base des évaluations effectuées par les services de la banque centrale, une récession de -3,1% est anticipée. Ce qui revient à 6,4% à peu près de points de croissance anéantis.

Des conséquences qui découlent, selon lui, de plusieurs facteurs dont la rupture dans les chaînes d’approvisionnement. Le Gouverneur relève également que les effets négatifs consécutifs aux mesures de confinement ont limité la mobilité des personnes et des biens.

Les mesures prises

Pour atténuer ces effets néfastes, des mesures ont été mises sur pied par les États pour faire face aux ravages de la maladie. Des mesures qui ont été salutaires pour les économies de la sous-région. La Beac quant à elle a pris des mesures au fur et à mesure, apprend-on. Parmi ces actions, il évoque, la réduction de 25 points de base du taux principal de la banque centrale et de 100 points de base du taux de prêt marginal. Ceci pour permettre aux économies et aux ménages d’avoir accès au crédit.

Il y a aussi, la réinjection des liquidités dans les économies de la Cemac avec la mise en place d’une liquidité de « longue maturité » de 150 milliards pour les banques qui décident de ne pas réduire leurs crédits à l’économie. Abbas Mahamat Tolli ajoute, la création d’un programme de rachat des titres publics sur le marché secondaire de 600 milliards afin de permettre aux Etats de mettre sur place des filets de sécurité et mieux juguler cette crise.

 

Innocent D H

 

 

 

 

 

 

Published in Finances

Refusant de voir minimiser le rôle joué par le Pcrn suite à la décision prise par le Président de la République, de surseoir à ce tribut, la jeune dame a fait sortir des archives, un article publié par nos confrères de l’Agence Ecofin le 19 Avril 2020 

 

Article abondamment utilisé ce 19 Octobre 2020 par leurs adversaires politique, et dans lequel il était fait de mention du rejet par la Beac, d’une initiative du Gouvernement Camerounais portant sur l’exploitation d’un système de règlement et de compensation dans le cadre des paiements effectifs en monnaie électronique.

La publication

« Cet article sur la Beac date du 19 Avril 2020, c’est de la manipulation…

Premièrement, cet article qui est largement répandu ce jour pour méconnaitre la victoire de la coalition entre le PCRN et les citoyens Camerounais date du 19 Avril 2020, il a été modifié le 21 Avril 2020, et le média en ligne l'a tout simplement réactualisé du fait de l'actualité.

Je note que tous ceux qui l'ont publié sous mes post ont pris soin d'effacer les dates, pour faire croire qu'il date de ce jour. Chose fausse.

Mais encore, alors que le Problème posé par le PCRN est celui de la protection des citoyens contre le mode de collecte de ladite taxe jugé, illégal au regard du droit communautaire et dépourvu de sens pratique au regard de la difficulté à établir l'assiette de la taxe (le prix du téléphone sorti de l'usine, celui que la BEAC posait le 19 Avril 2020 portait sur 2 choses :

1- L'utilisation de l'anglais dans le courrier de demande d'autorisation de madame la MINPOSTEL, ce qui avait fait scandale ;

2- La conformité de la procédure de paiement, notamment la compensation des frais à payer par le crédit téléphonique de communication, -et non pas par mobile money par exemple- C'est de cette « interopérabilité » qu'il était question, rien à voir avec le débat sur la protection du citoyen qui a conduit le PCRN à se préparer pour des marches pacifiques.

La BEAC a dit non pas à la mesure visant à collecter la taxe sur le citoyen, mais plutôt à cette procédure de paiement. Ça date d'Avril 2020. Or le communiqué conjoint des Minfi et Minpostel qui défraie la chronique date du 29 Septembre 2020.

Si la motivation de la suspension de cette mesure était due au refus la BEAC, ça voudrait dire que le MINFI l'autorité monétaire locale, le Minpostel, et le chef de l'Etat n'ont pas reçu la lettre du gouverneur de la BEAC depuis le 19 Avril 2020?

