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La deuxième phase du projet d’appui à la gouvernance financière est enclenchée depuis mercredi dernier avec la signature d’une convention d’un montant de 2,6 milliards de FCFA entre l’Agence française de développement (AFD) et le ministère en charge de l’Economie.

 

"Avec la convention d’affectation du troisième C2D signée mercredi dernier entre le ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) et l’Ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault en présence du directeur de l’Agence française de développement au Cameroun, Benoit Lebeurre, c’est le soutien de la mise en œuvre des politiques liées à la gouvernance des finances publiques qui se renforce", rapporte le quotidien gouvernemental Cameroon TRibune. Une enveloppe de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA qui permettra d’atteindre les objectifs fixés.

 

« Le Cameroun a engagé des réformes visant à introduire la notion de budget programme, la gestion axée sur les résultats, la recherche de l’’efficience et d’efficacité. Aujourd’hui sur la base des évaluations qui ont été faites à l’aune de divers instruments à l’échelle internationale, nous avons encore des efforts à faire en matière d’amélioration de la qualité de notre dépense, de la gestion des engagements, de la comptabilité jusqu’aux règlements des dépenses publiques », a expliqué Alamine Ousmane Mey.

 

Le projet d’appui à la gouvernance financière va permettre d’« apporter une assistance technique à divers niveaux. Le compte unique du Trésor qui a permis en son temps de centraliser les ressources de l’Etat, va bénéficier d‘un soutien additionnel dans le but surtout d’arrimer les engagements budgétaires à la disponibilité des ressources en matières de trésorerie », poursuit le Minepat.

 

Autre mission de ce projet, l’assistance pour la mise à disposition à qui de droit d’une information fiable. Un renforcement des capacités des différents acteurs de la chaîne s’impose également.

 

Pour l’ambassadeur de France, « c’est un outil de professionnalisation de la chaîne financière, très important parce que ça permet aux fonctionnaires camerounais d’intervenir à différents niveaux pour s’assurer effectivement que les dépenses contribuent à apporter les réponses satisfaisantes aux besoins des populations. »

 

Selon les experts, l’amélioration des services publics, notamment en ce qui concerne l'éducation, les soins de santé et l'assainissement, requiert une gestion transparente et efficace des finances publiques. C’est un élément clé du développement et de la réduction de la pauvreté en Afrique. Pourtant de nombreux pays rencontrent encore des difficultés dans la gestion efficace de leurs ressources.

 

De nombreux gouvernements ne mobilisent pas suffisamment de revenus; l'exécution budgétaire reste difficile et des lacunes sont observées en termes de transparence. Faute de moyens pour assumer leurs missions de surveillance, les institutions supérieures de contrôle des finances publiques et les parlements sont souvent considérés comme les maillons faibles de la chaîne de responsabilité. Et lorsque des cas de mauvaise gestion des ressources publiques sont révélés, peu de mesures sont prises pour appliquer les sanctions appropriées ou imposer des changements de comportement.

 

La bonne gouvernance financière implique la promotion des principes démocratiques dans la gestion des ressources publiques. Elle joue un rôle considérable dans la prestation des services gouvernementaux et dans leur crédibilité aux yeux des citoyens.

 

Otric N.

 

Les dirigeants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun annoncent qu’ils vont marcher coûte que vaille sur l’ensemble du territoire ce samedi 1er mai 2019. Ils se disent décidés à braver les interdictions prises par les sous-préfets de différents arrondissements du pays. Seulement, avant de mettre le premier pas dans la rue, plusieurs signaux annoncent déjà le fiasco de la marche.

 

C’est à grand renfort de publicité que les patrons du MRC encore en liberté annoncent qu’ils vont investir les rues de nombreuses villes du pays. Les revendications sont les mêmes depuis la dernière élection présidentielle. Notamment, la protestation contre ce qu’ils appellent le Hold-up électoral, parlant de la victoire volée à Maurice Kamto. Mais aussi, le retrait de la CAN et les cas de détournements entourant l’attribution des marchés de construction des infrastructures. A ces sujets traditionnels vont s’ajouter les appels à la libération des leaders et autres « amis politiques » incarcérés depuis janvier 2019 dans les prisons de Yaoundé et Douala.

