La journée de vendredi 24 mai 2019 a débuté dans une ambiance très tendue au marché Sandaga, dans l’arrondissement de Douala 1er. Contrairement à leur habitude quotidienne, la majorité des commerçants de ce grand espace marchand de la capitale économique, qui ravitaille la sous-région Afrique Centrale en vivres frais, ont fermé les boutiques pour manifester leur ras-le-bol face aux agissements peu « orthodoxes », du régisseur des lieux. Avec les pancartes en main, ils accusent ce régisseur de mauvaise gestion du marché et de tenir des discours stigmatisant. Une mauvaise gérance, qui aurait conduit cet espace marchant dans un état chaotique.
Afin de limiter les dégâts engendrés par cette situation, ces vendeurs exigent la démission immédiate de leur dirigeant. Le sous-préfet de l'arrondissement de Douala 1er, Jean Marie Tchakui a été saisi à cet effet. En attendant son arbitrage, les commerçants vaquent à leurs activités, mais promettent une autre manifestation si la gestion du marché n’est pas améliorée.
Le marché Sandaga est très connu dans la sous-région Afrique Centrale pour la vente en gros des vivres frais. C’est le point de chute de ces produits qui proviennent de toutes les régions du Cameroun et qui sont ensuite distribués non seulement dans les marchés de Douala, mais aussi des pays voisins.
Marie MGUE
Commençons par Manon Aubry du LFI, selon lui:"le principe de la règle verte, c'est de ne pas prendre plus à la terre que ce qu'elle peut constituer (...) on ne résoudra pas la question écologique, ce sont les deux faces d'une même pièce. La règle verte doit devenir la boussole de toutes nos politiques publiques", déclare-t-il pour privilégier la politique de son parti à celle de l'extrême droite.
Pour sa part, Marine le Pen veut faire obstruction à Macron, afin de l'empêcher d'arriver en tête dimanche prochain, dans une dynamique où le Rassemblement national est au coude-à-coude avec la République en marche, à en croire les sondages. Le Pen a d'ailleurs lancé un appel aux électeurs républicains et de Debout la France.
Selon elle chaque électeur"qu'il soit soit électeur de François-Xavier Bellamy ou de Nicolas Dupont, doit s'interroger dans le calme de sa conscience en se demandant s'il ne faut pas contribuer à ce qu'Emmanuel Macron n'arrive pas en tête dimanche soir. Parce que s'il arrive en tête, il va accélérer la politique qu'il mène depuis deux ans, il va l'aggraver, il va avoir des pleins pouvoirs", a-t-elle laissé entendre lors d'une déclaration à la presse.
La persuasion de Nathalie Loiseau
Si l'on s'en tient à l'interview que Nathalie Loiseau a accordé au Parisien, elle tente de prendre des précautions pour décrocher une deuxième place, derrière le rassemblement national. "Les sondages nous placent à un niveau qui est déjà exceptionnel deux ans après la présidentielle(...)et après six mois de crise sociaux", va indiquer Nathalie Loiseau.
Dans ce contexte, il serait donc difficile d'imaginer que cela suffise à éponger une victoire du Rassemblement national au niveau de l'exécutif et des responsables de la campagne.
Innocent D H
Le directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala a eu une pensée émue hier, 23 ami, pour ces patients qui demeurent incapables de payer leurs soins médicaux. Le Pr Louis Richard Njock s’exprimait ainsi au moment de recevoir un don du Rotary international, plus précisément du Rotary club de Roquebrune (France) et du District 9150 auquel appartient le Rotary club de Douala.
Ces personnes indigentes, « dont la responsabilité de la prise en charge (…) est astreinte » aux hôpitaux, représentent « une proportion importante dans la demande », précisera le Pr Njock. D’où sa joie de recevoir l’appui apporté par l’association humanitaire. Des propos rapportés par Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental.
L’hôpital a donc reçu une ambulance réformée d’une valeur de 80.000 euros (plus de 52 millions de FCFA), des équipements de rééducation fonctionnelle de 50.000 euros (plus de 32 millions), et un forage avec réservoir d’eau suspendu. Il a bénéficié de la réhabilitation de sa station de balnéothérapie. Le geste du Rotary comprenait aussi une centaine de livres, 1 000 montures de lunettes neuves, des ordinateurs portables, etc., (une partie de cette composante du don étant destiné à des structures autres que l’hôpital Laquintinie).