Au fait la naïveté de ceux qui font ces agitations leur fait oublier comment fonctionne la BEAC et qui sont les vrais patrons là-bas?

Le plus drôle est que la suspension de cette mesure profite à tous y compris à eux...

Nous irons de victoire en victoires et nous avons déjà commencé ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre
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L’information a été révélée à l’issue de la troisième réunion ordinaire de l’année 2020 du Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) tenue le 30 septembre dernier. Il en ressort que le troisième trimestre de l’exercice en cours dans la Communauté économique et Monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a été marqué par la reprise de la quasi-totalité des activités économiques.

 

A la lecture des premiers impacts de la pandémie du coronavirus dans la sous-région Afrique centrale, la Beac avait annoncé des perspectives économiques sombres. Aujourd’hui la résilience dont a fait montre la Cemac permet d’observer une nette reprise de la quasi-totalité des activités. Exception faite des services marchands notamment les hôtels, les transports et le divertissement qui pâtissent encore des restrictions de divers ordres. Ce regain d’activité est rendu possible grâce à la « levée des mesures de confinement et le redressement des cours du pétrole », constate le Cpm dans le communiqué rendu public à des travaux de la réunion.

Une embellie qui conforte le Cpm qui a revu ses indicateurs économiques pour les perspectives des 06 pays de la Cemac à savoir : Cameroun, Gabon, Congo, RCA, Guinée équatoriale et Tchad). Le taux de croissance devrait être de -3,1%, alors qu’en juin dernier, il était plutôt projeté à -5,9%. Un recul tout de même annoncé à 25%, la pression inflationniste devrait quant à elle connaître une légère remontée pour se situer à 2,6%.

La dégradation des déficits budgétaire et extérieur devrait être moins prononcée pour le reste de l’année 2020, ce qui correspond respectivement à 24% et 4,7%, contre 4,5% et 7,3% du Produit intérieur Brut (PIB) projetés en juin dernier. Pour ce qui est de la couverture extérieure de la monnaie, son taux devrait remonter à 69,9% contre 55% annoncés au départ. « Les réserves de change devrait quant à eux connaître une hausse pour se situer au-dessus du seuil de trois mois d’importations de biens et services », apprend-on.

Néanmoins, il faut relativiser que ces prévisions dépendent fortement de l’évolution de la pandémie et du coût sur le marché international du baril du pétrole, principal produit d’exportation des pays de la Cemac. Des conditionnalités qui renforcent l’inquiétude de la Beac malgré les perspectives encourageantes.

Innocent D H

Published in Entreprises

Cette projection peu reluisante des exportations en 2020 au Cameroun se fonde sur une étude dans laquelle Francis Ghislain Ngomba Bodi, cadre de la direction des études, de la recherche et des statistiques à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), postule que l’économie camerounaise fait face à cinq chocs à savoir : un choc épidémiologique, un choc d’offre, un choc de demande interne, un choc pétrolier et un choc de demande étrangère.

 

Cette étude a pour titre, « quels sont les effets des chocs liés à la pandémie Covid-19 au Cameroun ? ».  Relevant les principaux chocs auxquels est confronté l’économie camerounaise du fait de cette pandémie notamment à l’exportation, Francis Ghislain Ngomba parvient à la conclure, « 6% de PIB en 2020, avec une chute de la consommation d’environ 12% et une diminution des exportations pouvant atteindre 40%. Le déficit budgétaire devra plonger et risquera de doubler. L’investissement pourrait ne pas se relever à son niveau d’avant-crise avant fin 2021 ».

L’étude publiée sur le site internet de la BEAC propose quelques pistes d’atténuation des effets de cette récession. « Il est important pour le Gouvernement de soutenir la trésorerie des entreprises industrielles afin qu’elles puissent maintenir un certain niveau d’emploi, et agrandir leurs parts de marché sur le marché domestique à la faveur du rebond économique en 2021. Ce soutien direct aux entreprises et indirect aux ménages permettra de maintenir la demande à flot. Il nécessitera un fort accroissement de l’endettement public dont la charge devra être atténuée par un achat massif de titres publics par la banque centrale. C’est le préalable pour un rebond économique de forte ampleur en 2021-2022 », apprend-on.

