Donald Trump est arrivé à Londres ce lundi matin, pour une visite d'Etat de trois jours. Sa première depuis qu'il a été élu président des Etats-Unis. Mais avant même que son avion n'atterrisse, il s'en est pris, via Tweeter, au maire de Londres, Sadiq Khan, le traitant de « loser ».
Dimanche soir, avant que son avion ne décolle, le président américain Donald Trump avait déjà déclaré qu'il n'entendait pas rencontrer Khan lors de sa visite au Royaume-Uni. Il avait alors dit ne « pas lui accorder beaucoup d'importance » avant de se moquer de sa « petite taille ».
Ces propos faisaient suite à ceux tenus par Khan dans The Guardian. S'exprimant au sujet de la venue du président américain dans une tribune publiée par le quotidien britannique, le maire de Londres avait jugé qu'il ne méritait pas d'être reçu en grande pompe. « Le président Trump est juste l’un des exemples les plus extrêmes d’une menace globale grandissante », avait-il écrit avant de le comparer aux « fascistes » du 20ème siècle. Le maire de Londres a prévenu qu'il ne participerait pas au banquet donné lundi soir par la reine Elizabeth II en l'honneur du dirigeant républicain, un dîner en grande pompe aussi boudé par le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn et le président de la Chambre des Communes, John Bercow.
En juillet 2018, lors d'une précédente visite de Donald Trump, le maire de Londres avait autorisé des manifestants anti-Trump à faire voler près de Westminster un ballon géant représentant un Trump en couche-culotte.
Ainsi, dans son avion, juste avant son entrée au Royaume-Uni ce lundi, le président américain Donald Trump a traité le maire de Londres de « loser total » via son moyen de communication favori qui n’est autre que Twitter. « Sadiq Khan, qui a fait boulot exécrable en tant que maire de Londres, a fait des commentaires « méchants » envers le Président des Etats-Unis », a tweeté Donald Trump, parlant de lui à la troisième personne. « Ce « loser total » ferait mieux de se concentrer sur la lutte contre la criminalité à Londres », a ajouté le président.
« Les insultes puériles ne devraient être pas être du niveau du président des Etats-Unis », a riposté un porte-parole de Sadiq Khan peu après les nouvelles insultes de Donald Trump.
Notons que La fin de la visite présidentielle sera centrée sur le 75e anniversaire du Débarquement, avec une cérémonie à Portsmouth (sud de l’Angleterre) mercredi en présence de la reine et du président français Emmanuel Macron. Donald et Melania Trump feront ensuite un bref passage en Irlande avant de se rendre, le 6 juin, en Normandie pour les commémorations organisées par la France.
Danielle Ngono Efondo
Des témoins ont indiqué à nos confrères de l’AFP qu’ils « entendent des bruits de coups de feu et qu’ils voient de la fumée s'échapper de la zone de sit-in… ».
Un autre résident affirme avoir vu les forces en uniforme de police tenter d'expulser les manifestants d'une rue près du sit-in.
Le bilan provisoire, établi par le comité central des médecins soudanais, proche du mouvement de contestation, fait état de deux morts et plusieurs blessés.
Depuis le 6 avril, des milliers de manifestants campent devant le siège de l'armée à Khartoum. Après avoir demandé le soutien des militaires contre le président Omar el-Béchir, ils réclament désormais le départ du pouvoir des généraux qui avaient évincé le chef de l'Etat le 11 avril.
Des négociations entre les deux camps visant à former un Conseil souverain, censé assurer la transition politique pour trois ans, ont échoué le 20 mai et le Conseil militaire a multiplié depuis les mises en garde à l'encontre du mouvement de contestation.
Il a notamment dénoncé des débordements autour du sit-in, les qualifiant de « menace pour la sécurité et la paix publiques et promettant d'agir avec détermination face à cette situation ».
L’Association des professionnels soudanais (SPA), acteur majeur de la contestation, a condamné ce qu’elle qualifie de « massacre sanglant » en appelant les Soudanais à la « désobéissance civile totale pour renverser le Conseil militaire perfide et meurtrier ».
Elle a également appelé les « révolutionnaires » à descendre dans les rues afin de poursuivre leurs marches de protestation.