Au final, le Pr Louis Richard Njock a estimé que l’appui ainsi reçu, « d’une consistance particulière », tombe à point, à l’heure où sa formation sanitaire « entame la vitesse de croisière » dans la mise en œuvre de sa politique qualité. « Ces équipements, faut-il le préciser, permettront sans aucun doute de relever significativement le niveau de prise en charge dans les services bénéficiaires, toute chose bienfaisante pour les nombreux patients aujourd’hui en quête de prestations hautement qualitatives », va-t-il ajouter.
Promettant qu’un usage judicieux serait fait du matériel reçu, le directeur de l’hôpital, après avoir remercié les donateurs, leur a tendu la main pour la concrétisation du projet d’hémodialyse qui tarde à voir le jour à Laquintinie. Un domaine dans lequel les besoins sont « de plus en plus nombreux pour une offre faible jusqu’ici », a indiqué le Pr Njock.
Des remises de cadeaux suivront la cérémonie, avant une visite guidée au sein de la station de balnéothérapie de Laquintinie. On aura relevé aussi des échanges chaleureux entre responsables de l’institution hospitalière et donateurs.
Otri N.
Dans un reportage de Cameroon Tribune, l’on apprend qu’à Lisse, petite localité située dans le département du Nyong-et-Kelle, « un grand boulevard en terre s’offre aux visiteurs. On observe de gros débris de roches jonchant le sol. Par endroit, ce sont de larges étendues d’eau étalées sur une bonne longueur. Il est près de 13h ce 23 mai 2019 et malgré la pause quelques engins continuent de percer les roches et transportent la caillasse d’un endroit à un autre entre le PK 40 et le PK 60 ».
Selon le chef de mission de contrôle du Groupement Bet Tunisie/Louis Berger, Riadh Hertati, le déforestage a déjà été effectué, y compris le décapage. Les travaux de terrassement ont également bien avancé. « On est aussi en train de faire les assises de purge », explique-t-il à la trentaine de journalistes descendus sur le terrain avec des responsables du ministère des Travaux publics.
Il faut dire que le projet a subi un retard important à cause des problèmes d’indemnisation des riverains. « Si tout se passe bien, les travaux de terrassement pourront être achevés d’ici 2020. Tout ira ensuite très vite parce que la première zone a été la plus difficile », explique Riadh Hertati. Une fin qui marquera, selon des sources, la mise en exploitation de cette partie de l’autoroute.
D’après lui, depuis cette reprise, les équipes sur le terrain sont motivées. Actuellement, il est surtout question de garantir les payements afin de tenir les délais. Par contre sur les premiers kilomètres (PK 0 à PK40), ça roule sans problème. Même si les travaux ont beaucoup traîné ici à cause de nombreuses zones rocheuses très complexes, l’autoroute file déjà tout droit et on la voit à perte de vue. On roule aisément sur les quatre voies, deux de part et d’autre d’une largeur de 3,5 mètres.
Une bande d’arrêt d’urgence de trois mètres a également était prévue des deux côtés. De plus, le terre-plein central implanté au milieu est une réserve pour le futur. Il s’agira de rajouter deux autres voies au cas où le trafic serait important. Le taux de réalisation des travaux sur cette section, de la phase I du projet est évalué à 75%.
Des caniveaux et les talus ont été construits ainsi que des passages supérieurs afin d’assurer la continuité du quotidien des riverains. D’autres voies souterraines sont également attendues sur certains endroits. Concernant le péage automatique, une station comprenant onze postes est en construction au PK0. Vers le PK 20 à Lobo, on rejoint le premier échangeur où seront effectuées des liaisons vers d’autres villes. Des commodités y seront installées. Notamment des aires de repos et restaurants ainsi qu’une plateforme d’autres postes de péages.
Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala vise à construire un réseau routier moderne d’environ 215 Km reliant les deux principales villes du Cameroun, à l’effet de faciliter le transport des biens et des personnes. A titre de rappel, ce projet co-financé par la Chine (85%) et le Cameroun (15%) est estimé à près de 338,7 milliards de FCFA.
Otric N.
En 2018, le Comité régional de lutte contre le braconnage a enregistré des résultats probants. Les données chiffrées présentées au cours des assises de ce Comité sont éloquents. « Il s’agit entre autres de la réalisation de 10 opérations coup-de-poing, en sus des patrouilles ayant permis de saisir plus d’une tonne d’écailles de pangolin, 219 morceaux de pointe d’ivoire pesant plus de 472 kg, près de 1.000kg de viande boucanée », rapporte Cameroon Tribune.
Les ventes aux enchères publiques de cette viande ont générés des recettes de l’ordre de 1360 000 FCFA. Sans oublier le volet contentieux faunique, qui a permis aux pouvoirs publics d’encaisser plus de 202 millions de FCFA, poursuit le journal.
L’ensemble des activités de lutte anti-braconnage et de promotion du tourisme ont généré plus de 204 millions de FCFA, apprend-on. Des résultats qui ont amené le gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, à féliciter les membres et à les exhorter à maintenir la barre haut pour l’année en cours. Cameroon Tribune précise que l’apport des partenaires techniques et financiers aura été un atout majeur dans l’atteinte des objectifs fixés.
Ces résultats auraient été meilleurs si les acteurs intervenant dans la lutte contre le braconnage n’étaient pas confrontés à des difficultés majeures, lesquelles ont été relevées par le chef de service régional de la faune et des aires protégées, Nadège Tchounzou. Notamment « l’insuffisance des ressources humaines, financières et matérielles ou l’absence des plans d’aménagement des aires protégées ».
En dix ans d’existence, cette instance a enregistré des acquis notables, présentés par le délégué régional du ministère des Forêts et de la Faune pour le Littoral, Francis Durand Nna, au rang desquels les multiples renforcements des capacités des personnels, le changement progressif des mentalités des populations, l’augmentation de la superficie du nouveau parc national de Douala-Edéa.
La multiplication des campagnes de sensibilisation, le développement d’un partenariat entre les ministères sectoriels intervenant dans la lutte contre de le braconnage font partie des recommandations ayant été adoptées à la fin des travaux.
Rappelons que le Cameroun prépare sa stratégie nationale de lutte contre le braconnage. Le comité interministériel de suivi de la mise en œuvre du plan d’action national vise à terme l’éradication de la criminalité faunique avec un accent particulier sur l’éléphant. Même si la situation actuelle va vers la diminution progressive du phénomène du braconnage avec la rareté des saisies sur le terrain, il est nécessaire de maintenir le dispositif de surveillance en éveil.
Otric N.
La délégation d’investisseurs libyens était conduite par Mazin Ramadan, le Président directeur général (Pdg) du groupe Ola Energy. Il a été question au cours de l’audience qui s’est déroulée au Palais de l’Unité entre Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (Sg/Pr) de discuter du développement du groupe suscité au Cameroun. Il faut noter que OiLibya Africa Energy (Ola Energy) fait dans la distribution et la commercialisation des produits pétroliers et du gaz. Ola Energy vient remplacer au pays OiLibya.
Après une demie heure d’échanges avec le Sg/Pr, face à la presse, Mazin Ramadan a déclaré « nous avons eu des échanges fructueux avec le Ministre d’Etat. Les discussions ont porté sur notre entreprise qui est installée dans votre pays depuis quelques temps. Nous avons discuté du type d’investissements que nous pouvons faire, de l’appui que nous pouvons recevoir du gouvernement camerounais et bien évidemment, de ce que nous pouvons apporter ».
D’après le Pdg d’Ola Energy le groupe a déjà généré quelque 500 emplois au Cameroun. Soit une centaine d’emplois directs et près de 400 emplois indirects, ceci à travers 75 stations-services qui sont déjà dénombrées, ceci parmi les 1100 que l’on dénombre actuellement dans 17 pays à travers le continent. Toujours en Afrique, il y a une cinquantaine d’aéroports qui jouissent de l’expertise de cette entreprise.