Dans un récent rapport, l’Institut national de la Statistique (INS) révèle que sur le commerce extérieur au Cameroun durant l’exercice 2019, les recettes engrangées au titre des exportations se chiffrent à 2392,8 milliards de FCFA. Cette source note une hausse de plus de 280 milliards de FCFA, soit une progression de 13,3% en valeur relative. « Cette tendance haussière résulte essentiellement des exportations des huiles de pétrole brut, qui enregistrent une hausse en valeur de 15,9%, reflet du dynamisme de la production locale. Les qualités exportées de cet hydrocarbure évoluent de 31,2% par rapport à l’année 2018 ».

Innocent D H  

 

 

Published in Entreprises

Dénommée e-Transfert est destinée à assurer l’accélération des demandes de transferts internationaux émises par les agents économiques. Selon Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de Banque des Etats de l’Afrique centrale une période des tests réalisés récemment ont été couronnés par des résultats satisfaisants. 

 

Voilà une prouesse technologique annoncée dans les procédures de traitement des transferts internationaux par la Beac, institut d’émission des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Guinée équatoriale et RCA). A compter du 1er septembre prochain, l’application e-Transfert va être lancé dans la sous-région Afrique centrale. A en croire les assurances faites par le Gouverneur de cette institution bancaire, la période de test débutée en février 2020 a produit des résultats probants. Abbas Mahamat Tolli précise qu’à partir de cette date, « les traitements des dossiers de demandes des transferts par messagerie électronique seront abandonnés au profit exclusif de e-Transfert ».

Ainsi, la mise en place de cette application ambitionne, l’optimisation de la dématérialisation du processus d’analyse des demandes de transferts hors zone Cemac, apprend-on de sources officielles. Grâce à e-Transfert, les banques, agents économiques et autres Trésors publics peuvent soumettre depuis leurs sites respectifs toutes leurs demandes de transferts internationaux hors Cemac, aux fins de leur traitement par la Banque centrale.

La Beac ajoute par ailleurs, cette application permet « d’assurer la traçabilité et la disponibilité des informations de suivi en temps réel ». Cette plateforme numérique offre aussi à ses utilisateurs, l’opportunité d’accéder à des reportings. Abbas Mahamat Tolli souligne enfin, « cette application dans sa forme actuelle, est la première phase d’un chantier plus large d’automatisation du suivi de la règlementation de change ».

En novembre 2019, la Beac avait décidé d’injecter 02 milliards de FCFA en devises dans les banques chaque semaine. Une mesure visant à fluidifier et à raccourcir les délais des traitements internationaux des agents économiques.   

Innocent D H

 

Published in Finances

Abbas Mahamat Tolli a décidé de taire les inquiétudes du public en affirmant que les informations publiées depuis quelques semaines par une certaine presse sont erronées.

 

Les grandes lignes du Document  

Dans le communiqué rendu public en début de semaine, le Gouverneur de la BEAC a tenu à préciser que : « Contrairement aux informations diffusées sur certains médias, faisant croire à une possible dévaluation du Franc CFA, l’évolution de la pandémie dans sa zone d’émission n’a pas influencé négativement le niveau des réserves de charge, qui demeure confortable… 

Au 10 Mai 2020, les réserves de charge de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) se situent à 53 48,8 Milliards FCFA, représentant près de cinq (5) mois d’importations de biens et services pour un taux de couverture extérieure de la monnaie de 74,17% ».

Une nette augmentation contrairement à 2019

« Comparées à la situation observée un an plus tôt, lesdites réserves de charge qui s’élevaient à 4113 Milliards au 10 Mai 2019, soit un taux de couverture extérieure de la monnaie à 63,55% ont enregistré une augmentation de 30% ».