 

La virulence des annonces de marches n’ont d’égale que la rigueur avec laquelle les autorités administratives s’apprêtent à s’assurer du respect de l’interdiction faite par les sous-préfets de plusieurs villes du pays. Aujourd’hui plus qu’hier, la tension est à son paroxysme et de nombreuses publications et appels à invectives des militants invétérés du MRC et porteurs de ces idéologies sur les réseaux sociaux portent à croire qu'ils envisagent des affrontements contre les forces de de maintien de l’ordre. Et c’est bien cette virulence et cette violence en perspective qui dénature la qualité du combat mené jusqu’ici par le MRC et l’installe désormais dans une logique de bras de fer avec les forces de l’ordre.

 

Lire aussi : Contestation politique : Le domicile de l’honorable Jean Michel Nintcheu encerclé par la police 

 

On semble loin des « Marches blanches » qui revêtaient manifestement un caractère pacifique, non violent. Par contre à en croire les allégations tenues par Mamadou Mota, dont des déclarations similaires ont été publiés sur son profil Facebook, il se dit prêt à aller en prison car dit-il ce sera pour une cause juste. Des invectives en direction des forces de polices. On peut lire « La police camerounaise se comporte comme une milice, kidnapping quotidien, déportage sur Yaoundé. Notre pays est en danger » (publié ce 31 mai 2019 vers 10h30).

 

Nombreux sont les sympathisants du MRC qui estiment aujourd’hui que l’affrontement n’est pas la solution. Ce d’autant plus que les uns et les autres semblent connaître à l’avance le niveau de réaction des forces de polices. Ce degré de tension a déjà plombé le succès de la marche de ce 1er Juin 2019. Vaudrait mieux rester chez soi.

 

Stéphane NZESSEU

Paul BIYA nomme de nouveaux membres du conseil supérieur de la magistrature en remplacement des membres décédés. Seulement, Le Président de la République a omis de designer un nouveau secrétaire pour l’institution.

 

Le Chef de l’Etat a procédé le 29 Mai 2019 à la nomination de nouveaux membres au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature. Le décret signé par Paul BIYA précise bien qu’il est question de remplacer les membres du conseil décédés. Les nouveaux nommés ont la responsabilité de terminer le mandat de leurs prédécesseurs. Trois personnalités ont ainsi bénéficié du décret du chef de l’Etat.

 

Il s’agit du député KOA Luc, représentant l’Assemblée Nationale au sein de l’institution. Il est nommé en remplacement de l’honorable Eloundou Barnabé, décédé le 28 octobre 2018. Parmi les nouveaux venus, madame Mekoulou Cunégonde épouse Ngotty. La magistrate remplace l’ancien président de la chambre des Comptes qui s’est éteint le 21 décembre 2018. La troisième personnalité à qui le Chef de l’Etat témoigné de sa confiance est l’ancien ministre de la justice Amadou Ali. Il prend la place du ministre Amadjoda Adjodji, quant à lui décédé le 07 novembre 2018.

 

Seulement, le secrétaire du Conseil National de la Magistrature manque sur cette liste. Jean Foumane AKAME a quitté ce monde le 13 Janvier 2019. Or le secrétaire du conseil joue un rôle important dans le fonctionnement de l’institution comme l’indique la loi N° 82 / 14 / du 26 Novembre 1982 fixant l’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature, dans ses articles 08 et suivants :

« Article 8 : Le secrétaire du conseil supérieur de la magistrature est assuré par un magistrat en service à Yaoundé, nommé par décret, en qualité de secrétaire du conseil supérieur de la magistrature. 
Article 9 : 
1. Le secrétaire du conseil supérieur de la magistrature est chargé de la mise en état des dossiers soumis à l’avis du conseil supérieur de la magistrature. 
2. Il veille au fonctionnement administratif dudit conseil, en liaison avec les services compétents. 
3. L’organisation et le fonctionnement du secrétariat du conseil supérieur de la magistrature sont fixés par un texte particulier »

 

D’après certains observateurs, le Chef de l’Etat aurait du mal à trouver dans son entourage un homme de confiance de la trempe de Jean Foumane AKAME qui fut pour lui plus qu’un collaborateur, u ami et un confident.