Liliane N.
L’une des rencontres des 16e de finale de la Coupe du Cameroun, mettra aux prises, deux clubs de la Capitale économique, qui se battent pour assurer leur maintien dans leur championnat respectif. Les Astres de Douala, l’une des formations en lice aux play-offs down de la Ligue 1 affrontera le club mythique, Dynamo de Douala qui joue son maintien aux play-offs down de Ligue 2, aux 16e de finale de la Coupe du Cameroun. Un derby qui sera très probablement suivi par le public de la cité économique.
Les différents clubs encore en compétition, ont été fixés sur leurs adversaires, jeudi 23 mai dernier, à l’issue du tirage au sort effectué au siège de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Toujours dans le cadre de ces 16e de finale, Fovu de Baham menacé de relégation en Ligue 2, négociera sa qualification pour les 8e de finale contre Canon de Yaoundé, qui figure parmi les meilleures équipes de la saison du championnat national de deuxième division. Dans un autre duel, l’un des meilleurs clubs du championnat d’élite, Feutcheu Fc de Bandjoun sera opposé à l’un des relégables, New Stars de Douala. Le détenteur du titre, Eding Sport de la Lékié qui se bat pour conserver son titre, sera à l’épreuve de la formation du Nord-Ouest, Pwd de Bamenda.
La Fecafoot n’a pas encore fixé les dates de ces différentes rencontres. Certains clubs attendent de connaître leurs adversaires, qui seront déterminés au terme des derniers duels des 32e de finale.
Marie MGUE
Pas de grand changement finalement dans la sélection camerounaise de football féminin retenue pour la 8e édition de la Coupe du monde qui se déroulera du 7 juin au 7 juillet 2019 en France. Le sélectionneur national, Alain Djeumfa a publié ce vendredi 24 mai 2019, la liste des 23 joueuses retenues pour défendre le Cameroun en France. Un groupe constitué de quelques nouveaux noms seulement, et de plusieurs anciens qui étaient de l’expédition canadienne en 2015. En effet, 15 des 23 Lionnes font partie de l’effectif qui avait conduit le Cameroun aux 8e de finale du dernier Mondial féminin et 19 de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (Can) Ghana 2018.
Dans cette liste, on note le retour dans la tanière, d’Ysis Sonkeng d’Amazone Fap de Yaoundé après près de trois ans d’absence. Certes des anciennes, les milieux de terrain, Charlène Meyong et Marlyse Ngo Ndoumbouck, participeront pour la première fois à la Coupe du monde avec les Lionnes Indomptables.
Du côté des binationales, deux des trois convoquées ont été retenues. Il s’agit de de la défenseure de 30 ans de Sky blue Fc aux Etats-Unis, Estelle Laura Johnson, et Michaela Abam, sociétaire de Paris Fc en France qui évoluera en attaque, tout la jeune Alexandra Takounda d’Eclair Fille de Sa’a, qui participera au mondial à l’âge 18 ans.
En revanche, Alain Djeumfa a recalé trois joueuses qui étaient présentes dans la liste des présélectionnées. Notamment la binationale Easther Mayi de Montpelier en France, Mpeh Bissong de Louves MINPROFF et Jacquette Adad’Amed Sport en Turquie.
Si toutes les joueuses retenues sont en activité, ce n’est pas le cas de Gaëlle Déborah Enganamouit, la meilleure footballeuse africaine de 2015 absente des terrains depuis plusieurs mois. Depuis la résiliation de son contrat avec le club espagnol de Malaga au mois d’avril dernier, cette joueuses n’a joué aucun match officiel.
Les Lionnes poursuivent leur stage en Espagne avant leur départ pour la France. Dans le cadre de cette préparation, les pouliches d’Alain Djeumfa ont largement battu (0-4) le club de Levante , 3ème au classement du championnat féminin de 1ère division Espagnol.
Logé dans le Groupe E avec le Canada, le Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande, le Cameroun livrera son premier de la phase de groupes le 10 juin prochain contre le Canada.
Marie MGUE
Le 22 mai 2019, Yaoundé a abrité l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique.