Il y a lieu de se féliciter

Ecrit  Abbas Mahamat Tolli dans son communiqué : « Au regard de cette évolution, l’on peut se satisfaire de la consolidation des réserves de change communautaire, à la faveur non seulement d’une mise en œuvre efficace des dispositions de la réglementation des charges, en particulier celles relatives aux rapatriements et aux rétrocessions, mais aussi des actions des pouvoirs Publics des Etats Membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), soutenus en cela par les partenaires au développement pour maîtriser les effets de cette pandémie sur la situation économique desdits Etats ».    

La vigilance reste de mise  

Le Gouverneur de la BEAC a tenu à rassurer le public que la « BEAC va continuer de suivre de près les conséquences sur l’économie et la monnaie commune de la propagation du Covid 19 et, se tient prête à ajuster le cas échéant, tous ses instruments de gestion de sa monnaie pour préserver les conditions de liquidité, dans le système bancaire. Elle va ainsi assurer la transmission harmonieuse de sa politique monétaire dans la CEMAC…Maintenir la stabilité du pouvoir d’achat des ménages et garantir la soutenabilité extérieure de la monnaie commune, le FCFA… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Finances

Attendu depuis quelques temps, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a finalement publié le 27 avril 2020 son rapport sur la politique monétaire de la sous-région qui a motivé les décisions prises un mois plus tôt lors de son premier Comité de politique monétaire(CPM) de l’année. Un document qui fixe ainsi sur les déterminants de la réponse de la Banque centrale aux conséquences de la pandémie de Covid-19.  

 

A la lecture de ce document, l’on découvre que l’institution bancaire est partagée entre la volonté d’assurer le soutien des économies de la sous-région affaiblies par les méfaits de la crise sanitaire du coronavirus, d’une part. D’autre part, la Beac est confrontée au devoir de préserver la parité entre la francs CFA et l’euro, sa principale mission. 

La baisse drastique des prix du pétrole dès l’exercice 2014, les réserves extérieures de la communauté ont considérablement chuté à moins de deux mois d’exportation, ce qui a fait craindre dans la foulée, une dévaluation du francs CFA. Pour éviter le pis, vers la fin de 2016, les Etats constituants la communauté ont opté lors du sommet extraordinaire tenu à Yaoundé, pour un ajustement budgétaire sous l’assistance du Fonds monétaire international(FMI). Ajoutée à cette situation économique déjà difficile, la survenue de la pandémie de coronavirus. Selon le constat fait par la Beac, « le niveau des réserves de change de la zone est ressorti à 3,2% d’importations des biens et services à fin décembre 2019, soit un niveau à peine supérieur au minimum de 3 mois d’importations des biens et services sachant qu’il est exigé un niveau de 5 mois pour les pays exportateurs de matières premières comme ceux de la Cemac ». 

La pandémie de coronavirus devrait avoir des conséquences économiques et financières néfastes avaient projeté les experts. Dans sa projection pessimiste, la Banque centrale prévoit une récession de l’économie de la Cemac avec −4,9 et une chute du PIB pétrolier de l’ordre de 15% contre 2% en 2019. Ce laisse découvrir, une dégradation des déficits budgétaire et courant respectivement à 6.6 et 8,6 contre 0,2% et 15% l’année précédente, c’est-à-dire en 2018. Ainsi, la Beac alerte, « si les pays africains ne luttent pas efficacement   contre la pandémie de Covid-19 pour limiter les conséquences économiques et financières, la situation macroéconomique deviendrait insoutenable ». L’institution d’émission des pays de la Cemac ajoute, « un fort recul des réserves autour de 2 mois d’importations des biens et services, voir en deçà ». 

Risques sur la parité monétaire

Pour la Beac, « une telle évolution se traduirait par une réelle menace pour la stabilité extérieure de la monnaie, soulignant ainsi le fait qu’en l’absence d’ajustement budgétaire et de mobilisation conséquents des financements extérieurs, la Beac serait de nouveau soumise aux mêmes risques sur la parité de sa monnaie qu’en fin 2016 ». Cette inquiétude est partagée par l’agence de notation, Fitch Ratings qui estime que la baisse des prix du pétrole exerce une forte pression sur la parité entre le franc CFA et l’Euro. 