Dans sa logique de contestation cartésienne et de refus de gouvernance de l’équipe de Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil militaire au pouvoir, la SPA accuse les hommes en tenue de planifier de façon systématique et de s'employer à disperser le sit-in pacifique (...) avec une force et une violence excessives.
Il y’a une semaine, le mouvement de contestation avait appelé à une grève générale, à travers le pays et cette dernière avait été observée dans divers secteurs d'activité.
Malgré ce vent qui lui semble défavorable, Abdel Fattah al-Burhane, s'est rendu récemment en Egypte, aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite, trois pays qui n’ont pas manqué de lui donner leur soutien.
Nicole Ricci Minyem
La seule image que la presse a de cette jeune camerounaise est celle la présentant les deux bras levés, jubilant la victoire de son élection à la 2e Vice – Présidence du parti au cours de la convention nationale du MRC tenue en Avril 2018 au palais des congrès de Yaoundé. Depuis lors, c’est bouche cousue. Aucune trace visible, aucune action prépondérante de la jeune fille de la Mefou et Akono au cours des joutes électorales d’octobre 2018. Sera–t–elle à la hauteur des défis qui l’attendent ?
Tiriane Noah arrive au devant de la scène politique dans un contexte tout à fait particulier et très tendu. Elle prend la tête du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun au cœur d’une crise post – électorale dont son prédécesseur vient de raviver les braises. Malgré ces dernières arrestations, le parti doit tenir sa promesse de poursuivre sa campagne de contestation, avec une deuxième marche blanche prévue le 08 juin 2019. Sera–t–elle capable de mobiliser les troupes pour envahir les rues des principales villes du Cameroun samedi prochain ?
Même si on ne l’a pas souvent vu prendre part aux différentes marches organisées par le parti depuis Janvier 2019, Tiriane Noah devra désormais sortir de son terrier pour mener la lutte engagée par Maurice Kamto et les autres caciques du MRC. Son principal fait d’armes politique reste jusqu’ici une plainte déposée par elle auprès des tribunaux contre le ministre Gaston Eloundou Essomba (ministre de l’Eau et de l’Energie) quelques temps après son élection comme 2e Vice – Présidente du MRC. Elle se plaignait de ce que le ministre, membre influent du RDPC dans la Mefou et Akono, proférait des menaces sur sa personne.
Rappelons tout de même que c’est dans les mêmes conditions qu’en son temps, Mamadou Mota avait pris la direction du parti. A son époque, il avait décidé d’annuler les marches annoncées pour avoir une meilleure visibilité des opérations à mener. Il a su garder le cap jusqu’à son arrestation ce samedi matin à Yaoundé. Tiriane Noah est – elle prête à faire la prison elle aussi ?
Seule la suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU
Cette édition 2018-2019 de la ligue des champions laisse sur les scène, des belles images de souvenir. L'on a abondamment assisté à des retournements de situation complètement fous en demi-finales et huitièmes de finale, caractérisés par l'effacement du Paris S.G face à Manchester United. N'oublions pas aussi les épisodes difficiles et inattendus du quart de finale retour entre Manchester City et Tottenham(3-4), un spectacle rayonnant de suspens. Ajax Amsterdam, avec son vent de fraîcheur en tant que nouvelle formation néerlandaise, a su injecter dans cette compétition que les nantis ont voulue en faire une propriété au détriment du triomphe de la beauté du sport. Cette finale entre Liverpool et Tottenham n'a pas malheureusement réussi émouvoir les spectateurs.
Un spectacle des revenants
La première période était évidemment compliquée pour Tottenham, assommé dès la 23ème seconde, un penalty a été accordé gracieusement à Liverpool pour une main qui n'était pas réellement fautive, et totalement involontaire, de Moussa Sissoko. Dans une posture de force, et surtout de quiétude, Mohamed Salah a transformé l'opportunité, les Reds tombaient alors dans une douce torpeur.
Plusieurs fois le ballon a été favorable à des Spurs qui ne savaient quoi faire. "Il n'y a pas eu de grande performance individuelle aujourd'hui", a confessé Sallah. Rien est surprenant pour autant avec ce calendrier qui mettait aux prises en finale, deux équipes au repos forcé depuis trois semaines, et la fin de la Premier league ?
