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La cérémonie du mois de la fistule obstétricale s’est déroulée à Yaoundé, le 23 mai 2019.

 

Alors que le monde entier célébrait le 23 mai dernier, la Journée Internationale pour l’élimination de la fistule Obstétricale, le Cameroun prenant part à cette commémoration, a procédé au lancement officiel de son mois de lutte contre cette maladie. En prenant la parole au cours de la cérémonie de lancement, Mme Sinatha Koulla-Shiro Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, a donné des chiffres qui continuent de donner froid au dos. « Chaque année à travers le monde, on dénombre 50 000 à 100 000 nouveaux cas de fistules obstétricales qui surviennent chez les jeunes femmes issues pour la plupart des milieux pauvres », a-t-elle déclaré.

 

La lutte contre cette maladie est à prendre très au sérieux au Cameroun. Car l’enquête à indicateurs multiples par grappe conduite en 2014 révèle que la prévalence de la fistule obstétricale est de 20 000  cas avec une incidence estimée à 2000 nouveaux cas chaque année. Cette enquête révèle également qu’environ 6000 femmes meurent  par  an au cours de leur grossesse ou en donnant la vie. Et pour chaque femme qui meurt, au moins 20 autres survivent, avec des  complications, dont une des plus graves et humiliantes est la fistule obstétricale.

 

Les données recueillies à la Direction de la Santé familiale indiquent que 23 000 femmes souffrant de ce mal qui affecte 2000 nouvelles personnes par an. Siti Batoul Oussen la représentante du Fonds des Nations unies pour la population au Cameroun, lors de son exposé fait à la cérémonie de lancement du mois de lutte contre cette maladie, a indiqué que seulement 600 femmes ont pu être prises en charge durant les cinq dernières années. « Les moyens disponibles permettraient la prise en charge de seulement 500 cas en 2019 », a-t-elle ajouté.

 

Il faut savoir que la fistule Obstétricale « est une conséquence dramatique de l’accouchement difficile ou prolongé, matérialisée par la création d’un passage anormal entre le vagin et la vessie et/ou le rectum par lequel l’urine et/ou les matières fécales fuient constamment. Les femmes et filles atteintes de Fistule Obstétricale font face à une stigmatisation dévastatrice, qui favorise la honte, l’isolement, la marginalisation et même l’exclusion sociale ». Le 23 mai dernier, la journée commémorative de cette maladie a été célébrée sous le thème « la fistule est une violation des droits humains: en finir maintenant ! ».

 

Liliane N.

Les travaux sont une composante du plan de sauvetage de ces structures qui bénéficient en outre d’un financement spécial du chapitre d’intervention en investissement.

 

Lors de la cérémonie de lancement présidé par le ministre des Arts et de la culture Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt dans la salle des conférences du ministère  dont il a la charge, il a été précisé que la restructuration va s’étaler sur une période de seize (16) mois pour un coût total de cinq milliards quatre-vingt-huit millions (5 088 000 000) Francs CFA.

 

L’entreprise China Machinery Engineering Corporation (CMEC) est adjudicataire des travaux, tandis que les Bureaux d’études BATI-Concept Plus Sarl et Ama Consultants sont chargés respectivement des maitrises d’œuvre à Yaoundé et à Buea.

 

Le plan de sauvetage des Archives Nationales du Cameroun se présente comme un sous programme intégré dans les trois programmes stratégiques du MINAC ci-après: - Conservation de l’art et de la culture camerounais - Renforcement de l’appareil de production des biens et services culturels - Gouvernance et appui institutionnel dans le sous secteur arts et culture.

 

Objectif

 

Le programme de réhabilitation des bâtiments abritant les Archives Nationales de Yaoundé et l’annexe de Buea, vise à mettre en place, un système d’archivage national intégré dans le plan du développement global du Cameroun.

 

Plus précisément, il s’agit de :  - Rompre le cycle de l’ accumulation anarchique des documents dans toutes les administrations publiques, parapubliques et les collectivités territoriales décentralisées -  Renforcer la prise de conscience des responsables des services publics de l’ importance de la gestion des documents et des archives -  Liquider le lourd passif de la mauvaise gestion des archives - Disposer des bâtiments d’archives (Siège des institution, régions et départements ) modernes et sécurisés qui honorent le Cameroun.

