Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans la religion catholique, le mariage est un sacrement. Il est l’expression de l’amour d’un homme pour une femme et ce à l’image de l’amour de Dieu pour l’humanité. C’est un engagement pris devant l’Etat mais aussi devant Dieu. La dignité de cet engagement s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements. Notamment, la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité. Mais comment comprendre qu’une religion qui tienne autant en estime le rituel du mariage regorge d’autant de fidèles qui optent pour le « vient on reste » ?
D’après les analyses de Madame KOPA Lucile, les catholiques représentent 57,9 % de personnes vivant en union libre au Cameroun. Soit bien plus que les protestants et les autres obédiences religieuses exerçant sur le territoire camerounais.
La première explication peut résider dans le principe du proportionnel. En effet, la religion catholique étant la plus représentative sur le territoire camerounais. La carte religieuse du Cameroun présente une dominance chrétienne soit 70 % environ dont près de 40 % (26 % de protestants, 0,5 % d’Orthodoxe et 4 % des autres obédiences chrétiennes). La lecture de ces données statistiques donne de comprendre pourquoi les catholiques peuvent occuper la tête du hit parade des personnes vivants en union libre.
Seulement, la question de la proportion n’explique pas pourquoi les chrétiens catholiques vivent maritalement et refusent ou n’arrivent pas à franchir les pas.
Il faut aller chercher dans les pratiques et les exigences qui entourent l’accès au sacrement de mariage dans les communautés catholiques. D’abord une lourde documentation pour constituer le dossier administratif. Il s’agit d’un extrait de l’acte de naissance des deux époux, daté de 2 ou 3 mois avant le mariage. Pensez donc à bien calculer le moment où vous allez en faire la demande. Les dates et lieux de baptême des deux époux. Si l’un des deux n’est pas baptisé, la paroisse demandera une dispense à l’évêque. Les coordonnées des témoins seront nécessaires, il faudra renseigner leur nom, prénom et lieu d’habitation. Le certificat de mariage civil remis par le maire lors de la cérémonie à la mairie est obligatoire. Un mariage à l’église ne pourrait être officialisé sans le mariage civil.
Des obligations administratives qui constituent des entraves pour les populations catholiques dont le plus grand nombre est en zone rurale.
Par ailleurs, il faut ajouter les coûts onéreux des prestations des prêtres. Des prix qui varient selon les prêtres et les paroisses. Une charge de plus que ne sont pas souvent prêts à supporter les candidats au mariage. Ils choisissent de se réfugier dans l’union libre, attendant patiemment le jour où ils auront un peu d’argent pour payer les aérés de deniers de culte et autres frais obligatoires auprès du prêtre.
Stéphane Nzesseu
« Le Parcours Vita de Ngaoundéré sera mis à la disposition du public lorsque sa construction sera terminée en juin », a déclaré le colonel Jackson Kamgaing, directeur du génie militaire. Selon le directeur, la construction de la structure a été ordonnée par le chef de l'Etat, le commandant en chef des forces armées, Paul Biya. C'est le quatrième Parcours Vita que le génie militaire construit dans le pays, après Yaoundé, Douala et Bamenda.
Le colonel Jackson Kamgaing a déclaré que l'infrastructure répondra aux besoins de la population de Ngaoundéré en matière de sports et de loisirs et sera gérée par le conseil municipal de la ville et les autorités sportives régionales. Il a dit que pendant la construction, ils ont fait preuve d'expertise technique et de compétence humaine.
"Quand le Corps du génie militaire est impliqué, c'est toujours mieux, moins cher et plus rapide dans l'exécution", a dit le colonel Jackson. Il a révélé que le Parcours Vita dont la construction a commencé en 2016 est achevée à 85 pour cent. Un effectif de 100 personnes, dont 70 civils et 30 militaires, a contribué à la construction de l'édifice.
Le Parcours Vita de Ngaoundéré occupe une surface de 40 hectares avec de nombreuses stations d'exercice - jogging sur les marches, traction des ischio-jambiers, étirement des jambes, étirement du corps, marche en équilibre, étirement des mollets, étirement des ischio-jambiers, etc. La structure comprend un point de café, un poste de sécurité, une plate-forme pour les exercices abdominaux, un poste de premiers soins, une salle et des bureaux administratifs. Il dispose également d'un terrain de sport polyvalent, d'un terrain de football et d'une aire de jeux pour enfants. Toutes les installations sont entourées d'une clôture de 3,5 km.
