Tout part de l'accusation que Ndassi fait au président de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès. Selon lui, le président national de l'Undp maintient son soutien sans faille au président Paul Biya, en dépit des enlèvements qui ont cours dans la zone anglophone depuis 3 ans. Pour le président jeunesse du parti, les violences dans le Nord-ouest et le Sud-ouest affectent les militants du parti dans ces régions.
"Je suis surpris par votre long silence et par le fait que le parti n'a jamais condamné ouvertement avec force ces atrocités ; je suis mécontent du fait que nous ayons voté pour le président qui a jusqu'ici refusé d'appeler au dialogue afin de mettre fin à cette crise ; je suis inquiet pour l'avenir de notre pays, vu que l'Undp continue de soutenir le Président Paul Biya", aurait écrit Elvis Ndassi dans une lettre adressée à Bello Bouba Maïgari selon des sources crédibles.
Toujours dans cette correspondance, Elvis Ndassi fait mention des manœuvres qui plaident en faveur de la préservation de "l'intérêt égoïste de tous ceux qui bénéficient de l'alliance entre l'Undp et le Rdpc".
Il ajoute d'ailleurs, "en juillet 2018, après la convocation du corps électoral pour la présidentielle, vous avez réuni le comité central afin que nous décidions de notre position en tant que parti politique", le précise-t-il. Elvis Ndassi assure qu'il avait eu à expliquer en quoi la situation augurait non seulement un grand suicide politique pour l'Undp, mais également un risque pour la vie du parti. Tout ceci, du fait que le Rdpc avait été déclaré comme ennemi public dans les deux régions en crise.
Innocent D H
D’après plusieurs sources, les équipes de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce ont saisi d’importants stocks de produits redatés qui appartiendraient au promoteur du supermarché Fontana à Yaoundé.
En effet, une cargaison de produits alimentaires aux dates de péremption frauduleusement prorogée ont été saisie. La découverte a permis de tomber sur des cargaisons entières de chocolats pour pâtisserie, des huiles végétales, des bonbons pour enfants et même des couches jetables pour bébés, dont les dates de péremption ont été habilement modifiées. Ces produits devaient se retrouver sur le marché en vente libre, n’eut été la dénonciation d’un informateur ayant permis d’alerter les autorités.
Selon Cameroon Tribune, c’est le promoteur des supermarchés FONTANA qui serait à la tête de ce vaste réseau de contrefaçon. « Après une enquête minutieuse et bien ficelée, nos informateurs nous ont révélé que l’homme d’affaires pratique cette sale besogne sur les produits de première nécessité depuis belle lurette » a affirmé un cadre du ministère du commerce.
D’après le site internet Actu Cameroun, l’équipe de la Brigade de Contrôle et de Répression des Fraudes du Mincommerce, conduite par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana est descendue sur les lieux et à découvert l’outil qui sert à falsifier les dates de fabrication et de péremption des produits. En outre, cette équipe a découvert que les hors la loi fabriquaient aussi des faux whiskies et champagnes. Pour le Ministre du Commerce, le présumé auteur encore introuvable fera l’objet de poursuites judiciaires.
Relevons que ce n’est pas la première fois qu’on assiste à une contrefaçon des produits alimentaires. On trouve beaucoup d’autres produits contrefaits sur le marché, ce qui appelle à la vigilance de tout un chacun.
Danielle Ngono Efondo
Le parti politique créé par le Chairman Ni John Fru Ndi a célébré dimanche dernier dans la ville de Douala, son 29ème anniversaire.
Même si le Chairman Ni John Fru Ndi n’a pas été vu à la célébration de l’anniversaire du parti politique qu’il a créé le 26 mai 1990, alors qu’il était promoteur du réseau des libraires Ebibi Group of Bookshops, l’avenir du Social democratic front (Sdf) a été au centre des échanges. La formation politique de l’opposition veut se préparer et se tenir prête pour les échéances électorales à venir. « Il faut s’inscrire massivement sur les listes électorales pour que le Sdf prenne la Mairie de Douala 5e et réalise son projet de société qui vise à améliorer les conditions de vie des populations », a déclaré Carlos Ngoualem le 5e adjoint au Maire de Douala 5e.