Les membres actuels ont été nommés en 2014 pour un mandat de cinq ans. Les anciens et les nouveaux achèvent en principe leurs mandats cette année.

 

Stéphane NZESSEU

 

L’information a été publiée chez nos confrères de Jeune Afrique. L’un des responsables d'une cellule jihadiste a reconnu son rôle dans l'assassinat de deux touristes scandinaves décapitées au Maroc au nom de l'État islamique.

 

Affublé d’un qamis, long vêtement blanc prisé des salafistes, Abdessamad Ejjoud, 25 ans, a reconnu jeudi 30 mai, son rôle devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Salé près de Rabat, qui le juge aux côtés de 23 autres personnes, pour le crime commis dans la nuit du 15 au 16 Décembre dans la région du Haut–Atlas.

 

Les victimes, Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, campaient sur un site isolé avant une randonnée en montagne « J’en ai décapité une (…), je regrette », a dit ce marchand ambulant, surnommé « Abou Moussab ».

 

Pendant son interrogatoire, ce père de deux enfants a admis avoir organisé l’expédition meurtrière avec Younes Ouaziyad (27 ans) et Rachid Afatti (33 ans), tous natifs de la région de Marrakech (sud). Un quatrième homme, Abderrahim Khayali, 33 ans, les a accompagnés dans le Haut-Atlas mais les a quittés avant la tuerie.

 

« J’ai tué l’une, Youness Ouaziyad a tué l’autre, pendant que Rachid Afatti filmait », a affirmé Abdessamad Ejjoud devant ses juges. C’est également lui qui a diffusé la vidéo de la décapitation au petit matin : « Je l’ai envoyée à tous les groupes partisans de l’EI dont j’étais membre », a-t-il précisé.

 

Abdessamad Ejjoud, comme les principaux suspects, risque théoriquement la peine de mort. Mais si des condamnations à la peine capitale sont toujours prononcées au Maroc, un moratoire est appliqué depuis 1993.

 

Faire le jihad  au Maroc

« En prison j’ai connu beaucoup de monde », a-t-il dit, citant quelques-uns des prévenus membres de la cellule  de Marrakech qu’il animait. Je n’ai endoctriné personne, chacun savait ce qu’il faisait », jure-t-il.

 

À sa sortie de prison, Abdessamad Ejjoud est devenu vendeur d’oranges pressées à la sauvette, devant des mosquées de Marrakech, avant d’être chassé  par les autorités. Il est ensuite devenu imam. Il avait auparavant suivi un enseignement dans une école coranique à Marrakech, affiliée à une association salafiste connue au Maroc pour son hostilité au jihadisme et son rejet de toute forme de violence.

 

Il a d’ailleurs dit jeudi avoir pensé assassiner  le chef de cette association. C’est à cette période qu’il a décidé de rejoindre les territoires occupés par le groupe État islamique en Irak et en Syrie. Il y a finalement renoncé, faute de passeport : « J’ai décidé de faire le jihad ici au Maroc, en ciblant des étrangers. Nous avions essayé de fabriquer une bombe mais ça n’a pas marché».  

 

Cibler les chrétiens

« On s’est dit qu’on allait attaquer des chrétiens, parce qu’ils tuent des musulmans là-bas (en Syrie), détruisent mosquées et hôpitaux », a-t-il ajouté, évoquant également un acte de « revanche » pour les « frères » en Syrie.

 

La cellule terroriste  inspirée par l’idéologie jihadiste n’avait pas de contact, avec des cadres opérationnels en Syrie ou en Irak, selon les enquêteurs. L’EI n’avait pas revendiqué l’assassinat des deux touristes.

 

Les vingt autres prévenus – dont Kevin Zoller Guervos, un Hispano-Suisse de 25 ans installé au Maroc après sa conversion à l’islam – sont jugés pour leur participation présumée aux activités de cette cellule ainsi que pour leurs liens avec les principaux suspects. Le procès a été renvoyé au 13 juin.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

 
 
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Selon la Fédération camerounaise de volleyball, le match aller des Éliminatoires des Jeux africains Zone 4, initialement prévu ce vendredi, se  déroulera plutôt samedi, en raison de l’arrivée tardive des Congolaises au Cameroun.