Le délégué du gouvernement du conseil municipal de Ngaoundéré, Hamadou Dawa, s'est félicité de ce développement. Il a félicité le gouvernement et le Corps du génie militaire pour la réalisation du projet. "Cela donnera une nouvelle vie à la ville et satisfera les amateurs de sports et de loisirs", a-t-il déclaré. Le délégué du Gouvernement a noté qu'une bibliothèque sera ajoutée au Parcour Vita, dans un bâtiment dont les occupants actuels seront déplacés.
Le Corps du génie militaire a également participé à des projets d'infrastructures routières dans la ville de Maroua, à la réalisation de travaux de chaussées à partir du Pont Rouge ainsi qu'à la construction de murs le long des rives de la rivière Mayo Kaliao.
Otric N.
Au total 138 583 candidats affrontent depuis ce lundi les épreuves écrites du baccalauréat de l’enseignement général, contre 115 359 candidats pour l’année dernière, soit une hausse de 23 226 candidats, rapportent les chiffres obtenus auprès de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC).
Cette augmentation s’explique, entre autres, par le nombre plus accru de candidats venus des régions de l’Extrême-nord qui font les frais des attaques terroristes de Boko Haram et des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest en proie à des violences sécessionnistes.
« Beaucoup d’élèves qui n’ont pu composer l’année dernière ont rejoint des zones plus sécurisées et ont pu poursuivre normalement leurs études », indique l’OBC. Selon les organisateurs, toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement des examens.
« Les épreuves ont été acheminées à temps. Tout se passe sous la supervision des chefs de centre. Les chefs chargés de mission sont également sur le terrain », a confié le chef de la division des Examens à l’Office du baccalauréat du Cameroun, Samuel Dechamfort Nsongan.
Initialement prévu le mardi 27 mai, le baccalauréat de l’Enseignement général se déroule dès ce lundi 28 mai 2019, conformément à un communiqué de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) signé le 18 mai dernier.
Cet examen met à l’épreuve, sur toute l’étendue du territoire national, pas moins de 138 583 candidats, répartis dans 297 sous-centres, selon les statistiques de l’OBC. Ainsi, les différents acteurs, élèves comme personnels enseignants, intervenant à cet examen se disent prêts. Les candidats composeront de lundi à mercredi, puis reprendront le vendredi 31 mai pour terminer le 1er juin. Ce décalage est consécutif à la fête de l’Ascension qui aura lieu jeudi prochain.
Dans les centres d’examen, les responsables s’adaptent au nouvel agenda. D’ailleurs, le proviseur du Lycée bilingue de Yaoundé, Pierrdy Andoun Frou qu’accompagnaient les chargés de mission de l’OBC a présidé vendredi, l’ultime réunion préparatoire à cet examen.
Autre établissement, même réalité, samedi au Lycée bilingue de Nkol-Eton où composeront 1114 candidats répartis dans les séries A4, C et D et auxquels s’ajoutent les déficients auditifs et mal voyants, le proviseur, Mme Mohamadou G. Kingui et son staff viennent eux aussi, d’achever leur réunion préparatoire.
Et « tout s’est bien passé. La police des examens prescrite par l’OBC a été lue et expliquée aux collègues. Un accent particulier a été mis sur la conscience professionnelle, la concentration, la ponctualité et la responsabilité », affirme le chef d’établissement. On attend plus que les candidats.
Otric N.
Avec une belle reprise des titres « Oublie mon passé » d’Annie Anzouer et Mudengue de Jacky Kingue, la chorale de l’Institut universitaire du Golfe de Guinée (IUG) a non seulement séduit le public, mais également les membres du jury de Mboa Tour « 237 », composés de Nicole Mara, Tonton Boudor et le rappeur Metushelah. C’était lors de la finale de Douala, de la 4e édition du Mboa Tour 2019, organisée par la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC), le 18 mai dernier au stade Cicam à Douala. Avec une moyenne de 18,5/20, cette institution privée d’enseignement universitaire, s’est imposée face à l’Université de Douala, qui a occupé la deuxième place de ce concours musical avec une moyenne de 13/20. Comme récompense, l’IUG a empoché la somme d’un million F Cfa qui lui permettra de s’équiper en matériel de musique, et le deuxième, 250 mille F Cfa.
