13 soldats du Bataillon d’intervention rapide ayant suivi la formation en agriculture et l’aquaculture, ont reçu leurs parchemins.
L’armée offre en quelque sorte une seconde vie a ceux des siens qui ont été blesses au front. Le Bataillon d’intervention rapide (Bir) a organisé pour eux, une formation en agriculture et aquaculture. Elle a duré 35 jours. Et elle s’est déroulée au Complexe agricole et aquacole de Missole II, situé dans la Sanaga Maritime dans la région du Littoral. 13 soldats blessés en fin de formation ont reçu des mains de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le Gouverneur de la région du Littoral.
«J’ai été victime d’une mine au cours d’une patrouille à Wambachi, dans l’Extrême-Nord, pendant la guerre contre Boko Haram. Aujourd’hui je me déplace avec une prothèse. Je suis venu me former pour un emploi sédentaire dans le BIR. Nous avons été formés en aquaculture et en agriculture. Aujourd’hui nous sommes capables de transformer nos productions en produits finis directement consommables par nos camarades d’armes engagés dans les champs de bataille», raconte le lieutenant Ibrahima Djekaibe, commandant de la compagnie de dépôt de Limbe dans la région du Sud-Ouest dans les colonnes de Cameroon tribune édition parue en kiosque ce 11 novembre 2020.
«Les militaires que vous voyez aujourd’hui maitrisaient les risques dès le départ. Ils ont consenti ce sacrifice, ils ont été blessés. Et animés par la joie de continuer à servir, ils ont décidé de ne pas rester dans les bases à se tourner les pouces. Ils veulent continuer à contribuer au bien-être des Camerounais parce que nous sommes des sentinelles et nous combattrons désormais en envoyant de la nourriture sur le terrain pour nos camarades militaires», explique Onambele Mendouga, le contrôleur, inspecteur général adjoint du BIR.
Liliane N.