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Selon les informations diffusées par le site internet Actu Cameroun un avion-cargo équato-guinéen parti de Malabo à destination de Bata aurait disparu à Campo et se serait écrasé au-dessus des eaux camerounaises ce jour. 

 

Un avion-cargo de l'armée équato-guinéenne, n'a plus donné signe de vie. L'appareil serait parti de l’aéroport de la capitale équato-guinéenne, Malabo pour relier la ville portuaire de Bata située à proximité du Golfe de Guinée dans la région du Rio Muni. Selon Actu Cameroun. « Cet avion aurait crashé dans les eaux territoriales camerounaises porche de Campo, ville côtière du Cameroun située dans la région du Sud et le département de l'Océan, à proximité de la frontière avec la Guinée équatoriale », aurait confié une source au même site.

 

Une opération de secours a immédiatement été lancée autour des eaux de Campo. Des patrouilleurs équato-guinéens appuyés par des bateaux de secours du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) sont partis à la recherche de l’avion et de ses sept occupants. Les causes de ce crash n’ont pas encore été révélées.

 

Notons que le dernier crash au Cameroun date du 13 mai 2019. En effet, un hélicoptère de l’armée camerounaise s’était écrasé dans la mi-journée du 13 mai à Oku, dans la région du Nord-Ouest. L’on avait enregistré un mort et six blessés. Un officier de la police camerounaise, avait été tué ainsi que trois membres de l'équipage et trois sous-préfets.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sur instructions du chef de l'Etat, chef des forces armées, Joseph Beti Assomo a rendu visite hier aux hommes déployés sur le terrain dans la région du Nord-Ouest.

 

A en croire Cameroon Tribune, c'est une ville de Bamenda en pleine activité que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo a traversée aux premières heures de la journée de jeudi dernier. Commerces et autres établissements grouillaient de monde. Le cortège du Mindef a du reste été confronté quelques fois à des embouteillages dans la ville.

 

Comme il l'avait déjà fait il y a deux semaines dans la partie septentrionale, Joseph Beti Assomo est descendu dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest sur instructions du président de la République, chef des forces armées, à l'effet de remobiliser les troupes déployées ici. La première étape de son périple, qui en comptait quatre, l'a d'abord conduit à l'infirmerie du camp du Bataillon d'intervention rapide (BIR), à quelques encablures de l'aéroport de la ville.

 

Ici, il a rendu visite aux hommes blessés lors des différentes opérations. A chacun des quelque 30 éléments internés, le Mindef a tenu à serrer la main avant de s'enquérir de l'évolution de sa situation. « Je m'adressais aux blessés pour leur apporter le réconfort du président de la République, chef des forces armée », a-t-il déclaré. Aux hommes, il a eu un message d'encouragement : « Vous avez été victimes d'attaques à l'arme. Courageusement, vous avez fait face. Nous constatons que bien qu'étant blessés, vous avez bonne mine. Je vous souhaite un prompt rétablissement », a-t-il conclu.

 

La seconde étape de son périple l'a conduit à l'hôpital du secteur de santé N°6. C'est le même message de réconfort et d'encouragement qui a été tenu à la fois aux blessés et au personnel soignant. La troisième étape s'est déroulée au Poste de commandement de la 5e Région militaire interarmées (Rmia5).

 

L'ultime étape de sa visite a conduit le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense à la légion de gendarmerie du Nord-Ouest. Ici, des centaines d'armes de fabrication artisanale et même moderne sont exposées au sol. Le colonel, commandant de la légion, Valère Nkoa Malla explique qu'elles ont été saisies entre les mains des sécessionnistes. Avec à ses côtés le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, les généraux de brigade Agha Robinson et Jules César Essoh, respectivement commandant de la Rmia5 et commandant de la 5e Région de gendarmerie Joseph Beti Assomo y a présidé une séance de travail à huis clos.