En dehors de la prestation des étudiants de la capitale économique, la foule mobilisée pour la circonstance, a vécu en direct et gratuitement, des spectacles offerts par des artistes camerounais de renom. Entre autres, Prince Ndedi Eyango, Shura, Salatiel, Nicole Mara, Coco Argentée, Nyangono du Sud, et Mahlox le Vibeur. Le public a également découvert le vainqueur du concours Mutzig Star 2018, Michael Mambo. Cette soirée très courue à Douala, a mis un terme à l’édition 2019 du Mboa Tour Music « 237 » qui s’est étendue sur une semaine d’activité. Il s’agit en effet, d’un concept novateur qui valorise la musique camerounaise, initié par le groupe SABC, dans le but de rapprocher les mélomanes de la musique du ‘’Mboa’’ (locale). C’est un évènement qui marque le couronnement du légendaire Concept « Mützig star ».
Marie MGUE
« Un hygiéniste de l’équipe de prévention et contrôle des infections est décédé des suites de ses blessures lors de son transfert vers l’hôpital », indiquent les autorités sanitaires dans le bulletin.
L’agent de l'équipe de riposte contre l'épidémie d'Ebola a été tué dans le soulèvement samedi. L’incident s’est déroulé à l’Est de la République Démocratique du Congo, alors que les assaillants s’attelaient à piller un centre de santé. Ce qui a suscité la colère des habitants, qui ont décidé de se défendre.
« Une partie de la population du village de Vusahiro, dans la zone de santé de Mabalako (Nord-Kivu, est), s’est soulevée et a attaqué l’équipe locale de la riposte contre Ebola », peut – on lire dans le bulletin quotidien du ministère de la santé daté de dimanche.
Un bilan très lourd
« Le centre de santé de Vusahiro a été saccagé et pillé. Trois maisons du village ont été incendiées. Par ailleurs, le centre de triage du centre de santé de Vulamba, dans la zone de santé de Butembo, a été vandalisé par des inconnus dans la nuit du 25 au 26 mai 2019 », découvre t –on encore dans le bulletin.
Les équipes locales de riposte dans le cadre de la lutte contre la dixième épidémie d'Ebola déclarée le 1er août dans deux provinces de l'est de la RDC sont composées d’habitants du village qui ont été formés pour mener certaines activités de riposte.
Des résistances communautaires contre les activités de riposte sont enregistrées dans cette région où des habitants considèrent que cette épidémie est une nouvelle stratégie pour les exterminer après des massacres de civils attribués principalement aux milices ougandais musulmans de Forces démocratiques alliés (ADF), selon le philosophe congolais Godefroid Ka Mana de Pole Institute basé à Goma.
Depuis le début de l’épidémie en août, le cumul des cas est de 1.912, dont 1.818 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1.277 décès (1.183 confirmés et 94 probables) et 496 personnes guéries", indiquent les autorités.
En fin de semaine dernière, le ministère congolais de la Santé avait recensé 132 attaques contre des équipes sanitaires ayant causé la mort de 4 personnes et des dizaines de blessés.
En avril, un médecin camerounais travaillant pour le compte de l'OMS a été tué alors qu'il participait à une réunion dans un hôpital universitaire.
Nicole Ricci Minyem
Devant le tribunal de Nanterre, les plaignants veulent amener le groupe français à appliquer les mesures qui visent l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et riverains de plantations d'huile de palme au Cameroun, gérées par cette société dont le groupe est actionnaire, en application du plan d'action conclu en 2013.
« Nous demandons au juge français de forcer le groupe Bolloré à exécuter ses engagements pris en 2013 envers les communautés riveraines et les travailleurs des plantations de la Socapalm, entreprise d'exploitation d'huile de palme au Cameroun directement liée au groupe », précise le communiqué.
La suite d’un processus entamé depuis 2010
A cette époque, Sherpa et trois autres ONG avaient saisi un organe de l'OCDE, appelé Point de contact national (PCN), qui avait constaté des manquements aux principes directeurs de l'organisation à destination des multinationales. En 2013, Sherpa et Bolloré avaient engagé une médiation qui avait abouti à un plan d'action pour la Socapalm, abandonné depuis, indiquent les ONG.
De l’avis de Sandra Cossart, directrice de Sherpa : « L'impact ravageur de l'exploitation de l'huile de palme sur la santé, la pollution, la déforestation ou les droits des travailleurs est régulièrement dénoncé, mais aucune action ne semble avoir réussi à ce jour à faire bouger les pratiques des géants de l'agroalimentaire. Nos organisations se tournent donc vers le pouvoir judiciaire ».