 

C’est finalement le samedi 1er juin 2019 que les Championnes d’Afrique de volleyball en titre affronteront la sélection de la  République Démocratique du Congo. Initialement prévu  ce vendredi 31 mai 2019 juin au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, le premier duel des éliminatoires des Jeux africains dans la zone 4, sous-région Afrique Centrale, a été décalé d’un jour. D’après la Fédération Camerounaise  de volleyball (Fecavolley), les Congolaises attendues jeudi dernier, vont finalement arriver à Yaoundé dans la matinée de Samedi 1er juin 2019.  Par conséquent,  leur rencontre contre le Cameroun se jouera dans la soirée aux environs de 17 heures toujours au palais polyvalent des Sports de Yaoundé.  Le match retour aura lieu le dimanche 2 juin prochain.

 

Le vainqueur de cette double confrontation, représentera l’Afrique centrale au tournoi de volleyball aux Jeux africains. A en croire la Fecavolley, les  Lionnes au grand complet poursuivent sereinement leur  préparation et restent concentrées sur l'objectif qui est la qualification pour les Jeux  africains 2019 , prévus du 19 au 31 août 2019 au Maroc. « Le groupe se porte bien. Il y a quelques  petits bobos, mais rien de grave,  liés à la préparation. Mais on est prêt. Les nouvelles s’intègrent bien. On espère qu’elles vont nous apporter un plus. Notre objectif est de gagner ce match et nous qualifier pour les Jeux africains », affirme le sélectionneur national, Jean René Akono.

 

Lire aussi : Éliminatoires Jeux africains : Les Lionnes du volleyball de retour au bercail 

 

La Fecavolley invite également le  public à se  mobiliser pour les journées de samedi et dimanche au Palais polyvalent des Sports afin de soutenir l’équipe nationale et surtout  découvrir Victoire Nama Atangana et Sherelyn,  les binationales qui ont intégré la sélection nationale. « Tout se passe très bien. Je ne suis pas traitée comme une étrangère. J’espère apporter un plus   et compléter  l’équipe. J’aimerai tout gagner avec l’équipe nationale  et avoir plusieurs titres », confie la Recep-attaque, Victoire Nama Atangana.  Ce tournoi marque également la rentrée officielle internationale des championnes d’Afrique.

 

Marie MGUE

Les habitants du village Nkol Oman,  par Angongo–Mbankomo pourront, dans les tous prochains mois, écouler en toute quiétude les produits issus de leurs champs, grâce à la construction de deux ponts ainsi qu’à la réhabilitation d’une route dans cette localité.

 

Ce sont les promesses faites par le ministre des Travaux Publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi qui est allé mercredi dernier, encourager les membres de l’association  pour le Développement sans Frontière. Ces derniers, las de vivre dans une zone enclavée, malgré la proximité avec la capitale politique camerounaise (40 km de Yaoundé), ont mis en commun, leurs moyens afin de doter leur village d’un pont.

 

Ils ne s’attendaient certainement pas à recevoir autant - Ada Eze Jean Claude, Vice président de l’association Développement sans Frontière : « Nous avons demandé un pont, nous en avons reçu deux, notre initiative privée va en plus nous apporter une route. Nous avons fait notre, ce conseil du Président de la République, qui a dit à ses jeunes compatriotes, qu’il faut oser. Nous sommes heureux aujourd’hui de savoir que les membres du gouvernement peuvent répondre à nos sollicitations, accompagner les initiatives privées comme la nôtre… ».

 

La route, moteur de développement

 

Il est évident que personne ne peut nier l’importance d’une route par rapport à un développement et son inexistence ne peut que retarder l’évolution d’une localité. Le manque des voies de communications entrave le déplacement des populations qui ne peuvent donc plus écouler leurs produits, comme c’est le cas actuellement à Nkol Oman. Il est peut être important de relever ici que c’est une zone essentiellement agricole dans laquelle les populations font entre autres des champs de palmiers à huile et de l’ananas. Pourtant, il n y a pas très longtemps, cette route était très prisée car, elle permettait aux usagers de passer par là pour aller à Oveng et à Ngoumou, malheureusement, à cause du manque d’entretien, elle s’est dégradée.