Même si le parti politique de Ni John Fru Ndi a démontré dimanche dernier, qu’il entend encore faire parler de lui lors des moments importants de la vie du pays, la question de son avenir taraude les esprits de certains observateurs. Car faut-il le rappeler, le Sdf est arrivé quatrième lors de la dernière élection présidentielle avec le score le plus mauvais de son histoire. D’aucuns avaient évoqué la crise anglophone comme ayant été un obstacle pour ce parti. Cependant certains analystes comme Ambroise Louison Essomba, enseignant de droit à l’Université de Douala, affirme que le départ de certaines têtes y est aussi pour quelque chose.
« A première vue, on peut affirmer que la crise dans ces deux régions peut être à l’origine de la décadence de ce parti. Mais au-delà de cet aspect, le Sdf a marqué les esprits sur le plan politique. Mais, les départs massifs de certains leaders charismatiques de cette formation politique, peuvent être évoqués pour justifier la décadence du parti. Il se pose un problème de renouvellement des élites politiques et même des élites au niveau des partis politiques. C’est pourquoi le Sdf qui, jadis, se portait bien sur le plan politique bat l’aile aujourd’hui », affirme l’enseignant dans les colonnes de Mutations numéro 4864.
L’enseignant de droit à l’Université de Douala pense que le parti de John Fru Ndi doit remobiliser ses troupes. Celui-ci ajoute que le Sdf doit ramener tous ses leaders qui ont déserté les rangs du parti. « Le Chairman doit remobiliser les troupes. S’il veut se repositionner comme leader au terme des élections municipales, législatives et avoir un discours nouveau qui puisse convaincre les populations ».
Liliane N.
Selon le délégué régional d’Elections Cameroon (Elecam) Ouest, cette région enregistre 53 415 inscrits ou potentiels nouveaux électeurs, rendu à cette semaine en cours. Le délégué précise qu’avec l’opération de toilettage du centre national de biométrie électorale, on aura le fichier définitif. «Nous sommes donc potentiellement à 53% par rapport au chiffre de 100 000 inscrits nouveaux, fixé comme objectif à atteindre», déclare Francis Pene Tchientcheu dans une interview qu’il a accordée au quotidien Cameroon tribune.
Toutefois sans surprise, le phénomène des citoyens qui se font inscrire cependant qui ne récupèrent pas leurs cartes d’électeurs, reste d’actualité même à l’Ouest. Profitant de son échange avec Cameroon tribune, Francis Pene Tchientcheu a convié ces derniers à entrer en possession du document qui leur revient de droit et qui leur permettra de remplir leur devoir civique.
« Nous avons également reçu 17 043 cartes. 2 690 cartes sont déjà distribuées. Il reste encore en stock 14 353 cartes. C’est l’occasion pour nous de lancer un vibrant appel aux personnes inscrites afin qu’elles se dirigent vers nos points fixes que sont les antennes communales et les points mobiles d’inscription que nous avons organisé dans les grandes agglomérations comme Bafoussam, pour le retrait de leurs cartes électorales, ou s’inscrire, pour les personnes qui traînent encore les pas. Il y a un engouement pour les inscriptions. Nous souhaitons qu’il se poursuive et se répercute même au niveau du retrait des cartes électorales », explique le délégué régional d’Elecam Ouest.
Lire aussi : Inscriptions sur les listes électorales : encore 3 mois avant la fin de l’échéance
Pour ce qui est du problème relatif au processus de modification sur les cartes en cas de déplacement auquel font souvent face les inscrits sur les listes d’Elecam, le responsable Ouest de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun, indique qu’il faut se rapprocher de leurs services.
« Au niveau des antennes communales d’Elecam, nous avons des fiches de mutation qui existent, et nous procédons aux mutations des électeurs qui arrivent à Elections Cameroon tous les jours… Dès qu’ils remplissent une demande de mutation, nous transmettons le dossier qui comprend l’ancienne carte d’électeur et une photocopie de la carte nationale d’identité au centre nationale de biométrie électorale par voie hiérarchique. Immédiatement la mutation est enclenchée et la nouvelle carte est retournée au niveau de la délégation régionale pour acheminement au niveau des antennes », explique Francis Pene Tchientcheu.
Liliane N.