Bolloré détient 38,75% de la holding luxembourgeoise Socfin, qui détient elle-même, par le truchement de deux autres sociétés, une participation dans Socapalm, indiquent les ONG, qui espèrent des décisions lors des assemblées générales de la Socfin et de Bolloré, prévues mardi et mercredi : « Que 10 associations se regroupent pour procéder ainsi, en une salve médiatique concertée, pour asséner des contrevérités est anormal et contre-productif », a réagi auprès des médias, l'avocat du groupe, Me Olivier Baratelli, tout en précisant ne pas avoir connaissance du détail de l'assignation.
« Sherpa procède depuis 10 ans par amalgame. Bolloré ne possède que 9,35% du capital de cette plantation camerounaise alors que l’État camerounais est actionnaire lui à 27%. Bolloré a constamment exercé son influence vis-à-vis de Socfin, mais n’exerce aucun contrôle opérationnel sur ses plantations », a par ailleurs relevé l’homme en robe noire.
Contrat non exécuté
Selon nos confrères de l'AFP qui ont mené une enquête, une liste d’objectifs à atteindre avait été arrêtée en 2014, à travers le Point de contact national. Il était entre autres, question de garantir à tous les travailleurs, la sécurité au travail - d’améliorer les conditions de transport et de logement afin qu'ils soient décents – de réduire le recours à la sous-traitance.
Le plan prônait également le règlement à l’amiable des conflits avec les riverains après des violences de la part de personnes en charge de la sécurité des plantations, ainsi que l'apaisement des conflits fonciers avec notamment un système d'indemnisation individuel, juste et équitable.
Il était aussi question de prévenir tous les types de nuisances existants (gestion des déchets, bruit, qualité de l'air et de l'eau et d'accompagner les autorités sanitaires locales dans leurs actions de dépistage des maladies liées aux atteintes environnementales.
La justice est invitée à trancher en tenant compte des faits
Pour Sherpa, Bolloré s'est engagé de façon formelle, elle demande donc à la justice de reconnaître ce plan comme un contrat qui n'a pas été exécuté.
Ce que conteste cette entreprise qui estime qu'elle ne s'est jamais engagée à un suivi sur place, mais qu'elle a simplement indiqué vouloir assumer, comme elle l'a toujours fait, ses responsabilités et user de son influence vis-à-vis de ses partenaires. L’on se souvient que dans une tribune en 2018, Vincent Bolloré avait parlé de ce dossier comme d'une « chasse aux sorcières ». Le groupe, qui a attaqué le documentaire en diffamation, a été débouté à deux reprises et il devait se pourvoir en cassation.
Socfin gère environ 187.000 hectares de plantations, principalement de palmiers à huile et d'hévéas, en Afrique et en Asie.
Nicole Ricci Minyem
Alors que les uns accusent la dot qui est de plus en plus coûteuse dans certaines familles camerounaises, d’autres pointent un doigt accusateur sur les conditions de vies dans notre pays qui ne favorisent pas la prise de risque que représente le mariage. Des habitants de Yaoundé réagissent.
Quartier Ekounou, plusieurs conducteurs de moto taxi attendent des clients tout près de la station service située au carrefour. C’est alors que nous rencontrons Roland Noumbissi, un benskineur. A la question de savoir s’il est marié, il nous répond : « Je ne suis pas encore marié, mais je vis avec une fille. C’est la mère de mes deux enfants ». Le jeune homme, la trentaine consommée, nous fait savoir qu’il vit avec cette femme depuis plus de 8 ans.
Pourquoi ne l’avez-vous pas encore épousé jusqu’ici ? « En fait, mon frère, ce n’est pas facile pour moi. Je suis un gars de l’Ouest et je suis tombé amoureux d’une fille Bulu de Sangmélima. D’abord ma famille ne me laisse pas tranquille. Comme je suis l’aîné de ma famille, on me dit que je dois épouser une fille de mon village. Je m’étonne qu’en 2019 les gens de chez moi pensent encore comme ça. Bref, ils refusent ma femme. Du coup je lui fait d’abord les enfants et je crois que finalement ils seront bien obligés d’accepter mon choix ».