 

Les Archives Nationales sont constituées d’un fonds archivistiques d’environ 10 000 mètres linéaires conservés à Yaoundé et 6 000 mètres linéaires à Buea, dont les dates extrêmes vont de 1880 à 1984. Elles ont pour missions principales:

 

-  La collecte, la conservation, la communication le contrôle des documents élaborés ou reçus par les personnes physiques ou morales de droit public ou privé

 

-  La collecte, la conservation, la communication, le contrôle de tous autres documents acquis à titre gratuit ou onéreux, temporaire ou définitif

 

-  De rassembler, et de cataloguer au nom et pour le compte de l’Etat des documents

 

-  De participer aux activités scientifiques nationales en relation avec le patrimoine dont elle a la charge, particulièrement en archivistique

 

-  Elles concourent en outre, en tant que de besoin, à l’éducation, à. la formation et à la recherche dans le domaine archivistique.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
 
 
 

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a promulgué une loi imposant une taxe sur les émissions de carbone aux entreprises de son pays. Une mesure salué par les défenseurs de l’environnement.

 

Classé premier en Afrique et 14 ème mondial selon Greenpeace, le pays de Nelson Mandela est extrêmement dépendante du charbon pour sa production d’électricité et par conséquent, pollue l’environnement grâce à des émissions de carbone.

 

Pour y remédier, Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a promulgué une loi imposant une taxe sur les émissions de carbone aux entreprises de son pays. « Le changement climatique représente l’un des plus grands défis auxquels est confrontée l’espèce humaine, et l’objectif premier de la taxe carbone est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’une façon viable », a expliqué le ministère du Trésor dans un communiqué, dimanche soir.

 

Une mesure saluée lundi comme par les défenseurs de l’environnement. Le Fond mondial pour la nature (WWF) a salué le président Cyril Ramaphosa pour avoir promulgué cette loi qui, « traînait depuis longtemps. Quand on sait qu’elle a été la première fois évoquée en 2010, l’idée d’une taxe carbone a rencontré une forte résistance de la part des gros émetteurs » de CO2, a souligné l’ONG.

 

« Même si beaucoup doit encore être fait pour que la taxe devienne plus efficace, nous reconnaissons qu’il s’agit là d’une première étape significative », a-t-elle ajouté, rappelant que son objectif était « d’améliorer la santé (…) et de rendre l’environnement et l’économie résilients ».

 

Le montant de cette taxe, qui entre en vigueur le 1er juin prochain, a été fixé à 120 rands soit 7,4 euros par tonne de dioxyde de carbone. Greenpeace regrette que ce montant ne soit pas à ses yeux suffisant pour convaincre les producteurs à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone. «Nous ne pensons pas que la taxe », en l’état actuel, « aura un impact », a regretté Melissa Steele auprès de l’AFP.

 

Jusqu’en 2022, la taxe doit être réévaluée chaque année du montant de l’inflation valorisé de deux points, puis à partir de 2023 réévaluée seulement du montant de l’inflation.

Notons que, l’Afrique du Sud avait déjà adopté des objectifs climatiques stricts en 2011 et figure parmi les signataires de l’accord de Paris sur le réchauffement de 2015, mais les mesures d’application traînent en longueur.

 

Danielle Ngono Efondo

Théophile Yimgaing Moyo, Le président national du Mouvement citoyen, affirme que la crise qui sévit dans les régions anglophones, est l’une des conséquences du choix « égocentrique » fait par la France.

 

C’est en sa qualité de président national du Mouvement citoyen et de vice-président de l’Alliance patriotique, qu’il a accordé une interview à notre confrère Mutations édition du 27 mai 2019. Théophile Yimgaing Moyo croit dur comme fer que le contentieux franco-camerounais doit être pris en compte dans le dialogue inclusif qui doit être organisé. Parce que la crise aujourd’hui baptisée crise anglophone est l’une des conséquences du choix de la France, qui a été de donner l’indépendance avant qu’il y ait la réunification. Pour le président national du Mouvement citoyen, ce sont les conséquences du choix suscité que les camerounais vivent actuellement. « Aujourd’hui, il y a une partie de notre peuple qui demande son indépendance. Quelles sont les conséquences de ce choix de la France ? C’est la crise dite anglophone. Et l’évolution des choses a continué d’entraîner des conséquences », ajoute-t-il.