Il est attendu que la coopération officiellement matérialisée jeudi dernier à Yaoundé, entre le groupe suisse Barry Calebaut et le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café apporte un souffle nouveau aux producteurs camerounais. Ces derniers pourront désormais envisager une production plus moderne. Car il convient de souligner qu’ils avaient comme problèmes entre autres, leur faible organisation, le vieillissement de certains d’entre eux, le déficit de transformation locale. Dans l’optique de résoudre lesdits problèmes, le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café a élaboré une stratégie basée sur neuf programmes.
Le partenariat avec le groupe suisse permettra audit Conseil de réaliser cette feuille de route qui comporte le rajeunissement de la force de production et l’étude de l’impact du changement climatique sur la production. En outre la présence de la lettre d’intention va permettre de concevoir et de valider un modèle de culture de cacao durable dans le cadre d’un projet pilote tenant compte du programme en cours.
Dans ce partenariat, les producteurs qui vont bénéficier d’un soutien multiforme sont ceux issus du programme New Generation. Ils recevront un appui qui va les amener à diversifier leurs revenus en les aidant à créer des pépinières professionnelles de cacao. « Nous voulons faire venir une génération d’entrepreneurs agricoles qui en s’appuyant sur de meilleures manières de cultiver fasse monter la quantité et la qualité de la production et crée les exploitations rentables et résilientes », a déclaré Antoine de Saint-Affrique le Président directeur général (Pdg) du groupe Barry Calebaut.
A titre de rappel, le souhait de la Suisse de multiplier ses investissements au Cameroun avait été signifié lors du passage du Pdg de Barry Calebaut au Palais de l’Unité où il a été reçu par Paul Biya, le Président de la République. Après cette audience, S.E Pietro Lazzeri l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun qui accompagnait Antoine de Saint-Affrique ce jour-là, avait déclaré face à la presse, que le groupe est présent au Cameroun depuis de bonnes décennies, et qu’à l’heure actuelle, son souhait est d’investir dans la formation socioprofessionnelle des jeunes de notre pays.
Rappelons par ailleurs que le groupe Barry Calebaut est le leader mondial dans la transformation du cacao.
Liliane N.
Depuis quelques jours déjà, les habitants de Ntui, dans le département du Mbam et Kim, région du Centre, vivent sous la menace de quatre lions en divagation dans leur localité. A rapporté lundi dernier la Crtv radio. Ces félins qui ont quitté la forêt, ont déjà dévoré près de 30 chèvres et bœufs.
Pour limiter les dégâts, le Ministère des Forêts et de la Faune Mimfof), Jules Doret Ndongo, a annoncé, entres autres mesures, la création d’un Comité de veille qui sera chargé de sensibiliser les populations sur la présence de ces lions. « Le ministre a saisi le délégué départementale à l’effet de mettre en collaboration avec l’autorité administrative locale, un comité de veille. Ce comité a pour rôle de sensibiliser les populations sur la présence de ces félins et de prendre quelques mesures dissuasives afin d’éviter qu’il y ait des confrontations entre ces félins et des humains. Ils doivent essayer de limiter au maximum les dégâts de ces félins. Ils ont déjà tenu quelques réunions dont les propositions ont été soumises au ministre», a expliqué le directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof, Joseph Lekialem au micro de la Crtv.
Selon Joseph Lekialem, les mesures dissuasives à adopter par le Comité de veille, portent sur les techniques de refoulement des Lions, qui seront renforcées par des mesures plus modernes et plus techniques. « La solution qui viendra plus tard, sera la translocation. C’est-à-dire, qu’il faut les déporter dans une autre localité, où ils seront plus sécurisés, et où ils trouveront plus de proies pour leur nourriture », souligne le directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof.
Quelques semaines plus tôt, un troupeau de plus de 100 éléphants avaient semé la terreur dans les villages Kaola, Daïba Tiyou de même que dans les arrondissements de Yagoua et Wina, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Sortis de la réserve forestière de Kalfou à la recherche de l’eau, ces pachydermes avaient détruit sur leur passage, des champs de céréales et des récoltes généralement sécurisées dans les greniers à l’extérieur des cases.
Marie MGUE
L'on note un cumul des débarquements portés à 46.889,70 tonnes en 2019 contre 51.477,60 tonnes en mars 2018. Soit une régression de 8,99% en valeur relative. Un tel cumul justifié par le fait que la seule année 2019, la baisse est de l'ordre 4.627,90 tonnes en mois de mars comparativement à la même période de l'année dernière. Cependant, qu'est-ce qui peut expliquer pareille chute des débarquements de la pêche au Sénégal ?