Les jours tels que Harry Kane et Wuiks, n'avaient plus pu jouer un match officiel, depuis le mois d'avril en raison de blessures. Ce fut donc, un des revenants au lieu d'une mythique finale qui était pourtant très attendue.
L’égyptien Sallah a quant à lui réussi à prendre la revanche, l'on s'en souvient vient de lui, malheureux héros de la finale perdue l'année précédente par Liverpool face au Real Madrid (1-3).
C'est un avantage à mettre aussi à l'actif de l'entraîneur Jürgen Klopp, enfin tiré en C1 à sa troisième tentative. "Cela fait vraiment du bien", a laissé entendre l'Allemand. "C'est une sensation bouleversante, mais je suis beaucoup plus calme que je pensais l'être lorsque cela arrivait enfin", a-t-il ajouté.
Innocent D H
Ancienne étudiante de l’université de Yaoundé II Soa, Tiriane Noah est une fervente militante du MRC. Jeune (la quarantaine), intelligente, éloquente, très posée, elle a des qualités de leaders qui l’ont permis d’être hissé au rang de 2e Vice – Présidente du parti. Si les militants de ce parti ne la connaissent pas autant que Me Michelle Ndocki, il faut reconnaître que son engagement et sa détermination à voir un Cameroun nouveau est au même niveau que les figures connues telles Valsero, Pal Eric Kingue et Maurice Kamto.
Lors de sa première prise de parole officielle, quelques minutes après son élection comme 3e personnalité du MRC, elle avait marqué les esprits par ses paroles aux allures prophétiques à l’endroit du parti. « il y a un temps pour toute chose et en cette année 2018, c’est le temps du MRC.
Tiriane Nadège Noah Biloa est un trait d’union entre les deux principaux univers politiques qui ont été fortement tribalisés au cours de ces derniers mois. Des univers pernicieux et qui s’opposent violemment et dont les bases les plus violents se trouvent à l’étranger. Notamment, les « sardinards » et les « tontinards ». des clivages politiques qui touchent depuis peu aux identités ethniques.
La nouvelle patronne du MRC (par intérim), est par son appartenance ethnique, une digne fille de ces zones du Cameroun dont sont issus plusieurs dirigeants du régime actuel. Et pourtant, elle a choisi de militer pour le camp d’en face. Un véritable pied de nez aux analystes politiques qui accusent à grand renfort d’arguments le MRC d’être un parti « Bamiléké ». Une position qu’elle pourra utiliser pour davantage recruter et mobiliser dans les rangs du parti de Maurice Kamto.
De plus, elle sera la première femme à diriger un parti d’une aussi grande envergure. Par ailleurs, sa jeunesse (à peine la quarantaine), est un atout important pour son déploiement politique. Des arguments qui lui permettront de piocher dans d’autres partis politiques à l’instar de celui de Cabral Libii dont la jeunesse est le principal argument de rassemblement.
Stéphane NZESSEU
Notons que le ministre des enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga a rendu public le 31 mai 2019, un communiqué. En substance, conformément à la décision du 22 novembre 2018 fixant le calendrier des examens et concours de la session 2019, il est indiqué que les épreuves du Bepc, du Cap des sciences et des technologies du tertiaire (STT) et du Cap industriel débutent le lundi 03 juin sur l'ensemble du territoire national.
Il est mentionné par ailleurs dans la note d'information du ministre des enseignements secondaires que, pour ce qui est du Bepc, seuls les candidats de l'option bilingue subissent les épreuves orales ce 03 juin 2019.
Il est aussi à signaler que pour le compte de cette session, 240 014 candidats sont inscrits à l'examen du Bepc de l'enseignement général, 47 339 aux Cap STT et aux Cap industriel de l'enseignement technique.
En ce qui concerne la fête marquant la fin du jeûne du Ramadan, en cas de coïncidence "avec un jour de passage des épreuves du Bepc, des Cap STT et industriel, les épreuves de ladite journée sont reportées au samedi, 08 juin 2019 aux mêmes horaires", précise le communiqué.