Quelques mètres plus loin nous rencontrons Virginie Essomba. Après qu’elle nous ai dit qu’elle n’est pas encore mariée, elle nous explique la raison : « On a programmé ma dote deux fois déjà avec deux prétendants différents. A chaque fois mes oncles ont refusé ce que les gars et leurs familles apportaient. Je dois reconnaître que les gars se battaient quand même à apporter quelque chose. Mais vous savez comment sont nos familles. Ils croient qu’ils vont s’enrichir sur vous en une dot. » La jeune dame nous confesse que ces multiples refus de sa famille l’ont frustrée au point où elle a décidé malgré l’avis de ses parents de vivre avec son deuxième prétendant.
A côté des cas sus évoqués, il existe de multiples autres raisons qui sont la cause des freins aux mariages observés dans notre société. Notamment, l’étroitesse des revenus des citoyens, dans un environnement de crise économique. Car il faut le dire, les noces c’est aussi l’ensemble des cérémonies, des banquets et des artifices qui entourent la célébration nuptiale. Le constat fait sur le terrain montre que les mariages collectifs organisés par les mairies ou le ministère de la promotion de la femme et de la famille n’attirent pas les jeunes camerounais. La promotion du mariage, c’est la promotion d’une société plus stable.
Stéphane Nzesseu
Dès les premières heures de ce dimanche, les réseaux sociaux, à l’instar de Facebook, étaient envahis par les photos des mamans. Chaque enfant a tenu à rendre hommage à celle qui lui a donné la vie
Les messages plus poignants les uns que les autres
« Le précieux don que Dieu a donné à l’homme, c’est une femme et celle-ci, sans tenir compte de tous les risques, accepte de devenir mère. Elle supporte tout au cours de sa vie pour et à cause de ses enfants. Quel amour, quel sacrifice. Sois bénie. Bonne fête des mères ».
« Maman, j’ai eu par la Grâce de Dieu, de sortir de tes entrailles, je ne saurais jamais assez te remercier pour tous les sacrifices que tu as consenti, pour tout ce que tu as fait pour nous. Les nuits sans sommeil, tu as refusé de manger quand il n’yen avait pas assez pour nous tes enfants. Maman pour chaque instant de bonheur, de félicité que tu nous as donné, nous ne pouvons te dire que merci et, prier pour que le Seigneur t’accorde plus d’années sur cette terre ».
« Maman, tu es la plus belle femme pour moi. Dès les premiers instants de ma vie, ton sourire a illuminé mes jours. Tu m’as donné des câlins chaque nuit et, tu as toujours su soigner mes maux. Tu es ma maman, ma merveille, mon amour, mon adrénaline. C’est le souvenir de ce que tu m’as enseigné qui guide encore mes pas, alors que je suis un adulte. Merci pour tout ce que tu es dans ma vie, maman. Je t’aime au-delà de ces mots ».
Celles qui ne sont plus en ce monde, ont elles aussi eu droit à cette célébration et, dans les messages publiés par ci par là, apparaissait l’attachement, la reconnaissance et le respect pour la maman, la mère.
Pour porter ce titre, cette couronne, point besoin d’avoir porté en son sein, un enfant. Pour des raisons qu’on ne saurait énumérer ici, elles n’ont pu avoir cette grâce. Néanmoins, cette troisième catégorie de maman a elle aussi été célébrée ce 26 mai. Ce sont des mamans qui ont su accueillir les enfants abandonnés par celles justement qui n’ont pas cet instinct maternel. Des enfants abandonnés dans les orphelinats, les hôpitaux, jetés dans des bacs à ordures ou alors dans les fosses sceptiques et, qui ont pu survivre. Les mamans qui les adoptent leur donne de l’amour, de l’affection, les guide dans la vie pour en faire des personnes responsables et utiles à la société.
Les photos des femmes qui ont su préserver leur dignité
Sur les images, elles apparaissent bien couvertes. La poitrine n’est pas visible à travers des décolletés qui laissent apparaître aux yeux du monde, ce qui en principe, se découvre dans l’intimité. Aucun tatouage, des vêtements sobres mais qui mettent leur beauté en valeur. Des mamans qui ont su garder leur fraîcheur, leur beauté et, sur qui l’âge ne semble avoir aucune emprise. Et, chacun est fier de publier ces photos qui magnifient l’essence même de la dignité de la femme africaine.