 

De ce fait, le vice-président de l’Alliance patriotique suggère donc la prise en compte du contentieux historique franco-camerounais. «Le Cameroun a un contentieux avec la France et personne ne peut le nier. Tous les accords secrets ont été signés entre la France…et la France. Parce que quand on signe ces accords-là en 1959, nous ne sommes pas indépendants. Donc aujourd’hui, la France ne peut pas dire qu’on a signé des accords avec elle. A ce niveau-là, il y a donc matière à recherche et même matière à débat. Parce qu’aujourd’hui, qu’est-ce qui est enseigné dans nos écoles ? Comment fonctionne notre économie ? Ce sont ces accords secrets-là, toujours en vigueur, qui ne nous permettent pas d’avoir certaines aptitudes par rapport à certains problèmes que nous vivons au quotidien», explique Théophile Yimgaing Moyo.

 

Au cours de cette interview Théophile Yimgaing Moyo qui s’est aussi exprimé sur le sacrifice des matyrs camerounais, à appeler le peuple à ne pas oublier ces derniers. Leur journée commémorative s’est célébrée le 25 mai 2019. Assassinés le 25 mai 1965, cela fait déjà 64 ans qui ne sont plus de ce monde. « Nous voulons dire au peuple camerounais de ne pas oublier ce qui s’est passé, parce que les conséquences et les crises que nous vivons actuellement, ont leur origine dans cette violence que la France nous a imposé », déclare-t-il.

 

Liliane N.

   

Le jeûne qui s'achemine peu à peu vers la fin, des prières sur rogatoires ont débuté depuis le vendredi dernier dans plusieurs mosquées de la ville.

 

Les prières de vendredi très attendue pendant cette période car dédiée à la recherche de la nuit du destin. Cette nuit connaît des affluences particulières, et celle de vendredi prochain est plus espérée car selon les prescriptions de l'Islam elle est considérée comme une nuit qui vaut 80 ans de croyance.

 

Le dernier virage du jeûne entamé, le grand Imam Modibo Djafarou, dans son intervention à l'exégèse du Saint Coran, exhorte les fidèles musulmans à faire beaucoup d'aumônes, à maximiser la lecture du Coran, et à se donner à des prières supplémentaires avant de songer aux préparatifs de la fête pour faire privilégier la spiritualité.

 

Ce qui va être fait avant le grand rendez-vous

Le grand rendez-vous étant la fête du ramadan qui marque la fin du jeûne du mois de ramadan, en attendant, il est annoncé pour le dimanche prochain, la clôture de l'exégèse du Saint Coran qui va se dérouler en présence de Sa majesté Alim Garga Hayatou, le Lamido de Garoua. Une rencontre qui va ainsi permettre au Lamido de partager des moments de communion parfaite avec les fidèles musulmans de la ville de Garoua. L'exégèse de 06 heures et 30 minutes dimanche prochain, les fidèles y sont donc conviés nombreux.

 

Innocent D H

Au terme  de la 3e journée des play-offs de Ligue 1,  le  champion en titre du Cameroun, Coton sport de Garoua et Ums de Loum sont les deux favoris  au titre du champion du Cameroun 2019.

 

Coton Sport de Garoua peut-il conserver  son titre de champion du Cameroun ? Le Club de Garoua pointe en deuxième position après sa victoire contre Stade Renard (3-1),  lors de la 3e journée des play-offs Top du championnat national de Ligue 1. Avec sept points  engrangés, les « Cotonniers » ont un écart de trois points à combler pour être la hauteur du leader actuel, Ums de Loum, vainqueur de Feutcheu Fc de Bandjoun (2-0). Avec un total de 9 points à l’issue des trois matchs joués,  le club de Loum est plutôt bien parti pour décrocher sa deuxième couronne, trois ans après son premier sacre de champion du Cameroun. Les  rencontres de la quatrième journée,  permettront de déterminer lequel des  deux prétendants  succèdera à Coton Sport de Garoua.  Ums affrontera Apejes de Mfou, tandis que le club de Garoua sera à l’épreuve  de Dragon de Yaoundé.

 

Dans la course pour le maintien, Union et les Astres de Douala  sont sur la bonne voie au Down Play-offs de la Ligue 1 avec 7 et 6 points. Ces deux formations de la capitale économique devancent Pwd de Bamenda et Fovu de Baham, qui ont respectivement 4 et 5 points. Les choses se compliquent par contre, pour New Stars de Douala et Unisport du Haut-Nkam, qui sont en déclin avec un point chacun. En attendant la quatrième journée, leur maintien en championnat d’élite n’est plus une issue certaine.