Innocent D H
Il n’a pas fallu trop longtemps à Louis George Djipendi Koutou de se faire remarquer. En effet, quelques jours seulement après sa nomination par le chef de l’Etat à la tête de la Camair-Co, le nouveau directeur prouve qu’il peut relever le défi. Louis Georges Djipendi Kouotou a acté la location d’un nouvel aéronef de marque « Embraer ERJ645 LR » pour la compagnie nationale publique de transport aérien.
De marque brésilienne, l’appareil de 50 places, loué à la société National Airways, est rentré en service samedi 1er juin indique un communiqué signé de Louis Georges Njipendi, le nouveau directeur général de la camair Co. L’aéronef servira essentiellement aux vols domestiques. Djipendi Kouotou souligne qu’un nouveau plan de vol est disponible pour répondre à la forte demande notamment liée à la fête du Ramadan qui s’annonce.
Selon certaines sources, l’aéronef « Embraer ERJ 145 LR » était au centre d’un différend entre le nouveau DG de CAMAIR-CO, et Ernest Dikoum, son prédécesseur. Faisant suite aux résolutions du conseil d’administration tenu le 26 avril 2019, Djipendi Kouotou, alors président du conseil d’administration, avait par correspondance signée le 6 mai, avec la société National Airways, un contrat de location de cet avion.
En réponse Ernest Dikoum avait indiqué, dans une autre lettre adressée à son PCA ce même 6 mai, que la forte tension de trésorerie qui frappe de plein fouet L’étoile du Cameroun ne permettait pas de prendre une telle mesure. « Je voudrais signaler l’indisponibilité en l’état actuelle de la trésorerie de CAMAIR-CO », avait-il indiqué, soulignant que le montant du déposit est de 171 milliards 843 millions 750 Fcfa. Selon des observateurs, c’est ce conflit qui a emporté l’ex-directeur général.
Pour rappel, Louis Georges Djipendi Kouotou est le nouveau directeur général de la Camair-Co. Il a été porté à ses fonctions au cours d’un conseil d’administration extraordinaire de la compagnie nationale aérienne tenu le lundi 27 mai 2019 à Yaoundé. Il est le sixième directeur à la tête de cette compagnie depuis sa création en 2011. Malgré tous ce changement que les camerounais juge déjà répétitif, la compagnie a toujours la peine à prendre son envol. On espère juste que, Georges Djipendi viendra changer la donne. En tout cas, nous souhaitons bon courage et bonne chance à la nouvelle équipe dirigeante. Car le chantier est immense et il reste encore beaucoup à faire.
Danielle Ngono Efondo
Un « incident d’origine technique ». C’est pour l’instant la cause avancée par le gouvernement dans un communiqué qui a été lu ce samedi 1er juin 2019 à la Crtv Radio, de l’incendie survenu dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 aux environs de 21 heures, dans les unités de production de la Société nationale de raffinage (Sonara) à Limbe dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Tout serait parti d’une déflagration enregistrée lors de la relève du car, a rapporté la Crtv radio. Les flammes ont consumé quatre unités de production, quelques bacs de stockage et affecté le bloc administratif. Cependant, les enquêtes en cours, instruites par le gouvernement, permettront de déterminer avec exactitude, les causes de ce drame également revendiqué par les sécessionnistes, un groupe armé qui sème la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, en proie à une crise sociopolitique. Cette tragédie a contraint cette structure d'État chargée du raffinement du pétrole brut, à un arrêt de production de toutes ses unités pour une période indéterminée.
Dans la matinée de ce samedi 1er juin 2019, le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba s’est déployé sur le site sinistré pour évaluer les dégâts. Il rencontrera après la visite, les responsables de la Sonara et les autorités administratives pour une concertation. Selon le communiqué gouvernemental, l’explosion qui a engendré les flammes s’est déclarée dans la zone de fractionnement des essences de la Sonara. Cet incendie a touché certains équipements des unités de distillation atmosphérique. « Le gouvernement tient à rassurer les populations, que les dispositions sont prises pour l’approvisionnement continue de l’ensemble du territoire national en produit pétrolier, et la remise en état, des unités de productions dans les plus brefs délais. Le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes afin que ce malheureux incident n’est pas d’impacts négatifs sur la population riveraine et pour que le projet d’extension et de modernisation de la Sonara se poursuive normalement », relève le communiqué.