Les causes de la chute
La baisse des débarquements est essentiellement occasionnée par la pêche dite artisanale. Cette forme de pêche a provoqué un cumul qui est passé de 33.848,60 tonnes durant le mois de mars 2018 à 29.483,70 tonnes un an plus tard, soit un repli de l'ordre de 4.364,90 tonnes en valeur absolue.
Pour le volet industriel, la pêche a faiblement impacté sur la chute des débarquements avec une réduction de 263 tonnes. Et les réalisations se sont vues connaître une évolution de 17.629 tonnes en mars 2018, à 17.366 tonnes en mars 2019.
Le DPM enregistre ainsi une faible variation mensuelle de la baisse des débarquements qui est de 1,60%, marquée par des débarquements qui ont évolué de 47.615,60 tonnes en février 2019, à 46.849,70% tonnes un mois après.
Innocent D H
Il y avait du beau monde mardi dernier dans cet hôtel de Douala, à l’occasion de la présentation de l’application « Kunea » (« éducation », en langue yorouba) par la société Synepsis à la communauté éducative. Dans la salle, des responsables des ministères en charge des enseignements, des chefs d’établissement, des parents d’élèves etc., pour découvrir cette application censée améliorer le fonctionnement de notre système scolaire.
D’après Cameroon Tribune qui rapporte cette information, Franck Kambiwa, directeur général de Synepsis, a tout d’abord tenu à dire les raisons de la mise sur pied de « Kunea ». Après un état des lieux de différents établissements scolaires, il en est ressorti une forte disparité dans la possession et la gestion des logiciels. Entre ceux qui en ont et ceux qui n’en ont pas, ceux qui les utilisent à mauvais escient, mettant à mal le fonctionnement du système scolaire, notamment dans la saisie des notes, la gestion des effectifs, des entrées et sorties, des absences, de la sécurité… il est urgent d’apporter des solutions. D’où l’application « Kunea ».
C’est une plateforme devant permettre aux chefs d’établissement, aux enseignants, au personnel administratif et aux parents de gérer avec souplesse et de façon coordonnée l’ensemble des activités liées à la vie de l’établissement. Mais aussi de suivre de manière efficace le parcours de l’apprenant.
Reste que la gestion d’un établissement scolaire avec l’outil informatique n’est pas toujours suffisante pour assurer son bon fonctionnement et la réussite des enfants, reconnaît Franck Kambiwa. D’où la nécessité de générer une dynamique académique et sociale et optimiser l’usage de l’outil informatique par des solutions pratiques prenant en compte le contexte culturel et familial dans l’intérêt de l’apprenant. Derrière une mauvaise note, des absences à répétition etc., il peut y avoir bien des choses à mettre en lumière pour un système scolaire plus performant.
Otric N.
Le Cameroun, sous la direction du Ministère des Relations Extérieures et de la communauté continentale (diplomates africains), a commémoré le 27 mai 2019 la 56ème édition de la Journée africaine. Célébrée tous les 25 mai, la Journée africaine est utilisée pour refléter une partie de la dynamique de promotion et de propagation des valeurs du panafricanisme.
Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a présidé lundi 27 mai 2019 la cérémonie d'ouverture des activités commémoratives marquant la journée sous le thème « l'année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique ».
Dans son discours d'ouverture, le ministre a souligné les actions du gouvernement et les instruments internationaux adoptés pour mieux gérer la situation, parmi d'autres défis continentaux. "La célébration de la Journée de l'Afrique reste symbolique car elle signifie l'engagement pris par les Africains pour construire un continent fondé sur des valeurs communes. Le thème choisi pour cette année reflète la réalité et fait écho à notre engagement envers la protection des droits de la personne. Le Cameroun a été classé comme le meilleur pays de la sous-région de l'Afrique centrale pour l'accueil des réfugiés des pays voisins", a-t-il déclaré.
Il a exhorté les autres partenaires à continuer d'appliquer les décisions prises par le gouvernement camerounais pour protéger le statut des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées. "Beaucoup d'entre eux sont déjà intégrés dans la société et nous avons signé un accord tripartite avec le Nigeria pour assurer le retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés de ce pays ", a déclaré le ministre Lejeune Mbella Mbella, ajoutant qu'un accord similaire est en cours avec la République centrafricaine.