Le gouvernement veut améliorer les conditions de travail des employés de maison. Il se trouve que ceux-ci ont des salaires dérisoires qui sont en deçà du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Ils ne bénéficient pas de reversements des cotisations sociales à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Ils n’ont pas de repos hebdomadaires ou de congés annuels. Certains travaillent au-delà des heures convenues avec leurs employeurs. Pour le gouvernement, cela doit changer. Et le 22 mai 2019, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale a fait la promesse qu’un cadre juridique favorable pour cette catégorie professionnelle sera mis en place.
Cette promesse, le Ministre l’a faite au cours de l’atelier de sensibilisation sur les normes internationales du travail domestique qui a été conjointement organisé par le Ministère du Travail et de la Sécurité sociale et le Bureau international du Travail. Le but dudit atelier était d’améliorer l’environnement institutionnel et juridique de ce secteur d’activités. « Il faut avant tout changer le terme domestique qui est en soit dévalorisant car, s’oppose à sauvage… Il est impérieux de reconnaître et garantir aux travailleurs et travailleuses domestiques, des conditions de travail plus humaines, plus respectueuses de leurs droits et en totale adéquation avec la spécificité du secteur », a déclaré François Murangira le Directeur de l’équipe d’appui technique de l’Oit au travail décent pour l’Afrique centrale.
Il faut souligner que de façon générale, l’amélioration des conditions du travailleur camerounais fait l’objet de nombreux débats. Pour Grégoire Owona, le pays fait des efforts dans ce sens et compte en faire davantage.
« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction.
Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK», avait-il déclaré à la veille du 1er mai, la fête internationale du travail.
Liliane N.
En sa qualité de Secrétaire général (Sg) de la Fédération internationale de football association (Fifa), Fatma Samoura a adressé à la Fédération camerounaise de football une correspondance, en date du 22 mai 2019, en rapport avec le problème des salaires des joueurs impayés dans les clubs camerounais. La Fifa s’est montrée claire. Elle n’est pas d’accord avec l’équipe qui compose le Comité ad hoc mis en place par la Fecafoot, pour mener des investigations au sein des clubs concernés par cette affaire. La Fifa indexe notamment le président de ce Comité, Faustin Ndokeu. Le Comité ad hoc « semble être présidé par le président du Club New Stars de Douala qui est accusé d’avoir des dettes ouvertes envers ses joueurs, Si confirmé, ceci constituerait un conflit d’intérêt », écrit Fatma Samoura.
La Fifa suggère à la Fecafoot de confier la gestion du Comité ad hoc à une personne indépendante et ayant des qualifications pour cette tâche. Ceci pour garantir la fiabilité des investigations. Aussi dans sa correspondance l’instance faîtière du football mondial dénonce les opérations de suivi des dossiers des footballeurs. «Des joueurs ont subi des pressions afin qu’ils signent un document confirmant la réception de paiement en espèces». Compte tenu de cela, la Fifa recommande au Comité Ad hoc de suivre la proposition de la FIFPRO. Ladite proposition étant qu’il doit seulement accepter des relevés bancaires ou une confirmation écrite du joueur, confirmée par un représentant de la SYNAFOC présent au moment du paiement, si le paiement a été effectué en espèces.
A titre de rappel, la Fifa a interpellé la Fecafoot sur le problème des salaires des joueurs des clubs qui demeuraient impayés. Un délai avait été donné à la Fédération pour résoudre ledit problème. Dans l’optique donc de trouver des solutions, la Fecafoot a décidé de créer le Comité ad hoc dont la tâche est de faire de manière exhaustive le point des arriérés des salaires et des primes dus aux joueurs par 24 clubs des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 depuis la saison 2017/2018 et celle en cours. Le Comité doit aussi proposer un plan d’apurement de la dette.
Liliane N.
Les critiques dans son propre camp, ont finalement eu raison de lui même. Theresa May a annoncé ce vendredi 24 mai qu'elle démissionne de son poste le 07 juin prochain. Mais au sein du parti conservateur, un frémissement est d'ores déjà observé. La campagne pour son remplacement dans ce parti débutera la semaine prochaine. Elle affirme néanmoins qu'elle reste en poste jusqu'à ce que sa démission aboutisse.