 

Rien n'a filtré des échanges avec les autorités administratives et militaires de la région. Joseph Beti Assomo était notamment accompagné du général de division, chef d'état-major de l'armée de terre, Baba Souley, du général de brigade, commandant le Corps national de Sapeurs-pompiers, Mahamat Ahmed et du directeur central de la coordination à la gendarmerie nationale, le général de brigade Elokobi Daniel Ndjock.

 

Otric N.

 

 

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Le commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR) zone Kribi, le lieutenant-colonel John Williams Njock et ses éléments sont allés le 03 mai dernier à la rencontre des populations des cinq groupements de la zone côtière de Kribi.

 

La joie et l’émotion étaient au rendez-vous au village Lobé. Cette localité de l’arrondissement de Kribi 1er dans le département de l’Océan, région du Sud, s’est transformée en une base militaire pendant quelques minutes.

 

Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le BIR est allé parler de développement socio-économique aux peuples Batanga et Mabéa. « Les commandos ne sont pas venus les mains vides. Ils ont apporté des tonnes de riz, de farine, une centaine de sacs de sel, des brouettes, des machettes, des limes, une cinquantaine de filets de pêche, des paquets de flotteurs et une dizaine de moteurs hors-bords complets de 15 chevaux », indique le journal.

Au nom du général de brigade, conseiller technique à la présidence de la République du Cameroun, le BIR zone Kribi, a voulu par ce geste, « renforcer son amitié avec les communautés riveraines. Une occasion de dire aux populations que cette force d’élite a aussi un visage humanitaire. Une autre forme du vivre ensemble », lit-on.

 

« Merci pour tout ce que vous faites pour nous », a dit Sa majesté Thomas Mvoubia, porte-parole des chefs des groupements de la zone côtière de Kribi. Le BIR zone Kribi depuis sa création en 2013 est toujours au service de la Nation. Au-delà de ses missions traditionnelles, la force, dans ses actions civilo-militaires, accompagne les populations de Kribi dans divers secteurs : la santé, l’éducation et le développement des villages, entre autres.

 

« Il est question pour nous, de consolider le lien armée-nation », fait savoir le lieutenant-colonel John Williams Njock, commandant le BIR zone Kribi. Ces actions philanthropiques du BIR visent à soutenir le vivre ensemble et à traduire dans les faits concrets le lien armée-nation. « Le BIR choisit d’agir par la protection des populations et par le soutien sur le plan socio-économique, de la santé, l’éducation pour montrer qu’il est une force complète », a ajouté le lieutenant-colonel John Williams Njock.

Plusieurs fois, on a vu les éléments du Bataillon venir au secours des automobilistes en panne sur le tronçon Campo-Kribi. Des gestes que le préfet de l’Océan a salués. Antoine Bisaga, présent à la cérémonie, a demandé aux chefs traditionnels de veiller au bon usage du matériel reçu.

 

Otric N.

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Ces populations ont pu bénéficier de soins médicaux de la part de ces soldats qui veillent également sur eux sur le front du conflit qui les oppose au "ambazoniens". 

 

Lundi dernier, 29 avril 2019, les soldats du Bataillon d'intervention rapide (BIR) se sont déployés dans la région du Sud-Ouest, précisément dans la localité de Lokando II, commune de Mbonge, le département de la Meme. Alors que les sécessionnistes continuent leur sale besogne, paralysant les activités économiques dans plusieurs régions du Cameroun, les forces de sécurité restent loyales et ne se lassent pas de défendre les civils. Des exactions se multiplient au quotidien et lorsque les choses semblent se calmer, ces rebelles multiplient les embuscades, faisant ainsi perdurer les affrontements. Soldats et civils sont tués, villages entiers incendiés, économie en berne, perspective d’une rupture de confiance entre deux entités linguistique, sécession fortement envisagé, sont entre autres exactions menées par ces combattants. Ces militants pris pour cible de part et d’autres des extrémistes séparatistes et gouvernementaux : des cadres (maires, sénateurs…), familles des membres du gouvernement enlevées, domiciles incendiés…

Le conflit qui est né en fin 2016 par des revendications des avocats et enseignants, ne cesse donc ainsi de s'embraser, sous le regard plus ou moins approbateur des organisations humanitaires internationales telles que Human Rights Watch ou Amnesty International. Ces dernières, donnent de plus en plus l'impression d'avoir pris position et de faire partie de tous ces sponsors officieux grâce à qui les rebelles s'approvisionnent en matière de financement. 