On apprend également que l’incendie a été maîtrisé et la situation est sous contrôle suite à une prompte réaction coordonnée des équipes de la Sonara et l’intervention énergique des Forces de défense et les sapeurs-pompiers de Douala, appelés en renfort. Même si on déplore de nombreux dégâts matériels, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.
Ce drame est survenu alors que la Sonara, qui occupe une place importante dans l’économie nationale, est en plein processus de son extension. En 2018 cette structure avait entamé la première phase de son projet d’extension et de modernisation, lancée en 2010, avec pour objectif de porter la capacité de production de la Sonara de 2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes par an. La deuxième phase de ce projet, qui n’a pas encore démarré, consistera principalement à installer un système d’hydrocraquage pour raffiner les pétroles bruts lourds produits au Cameroun. Pour le moment, la Sonara achète essentiellement du brut léger qu’elle transforme afin d’approvisionner le marché national et régional dans divers produits pétroliers.
Marie MGUE
L'ouverture du score est intervenue suite à la manœuvre Tunisienne par Mohamed Youcef Belaïli à la 42ème minute. A la 60ème minute survient l'égalisation de Walid El Karti. Une égalisation sans résultat probant car invalidée par l'arbitre, visiblement pour cause d'un hors jeu. Dans la foulée les Marocains de Wydad vont opposer un recours à une vérification par la VAR. Cependant, tenez-vous tranquille, l'assistance vidéo à l'arbitrage était hors service. Une situation qui va susciter une montée d'adrénaline chez les Marocains déjà déçus par le match aller marqué par la controverse(1-1). Ils vont décider de quitter la pelouse.
D'inévitables échauffourées
Quelques échauffourées ont éclaté et des bouteilles d'eau ont été lancées sur la pelouse. Les forces de maintien de l'ordre vont alors intervenir pour calmer la tension. Une longue séquence de temps suspendu s'impose par la suite, avec d'interminables affrontements verbaux sur le terrain entre officiels de la CAF, des membres des staffs et les deux équipes.
Le Président le la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, va descendre de la tribune pour être acteur aux discussions, avant de retourner à sa place.
A Tunis : une liesse extraordinaire s'observe
Le stade de Radès, non loin de Tunis, avec 60.000 spectateurs, est embrasé de chants entre temps. Les joueurs de l'Espérance de Tunis vont juger opportun de satisfaire à des exercices physiques pour ne pas se refroidir, puis vont abandonner, et s'asseoir sur la pelouse pour deviser.
Une heure et demie plus tard, l'arbitre de nationalité gambienne Bakary Gassama, siffle la fin définitive du match, après avoir pris le soin de retirer sa veste de survêtement. Le jubilé est alors au rendez-vous pour les joueurs de l'Espérance, dans une parfaite communion avec leur public.
Innocent D H
Communiqué de presse du Social democratic front (SDF) au sujet de l’embastillement du député Jean Michel Nintcheu
« Le domicile du député Jean Michel Nintcheu est encerclé depuis 6h du matin par des hommes en tenue. Il s'en est rendu compte alors qu'il sortait de son domicile pour se rendre aux obsèques d’un membre de sa famille qui se tient ce samedi à Bafang. Aucune explication ne lui a été fournie à cet effet.
Le SDF condamne avec la dernière énergie cette restriction grave et inexplicable des libertés imposée au député Jean Michel Nintcheu qui jouit pourtant d'une immunité parlementaire de par sa fonction.
Le SDF exige la levée immédiate et sans condition de cet embastillement sordide qui ternit davantage l'image déjà considérablement écornée de notre pays en matière de libertés fondamentales du citoyen et de respect des droits de l'homme.
Tout refus des donneurs d'ordre de procéder à la levée de cette assignation à résidence surveillée de fait est de nature à jeter de l'huile sur le feu dont nul n'a absolument besoin en cette période sensible de la vie de notre Nation. Ces derniers gagneraient à cesser de jouer avec des allumettes sur un baril de poudre.
Fait à Douala le 1er juin 2019
Jean Robert Wafo
Ministre du shadow cabinet du Sdf en charge de l'information et des médias ».