Le ministre des Relations extérieures a exhorté les parties prenantes à projeter une image positive de l'Afrique, à promouvoir la vision de l'Union africaine et à faire entendre la voix de l'Afrique sur certains sujets cliché concernant le continent.
Pour le Président du Groupe africain du Corps diplomatique à Yaoundé qui est l'Ambassadeur de la République centrafricaine au Cameroun, Martial Beti Marace, les personnes susmentionnées ont besoin de l'assistance des gouvernements et des partenaires techniques. Il salue les efforts déployés par le Cameroun pour accueillir environ 400 000 réfugiés de plusieurs pays. Pour lui, la bonne gouvernance, la tolérance et le vivre ensemble doivent être prioritaires dans les pays africains pour les relations pacifiques. Le message du Président de la Commission de l'Union africaine concernant la Journée africaine a été lu à cette occasion.
Otric N.
Plus de 2000 visiteurs avec environ 60 exposants sont donc attendus. Convaincus par la promotrice, Laura Sen, de contribuer à la promotion des jeunes entrepreneurs de cette localité, de déceler leurs besoins, de les regrouper par secteur d’activités et enfin, d’ouvrir un incubateur dans le département.
Autres objectifs poursuivis
Pour la Promotrice de ZOOM des Entrepreneurs 237, il est question en outre question de : « conserver le patrimoine génétique du premier salon, organisé à l’hôtel Sawa en Août 2018, tout en restant focalisé sur l’exposition des produits… »
De manière plus concrète, « Le Salon des Entrepreneurs 237 pour cette 2ème édition va mettre beaucoup plus d’accent dans les domaines agricoles, artisanaux, hautement diversifiés, transformés et innovés. Il s'agira également d’œuvrer à lutter contre l'exode rural des jeunes, car nous avons besoin de cette force de travail pour accroître le développement dans les parties du Cameroun qui ne vivent pas l’évolution que nous voyons et vivons dans les grandes métropoles… »
Laura Sen précise en outre que « Ce Salon est un rendez-vous, de partage de sensibilisation sur l’importance de la transformation agroalimentaire, en insistant sur le respect des normes de contrôle qualité. Il s’agit aussi non seulement d’un carrefour de réseautage, de découverte de jeunes talents TPE/PME/PMI du département du Nkam, mais aussi et surtout un lieu d’exposition commerciale ouvert au grand public, et de formation des jeunes entrepreneurs… »
Les différentes articulations
Une conférence, qui sera animée par un panel d’experts, sur le thème : Les enjeux de la transformation agroalimentaire pour l'économie du Cameroun.
Une foire d’exposition, représentée dans le cadre du « Village des Entrepreneurs qui va mettre en exergue, le savoir-faire des camerounais.
Des Ateliers et autres sessions de mise à jour et de formation des jeunes entrepreneurs et porteurs de projets sur des sujets divers.
Visite et découverte des principaux sites touristiques de Yabassi.
La remise des distinctions aux acteurs du Made In Cameroon de même qu’aux vainqueurs du concours de projets innovateurs.
Présentation du Zoom des Entrepreneurs
Ce concept est né en 2016, d’une très grande vision, celle d’œuvrer ensemble pour lever les obstacles qui entravent la croissance économique, l’investissement et la rentabilité des jeunes entreprises camerounaises sans parler de leur valorisation.
C’est une plate forme qui met non seulement la compétence collective de ses experts, son Networking des relations extérieures au service de la satisfaction de ses différentes parties prenantes directes (partenaires, entreprises, institutions, investisseurs, TPE, PME, PMI, ...), mais aussi facilite la découverte des talents dans un cadre propice au développement et à la croissance.
Laura Sen, Chef d’Entreprises et Promotrice de Zoom des Entrepreneurs 237, après avoir établi un diagnostic, qui fait ressortir le fait qu’en Afrique général et au Cameroun en particulier, il existe un riche potentiel en terme de ressources humaines, naturelles, économiques, culturelles et touristiques méconnues et insuffisamment exploitées. Elle se donne donc pour mission d’être la « voix des sans voix » de ce pays, Afrique en miniature en se focalisant sur sept principaux axes :
ZOOM 237 Expertise et Financement : Réseau National et International d’experts, consultants, PDG, DG, Diplomates et acteurs économiques Camerounais, d’Afrique et d’ailleurs
ZOOM 237 Administration : Accompagnement des démarches de création et développement des entreprises, gestion d'entreprises.