 

Ce qui a entraîné la cherté des frais de transports, lorsque les voitures acceptent de s’y rendre. En période de pluie, c’est un véritable chemin de croix et, il faut s’armer de beaucoup de patience lorsqu’on décide de l’emprunter en priant très fort afin d’arriver à destination.

 

Une visite de toutes les promesses

 

Après avoir obtenu de leur maire Atangana Jean Bonaventure, des IPE qui leur ont permis de poser les bases de cette infrastructure, les membres de l’association  Développement sans Frontière  ont pris l’initiative d’écrire au ministre des Travaux Publics, qui est donc venu toucher du doigt, la réalité du terrain. Il voulait se rendre compte par lui-même que les camerounais sont capables de booster le développement dans leur localité. Une attitude qui ne l’a pas laissé indifférent. Et, sa disponibilité, ses encouragements ont rendu ses hôtes heureux : « Nous sommes aujourd’hui, très très contents, parce que le ministre est venu nous encourager et, il repart d’ici, en nous faisant la promesse ferme que on va nous reprofiler notre route et, comme nous voulions faire le pont avec nos petits moyens, un pont mixte, ils vont  nous faire un pont définitif car, c’est une voie de contournement sur la numéro 3… ».

 

Depuis les premières heures de ce vendredi, des équipes venues du ministère des Travaux Publics sont à pied d’œuvre pour une étude plus approfondie du terrain, avant de passer à la phase tant souhaitée par les habitants de Nkol Oman. Comment ne pas se réjouir ?

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 

Il s’agit certes d’un label, d’une expression, qui renvoie aux produits de fabrication locale, quel que soit le secteur d’activité. Pourtant, il convient de l’étendre au-delà de la conception qui en est faite aujourd’hui, à savoir les produits cosmétiques, agroalimentaires et textiles à l’instar des vêtements et accessoires de mode.

 

Et, c’est à ce résultat que veulent parvenir les fondateurs de la Bisstitude Company, qui estiment que le Made in Cameroun intègre également les produits musicaux, la papeterie et d’ailleurs, on assiste à la fabrication du papier à base de la jacinthe d’eau. Les produits médicaux, qu’il s’agisse de médecine traditionnelle ou occidentale, mais aussi les conceptions dans le numérique et l’électroménager.  

 

Contexte

Les faits sont palpables. Les camerounais se montrent de plus en plus sensibles à l’origine des produits qu’ils achètent. D’après un récent sondage de l’Institut d’Etudes Opinion et Marketing en France et à l’International (IFOP), 62% des consommateurs camerounais y attachent de l’importance. Et, on le voit désormais, le logo «  Fabriqué au Cameroun » devient un véritable argument commercial.

 

Par ailleurs, 85% du secteur industriel camerounais est constitué de très petites entreprises. Malheureusement, elles ont une portée très limitée et ne peuvent se prévaloir d’apporter une offre apte à satisfaire à une demande de plus en plus pressante. Il est donc important de leur apporter un soutien, notamment un appui financier plus conséquent, afin qu’elles soient aptes à augmenter leur capacité de production. Celui-ci peut par exemple s’obtenir à travers des partenariats et conventions signés avec des entreprises plus grandes…Il s’agit entre autres des mesures qui, implémentées, peuvent rendre les produits camerounais plus compétitifs et accessibles au plus grand nombre.