Cette semaine encore, cette crise défraie la chronique au Cameroun. En effet, au moins 07 séparatistes ont été tués et plusieurs autres blessés dont certains ont réussi à s'enfuir. C'était au terme d'une opération militaire à Babesi département du Ngo-Ketundja région du Nord-Ouest dans la nuit de lundi à mardi. Selon une source militaire, l’armée a procédé à une opération de ratissage pour la sécurisation des personnes et des biens dans plusieurs localités du Ngo-Ketundja dont Ndop est la principale ville. Cette opération Rechercher opération a débouché sur le démantèlement d’un camp d’entraînement des sécessionnistes. Plusieurs armes et munitions appartenant aux séparatistes ont été saisies. 

En plus, l'ONG International Crisis Group dans son dernier rapport publié sur la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, dénombre 1 850 morts après 20 mois d’affrontements au Cameroun. Chiffre en majorité constitué de civils abattus froidement et sauvagement par les séparatistes. « Après vingt mois d’affrontements l’on dénombre 1 850 morts, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin. » Selon le rapport de l’ONG, au moins 235 militaires et policiers, 650 civils et près d’un millier de séparatistes présumés ont été tués. Mais les autorités camerounaises, elles, estiment le nombre de morts à 1 600 donc 400 civils, 160 militaires et policiers et un millier de séparatistes, indique International Crisis Group. 

 

Voir en images de l'intervention du BIR à Lokande II, Mbonge : 

 

  

 

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L’ONG international qui dénonce cette restriction accuse le gouvernement camerounais de vouloir entraver l’émission de rapports sur les abus des forces de sécurité, au moment où le pays connait plusieurs troubles sociaux politiques.

 

« Interdire à notre chercheuse d’entrer sur le territoire constitue clairement un pas en arrière pour le Cameroun », a déclaré le 02 mai 2019 Philippe Bolopion, directeur adjoint du plaidoyer mondial au sein de Human Rights Watch. Selon ce dernier, « le gouvernement cherche à dissimuler aux yeux du monde les abus qu’il est en train de commettre, mais il n’y parviendra pas ». Human Rights Watch continuera à documenter et faire connaître les violations des droits humains au Cameroun, promet l’ONG.

En effet, apprend-on sur le site internet de l’organisation, le 12 avril dernier, les agents de l’aéroport international de Douala ont interdit à Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior de Human Rights Watch sur l’Afrique centrale, d’entrer au Cameroun. Ilaria Allegrozzi s’était pourtant vu délivrer un visa de trois mois le 25 mars 2019.

Dans sa demande de visa, elle avait expliqué qu’elle comptait se rendre dans les régions anglophones du pays pour mener des recherches au nom de Human Rights Watch sur les abus commis à la fois par les forces du gouvernement et des séparatistes armés, ainsi que sur l’impact de la crise sur les personnes handicapées.

À en croire Human Rights Watch, les agents de l’aéroport international de Douala n’auraient fourni à Ilaria Allegrozzi aucune explication sur le refus d’entrée sur le territoire camerounais. Malgré plusieurs demandes d’explications, l’ONG n’aurait reçu aucune clarification de la part du gouvernement sur le motif de sa décision de lui interdire l’entrée.

Depuis 2018, Human Rights Watch a publié un certain nombre de rapports sur les violations des droits humains commises aussi bien par les forces de sécurité gouvernementales que par les séparatistes armés, notamment un rapport exhaustif en juillet 2018 et plusieurs autres en 2019.

Deux jours avant qu’on interdise à Ilaria Allegrozzi d’entrer au Cameroun, le 10 avril 2019, Human Rights Watch a publié un court rapport sur l’attaque meurtrière menée le 4 avril par des soldats, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) contre le village de Meluf, dans la région du Nord-Ouest du pays, tuant cinq hommes civils, dont l’un avait un handicap mental, et blessant une femme.

