25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Il l’a affirmé mercredi dernier, au cours d’une cérémonie d'investiture "sobre" et très brève, trois mois après les élections de février, contestée par l'opposition. Il a promis une nouvelle fois de s'attaquer à l'insécurité rampante et à la corruption.

 

Aux côtés du vice-président Yemi Osinbajo, l'ancien général est arrivé sur la scène d'Eagle Square à Abuja, sur un tapis rouge, accompagné par un orchestre, sous un grand chapiteau blanc et vert, couleurs du drapeau nigérian, et entouré d'un grand nombre de militaires et généraux.

 

« Moi, Muhammadu Buhari, je promets que je porterai allégeance à la République fédérale du Nigeria et que j’accomplirai mes devoirs à hauteur de mes meilleures capacités, (...) en respectant la Constitution », a déclaré le chef de l'Etat de 76 ans, dans une tenue traditionnelle sahélienne.

 

Aucun chef d'Etat étranger n'a assisté à cette cérémonie, présentée comme sobre par la présidence. Ils sont attendus lors d'une autre cérémonie qui aura  lieu le 12 juin. Une date importante qui marque le « jour de la démocratie » au Nigeria.

 

M. Buhari du Congrès des Progressistes (APC) a été réélu avec 56% des voix face à Atiku Abubakar, du Parti Populaire Démocratique (PDP), dans un scrutin marqué par des "manquements opérationnels sérieux", selon les observateurs locaux et internationaux.

 

Les défis sécuritaires et économiques sont immenses pour le président Muhammadu Buhari

 

M. Buhari n'a pas fait de discours d'investiture mais, dans une récente interview à la télévision nationale, le président s'est félicité de la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du pays, qui, d'après lui, ne contrôle plus aucun territoire.

 

Toutefois, quelques heures avant cette cérémonie, Boko Haram, qui garde une importante force de frappe, a mené une tentative d'incursion sur Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno de près de 2 millions d'habitants, qui a finalement été repoussée par l'armée.

 

Selon des sources sécuritaires et des habitants, les combats ont duré toute la nuit autour de la ville où sont réfugiés près d'un million de personnes qui ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

 

Autre grande promesse présidentielle pendant a campagne présidentielle, la lutte contre la corruption, considéré comme un cancer qui gangrène le premier exportateur du continent, selon M. Buhari.

 

Il s'est récemment dit frustré de ne pas pouvoir aller plus vite dans les poursuites judiciaires et les procès contre les personnes corrompues.

 

Muhammadu Buhari, qui a déjà dirigé le Nigeria en 1983 pendant les dictatures militaires, avait été élu démocratiquement une première fois en 2015, soulevant à l'époque une vague d'espoir à travers la première économie du continent.

 

En février dernier, les élections ont été marquées par un fort taux d'abstention (seulement 35% de participation), et une indifférence généralisée dans ce pays de 190 millions d'habitants, dont la moitié vivent dans l'extrême pauvreté.

 

Cette année, « les priorités clés de son second mandat seront à peu près les mêmes, mais plus orientées », explique à nos  confrères de l'AFP Sa'eed Husaini, analyste politique pour le cabinet Control Risk.

 

Selon lui, sur la lutte anticorruption, l'accent sera mis sur les enquêtes et les procédures judiciaires, plutôt que sur les arrestations de grandes personnalités ou la saisie massive de biens supposés volés des caisses de l'Etat, comme ce fût le cas lors de ce premier mandat.

 

 « Et sur la sécurité, la lutte contre Boko Haram doit être étendue à la lutte contre le banditisme dans le Nord - qui a fait des centaines de morts depuis le début de l'année - et le conflit entre agriculteurs et éleveurs dans la ceinture centrale du pays », poursuit le politologue nigérian.

 

Côté économique, le président se place comme un homme du peuple et a récemment approuvé une hausse du salaire minimum de 60%. Toutefois, le géant de l'Afrique peine à se relever de la terrible récession de 2016-2017, avec un taux de croissance d'à peine 2% en 2018.