 

Innocent D H

 

Published in Corona Virus

Dans un communiqué datant du 20 mars 2020, l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) fait cette proposition parmi tant d’autres à la Banque centrale des pays de la Cemac. Pour elle, il est question de permettre aux établissements de crédit de la communauté d’anticiper sur les difficultés de leurs économies.  

 

Comme proposition à la Banque centrale, l’Apeccam évoque : « la Beac devrait renoncer temporairement à la décision de réduction des liquidités dans le système bancaire, qui a été prise par le Comité du marché monétaire lors de la session de février 2020, et envisager plutôt de faciliter l’accès des banques au marché monétaire par la baisse de ses taux d’intérêt et l’augmentation des plafonds de refinancement en cas de pression de liquidités ». 

A travers ces propositions, l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun souhaite que la Banque centrale accompagne les efforts que se proposent de faire les banquiers pour éviter un effondrement de l’économie nationale et même sous régionale. 

L’Association interpelle par ailleurs le Gouvernement camerounais sur l’apurement de sa dette intérieure. L’Apeccam indique ainsi, « prioritairement, les pouvoirs publics et l’autorité monétaire doivent s’astreindre à accélérer les règlements des factures et les créances des fournisseurs locaux, afin de ne pas paralyser leurs activités ».  

De sources crédibles annoncent que la réponse de la Beac à la crise du coronavirus est attendue à l’issue de la première session ordinaire du Comité de politique monétaire de l’année. Initialement prévue le 25 mars à Douala, capitale économique du Cameroun, la rencontre a été reportée. Un report qui se justifie par le souci de « respecter les mesures sanitaires préconisées par les différents gouvernements de la Cemac en prévention à d’éventuelles contaminations ». Une réunion qui devrait se tenir apprend-on par vidéoconférence, apprend-on. 

A ses membres, l’Apeccam recommande entre autres, la poursuite du financement des entreprises notamment des PME et des PMI, la renégociation des échéanciers de remboursements des dettes des entreprises.  

 

Innocent D H

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Le Trésor public camerounais n’a pas pu mobiliser les 20 milliards de FCFA du marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) lancé depuis 2011. L’émission des bons du Trésor assimilables (BTA) à 26 semaines, effectuée le 12 février 2020 renseigne suffisamment à propos. 

 

Le communiqué officiel rendu public par le ministère des finances (Minfi) révèle que le Cameroun a dû se contenter d’une enveloppe dont la valeur est de 5,2 milliards de FCFA, ce qui correspond au quart du montant initialement sollicité. C’est la première fois que le pays enregistre une telle contre performance sur le marché des titres de la Beac lancé depuis 2011. 

Dans un tel contexte, est pointé du doigt, l’intérêt mitigé accordé par les investisseurs du marché monétaire à cet appel de fonds de l’Etat du Cameroun. L’opération effectuée le 12 février dernier a connu seulement un taux de 94,5%, ce qui laisse voir un paradoxe par rapport aux souscriptions allant jusqu’à 500% lors des opérations des émissions des titres publics camerounais. 

Précisons que les soumissions effectuées par les investisseurs du marché monétaire se chiffrent à 18,9 milliards de FCFA, alors que 20 milliards de FCFA étaient plutôt sollicités par le Trésor public camerounais. Ce qui a contraint les autorités camerounaises à revoir leurs prétentions à la baisse pour finalement se contenter d’une enveloppe de l’ordre de 5,2 milliards de FCFA. 

Pour ce qui est des BTA à 26 semaines du 12 février 2020, il faut indiquer que le taux d’intérêt moyen demandé par les investisseurs était d’environ 2,7%. En effet, le taux d’intérêt a varié entre 2,4 et 3,5%. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01