Pourtant, la présentation des photos de nos mamans ce 26 Mai, suscite quelques interrogations : Nos enfants, dans quelques années seront – ils heureux de montrer nos photos, lorsqu’il faudra commémorer ce jour ? Les jeunes filles acceptent- elles encore d’apprendre auprès de leur maman, ce qui fait la vertu de la femme ? Sont–elles certaines d’être demain, des repères, des exemples pour leurs filles et futures mères ?
Nicole Ricci Minyem
Un véritable coup de maître, pour les éléments du Bataillon d’ Intervention Rapide qui, pendant cette descente ont récupéré du matériel militaire, notamment : trois AK 46 – deux P.A de fabrication artisanale – trente armes de fabrication artisanale – deux semi automatiques – cent vingt huit munitions de 5,56 – douze munitions calibre douze – trois canons dont un chargé – un képi – du chanvre indien.
Les forces de défense et de sécurité camerounaises ont ainsi pu détruire, une autre base de ces individus qui, malgré les appels incessants du gouvernement à un retour à la paix persistent dans ce chemin qu’ils ont tracé. Des criminels qui se complaisent dans cet engrenage de sang et de larmes, qui refusent de tenir compte des cris et des pleurs de ces maman qui, pendant la descente du premier ministre chef du gouvernement il y’a quelques jours, ont crié leur raz le bol d’enterrer les leurs.
Ils se sont retranchés dans des lieux qu’ils croient inaccessibles, comme dans cette commune située dans la région du Nord Ouest, département de la Mezam. Ils apparaissent juste pour commettre leurs forfaits, se croyant invincibles à cause de leurs fétiches et des drogues qu’ils ingurgitent.
Une armée républicaine
Fort heureusement, face à ces individus sans foi ni lois, assoiffés de sang et dont on n’arrive pas à percer les motivations, des êtres qui bénéficient des soutiens occultes, il y’a cette armée républicaine. Elle s’attèle nuits et jours, à protéger l’intégrité du pays, ainsi que ces camerounais qui sont descendus nombreux dans les rues, lorsque Joseph Ndion Ngute est allé transmettre le message de paix, de réconciliation, de vivre ensembles, malgré les divergences de points de vue.
Une armée qui comporte peut être en son sein, quelques brebis galeuses qui ne sauraient atténuer le travail de titan dont peut se prévaloir la grande majorité de ceux qui, au détriment de leurs vies personnelles, de leur famille, se sont résolus à protéger les camerounais.
Un otage libéré
Même si l’on n’a pas donné l’identité de ce dernier, voilà une personne qui a recouvré la liberté et est repartie dans sa famille. Nul ne peut connaître l’état d’esprit dans lequel elle a vécu depuis qu’elle a été kidnappée. Peut être avait – elle déjà perdu l’espoir de revoir les siens un jour, croyant ses dernières arrivées, quand on connait le sort qui est réservé à ceux qui malheureusement finissent entre les mains des ambazoniens.
La contribution des populations est impérative
Et, c’est cet appel qui est lancé, aujourd’hui plus que jamais par les forces de défense et de sécurité camerounaises. Ce sont les chefs traditionnels qui connaissent l’identité de ceux qui vivent dans leur unité administrative, ce sont les parents qui peuvent supplier leurs enfants d’abandonner les armes afin d’intégrer les programmes mis à leur disposition par le gouvernement camerounais. Or, « ceux qui vont persister sur le chemin de la criminalité, vont nous trouver en face d’eux, nous sommes formés pour ça et, nous sommes prêts à nous sacrifier pour le Cameroun », dixit l’un des responsables du Bataillon d’Intervention Rapide qui a préféré gardé l‘anonymat.
Nicole Ricci Minyem
Samedi 25 mai, était célébré la journée de l’Afrique. À cette occasion le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a soutenu, dans un message que le regain d’attention accordé au partenariat stratégique entre l’ONU et l’Union africaine donne déjà des résultats.
« Je suis fier de dire que notre coopération a fait un pas de géant, de l’institutionnalisation des conférences annuelles ONU-Union africaine aux nouveaux cadres conjoints Union africaine-ONU sur la paix et la sécurité et le développement durable, en passant par la Déclaration conjointe relative à la coopération pour les opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine », a déclaré le chef de l’ONU.
« Nous soutenons fermement les initiatives de l’Union africaine dans les domaines de la prévention et de la médiation, notamment l’initiative Faire taire les armes d’ici 2020 et le Réseau des femmes d’influence en Afrique », a-t-il ajouté tout en rappelant que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine s’articulent autour d’une transformation axée sur l’être humain et respectueuse de la planète. « La priorité absolue est l’élimination de la pauvreté. Nous collaborons étroitement pour intégrer la généralisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 dans les plans nationaux de développement, ainsi que pour tirer parti des nouvelles possibilités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine ».