 

« Le pays a besoin d'une meilleure stabilité macro-économique, de politiques économiques qui rassurent les investisseurs, et qui encouragent la croissance », martèle l'économiste nigérian Nonso Obiliki.

 

En 2015, il avait fallu cinq mois au président pour se doter d'un gouvernement. Interrogé sur la nouvelle formation de son gouvernement par le journaliste de la télévision nationale mardi, M. Buhari a répondu qu'il « n'en avait discuté encore avec personne. Vous ne serez pas le premier avec qui j'en parlerai ».

 

 

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
 

Après les assassinats commis à l’Ouest du pays, décriés par les autorités et autres acteurs majeurs de la vie publique en Centrafrique, quatorze partis politiques et organisations de la société civile centrafricains ont exigé ce mercredi, le retrait des décrets nommant certains chefs de groupes armés à des postes étatiques.  

 

Dans un communiqué, le Front uni pour la Défense de la nation exige du président de la République de rapporter sans délai les décrets portant nomination de trois chefs de groupes armés comme conseillers militaires ainsi que la traduction devant la justice de deux d'entre eux.

 

Notamment visé, le chef du groupe 3R, Bi Sidi Souleymane (alias Sidiki), qui a été nommé "conseiller spécial militaire" auprès du Premier ministre, à la suite de l'accord de paix conclu au début de l'année entre le gouvernement de Bangui et quatorze groupes armés contrôlant une grande partie de la Centrafrique.

 

La semaine dernière, au moins 50 personnes ont été tuées dans l'ouest du pays dans des massacres imputés aux 3R. Le gouvernement et la Mission des nations Unis pour la stabilisation de la Centrafrique ont alors adressé au groupe un ultimatum de 72h à l'issue duquel les responsables du massacre devaient être transmis aux autorités centrafricaines et les barrières et bases des 3R démantelées.

 

« Aucune action forte n'a été menée par le gouvernement à l'expiration de l'ultimatum de 72h », ont dénoncé les signataires du communiqué.

 

Parmi eux, figurent des organisations de premier plan, comme le Groupe de travail de la société civile sur la crise centrafricaine (GTSC), ou les mouvements politiques de l'ancien Premier ministre Anicet Dologuele et de celui de l'ancien ministre Jean Serge Bokassa.  

 

« Nous assistons ces derniers temps à la recrudescence des violences des groupes armés dans l'arrière-pays », ont déploré les organisations dans leur communiqué.

« Aujourd'hui plus rien ne peut justifier de tels actes de barbarie dans la mesure où tous les groupes armés sont non seulement signataire de l'accord (...) mais ont également bénéficié de promotions au sein de la haute administration », ont-elles ajouté.

 

L'accord de paix dit de Khartoum où il a été négocié a été signé début février à Bangui entre les quatorze groupes armés et les autorités.

 

Préparé depuis 2017 par l'Union africaine, il est le huitième signé depuis le début de la crise en 2013.

 

A la suite de cet accord, un nouveau gouvernement a été installé et plusieurs représentants de groupes armés ont été nommés à des postes gouvernementaux, ainsi qu'à la primature et dans les administrations.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

L’arrêté portant convocation des parlementaires pour la deuxième session ordinaire de l’année législative 2019 a été signé le mardi 28 mai 2019.

 

Comme cela est prévu par les textes de la République, Marcel Niat Njifenji le président de la chambre haute camerounaise a convoqué les sénateurs à la session ordinaire de juin 2019. Les sénateurs sont donc attendus le lundi 10 juin 2019 à 16 heures. Son homologue de la chambre basse a également fait pareil. Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale a lui aussi convoqué les députés. Ils sont attendus le lundi 10 juin 2019 mais à 11 heures de cette journée.

 

D’aucuns attendent de voir si au cours de cette session parlementaire, les sénateurs et les députés vont parler de la crise qui sévit dans les régions anglophones. Il convient de rappeler qu’après la session ordinaire de mars, de nombreux élus de la nation de l’opposition avaient indiqué leur déception venant du fait que des sujets touchant les conditions de vie des camerounais n’ont pas été abordés.

