Selon les informations données par les confrères de la presse privée, le cas de l’ex membre du gouvernement, violemment attaqué par ses Co détenus à la suite des émeutes survenues à la prison centrale de Kondengui il y a quelques mois, est de plus en plus inquiétant.
C’est ce qui a inspiré la décision prise par le Chef de l’Etat, qui a autorisé son évacuation sanitaire vers l’Allemagne, d’autant plus que depuis son passage à tabac le 22 Juillet 2019, il n’a pas pu quitter la chambre dans laquelle il est interné à l’hôpital central de Yaoundé.
Les nouvelles de son décès ont même circulé se sont répandues telle une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Fort heureusement, il n’en était rien, l’ancien chef du gouvernement camerounais est bel et bien en vie, malgré son état de santé quelque peu dégradé. Des informations confiées sous anonymat par une source familiale qui au passage affirme d’un emprisonnement abusif : « Contrairement à ce qui se raconte partout là dehors, notre père est gravement malade c’est vrai mais, il est toujours vivant, malgré le fait qu’il soit entrain de purger une peine parce que la justice l'accuse de tout alors qu'il est innocent… ».
Inoni Ephraïm aurait formulé une demande d’évacuation sanitaire adressée au Président de la République, requête motivée par le désir de recevoir des soins de santé les plus appropriés.
Conscient du fait que seul, le Chef de l’Etat, est habileté à lui accorder cette largesse, comme ce fut le cas avec Yves Michel Fotso qui, a été évacué au Maroc pour raison de santé dans la nuit du dimanche 18 août à lundi 19 août.
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Tombé sous le coup de l’opération épervier
Ephraïm Inoni, qui a occupé les fonctions de Premier ministre du Cameroun, chef du gouvernement entre 2004 et 2009, est incarcéré depuis 2012. Interpellé le 17 avril 2012, il a entre autres, été accusé de malversations financières dans le cadre d´une transaction pour le compte de l’ex-compagnie aérienne camerounaise Cameroun Airlines. Il est tombé sous le coup de la loi parce que dans le cadre de l’Albatros, c’est lui qui avait recruté APM et, les membres du bureau exécutif, sans aucune consultation préalable, l’avait présenté comme Pour ne rien arranger, APM décide ensuite, sans le consulter, de le présenter comme leur président de son conseil d’administration.
Fonction que l’ancien inspecteur des régies financières, formé à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam) et qui officia pendant une décennie comme secrétaire général adjoint de la présidence a toujours nié d’avoir assumé. Malheureusement, après de nombreux procès, la justice l’a condamné à 20 ans de prison en 2013.
Nicole Ricci Minyem