Le secrétaire général de l’ONU, a par ailleurs félicité tout particulièrement l’Union africaine d’avoir choisi le thème « Réfugiés, rapatriés et déplacés : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » pour l’année 2019. Selon António Guterres, « la manière dont l’Afrique s’est engagée en faveur de la sécurité et de la dignité des réfugiés est un exemple pour le monde entier ». « Ensemble, nous devons faire de la prévention des déplacements forcés et de la réponse à y apporter un élément central du programme de développement durable, non seulement en Afrique mais aussi dans le monde entier », a-t-il ajouté.
Concernant l’action climatique, le SG de l’ONU a souligné la collaboration étroite ONU-UA mais a estimé que le continent africain contribue peu aux changements climatiques et en subit parfois les effets les plus intenses et les plus dévastateurs. « Si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de carbone, les changements climatiques auront de graves conséquences qui compromettront à la fois le développement durable et la sécurité de toute l’Afrique », a-t-il indiqué.
Danielle Ngono Efondo
Le média national qui a donné l'information selon laquelle, aucune candidature enregistrée pour le compte de la présidentielle algérienne prévue pour le 04 juillet, mentionne que le Conseil constitutionnel doit "statuer" sur cette situation inédite lors d'une réunion ce dimanche. Ce média n'a néanmoins pas fourni de détails supplémentaires.
La rue réclame pour sa part le départ de l'ensemble du système
La date limite de dépôt des candidatures ayant officiellement expiré dès minuit le samedi, plusieurs autres médias à l'instar de El Watan (francophone, indépendant) ou encore El Moudjahid(Gouvernemental), pour leur part, font état d'une candidature introduite, celle d'un militaire, Benzahia Lakhdar qui est présenté comme étant un ex militant du principal parti au pouvoir le Front de libération national (FLN).
Il faut dire que c'est depuis le 22 avril que l'Algérie est secouée par des vives manifestations dont le rubicon a été franchi suite par la volonté manifeste du Président Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat. La pression de la rue et de l'armée avait contraint Bouteflika, à démissionner le 02 avril. Aujourd'hui, les manifestants restent mobilisés appelant au départ de l'ensemble du "système" au pouvoir durant les dernières décennies de règne d'Abdelaziz Bouteflika. Ces manifestants s'inscrivent en faux contre la tenue d'une élection présidentielle tant que cette revendication n'est pas satisfaite.
Aucune personnalité correspondant aux attentes des manifestants n'est pressentie
L'on enregistre encore aucune personnalité d'envergure ayant annoncé l'intention de concourir. Même deux partis qui l'avaient fait, se sont retirés de la course. En ce moment donc, aucune personnalité importante n'a non plus publiquement fait acte de candidature pour la présidentielle algérienne et aucun grand parti au pouvoir ou d'opposition n'a présenté de candidat.
Pour ce qui est du pouvoir actuel et de son Président par intérim Abdelkader Bensalah, désigné à ce poste le 09 avril, ont indiqué vouloir s'en tenir aux délais constitutionnels: l'élection d'un nouveau Chef d'Etat dans les 90 jours qui suivent le début de l'intérim.
Innocent D H
Dimanche 26 mai, quatre personnes ont été tuées et deux gravement blessées dans l'attaque d'une église catholique du village de Toulfé, dans la région du Nord du Burkina.
« La communauté chrétienne de Toulfé a été la cible d'une attaque terroriste, alors qu'elle était réunie pour la prière dominicale. L'attaque a causé la mort de quatre fidèles », a annoncé l'évêque d’Ouahigouya, Justin Kientega, dans un communiqué. Comme au cours des précédents cas, c'est pendant le culte dominical que l’attaque a eu lieu.
Un précédent bilan de source sécuritaire avait fait état d'au moins trois morts. Selon cette source, « des individus lourdement armés ont attaqué l'église du village au moment où les fidèles célébraient la messe du dimanche. L'attaque a eu lieu aux environs de 09h00, faisant au moins trois morts et des blessés légers ». Des renforts ont été déployés sur les lieux. Précise la source. Après leur forfait, les assaillants sont repartis avec deux motos appartenant aux fidèles chrétiens.