 

« J’attendais à l’Union démocratique du Cameroun comme nous le demandons depuis, la révision de la Constitution, la révision du Code électoral pour des élections justes et transparentes, pour que nos institutions soient meilleures. Je pense que dans un pays, ce sont les lois fondamentales qui peuvent garantir l’épanouissement des citoyens, le respect des droits fondamentaux, des libertés fondamentales garanties par la déclaration universelle des droits de l’Homme. Malheureusement aucune de ces lois ne sera passée.

J’aurais bien voulu qu’il y ait l’adoption d’un code de la famille pour que les femmes de ce pays ne soient plus victimes de la discrimination. On aurait bien voulu qu’il y ait une loi pour la couverture santé universelle pour que nos compatriotes, nos enfants puissent mieux se soigner. Malheureusement on remarque qu’aucune des lois qui sont là pour apporter des solutions véritables aux Camerounais ne passent à l’Assemblée nationale », avait alors déclaré Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, le Député de l’Union démocratique du Cameroun.

 

A titre de rappel, lors de la session de mars, huit lois ont été adoptées par le Parlement.

 

Liliane N. 

 

 

Narcisse Mouelle Kombi a envoyé une lettre de félicitation à l’international camerounais de basketball.

 

Comme cela est devenu de coutume pour lui, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a tenu une fois de plus les performances des sportifs camerounais qui représente valablement leur pays à l’extérieur. Après André Onana, Joël Embiid, le Minsep n’a pas voulu manqué à la règle. Il a tenu comme pour ceux suscité à féliciter le sociétaire du club de Raptors Toronto. Celui-ci, précisons-le, évolue dans le championnat américain.

 

« Grâce à votre talent exceptionnel fait d’inventivité, de fraîcheur, d’audace et de sens de la solidarité, votre équipe a remporté pour la première fois de son histoire, la Conférence Est, qualificatrice pour les finales Nba», a écrit Narcisse Mouelle Kombi. Il convient d’indiquer que Pascal Siakam est devenu le premier basketteur camerounais qualifié pour les finales du prestigieux championnat américain. Avec son équipe les Toronto Raptors, le camerounais et les Golden state Warriors vont disputer les finales du 30 Mai 2019 au 16 juin 2019. Narcisse Mouelle Kombi quelque part dans sa lettre a de ce fait affirmé que Pascal Siakam a fait honneur à son pays, en «devenant par là un emblème de l’excellence sportive camerounaise sur la scène internationale ».

 

Pour revenir aux finales sus mentionnées, il faut savoir que le champion de la prestigieuse Ligue américaine de Basket-ball sera l’équipe qui va s’adjuger le plus grand nombre de victoires à l’issue des sept matches à l’affiche des finalistes. L’équipe qui sera la première à atteindre 4 victoires sur les 7 rencontres prévues, sera championne.

 

Lire aussi : Basketball : Pascal Siakam, 1er camerounais de l'histoire à se hisser en Finales NBA 

 

Pour les analystes sportifs, c’est déjà une belle récompense pour le Lion indomptable de 25 ans qui n’était pas attendu à pareil niveau. « Cette saison, Siakam est passé de joueur de banc à titulaire incontesté en devenant le numéro 2 des Raptors derrière Kawhi Leonard. Spicy P (surnom de Siakam, ndrl) a franchi la barre de 44 points cette année, un record pour le camerounais qui est en voie de décrocher le prix de Most Improved Player c’est à dire joueur ayant le plus progressé en NBA », commente la journaliste Joëlle Bogmis, spécialiste de basket-ball.

 

Le natif de Douala Pascal Siakam, l’ailier de la franchise canadienne des Toronto Raptors trace bien son chemin, après avoir été repéré, il y a environ six ans lors d’un camp de basket-ball organisé au pays natal par son compatriote Luc Mbah A Moute, une autre gloire camerounaise de NBA.

 

Liliane N. 