Quand les décisions du MRC impactent négativement les autres partis politiques
Le Social Démocratic Front, dont on ne saisit véritablement pas les accointances avec le parti crée par Maurice Kamto semble toujours faire les frais lorsqu’au MRC, on décide d’aller contre les institutions de la République.
En plus de l’honorable Jean Michel Nintcheu, c’est le vice président du SDF Centre qui dit avoir constaté la présence des forces de l’ordre près de son domicile ce matin, Aloys Parfait Mbvoum exprime son courroux : « Je faisais mon sport ce matin, lorsque mes proches m’ont appelé pour me dire que les policiers rodent autour de chez moi. Je suis revenu, pour chercher à comprendre ce qui les amène. Vous pouvez lire mes posts, je ne me cache pas et, à aucun moment, je n’ai manifesté le désir d’aller marcher avec le MRC. Après mon sport, je devais me rendre dans une radio de la place, invité pour donner mon avis par rapport à la situation socio politique de mon pays. Que cherchaient donc les policiers chez moi »?
On relève, à partir de ce qui a été constaté sur le terrain ce matin, à Yaoundé, à Douala comme dans les autres parties du pays que les camerounais, dans leur grande majorité, ne sont pas prêts à descendre dans la rue, pour des contestations. Tous, ou du moins ceux qui sont en âge de voter, savent qu’à quelques heures de la convocation du corps électoral, il faut maximiser les inscriptions sur les listes électorales afin de faire entendre leurs voix.
Les choses doivent changer au Cameroun, mais, de quelle manière ? C’est à chaque camerounais, selon ses aspirations, que cette question est posée.
Nicole Ricci Minyem
Les réseaux sociaux se sont chargés de diffuser les premières images de la Société nationale de raffinerie (Sonora) en proie aux flammes, dans la nuit de vendredi 31 mai 2019. En effet, aux environs de 21 heures, une forte explosion en provenance de cette société d'État chargée du raffinement du pétrole brut a plongé les habitants de Limbe dans le département du Fako, région du Sud- Ouest, dans une peur effroyable. Après cette détonation, les flammes ont jailli dans les installations de la Sonara, témoigne une riveraine. « Nous vous informons de la survenance d’une explosion suivie d’un incendie grave dans nos unités de production le 31 mai 2019 aux environs de 21 heures 30 minutes, entraînant des dégâts et un arrêt de production de toutes nos unités pour une période à déterminer », a indiqué le directeur général de la Sonara, Jean-Paul Simo Djonou, dans une note d’information ayant pour objet « Déclaration de force majeure », adressée aux partenaires de cette structure, ce samedi 1er juin 2019.
Par conséquent, explique-t-il, « nous déclarons un cas de force de majeure, et la suspension provisoire de nos engagements contractuels, en attendant l’évaluation définitive des dégâts ». Dans cette correspondance qui ne donne aucun détail sur l’origine réelle de cette explosion à la Sonora, située dans une zone en proie à une crise sociopolitique, dite anglophone, le directeur général annonce la cessation de ce cas de Force majeure en temps utile. « Nous vous assurons de tous nos efforts pour la reprise de nos activités dans les meilleurs détails », souligne Jean-Paul Simo Djonou.
Revendication par les leaders ambazoniens
Même si la cause réelle de cet incendie n’a pas encore été dévoilée, Mark Bareta, l’un des leaders du mouvement sécessionniste n’a pas tardé à le revendiquer, dans un message publié sur son mur Facebook au moment de l’incendie. «To build we must destroy. To go to heaven, you must die. To build Ambazonia, we must send Cameroun out of Ambazonia. Thank you Victoria silent warriors-The Black Cats », peut-on lire. Ce qui signifie en français, « Pour construire, il faut détruire, pour aller au paradis, il faut mourir, pour construire l’Ambazonie il faut chasser le Cameroun hors du territoire ambazonien. Merci aux victorieux soldats du silence-The blacks cats ». Aux environs de 11 heures ce samedi, il a encore écrit : « Toutes les opérations de Sonara sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. La tenue francophone qui bénéficie des ressources de l'Ambazonie depuis 50 ans s'est fermée. Que les dieux le ferment jusqu'à ce que nous ayons le contrôle. Après tout en ce moment, les camerounais du Sud n'en bénéficient pas du tout. Les occupants et les tueurs en profitent. C'est fini. Au revoir ».