Selon un habitant de Toulfé, joint au téléphone par l’AFP, cette attaque à « occasionné une panique dans le village où de nombreux habitants se sont réfugiés chez eux ou dans la brousse ».
Notons que, Toulfé est située à une vingtaine de kilomètres de Titao, chef-lieu de la province du Loroum. Il a déjà été visé par des assaillants. Fin avril, des individus armés avaient incendié un maquis (bar ou restaurant) et emporté trois motocyclettes. Quelques mois auparavant, des hommes armés avaient effectué une descente musclée dans les écoles de la localité, exigeant leur fermeture, a expliqué cet habitant.
En effet, le 13 mai, quatre catholiques ont été tués lors d'une procession religieuse en honneur de la Vierge Marie à Zimtenga, dans le nord du Burkina Faso. La veille, six personnes dont un prêtre, avaient été tuées lors d'une attaque pendant la messe dans une église catholique à Dablo, une commune de la province du Sanmatenga, également dans le nord du pays.
Le 29 avril, six personnes avaient été tuées lors de l'attaque de l'église protestante de Silgadji, toujours dans le nord. Ces attaques sont attribuées à une douzaine de groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'organisation État islamique au grand Sahara (EIGS). Elles ont déjà fait plus de 400 morts depuis 2015, selon un comptage de l'AFP.
Danielle Ngono Efondo
Les chiffres mis à la disposition du public en date du 31 janvier 2018, font état de ce que 120.000 enfants ne disposent pas d'actes de naissance. Une dure réalité pour certains d'entre eux qui, face à cette situation se retrouvent dans l'incapacité de composer le certificat d'étude primaire et le First School Leaving Certificate pour la session 2019. Cet atelier de trois jours organisé à Garoua par le Bunec avait donc pour visée d'améliorer le circuit d'élaboration et d'obtention des documents d'état civil.
"Il était constaté que l'absence de formation fait partie des dysfonctionnements du système d'état civil du Cameroun. C'est pour pour mettre sur pied une fiche d'information sur la naissance que se tient cet atelier", dit Jean Raoul Koudou le représentant du Bunec pour justifier la tenue des travaux de l'atelier.
Pour leur part, les participants à l'atelier venus des domaines de la santé, de la justice, des affaires sociales, aux côtés des autorités traditionnelles et religieuses ont débattu sur l'impérieuse nécessité d'avoir des pièces d'état civil.
Toute chose visant à accompagner les pouvoirs publics dans leurs efforts de réformation du système d'état civil entrepris depuis 2010. Des actions qui vont aussi amener les populations du nord à comprendre l'importance de se faire établir des actes d'état civil.
Innocent D H
La nouvelle est tombée en après-midi de ce vendredi 24 mai 2019 à la grande tranche d'information dénommée"le 17-18", sur le Poste national de la Crtv. D'importants textes du chefs de l'Etat portant nomination des secrétaires généraux dans les communautés urbaines du pays y sont lus. A Garoua, Emmanuel Norodé est le nouveau secrétaire général de la communauté urbaine de cette ville éponyme apprend-on. Il remplace ainsi à ce poste Adamou Babagarwa, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Qui est Emmanuel Norodé ?
Le nouveau secrétaire général de la communauté urbaine de Garoua (CUG), était jusque-là, inspecteur dans les services du Gouverneur du Nord. Il est né le 23 mars 1970 à Garoua, a fait ses études primaires à Douala, secondaires à Bandjock, universitaires à Bangui en République centrafricaine. Emmanuel Norodé est titulaire d'une licence en Droit privé.
Premières réactions du promu
"Je dis d'abord merci au Chef de l'Etat, plus particulièrement à Dieu parce que ceci est arrivé. Je mesure déjà l'ampleur de ce qui est attendu. Je crois pouvoir être à la hauteur de la tâche qui me sera confiée. Je suis en territoire conquis. Pouvoir servir surplace, ça m'écarte de beaucoups de dépaysements. Le fait d'être natif de la ville, là je maîtrise tout. Tout ce que j'ai comme énergie pour l'émergence attendue, tout ce que la CUG pourrait avoir comme rayonnement, tout ce qui pourrait passer par moi dans ce sens, je ne manquerais pas de m'y mettre à fond pour pouvoir arriver à ces fins", a laissé entendre Emmanuel Norodé dans ses premières déclarations après sa nomination.
Innocent D H