L’ONG précise sur son site internet que les organisations nationales et internationales de défense des droits humains ont un rôle important à jouer pour observer et rapporter la situation des droits humains, non seulement au Cameroun mais dans le monde entier. « En laissant les organisations de défense des droits humains fonctionner sans entraves, le Cameroun ferait preuve de sa volonté de soumettre à un regard rigoureux et indépendant les efforts qu’il accomplit pour se conformer au droit international relatif aux droits humains », rappelle Human Rights Watch.

 

Otric N. 

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Le Bataillon d’intervention rapide a examiné 230 personnes ce 15 mars dans la localité de Mbongé, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest au Cameroun. Les autres cas, et éventuellement des nouveaux, seront consultés lundi prochain.

 

La journée de vendredi était une journée spéciale pour les habitants de Mbongé dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Des personnes souffrant de maladies infectieuses dont la prise en charge est très souvent négligée par manque de structures sanitaires étaient examinées par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Plusieurs maladies étaient ainsi examinées. Il s’agit notamment du paludisme, des infections digestives, cutanées, pulmonaires et génitales, des maladies chroniques comme l’hypertension et le diabète.

Au total 420 personnes étaient enregistrées pour l’occasion mais au terme de la journée, seulement 230 ont pu être consultées.

L’affluence des populations venues admirer ces soldats à la tâche montre également que la situation sécuritaire dans la localité se stabilise. La mise sur pied d’un comité de vigilance est en cours depuis quelques semaines.

L'Opération Chacal envisage d'effectuer une seconde descente sur les lieux le 18 mars prochain pour satisfaire les personnes restantes, soit un total de 190 patients et d'autres éventuels nouveaux cas. Ça sera l’occasion d’apprécier si le début de retour au calme observé amènera les populations à braver le Ghost Town au profit de leur santé.

Par ailleurs l'équipe médicale BIR a reçu et pris en charge les camarades du 21ème Bataillon de fusiliers marins (Bafumar) blessés dans une embuscade des combattants sécessionnistes au retour d'une mission de relève de leur personnel à Illoani, localité située dans l'arrondissement de Bamusso, département du Ndian dans la Région du Sud-Ouest.

Voir plus en image : 

    

    

    

    

    

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A Kolofata, Kérawa et Fotokol, des localités  frontalières au Nigéria, les attaques et embuscades sont régulières. Mais, les troupes de l’opération Alpha, imperturbables soldats du BIR, sont en place et veillent sur les populations.

Dans la localité de Kerawa, qui fait partie  de postes disposés le long de 300 kilomètres de frontière entre le Cameroun et le Nigéria dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, on n’a pas que des fusiliers. Le Régiment de l’artillerie  a mobilisé ses tireurs d’élite. D'autres forces militaires sont présentes parce que la menace est asymétrique dans cette zone montagneuse où Boko Haram contrôle les villages environnants.

A en croire un membre du comité de vigilance rencontré à Kerawa,  des assaillants ont incendié  des villages  et brûlé des gens il y a quelques temps dans les villages non loin de  Kerawa. Ils auraient aussi promis de revenir. Depuis lors, le dispositif de sécurité a changé dans cette partie du pays. « On veille de jour comme de nuit pour appuyer nos soldats et on leur donne des informations parce que nous maitrisons notre localité et nous devrions apporter notre soutien malgré le peu de moyen que nous disposons », indique l’un de membre du comité de vigilance de Kerawa.

Plusieurs  lignes de front sont opérationnelles dans le département de Logone et  Chari, le mayo Sava dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Il était difficile de franchir  d’autre ligne située au front, là où les actions de riposte et les offensives se préparent. Et nos militaires sont disséminés dans les montagnes. Le sentiment général qui se dégage lorsqu'on touche du doigt les dures réalités qu’ils affrontent au quotidien, face à un ennemi sans foi ni loi, qui peut frapper lâchement à tout moment, en comptant sur l’effet de surprise. Malgré le danger qui rode, les troupes de l’opération Alpha soldats du BIR déployés au front défendent fermement l’intégrité du territoire dans la région de l’Extrême-Nord.