 

En Ligue 2, Panthère du Ndé tient les rênes des play-offs Top avec 7 points. Le club du Ndé est suivi de  Léopard de Douala  qui totalise 6 et de Canon de Yaoundé, qui occupe la 3e position avec 4 points. Renaissance  et Fap de Yaoundé ont trois points chacun, tandis que Bamboutos de Mbouda, complète le tableau avec 2 points. Auteur d’un nul (1-1) face à Canon de Yaoundé,  lors de la troisième journée, les Mangwa Boys ont réduit leur chance de maximiser les points pour leur retour en championnat d’élite. Un objectif qu’ils pourront réaliser la saison prochaine. Dans la zone rouge, As Etoa Meki et Bang Bullet qui sont les deux derniers du Play-offs down avec 2 points, ont encore la possibilité de se maintenir.  Les  résultats  de la quatrième journée détermineront  les clubs qui retourneront au niveau  régional.

 

Marie MGUE

Appelé à élir les députés européens ce dimanche 26 mai, Toulousains et Toulousaines dans le département de Haute Garonne ont accordé la majorité de leurs suffrages à la République en marche.

 

A Toulouse, la liste "Renaissance" placée sous la conduite de Nathalie Loiseau a récolté 24,62% des voix et se hisse ainsi à la première place. Elle a pu battre au passage Yannick Jadot avec sa liste "Europe Ecologie" avec 21,28% des votants. Des électeurs au taux de 11,43% ont quant à eux jeté leur dévolu sur la liste de Jordan Bardella et le Front national. Le taux d'abstention se situe à 47,62% pour ce scrutin, 0,58% d'électeurs ayant voté à blanc.

 

Selon les chiffres de l'Insee en 2015, Toulouse, troisième ville étudiante de France et capitale de la région Languedoc-Roussillon-Midi, compte 472 941 habitants. Sur 249.115 inscrits en 2014 par exemple, 44,04% ont eu à se déplacer pour les bureaux de vote. L'UMP de Michèle Aliot-Marie avait pu obtenir la majorité des suffrages avec 19,15% des voix et 2 sièges au sein du Parlement européen sur les 10 qui étaient à pourvoir. Virginie Rozière de l'Union de la gauche et Jodé Bové de l'Europe-Ecologie-les verts, sont venus en complément du podium avec respectivement 18,44% et 16,88% des suffrages.

 

Au niveau du département de Haute-Garonne 84.289 voix soit 21,10% a été accumulé par Louis Aliot du FN, ce qui lui a permis de devancer. Virginie Rozière (UG) et Michèle Alliot-Marie (UMP).

 

Au niveau purement national, Jordan Barfella identifié comme tête de liste du RN, soutenue par Marine Le Pen arrive en tête avec 23,43% des voix, supplantant la liste menée par Nathalie Loiseau (République en marche) qui a 22,31%, Yannick Jadot quant à lui occupe la troisième place avec 13,42% des suffrages.

 

Toutefois, on note qu' en France, le taux d'abstention s'est élevé à 50,73% ce dimanche 26 mai. Alors que les Français de métropole ont voté ce 26 mai, d'autres citoyens européens ont voté à partir du 23 mai 2019.

 

Innocent D H

La scène se déroule le week-end dernier dans les villages Mandingring, Kosseyel Yebe et environs. Des assaillants, une dizaine, ont envahi les villages du Mayo-Rey et du Mayo-Louti dans la région du Nord Cameroun. Bilan de l’attaque, des domiciles vandalisés et cinq hommes enlevés.

 

Tout porte à croire que cette attaque est la conséquence de la résurgence des bandes de « coupeurs de routes » qui ont repris du service dans la région depuis peu. Il y a quelques mois encore on a enregistré une belle série de rapt dans les régions septentrionales du pays. Après la région de l’Adamaoua, c’est au tour de la région du Nord d’occuper le devant de la scène en matière d’insécurité.

 

D’après des témoignages recueillis sur place, les hommes armés ont fait irruption dans les concessions des villages de la contrée. Après avoir mis à sac les habitations des populations, ils ont pris avec eux des personnes particulières. En effet, toutes les cinq prise de ces bandits de grand chemin sont des personnes considérées comme les « grand bergers » de la région. Ils ont été emmenés dans une direction qui reste jusqu’ici inconnue.

 

Au regard des éléments disponibles à cet heure, fruit des premières investigations de la gendarmerie nationale, ces enlèvements correspondent au mode opératoire utilisé par les « coupeurs de routes » qui sèment la terreur dans la région château d’eau du Cameroun depuis 2015. Des bandes armées transnationales constituées de brigands venants du Tchad, de la Centrafrique et du Nigéria voisin. Des groupes qui commettent leurs forfaits de part et d’autres de la frontière.