ZOOM 237 Media : La promotion des entreprises à travers nos Plateformes digitales (Facebook, Instagram, YouTube, Blog) et bientôt une Web TV
ZOOM 237 Business et Événementiel : Une plateforme de mise en relation, d’organisation de conférences, de forums économiques, de foires et salons nationaux ou des événements à la carte.
ZOOM 237 Corporation : Espaces d’échanges d’expériences, d’informations, de conseils, de formations et de partages.
ZOOM 237 Packaging : Design, conception et approvisionnement en packaging- Branding et formation.
ZOOM 237 Distribution: Distribution des produits Made In Cameroon, à travers notre site de vente en ligne et à travers notre réseau de boutiques physiques à déployer sur l'étendue du territoire national.
Nicole Ricci Minyem
En ouvrant l’année 2019 pour la révision du fichier électoral, Elections Cameroon (Elecam) s’est fixé un objectif : 10 millions d’inscrits sur les listes. Cinq mois après le démarrage effectif des opérations le 2 janvier, les acteurs du processus s’investissent chacun à sa manière, au regard des enjeux de cette année.
En effet, rappelle Cameroon Tribune, trois échéances sont attendues dans le pays : les élections législatives et municipales, ainsi que les élections régionales pour la première fois. Pour ce dernier cas, les électeurs sont essentiellement constitués des conseillers municipaux et des chefs traditionnels. Un électorat différent des électeurs traditionnels, attendus dans leur ensemble pour les autres scrutins.
Dans un cas comme dans l’autre, les populations sont invitées à se faire inscrire sur les listes électorales, pour dépasser le cap des 6,6 millions d’inscrits en 2018 pour l’élection présidentielle. Cette responsabilité incombe à Elecam d’une part, mais aussi aux autres acteurs du processus, à savoir les partis politiques, les organisations de la société civile et des médias.
Sur le terrain, Elecam poursuit silencieusement mais efficacement ses opérations de sensibilisation. L’objectif étant d’atteindre les 10 millions annoncés en début d’année. A ce jour, le principal enjeu repose sur la convocation du corps électoral pour l’un ou l’autre des scrutins. Dès lors, toutes les opérations d’inscription seront arrêtées sur l’ensemble du territoire national. La limite fixée au 31 août de chaque année comme le prévoit le Code électoral, pourrait ainsi subir des modifications.
Depuis le 11 juillet 2018 à la suite d’une loi promulguée par le président de la République, les députés ont vu leur mandat prorogé de douze mois à compter du 29 octobre 2018. Idem pour les conseillers municipaux dont le mandat a été prorogé d’un an le même jour par décret présidentiel.
A la première session ordinaire du parlement en mars dernier, deux textes liés à la mise en place des ont été adoptés et promulgués par le président de la République. Le premier porte sur la modification du Code électoral, pour préciser et clarifier les modalités de présentation et de constitution des dossiers de candidature à l’élection des conseillers régionaux. Le second texte, c’est la loi fixant le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des conseillers régionaux.
Au regard du Code électoral, au moins l’un de ses scrutins pourrait être convoqué à tout moment.
Otric N.
Depuis 2014, chaque 28 mai se célèbre la journée mondiale de l'hygiène menstruelle. À cette occasion, des événements sont organisés dans le monde entier autour du thème des menstruations. Cette journée a pour but est de sensibiliser hommes et femmes sur l'importance d'avoir une hygiène menstruelle soignée.
Aujourd’hui 28 mai est célébré la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Cette journée vise à briser les tabous et à sensibiliser à l'importance d'une bonne hygiène menstruelle chez les femmes et en particulier les adolescentes à travers le monde. Elle vise aussi à rompre le silence et à diffuser l’information pour permettre à la communauté en générale et à la communauté scolaire en particulier de communiquer et d’échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle. Initiée par l'ONG allemande WASH United en 2014, cette initiative en faveur de l'hygiène menstruelle a reçu le soutien de plus de 270 partenaires qui se sont engagés à faire des bonnes pratiques d'hygiène menstruelle une de leurs priorités dans le monde entier.