 

Bok-ryeol Rhyou l’Ambassadeur de la République de Corée a été reçu en audience, par Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et Moyennes entreprises.

 

La Corée du Sud souhaite accompagner le Cameroun dans le développement de ses Petites et Moyennes entreprises (Pme). C’est en fait le sujet qui a meublé les échanges entre Bok-ryeol Rhyou l’Ambassadeur de la République de Corée et Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et Moyennes entreprises qui se sont vus lundi dernier. « Nous sommes prêts à partager notre expérience avec le Cameroun et comptons rester un partenaire fidèle et plus fiable pour contribuer de manière concrète à l’atteinte de son émergence », a déclaré le Diplomate.

 

Au cours de son échange avec Achille Bassilekin III, l’Ambassadeur Sud-coréen a dévoilé la stratégie qui sera mise en place pour arriver au développement des Pme camerounaises. « Il sera question de créer un réseau de contacts entre les Pme de nos deux pays afin d’organiser des commissions prêtes à leur donner des astuces qu’on a donné pour notre développement », a déclaré l’Ambassadeur.

 

A titre de rappel, la Corée du Sud en tant que partenaire du Cameroun, axe sa coopération dans plusieurs secteurs de la vie. L’éducation est l’un desdits  secteurs. Le 14 mars 2019, l’Ambassadeur de Corée du Sud au Cameroun a rétrocédé le Complexe scolaire des infrastructures construit par les volontaires coréens. La présence des volontaires coréens au groupe scolaire public bilingue d’Angale s’est matérialisée à travers la construction d’un château d’eau fonctionnant à l’énergie solaire, la construction d’un bloc latrines, l’équipement des écoles maternelle et primaire en tables bancs,la fourniture des deux écoles en matériel didactique, l’aménagement d’une aire de jeu et d’une zone de sécurité sans oublier la construction d’un musée pour les élèves.

 

En parlant toujours des fruits de la coopération qui lie le Cameroun à la Corée du sud, on peut citer le centre des Urgences de Yaoundé, les centres de formation professionnelle, la technologie agricole, le système électronique de gouvernance, les technologies de l’information et de la communication; toute chose qui témoigne de la vitalité des rapports qu’entretiennent Yaoundé et Séoul.  

 

Par ailleurs, le déploiement au Cameroun de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) qui a davantage contribué au développement de la ressource humaine à travers des stages et bourses offerts aux cadres et étudiants camerounais.

 

Liliane N.

Le projet initié par le  Centre d’accueil Destiny Home a pour but de mobiliser les fonds nécessaires pour la construction d’un centre moderne de prise en charge des orphelins et enfants défavorisés.

 

Le  Centre d’accueil pilote de Douala, Destiny Home,  sollicite le soutien des personnes de bonne volonté pour la construction de son  centre moderne. Au cours d’une conférence de presse  vendredi dernier à Douala, la présidente fondatrice de cette case de passage  pour orphelin et enfants défavorisés  a sollicité l’appui des particuliers et  entreprises pour offrir à ses pensionnaires, une vingtaine au total, une habitation agréable et  mieux équipée. « Nous estimons aujourd’hui, qu'il est grand temps de construire et d'être propriétaire de nos installations. C’est pour cette raison que  nous nous tournons vers les âmes de bonne volonté pour qu'ensemble nous menons ce projet à terme. Nous avons jusqu’ici loué nos locaux. Mais, maintenant nous voulons avoir notre maison, parce que ce n’est pas évident de supporter la location, en plus il n’y pas assez de sécurité pour les enfants. Donc, nous voulons un cadre approprié pour l’encadrement des enfants », explique Ella Russ, la fondatrice et  président de Destiny Home.

 

En effet, en 2018, ce centre d’accueil  a acquis une parcelle de terrain de 500 m2 sur l'axe lourd Douala-Yaoundé dans le but d’offrir un espace idéal aux enfants en quête d’un toit. Le  projet de construction de dudit  site, qui permettra d'augmenter le nombre des pensionnaires, est reparti en deux phases, à en croire la fondatrice. La première phase du projet,  évalué  à 25 millions F Cfa,  permettra de réaliser sur la moitié du terrain, les bureaux, le réfectoire, la cuisine interne et externe, le magasin, la salle d'étude, la salle d’accueil, un bureau et 04 toilettes. Une somme que ne dispose pas ce centre qui vit principalement des dons.