Le regret de Theresa May
La Première ministre britannique, exprime son "profond regret", de n'avoir pas pu réussir à faire sortir le Royaume-Uni de l'Union Européenne ( UE).
"J'ai fait tout ce que j'ai pu pour convaincre les parlementaires de soutenir mon accord avec l'UE", a indiqué Theresa May. Elle reconnait d'avoir eu raison de continuer à défendre le texte, malgré le rejet à trois reprises par les députés. Elle a d'ailleurs estimé : "le compromis n'est pas un gros mot". Pour sa part, il sera nécessaire que son successeur évite à tous les prix un "no deal".
La presse britannique avait prédit cette démission
La presse britannique avait prédit que la Première britannique annoncerait sa démission ce vendredi. Il faut indiquer que Theresa May avait présenté un plan de la "dernière chance" pour l'aboutissement heureux du Brexit, ouvrant la voie d'un second référendum, qui avait été finalement accueilli par de vives critiques, et surtout la démission de la ministre chargée des relations avec le Parlement, Andrea Leadsom.
Theresa May, au pouvoir depuis 2016, avait fait de son cheval de bataille, la mise en œuvre du Brexit. Elle a été plutôt critiquée pour son inflexibilité et avait été divisée par deux votes de confiance, auxquels, elle avait survécu.
Innocent D H
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu officiellement mercredi 22 mai, que l’Algérie et l’Argentine sont débarrassées de paludisme. « L’Algérie et l’Argentine ont éliminé le paludisme grâce à l’engagement sans faille et à la persévérance de la population et des dirigeants des deux pays », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, ajoutant que « leur succès sert de modèle aux autres pays qui luttent contre cette maladie une fois pour toute ».
Le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a noté pour sa part que : « L’Algérie a maintenant montré au reste de l’Afrique que le paludisme peut être vaincu par le leadership des pays, des actions courageuses, des investissements judicieux et la science. Le reste du continent peut apprendre de cette expérience ».
Si l’OMS accorde cette certification après l’absence d’une transmission autochtone de la maladie pendant au moins trois années consécutives dans un pays, l’Algérie a notifié ses derniers cas de la maladie depuis 2013. L’Argentine quant à elle n’a pas non plus recensé de nouvelle contamination indigène depuis 2010.
L’Algérie devient ainsi le deuxième pays d'Afrique à se débarrasser de la maladie après l'île Maurice en 1973 d’après l’OMS, alors que « la Région africaine de l’OMS qui représente 47 pays sur 54 du continent, supporte une part disproportionnée de la charge mondiale de paludisme. En 2017, la maladie a touché environ 219 millions de personnes et provoqué la mort de plus de 400 000 d’entre elles, selon les estimations de l’OMS. Environ 60% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans.
Pour rappel, pour tenter d'améliorer la situation sur le continent, un test à grande échelle d'un vaccin contre la maladie a d'ailleurs été lancé en avril 2019 au Malawi et par la suite au Ghana. Ce vaccin se destine aux enfants de moins de 05 ans, qui sont les plus vulnérables au parasite. En tout, 120 000 pourraient être vaccinés au Malawi, au Ghana et au Kenya d'ici à 2020 selon l'OMS.
Danielle Ngono Efondo
Pour justifier leur position, les avocats de l’Etat ont parlé du très lourd dossier retenu contre lui et au nom de l'égalité devant la loi. En rappel, Jacob Zuma qui a gouverné en Afrique du Sud entre 2009 et 2018, est soupçonné d'avoir touché 4 millions de rands (260.000 euros au cours actuel) de pots-de-vin du groupe français de défense Thales à la faveur d'un contrat d'armement de près de 4 milliards d'euros conclu en 1999.
Des affirmations réfutées par les deux parties
Au gré de multiples rebondissements, les accusations visant Jacob Zuma ont été plusieurs fois suspendues puis rétablies au fil des années, jusqu'à la décision en 2018 du procureur général du pays d'ouvrir, enfin, son procès.