L’armée camerounaise ratisse large, des localités du Mayo-Sava, Logone et Chari frontalières au Nigéria. Il s’en suit des arrestations importantes de certains membres de la secte, les quelles arrestations permettront une meilleure identification des cerveaux de ce mouvement terroriste et leur bases secrètes. L’armée nationale du Cameroun est à pieds d’œuvre sur le front, au niveau de la frontière avec la Nigéria voisin. Ces derniers  de défense veillent et exécutent à la lettre les missions qui leur sont confiées par le chef de l’Etat, chef des armées.

« Nous défendons notre territoire. Chaque fois qu’il y a une incursion, nous traitons l’objectif et nous sommes déterminés à découdre avec Boko Harm dans la région de l’Extrême-Nord », indique un soldat camerounais au front. Un autre aspect important est la solidarité remarcable dont font montre les soldats au sein du dispositif interarmées dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. A Fotokol, dans le Logone et Chari, les combats sont presque quotidiens. Boko Haram veut, à tout prix, contrôler le pont sur le fleuve El Beid, pont de liaison entre le Cameroun et le Nigéria. Cette secte islamiste a impose presque une sorte de guérilla.

Et les soldats camerounais, bien conscients des enjeux économique et stratégique de ce pont, ne dorment plus. Les dispositifs offensifs et défensifs sont réajustés à Kolofata en passant par Mora. Des familles entières cherchent refuge dans la ville de Maroua capitale de la région de l’Extrême-Nord, bagages sur la tête ou dans des porte-tout. « Ils nous menacent généralement  par des lettres, annoncent à nos femmes qu’ils vont nous tuer, comme nous avons décidé de ne pas collaborer avec eux. C’est pour cela que certaines familles ont choisi d’abandonner leurs maisons et d’aller trouver refuge dans la ville de Maroua malgré la présence de nos soldats sur le terrain », explique un autre membre de comité de vigilance ayant requis l’anonymat dans la localité de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord.

Des menaces qui obligent de nombreuses personnes à passer la nuit hors de leur domicile à en croire notre source. Conséquence, Kerawa, jadis poumon économique de l’arrondissement de Kolofata, tourne aujourd’hui au ralenti. Pis, l’activité économique, autrefois florissante, est presque inexistante. Les commerces sont fermés à longueur de journée et le trafic avec le Nigeria, plutôt très proche, est désormais inexistant.

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La bonté du B.I.R. n'a aucune limite.

Cette fois-ci c'est la localité de Bakebe, dans le département de la Manyo dans la région Sud-Ouest du Cameroun que les soldats du Bataillon d'Intervention Rapide sont allé faits des dons.
Les habitants de cette localité ont reçu de la nourriture, des matelas et du matériel de cuisine 

La population était très heureuse de les recevoir et de savoir qu'ils étaient présents et que ce petit village n'avait pas été oublié.
Ce village a souffert de menaces des terroristes sécessionnistes, mais même dans le danger absolu, ses habitants ont décidé de ne pas s'enfuir et de rester chez eux

Rappelons-le, la présence sécessionniste fait rage dans les localités du Nord-Ouest et Sud-Ouest, faisant fuir les habitants de ces dites régions, mais certains d'entre eux décident, malgré le danger séparatiste, de rester et de ne pas abandonner leurs villages 

 

 

 

 

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C'est à Bamenda que le Bataillon d'Intervention Rapide avait commencé le processus de déblocage de la route bloquée par des arbres tombés dans la nuit.

Le B.I.R., équipé de tronçonneuses, découpa les arbres pour mieux les dégager, quand soudain les soldats se sont vu proposer de l'aide de la part des locaux.

Les photos ci-dessous, montrent la fraternité du peuple camerounais à son meilleur

 

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01