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) estime qu’en Afrique 66% des filles ne disposent pas d’une bonne information sur la menstruation avant d’être confrontées à leurs premières règles, ce qui rend l’expérience négative, et parfois traumatisante. La même source indique que sur le continent africain, une fille en âge de scolarisation sur dix s’absente régulièrement de l’école pendant ses règles.
Car, Pendant que certaines jeunes filles font face à la difficulté de se procurer des protections hygiéniques faute de moyens financiers, (ce qui les empêche d'aller à l'école), d'autres font face à un problème d'éducation. Toutes ne reçoivent pas des explications sur le cycle menstruel et certaines d'entre elles ne savent pas ce que sont les règles, et ce, jusqu'au jour où celles-ci arrivent. Dans ce cas, la journée mondiale de l'hygiène menstruelle a également pour but d'interpeller sur ces faits, afin que des actions soient mises en place pour répondre à ce besoin d'information.
Les menstrues et la culture
Pour d'autres, la culture est un élément qui influe intensément sur la vision que les femmes et les hommes ont des menstrues. Dans certaines régions du monde, la période des règles entraîne l'isolement des femmes. C'est le cas dans certaines régions du Népal, où selon une tradition, le sang des règles est impur. Ainsi, pendant cette période du cycle, les femmes en période de menstrues vivent isolées dans des abris de fortune.
Les menstrues et la société
Dans de nombreux pays comme en France ou au Cameroun par exemple, parler des menstrues est souvent un sujet tabou. Il gêne lorsqu'il est abordé en dehors d'un cadre médical ou avec des personnes proches dans son entourage. Cette difficulté à parler des règles et de tout ce qui touche au cycle menstruel en général freine l'avancée d'actions dont le but est d'informer et de conseiller les femmes.
Il est cependant important de communiquer à propos de l’hygiène menstruelle afin de sensibiliser les jeunes filles pour éviter une mauvaise hygiène menstruelle qui peut à la longue affecter leur taux de fécondité. Notons par ailleurs que, selon l’ONG WASH United, le choix du jour 28 représente le nombre de jours moyen d'un cycle menstruel. Le mois de mai est le cinquième de l'année, comme le nombre de jours moyen de la durée des règles. Celles-ci peuvent durer de 2 à 7 jours.
Danielle Ngono Efondo
Entre quatre murs délabrés, encore debout au milieu d'un tas de gravats, Muhammad Abdullahye, savoure un thé fumant pour la rupture du jeûne du ramadan. Depuis son modeste salon, il ne peut s'empêcher de sourire. Cela fait pratiquement un mois que ce musulman, cinquante ans environ, est enfin revenu dans sa maison, après avoir vécu pendant deux ans reclus dans le séminaire catholique de la ville.
Il n’est pas seul dans cette situation. Comme lui, ils sont environ 1.500 déplacés musulmans à y avoir trouvé refuge, après l'attaque de la ville en mai 2017 par des milices anti-balaka, des violences qui ont fait 76 morts selon l'Organisation des Nations Unies.
« On a fui vers 3h00 du matin. On s'est réfugiés dans la mosquée, mais lorsqu'ils ont tué l'imam, on est tous montés dans un camion pour fuir vers la cathédrale qui jouxte le séminaire », se souvient Baba teké (Petit père en sango) comme on l'appelle ici.
« On s'est réfugiés dans la mosquée, mais lorsqu'ils ont tué l'imam, on est tous montés dans un camion pour fuir vers la cathédrale" qui jouxte le séminaire, raconte-t-il.
Dans la suite de son témoignage, il se réjoui : « Les gens sont heureux de nous revoir, Tokoyo est notre maison ».
Ancien grand commerçant, Baba téké possédait la plus grande concession du quartier. Deux ans plus tard, il ne reste plus que les murs qu'il a sauvés, versant une tribu aux assaillants.
Younous Issa, son voisin, n'a pas eu cette chance. Sans argent pour payer les milices, il a tout perdu, jusqu'à la moindre pierre. Alors aujourd'hui, il construit une nouvelle maison : Maintenant je suis tranquille, les gens nous aident. Avant, il y avait trop de problèmes avec les anti-balaka », explique-t-il.