L'ex président dément ces dénonciations et plaide depuis le début de la semaine, devant la Haute Cour de Pietermaritzburg (nord-est). Il veut obtenir l'abandon définitif des charges qui pèsent sur lui. Ses avocats ont parlé de lynchage. Dans la même logique, Jacob Zuma affirme qu’i s’agit d’une véritable chasse aux sorcières et d’un procès politique.
Des arguments qui ont été démontés ce jeudi durant le procès : « Les théories du complot avancées par la défense sont infondées et contestées et doivent donc être rejetées. Il n'y a pas la moindre preuve que la décision de poursuivre M. Zuma était motivée par la politique, le dossier retenu contre lui est très lourd », a affirmé Wim Trengrove, l’un des procureurs.
Au principal accusé qui avait affirmé qu'un procès près de vingt ans après les faits viole ses droits, M. Trengrove a rétorqué qu'il était important que l’ancien président soit traité comme un autre : Si M. Zuma échappe aux poursuites, il y a fort à parier qu'il soit considéré comme ayant reçu un traitement de faveur parce qu'il est un homme important et puissant », a-t-il jugé.
Englué dans de nombreux scandales, le président Zuma a été poussé à la démission en 2018 et remplacé par son vice-président Cyril Ramaphosa, qui a promis de nettoyer son parti et le pays de la corruption. La Haute Cour de Pietermaritzburg doit se prononcer ultérieurement sur l'abandon ou non des charges visant M. Zuma.
Nicole Ricci Minyem
Les agriculteurs américains payent le tribut de la guerre commerciale engagé il y a plusieurs mois entre les États-Unis et la Chine. Et pour apaiser les choses, le président américain a annoncé hier jeudi, le déblocage d’une enveloppe de 16 milliards de dollars. Un montant qui correspond, selon les services du secrétaire américain à l'Agriculture (USDA), Sonny Perdue, aux pertes causées par les représailles chinoises aux taxes imposées par les États-Unis. En juillet 2018, ce ministère avait déjà débloqué une aide de 12 milliards de dollars pour les mêmes raisons.
Les dommages commerciaux causés par les représailles chinoises et les barrières douanières ont affecté de nombreux produits américains, a indiqué le ministère de l’agriculture américain, citant les cultures de soja, de maïs, de blé, de coton, de riz et de sorgho, les produits de l'élevage comme le lait et le porc ainsi que de nombreux fruits, noix et autres cultures qui se sont effondrés.
16 milliards de dollars, c’est le montant que le président entend financer les taxes qu’il a imposées sur les produits chinois. « Cette aide aux fermiers proviendra des milliards de dollars engrangés par le Trésor. Nous allons amasser beaucoup de milliards de dollars. Les seize milliards d’aide vont aider nos chers fermiers à rester prospères, et montrer clairement qu’aucun pays ne peut imposer son veto sur l’économie et la sécurité nationale. On ne peut pas laisser faire cela. Jamais. » A indiqué le président américain Donald Trump.
Ainsi, l’aide des 16 milliards de dollars apporte une aide immédiate pendant que le président Trump s'emploie à éliminer les obstacles à l'accès aux marchés qui sont en place depuis longtemps et à négocier des accords bilatéraux, a expliqué le département de l'Agriculture dans un communiqué. «Le président Trump a une grande affection pour les agriculteurs et les éleveurs américains, et il sait que ceux-ci subissent le plus lourd tribut de ces conflits commerciaux », a commenté Sonny Perdue.
« La Chine ne respecte pas les règles depuis longtemps (...) Les États-Unis ne toléreront plus ses pratiques commerciales déloyales, notamment les barrières commerciales non tarifaires et le vol de propriété intellectuelle », a-t-il ajouté. Il a en outre souligné qu'avec cette aide d'urgence, l'administration Trump entendait remercier « l'enthousiasme et le patriotisme » des agriculteurs.
Notons que, d’après l'administration américaine, les 16 milliards seront repartis ainsi qu’il suit : 14,5 milliards seront payés directement aux producteurs, 1,4 milliard sera versé dans le cadre du programme d'achat et de distribution alimentaire et 100 millions seront débloqués dans le cadre du programme de promotion du commerce agricole.
Danielle Ngono Efondo