 

Pour pourvoir mobiliser les  25 millions F Cfa requis,  Destiny Home a organisé  un gala de charité qui aura lieu le 31 mai prochain à Douala. Les promoteurs espèrent ainsi  toucher la sensibilité des invités, tout en misant sur leur générosité. « Nous nous tournons vers les âmes de bonne volonté pour qu'ensemble nous menons ce projet à terme pour le bien-être de ces enfants en quête d’un toit », relève la Fondatrice. Situé dans l’arrondissement 5e,  Destiny Home a été fondé le 04 décembre 2004. C’est un centre d’accueil Pilote à but non-lucratif dont le but  est de soutenir et encadrer les enfants les plus défavorisés. Il fonctionne en collaboration avec le ministère des Affaires sociales.

 

Marie MGUE

Michaël Chiolo puisqu'il s'agit de lui avait selon les faits, attaqué le 05 mars 2019, deux surveillants avec un couteau en céramique sous la complicité présumée de sa femme, qui a succombé suite à des blessures après l'assaut de Raid.

 

Michaël Chiolo, présenté comme détenu radicalisé avait attaqué deux surveillants dans la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) au début du mois de mars. Sa mise en examen est intervenue le lundi 27 mai par un juge antiterroriste parisien, selon une source judiciaire à France info ce mercredi, information qui a eu confirmation de BFMTV.

 

Le suspect purgeait, une peine de 30 ans de réclusion dans le cadre de la peine d'un crime de droit commun. Après l'attaque du 05 mars, il s'était retranché avec sa compagne pendant près d'une heure dans une unité de vie familiale en prison.

 

Des tentatives de négociations ayant eu lieu par la suite, un assaut avait été lancé par les forces d'élite de la police, qui ont blessé l'assaillant, tuant au passage sa compagne Hanane Aboulhana. Michaël n'avait pu être entendu à temps par les enquêteurs, compte tenu de ses blessures.

 

Il a été mis en examen pour "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste" , et pour "association de malfaiteurs  terroristes en récidive légale", il a de nouveau été emprisonné, précise la source judiciaire à France info.

 

Innocent D H

 

En l'absence de congrès pour le Président français, celui-ci fait une déclaration de politique générale.

 

"Je préfère toujours que ceux qui portent les extrêmes ou le nationalisme soient relégués derrière", répond d'entrée de jeu Emmanuel Macron, invité à intervenir sur les résultats des élections européennes.

 

Pour continuer le Président Macron affirme dans sa déclaration qu'il constate, il 05 ans que les partisans du nationalisme et des extrêmes étaient en tête, loin devant les autres forces et présentés au Gouvernement, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Macron pense que sur ce point, le résultat de dimanche est "une bonne base", même s'il admet aussi qu'il aurait préféré faire mieux.

 

"Nous avons contenu leur place et installé l'alternative que les Français ont décidé depuis un peu plus de deux ans", estime le Président français. Autrement dit, l'appel est est orienté vers les Français les invitant à tout faire pour que l'Europe soit plus tangible pour l'ensemble de ses citoyens et pour qu'elle soit toujours une formation politique civilisationnelle inédite. Emmanuel Macron précise d'ailleurs que l'Union européenne, c'est 70 ans de paix, une ère de progrès.

 

Le chef de l'Etat reprend en outre dans sa déclaration, l'idée développée par son groupe pour faire appel à la mise sur pied d'un groupe entre alliés de Renaissance, "les verts, les sociaux-démocrates et le PPE.

 

Innocent D H

Les journées portes ouvertes de cet ordre d'enseignement ont été lancées ce mardi au centre de formation professionnelle des employés de bureaux de Garoua. En présidant la cérémonie de lancement le Sous-préfet de Garoua 2ème, François Mabaya Essomba, a invité les jeunes exposants à capitaliser les expériences.