La réaction du gouvernement, qui probablement donnera la cause exacte et dressera un bilan financier et matériel de cette tragédie reste attendue. La Sonara possède une capacité de production d'environ 2,2 millions de tonnes par an pour un capital de 23 milliards F Cfa. Les produits pétroliers commercialisés sont entre autres, le butane, le kérosène, le gasoil total.
Marie MGUE
« Libérez Kamto – Libérez Kamto – Non à la guerre au Nord Ouest et au Sud Ouest, non au retrait de la CAN, non au terrorisme d’Etat, non au tribalisme, non au despotisme, non à la mal gouvernance, non à la succession de gré à gré… », scandent ces hommes et femmes qui ont décidé ce 1er Juin, de passer outre les interdictions de l’autorité administrative et sont descendus dans la rue, pour dire ce qu’ils pensent.
Les militants et sympathisants du MRC sont venus de divers quartiers de la ville et, ils ont décidé de se retrouver à la poste centrale pour répondre à l’invitation que leur a adressée le directoire de cette formation politique.
Ils arboraient pour certains le Vert – Rouge – Jaune du 237 mais visiblement, cet appel n’a pas convaincu grand nombre. Plus haut, à l’entrée du centre culturel français, les usagers vaquent tranquillement à leurs occupations et les responsables ont demandé aux gardiens de ne laisser entrer personne.
Du côté de la cathédrale, les vendeurs à la sauvette s’attèlent à prendre les images de cette trentaine de militants du mouvement pour la renaissance du Cameroun qui sont entrain d’être emmenés par les forces de maintien de l’ordre, déployées par ci par là, pour contenir tout débordement depuis les premières heures de la matinée, dans les coins les plus névralgiques de la ville aux sept collines.
Lire aussi : Marches du MRC ce 1er Juin : Un échec programmé
Ce qui n’est pas du goût de tout le monde, comme le précise Douleur : « Je suis arrivé ici depuis 7h30 et, j’ai trouvé les policiers partout. A un moment, j’ai même cru qu’ils allaient nous empêcher de chercher nos cinq cinq francs. Je suis chaque jour devant Casino, pour changer l’argent à ceux qui recherchent ce genre de servi… ».
Nous avons réussi à nous approcher de deux militants du MRC, qui ont accepté de nous parler de leurs motivations : « Je suis Tanguia Jean Paul, militant convaincu du MRC. Je suis descendu dans la rue ce matin, pour exprimer mon raz le bol, je suis fatiguée de la gestion de mon pays, fatiguée de voir que les gens qui ne peuvent même plus marcher s’accrochent au pouvoir comme si ce pays est seulement le leur. On ne va jamais nous accorder le droit de marcher, je ne marche pas pour Kamto, je marche pour moi, pour mon avenir, pour mes enfants. Et si pour cela je dois aller en prison, je n’ai pas peur… ».
Pour Blaise Fotso Deffo, « l’âge du Professeur Kamto ne fait pas problème parce que ce sont les camerounais, dans leur grande majorité qui ont voté pour lui. Nous avons les procès verbaux et, nous pouvons les donner à qui de droit à tout moment. Vous voyez donc que nous avons raison de contester la gouvernance dans ce pays. Les autorisations de marcher sont uniquement délivrer au RDPC. Et nous autres ? Est-ce qu’il ne s’agit pas aussi de notre pays ? Je suis prêt et mes camarades aussi, à aller en prison s’il le faut, les choses doivent et vont changer dans notre pays… ».
Nicole Ricci Minyem
Les efforts déployés par les autorités camerounaises dans la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées à l'intérieur du pays ont été appréciés par les missions étrangères africaines accréditées au Cameroun par la voix du Président du Groupe africain du Corps diplomatique à Yaoundé, Ambassadeur de la République centrafricaine au Cameroun, Martial Beti Marace.
C'était à l'occasion de la clôture des discussions marquant la commémoration de la 56ème édition de la Journée africaine célébrée au ministère des Relations Extérieures sous la présidence du Ministre Délégué chargé des Relations avec le Commonwealth, Felix Mbayu, le 29 mai 2019. Célébrée sous le thème "l'année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique".