 

Ces enlèvements d’éleveurs sont similaires aux enlèvements observés dans la région de l’Adamaoua depuis 2015. Où près de 311 citoyens ont été enlevés en moins de quatre ans. Des enlèvements qui sont en fait des kidnappings avec demande de rançons. Et d’après des informations recueillies à bonne source, durant cette même période, les kidnappeurs ont tués plus de 70 otages et collectés plus de 02 milliards de FCFA comme rançons. Une situation qui avait exaspéré les populations de cette région.

 

Des événements qui ont amenés le chef de l’Etat à prescrire une mission de la gendarmerie pour sécuriser la région.

"Nos populations, et tout particulièrement les éleveurs (de la région de l'Adamaoua), sont victimes de groupes criminels spécialisés dans les enlèvements avec demande de rançons", avait reconnu Paul BIYA lors d'une cérémonie dédiée aux nouveaux officiers de l'armée camerounaise arrivés en fin de formation, en janvier 2019.

"J'ai donné des instructions fermes à nos forces de défense et de sécurité pour mettre un terme à ces agissements répréhensibles" a réitéré le chef de l’Etat. Quelques jours plus tard, un contingent anti terroriste de la gendarmerie nationale investissait les plaines de l’Adamaoua.

Visiblement, la région du Nord aura elle aussi besoin d’une telle mesure.

 

Stéphane Nzesseu

Lundi 27 mai, trois décrets du Chef de l’Etat, portant nomination de nouveaux dirigeants à la tête de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) ont été rendu public au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration de la dite compagnie.

 

C’était au cours d’une brève réunion du conseil d’administration de la Cameroon Airlines Corporation, (Camair-Co), présidé par le ministre des transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, que, le communiqué du réaménagement décidé par le Chef de l’État a été communiqué à la presse.

Ainsi, dans ce décret signé le 27 mai 2019, le président de la république Paul Biya nomme : le Président du Conseil d’Administration de la société camerounaise Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), le Directeur Général de ladite société et le Directeur Général Adjoint de cette structure.

Il s’agit entre autre de : Ngalle Bibehe Massena Jean Ernest, au poste de Président du conseil d’administration en remplacement de Louis Georges Njipendi, devenu DG de la compagnie. Et de Max Constant Mve au poste de Directeur général adjoint en remplacement de Moussa Abouba.

Les nouvelles recrues, ont reçu pour mission de piloter à bon port le nouveau plan de relance de la compagnie qui est replongée depuis plusieurs mois une terrifiante zone de turbulence. On espère qu’ils viendront changer l’image de cette entreprise qui a longtemps été ternie par les prédécesseurs.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les élèves candidats à cet examen du GCE dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont commencé à passer l'examen ce lundi 27 mai 2019, en dépit de toutes les tentatives visant à ruiner leur année scolaire, en appelant au boycott, les villes fantômes et les écoles vides.

 

Pendant huit mois, les élèves ont effectué un parcours de combattant pour assister aux cours entre les enlèvements commis par des séparatistes armés, des échanges d'armes à feu entre séparatistes et militaires, ce n’était pas aisé. Les rapports jusqu'à présent indiquent qu'ils ont commencé leurs examens dans le calme et la sécurité totale dans la plupart des campus de GBHS Bamenda, GBHS Downtown et GBHS Bamendankwe, parmi d’autres grandes écoles de la région du Nord-Ouest.

 

Les statistiques du conseil d’administration en charge de l’éducation indiquent que plus de 110 543 candidats participeront à la session de 2019, contre 133 104 candidats en 2018, soit une baisse de 17%. L'année universitaire 2018-2019 a vu l'inscription de 110 543 étudiants, contre 130 000 en 2018. Le GCE O / L 2019 a enregistré 65 638, 4 700candidats au GCE O / L Technical et 3 621 au GCE A / L Technical. La baisse du nombre de candidats inscrits a été attribuée aux troubles dans les régions anglophones, ce qui a entraîné l'abandon scolaire, les parents ayant abandonné tout espoir d'envoyer des enfants à l'école, souvent menacés par les séparatistes.

 

Les séparatistes ont été accusés d’avoir refusé l’éducation à plus de deux millions d’enfants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, pourtant c’est l’un de leur droit fondamental. Cette année scolaire a été marquée par l’enlèvement de plusieurs élèves. Le cas le plus récent est celui de l’école secondaire presbytérienne Nkwen, à Bamenda, où plus de 100 élèves ont été emmenés pendant trois jours et d’autres enlevés à Saint Augustine dans la division Kumbo Bui, tous situés dans le nord-ouest du pays.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01