 

Dès lors, la Foire made in Cameroun n’apparaît plus comme une simple foire commerciale. C’est beaucoup plus un rendez au cours duquel les exposants vont échanger avec les visiteurs. En outre, les conférences et les ateliers constituent une autre plate forme de partage, qui va donner plus de profondeur à cet événement dans lequel sont attendus, les producteurs, les exposants qui, pendant une semaine, vont Vendre directement leurs produits - Valoriser leur image de marque - Faire découvrir leurs nouveautés - Fidéliser leur clientèle - Rencontrer les acteurs du made in Cameroun - Créer des synergies…

 

Les différentes articulations

 

Les fondateurs de la Bisstitude Company ont prévu un large éventail d’activités, afin de meubler les différentes journées de cette Foire conçue pour promouvoir le Made in Cameroun : Des promotions ventes – promotions cadeau – promotion dégustation - animation

 

Des séminaires de formation, sur diverses thématiques : La Politique Prix – Comment monter un Projet de Financement pour ses Activités – La Construction d’un Réseau de Distribution…

 

Des séminaires sur :

-         La Communication Média : Communication digitale

-         La Communication grand média : Télévision et Radio

-         Le Développement Personnel

-         Le Management et Gestion des Ressources Humaines

 

La Foire Made in Cameroun va se dérouler du 10 au 20 Juin prochain, à l’esplanade du palais polyvalent des sports de Yaoundé sous la houlette du ministère du commerce.  Une grande occasion, pour la découverte  du savoir – faire camerounais, ainsi que des produits d’entreprises ayant fait le choix d’un processus de fabrication locale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’homme qui se fait appeler le « fils du Président » Paul Biya est depuis mercredi dernier dans les geôles de la police judiciaire. Il fait l’objet d’une accusation portée à son endroit par le Président Directeur Général du Groupe l’anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga.

 

Le film de l’arrestation …

Visiblement, Gilbert Baongla faisait l’objet d’une filature depuis plusieurs jours. Depuis son expulsion d’un domicile à Yaoundé, il logeait à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé. Au sortir de son hôtel ce mercredi, il va croiser Emmanuel Jonas Kana, ancien journaliste de la CRTV (la télévision nationale du Cameroun) et depuis peu en service à Vision 4. Les deux hommes se saluent brièvement. Baongla quitte l’hôtel pour Etoa-Meki (un quartier de Yaoundé). Il est escorté comme à son habitude par ses hommes de main et un cortège de véhicules. C’est au quartier Etoa-Meki que Georges Gilbert Baongla va être interpellé par des agents de la police judiciaire en civil. Face à cette situation, ses gardes du corps tentent de s’opposer. Ils bloquent les véhicules de la police et empêchent que leur patron soit emmené vers les cellules de la Police Judiciaire. Il va s’en suivre des échauffourées entre hommes de mains de Baongla et les agents de la police. Le rapport de force va tourner en faveur des agents de la police judiciaire.

 

Selon les témoignages de Aloys Parfait Mvoum, après son arrestation, passant par les rues d’Etoa-Meki pour se rendre à la PJ, ils aperçoivent à nouveau Emmanuel Jonas Kana. Ce dernier fera encore irruption une fois Baongla à la PJ.  Et comme ce fût le cas lors de son expulsion spectaculaire, la chaîne de télévision de Jean Pierre Amougou Belinga sera la première sur les lieux. Une équipe spéciale de reportage chargée d’immortaliser ces séquences en vue de l’humiliation de Georges Gilbert Baongla.

 

Alors qu’une confrontation était envisagée entre Gilbert Baongla et Amougou Belinga pour le même jour, celle-ci va être reportée à samedi à la demande du PDG du Groupe l’Anecdote. En attendant, la défense de Gilbert Baongla est allée à la rencontre du procureur pour envisager une demande de mise en liberté provisoire question de lui permettre de comparaître libre. Malheureusement, le procureur n’était pas en poste.

 

Gilbert Baongla a déjà passé deux nuits dans les cellules de police judiciaire du centre. Il est possible qu’il y passe le week-end.

 

Stéphane Nzesseu 

L'annonce a été faite ce jeudi à Garoua par le ministre des sports et de l'éducation physique Narcisse Mouelle Kombi. Le membre du Gouvernement en visite de travail dans le Nord, a saisi le prétexte au terme d'une réunion d'évaluation des chantiers sportives, hôtelières et hospitalières.