Les combats étaient d'ailleurs fréquents entre anti-balaka et les groupes d'autodéfense constitués au petit séminaire. Mais depuis quelques temps, un calme relatif a regagné la ville.
Le retour dans la localité des Forces armées centrafricaines (FACA), en juin 2018, y est pour quelque chose, analyse Richard Thienou, responsable de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Bangassou. Selon lui, d'autres facteurs expliquent cette récente accalmie :
- La signature en mai 2018, sous l'impulsion de la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca), d'un accord de non agression entre les anti-balaka et les déplacés.
- L'entente trouvée entre deux villages de la périphérie de Bangassou, théâtre en 2017 de massacres sanglants.
- La mise en place de comités de paix mixtes entre anti balaka et musulmans dans la ville.
Malgré les ruines qui s'alignent dans les hautes herbes du quartier de Tokoyo, la vie reprend doucement son cours : « On ne sait pas ce qui se passera demain, mais pour l'instant, on fait de la sensibilisation sur la cohésion sociale, main dans la main avec les anti-balaka » explique Younous Issa qui inspecte les murs de sa nouvelle bâtisse
D'ailleurs les déplacés du petit séminaire ne sont pas les seuls à avoir retrouvé la ville. Près de 5.000 chrétiens membres de l'ethnie banda, qui avaient fuit en République démocratique du Congo voisine, sont revenus à Bangassou.
Malheureusement, certains ont tout perdu
Sur le site du petit séminaire, ils sont encore nombreux à ne pas oser quitter leur refuge. Et des tensions internes persistent. Assis à l'ombre d'un manguier, entre deux tentes de survie, chapelet à la main, Idriss s’énerve : « Vous voulez que l'on rentre avec quoi. On a tout perdu ! Je suis aveugle, comment voulez-vous que je fasse ? »
Comme d'autres, il pointe du doigt l'aide financière offerte par le gouvernement et les Nations unies aux déplacés pour les encourager à rejoindre leur quartier d'antan. Insuffisante, selon lui : « Avec 25.000 francs CFA, comment voulez-vous reconstruire une vie et vivre au milieu de ceux qui vous ont chassés ? », interpelle Idriss.
Et si certains n'acceptent pas la main tendue aux ennemis d'hier, tous ici, malgré le déchirement, acclament le retour du calme à Bangassou.
Nicole Ricci Minyem
C’est un séminaire d’information et de sensibilisation qui a été initié par la Communauté urbaine de Douala (Cud). Il a été principalement organisé à l’intention des personnels de la Communauté urbaine et des Communes d’arrondissements de Douala. Prenant la parole lors dudit séminaire, le Dr Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Cud a parlé de l’importance du coaching territorial. « Le coaching territorial va susciter, après avoir fait naître le côté positif de chacun par rapport à une problématique, une dynamique positive qui permettra à tout le monde de voir dans la même direction et de jouir avec équité des objectifs atteints », a-t-il déclaré.
Les formateurs parmi lesquels, se trouvaient certains venant du Sénégal, ont eux aussi parlé du bien-fondé du coaching territorial. De leurs interventions, on retient que ce concept vise la facilitation de la création des cadres de concertation, la mise en place et le pilotage des processus d’écoute mutuelle, de dialogue. Anne Pape Mesta en sa qualité de chef du service du Dialogue citoyen à la Mairie de Dakar a présenté lors de ce séminaire, le programme «Coaching» et les réalisations de la ville de Dakar en termes de coaching territorial.
Côté Cameroun, Ludovic Etoundi Essomba Many le secrétaire permanent des Communes et Villes unies du Cameroun (Cuvc) a fait une présentation sur « le coaching territorial dans le contexte des villes camerounaises, impact du système de gouvernance territoriale ». Les personnels de la Communauté urbaine et des Communes d’arrondissements de Douala qui ont participé au séminaire ont été édifiés par les différents exposés. Ils ont pu se faire une idée précise des contours du concept de coaching territorial.
Ledit concept a été élaboré par des experts en réponse aux défis majeurs liés au développement des territoires. Notamment la participation des populations à la construction d’une vision commune du développement de leurs territoires, le dialogue et la mise en synergie des acteurs de manière à enclencher des dynamiques du changement en matière de développement, la construction ou la reconstruction de la confiance entre les populations et les élus locaux, en favorisant un dialogue sincère.
Liliane N.