 

Deux jours pour ces apprenants des centres et instituts de formation professionnelle dans l'optique de mettre en étalage leur savoir faire et d'accrocher le public en découvrant le mystère de leur ordre professionnel relevant du ministère de l'emploi et la formation professionnelle. Les apprenants réunis à Garoua à l'occasion de ces JPO sont venus des différents centres et instituts de formation du Nord. Plusieurs spécialités sont ainsi représentées à travers des stands d'exposition. De la mécanique automobile aux circuits de détresse, l'hygiène et la sécurité en atelier, en passant par l'électricité industrielle, le système d'embrayage à la commande hydraulique, la couture et la restauration.

 

La première journée des JPO a permis au Sous-préfet de Garoua 2ème qui présidait le lancement, de passer au peigne fin la richesse des apprenants à travers une visite guidée. François Mabaya Essomba, a tenu à faire remarquer que ces journées portes ouvertes se distinguent de celles ordinaires dans les établissements scolaires. Selon l'autorité administrative, "elles sont un tout petit peu avancées dans la capacité des exposants à maîtriser les différents métiers".

 

Des moments spéciaux pour les jeunes apprenants des centres et instituts de formation professionnelle de se rendre compte du rôle crucial qui les attend plus tard dans la réalisation des grands projets. "Dans le cadre des préparatifs de la Can, on est entrain de rehausser l'offre en termes l'hôtellerie. Je suis très heureux de me rendre compte que ces centres de formation professionnelle ont concentré leurs énergies à préparer déjà la jeunesse au moins sur le plan opérationnel", a précisé le Sous-préfet.

 

Innocent D H

Du fait de la situation socio-politique qui perdure dans les régions anglophones du pays, 12 000 employés de la CDC ont été mis en chômage technique.

 

Implantée au Sud-ouest, l’un des foyers de la crise anglophone, la Cameroon Development Corporation (CDC) paie un lourd tribut de la crise anglophone. Les tensions ont touché les 29 sites de production (plantations et usines) de  la CDC et 12 000 employés de cette entreprise sont désormais en chômage technique. Dans une note au gouvernement, le directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Ikome Njie a déclaré que « l’entreprise évolue en moins de 10% de ses capacités ». Au regard de l’insécurité qui prévaut dans la région « 12 000 employés ont été mis en chômage », ce qui représente 60% des effectifs.

 

En début d’année, l’entreprise avait sollicité un appui de 29 milliards de FCFA pour relancer ses activités, dont « sept milliards de FCFA sont nécessaires dans le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards FCFA pour les palmeraies, le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », indiquait le directeur général dans une note au conseil d’administration.

 

Notons que, la CDC est l’une des toutes premières entreprises camerounaises, le premier employeur du pays avec 22 000 employés et l’un des principaux exportateurs des produits Made in Cameroun. Cette entreprise fait dans la production de la banane, l’huile de palme, du caoutchouc naturel et quelques cultures plus marginales.

 

Lire aussi : Crise anglophone : 20000 travailleurs des plantations de la Cdc risquent de perdre leur emploi 

 

Selon un rapport du Gicam, à cause de l’insécurité, les pertes enregistrées par les produits de cette société se chiffre à un manque à gagner en chiffres d’affaires estimés à 11,4 milliards FCFA ; ainsi que d’autres pertes  (équipements volés/ détruits, rançons, vols,) évalués à 1,031 milliard de F CFA ; soit au moins 12 milliards FCFA globalement.

 

Toujours selon le Gicam, 12 sites sur 29 sont en arrêt total de production. 10 sites ne  sont plus  que  partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones. 07 sites dont 02 usines (Tiko et Idenau) et 05 plantations) sont encore entièrement opérationnels.

 

En tirant la sonnette d’alarme sur la situation de la CDC, la Gicam a révélé que les plantations de cette entreprise ne sont plus entretenues ni traitées. Ce qui laisse libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. « La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Page 707 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01