Selon Cameroon Tribune, les parties prenantes ont axé leurs délibérations sur la promotion des valeurs panafricaines tout en encourageant la gestion décente des réfugiés et des autres personnes en situation difficile. Dans sa déclaration à la presse, le ministre Felix Mbayu a déclaré que les discussions gravitaient autour des questions mises sur la table par l'Union africaine concernant les réfugiés, les rapatriés et les déplacés internes.
"Nous avons essayé de le décomposer pour présenter la situation camerounaise concernant la gestion de ces personnes et le processus de décentralisation et avons présenté le travail d'Elections Cameroon (ELECAM). Comme vous le savez, les élections qui sont bien organisés, c'est la colle qui assemble les différents composants", explique-t-il.
Felix Mbayu a ajouté que le délégué général à la sécurité nationale a présenté les chiffres des réfugiés et des personnes déplacées dans le pays, notant que l'hospitalité du Cameroun est reconnue comme légendaire en termes d'accueil des réfugiés. "Et je pense que tous les ambassadeurs reconnaissent que notre hospitalité ne peut être remise en question. Sur la question de la décentralisation, le représentant du ministre a présenté les différentes mesures qui ont été prises pour accélérer le processus", a déclaré le ministre.
Selon le diplomate, l'élément le plus important des ambassadeurs était qu'ils ont compris qu'il y avait beaucoup à faire et que le fait que certains n'aient pas été informés ne signifie pas que les choses ne sont pas faites pour régler la crise anglophone.
Pour sa part, l'Ambassadeur Martial Beti Marace s'est félicité des efforts déployés par le gouvernement pour accueillir les réfugiés des pays voisins malgré les difficultés internes auxquelles le pays est confronté. "L'Afrique se compose d'un seul village. Les problèmes des Camerounais sont les nôtres et les leurs", a-t-il dit.
Otric N.
« En tant que partenaire, bailleurs de fonds, nous sommes satisfaits du rythme de la mise en œuvre du programme. Il y a des activités très importantes sur plusieurs plans. C’est une liste longue, plus de 200 mesures et il y a beaucoup d’autres actions déjà mises en œuvre ». C’est ainsi que s’exprimait Hans-Peter Schadek, porte-parole des partenaires techniques et financiers, au terme de la 6e session du comité de pilotage de la plateforme de dialogue sur les finances publiques tenue mercredi au ministère des finances. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.
Présidée par le ministre Louis Paul Motaze, cette réunion s’est tenue au terme du premier trimestre de la mise en œuvre du plan global des réformes de la gestion des finances publiques du triennat 2019-2021. Elle avait pour but de faire un état des lieux de la mise en œuvre des recommandations de la dernière session et la préparation du premier débat d’orientation budgétaire au parlement, apprend-on.
Sur ce dernier point précisément, indique Cameroon Tribune, le directeur général du budget a indiqué qu’« Il y a eu une mission de benchmark dans les pays qui ont déjà organisé ces débats notamment au Sénégal. Il y a eu des équipes du parlement et des administrations publiques qui se sont déplacées pour voir comment on organise un tel débat. En plus de cela, l’Assemblée nationale et le Senat sont en cours de révision de leurs règlements intérieurs afin d’intégrer la possibilité pour le parlement d’examiner les documents que va lui transmettre l’exécutif en relation avec le débat d’orientation budgétaire », explique Cyrill Edou Alo’o.
Dans le même temps, il ajoute que le calendrier de préparation du budget a aussi été revu et le projet de texte soumis à la signature du président de la République.
S’agissant du bilan de la mise œuvre du plan global des réformes de la gestion des finances publiques, Louis Paul Motaze indique que des progrès sont enregistrés dans plusieurs domaines. C’est le cas de la conception des outils d’élaboration des cadres de dépenses à moyen terme et du cadre budgétaire à moyen terme et de l’encadrement des entreprises publiques et dans la dématérialisation des procédures de déclaration et de paiement.
La mise en place d’un nouveau cadre organique de la passation des marchés publics et l’achèvement des études relatives au contrôle interne et à la comptabilité matière sont d’autres actions qui montrent que le Cameroun est sur la bonne voie dans l’amélioration de la gestion des finances publiques.
Otric N.