A travers son porte-parole, Stéphane Dujarric, Antonio Guterres a réagi à l’annonce de Paul Biya.
Le président de la République, Paul Biya, a annoncé la tenue d’un « grand dialogue national » sur la crise anglophone « avant la fin du mois en cours ». Ce dialogue tant attendu, « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation », a fait savoir le chef de l’Etat dans son message à la Nation le 10 septembre 2019.
Antonio Guterres, a indiqué son porte-parole, « se réjouit de l'annonce faite aujourd’hui par le Président Paul Biya sur le lancement d'un processus de dialogue national au Cameroun ». Le patron de l’ONU «encourage le gouvernement camerounais à veiller à ce que le processus soit inclusif et réponde aux défis auxquels le pays est confronté. Il appelle toutes les parties prenantes camerounaises, y compris la diaspora, à participer à cet effort ».
Paul Biya a promis dans son message que ces assises nationales réuniront «une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de défense et de sécurité, des groupes armés et des victimes », a-t-il dit.
Présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ce dialogue réunira une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de Défense et de Sécurité, des groupes armés et des victimes.
« Tout le monde ne pourra, et c’est compréhensible, prendre effectivement part à ce dialogue, mais chacun aura l’occasion d’y contribuer », fait savoir Paul Biya.
En amont de la tenue effective du dialogue, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, mènera de larges consultations, afin de recueillir les avis les plus divers, qui serviront de sources d’inspiration pour la conduite des débats. Des Délégations seront également envoyées dans les prochains jours à la rencontre de la diaspora, afin de lui permettre d’apporter sa contribution à ces réflexions sur la résolution de la crise.
Otric N.