 

La Coupe d'Afrique des nations de Football qu'abritera le Cameroun est certes prévue en 202, mais avant 2020 est aussi une date important pour le Cameroun qui va accueillir le Championnat d'Afrique des nations de football prévue en 2020, c'est-à-dire dans quelques mois. La ville de Garoua est pour ce faire pressentie comme l'un des sites du pays devant accueillir cet événement d'envergure continental. Le ministre des sports et de l'éducation physique a procédé non seulement au dévoilement de cette bonne nouvelle, mais aussi a indiqué qu'en plus des infrastructures qui prennent corps dans la ville, Garoua est l'un des point forts de la politique des grandes opportunités du Chef de l'Etat Paul Biya.

 

Les travaux dans les chantiers évoluent de manière significative se réjouit le Pr Narcisse Mouelle Kombi, malgré quelques petites contraintes dues parfois à des causes légitimes. Le membre du Gouvernement donne des assurances quant aux dispositions prises par le Gouvernement du Cameroun pour que les entreprises adjudicataires respectent les engagement dans les différents chantiers.

 

Lire aussi : CHAN 2020 : Un glissement de pays pour l'organisation 

 

A l'ensemble de ces maillons de la chaîne des travaux, le Minsep a réitéré l'impérieuse nécessité du respect scrupuleux des délais de livraison des chantiers, car il s'agit d'un aspect qui pourrait être au cœur des visites des inspecteurs de la CAF.

 

Avant tout, il sera question de passer au peigne fin, l'accueil, l'hébergement, les centres d'accréditation, les transports, la sécurité, la communication, mais aussi et surtout les événements d'ordre culturel.

 

Innocent D H

Le Cameroun, à l’instar des autres pays dans le monde, célèbre, le 31 mai de chaque année, la Journée mondiale sans tabac. La célébration de cette journée  est une occasion pour sensibiliser les populations aux effets nocifs et mortels de l’exposition au tabagisme ou à la fumée du tabac et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit.

 

Ce vendredi 31 mai a lieu la Journée mondiale sans tabac. Pour cette année 2019, le thème retenu est : « Le tabac et la santé pulmonaire ». En choisissant ce thème, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut attirer l’attention des communautés nationales et internationales sur l’effet négatif que le tabac a sur la santé pulmonaire, allant du cancer aux maladies respiratoires chroniques et le rôle fondamental des poumons dans la santé et le bien-être de tous. La campagne sert aussi d’appel à l’action, en plaidant pour des politiques efficaces visant à réduire la consommation du tabac, et en engageant les parties prenantes dans de multiples secteurs à agir pour la lutte antitabac.

 

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue environ 6 millions de personnes chaque année dans le monde, parmi lesquelles plus de 600 000 sont des personnes exposées à la fumée du tabac. Le nombre des victimes pourrait atteindre 8 millions d’ici 2030 si rien n’est fait. C’est donc le tabac le seul produit au monde qui tue la moitié de ses consommateurs réguliers.

 

Malheureusement, au Cameroun, le tabagisme demeure un réel problème de santé publique. Ainsi, la coalition camerounaise contre le tabac (C3T), n’entend pas dormir sur ses lauriers alors que le tabagisme continue de faire le malheur des milliers de camerounais. A travers une conférence de presse qu’elle donnait lundi 27 mai 2019 à Yaoundé, les membres de cette organisation ont révélée des chiffres qui donnent des frayeurs et appelée les journalistes à prendre à bras le corps le combat.

 

Lire aussi : Le tramol et le tabac, les nouvelles addictions de certains conducteurs de moto dans l'Adamaoua 

 

En effet, 1 million 100 milles usagers chez les adultes, 7 millions de victimes du tabagisme passif, 300 mille jeunes âgés de 13 à 15 ans sont fumeurs, 31,1% ont expérimenté la cigarette avant l’âge de 10 ans. Il est donc claire que le tabac tue des camerounais chaque jour, appauvri de nombreuses familles, prive les enfants de l’affection de leurs parents tombés sous le coup du tabagisme, prive les femmes de leurs enfants tombés sous le coup du tabagisme, prive le pays de nombreuses mains d’œuvres etc.

 

Au regard de toutes les conséquences néfastes que peuvent engendrer la consommation du tabac ou l’exposition passive à sa fumée, les autorités invitent tout un chacun à observer un comportement qui puisse préserver sa santé et celle des autres. La lutte doit donc se poursuivre.

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01