Promouvoir l'éducation des enfants et surtout celle des jeunes filles, c'est le sens à donner à cet important investissement, résultant des franches relations entre le Cameroun et la France, financé sur fonds du programme C2D éducation dans sa phase 2, le Nord étant répertorié parmi les zones d'éducation prioritaire.
Il s'agit d'un imposant immeuble dans lequel sont logées de nouvelles salles de classe. Ces salles de classe ont été réceptionnées au profit de l'école publique de Laïndé groupe II A et B, par le ministre de l'éducation de base le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa.
La gratitude de la communauté éducative locale
Des réalisations qui ne laissent guère indifférente la communauté éducative de la localité. Les enseignants et élèves expriment leur joie immense. C'est le cas de Fadimatou, élève en classe de CM2, qui remercie la France et le ministre de l'éducation de base pour ces nouvelles salles de classe construites et réhabilitées.
L'ambassadeur de France au Cameroun Son Excellence Gilles Thibault présent à la cérémonie de réception de ces infrastructures, a déclaré:"le Gouvernement camerounais fait des efforts considérables dans le domaine éducatif qui est prioritaire. Nous la France, nous encourageons cet effort d'une façon importante. Je suis fier, les enfants, sont notre héritage commun, ce que nous faisons pour des enfants ici ou ailleurs participe au bien commun de l'humanité".
Avec une enveloppe globale de plus de 7 milliards au niveau national, le programme C2D éducation rendue donc à sa phase 2, projette de faire doter la région du Nord de plus de 300 nouvelles salles de classe, d'une cinquantaine de latrines, sans oublier des directions.
En recevant ces nouveaux édifices, le ministre de l'éducation de base a invité les populations locales à s'approprier l'engagement commun d'offrir une meilleure éducation aux enfants pour un bel avenir.
Innocent D H
Accusé avec l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo, de crimes contre l’humanité en Côte d’Ivoire après les élections de 2010, Charles Blé Goudé a passé cinq longues années dans les geôles de la Cour pénale internationale. Relaxé il y a quelques mois, l’ex-chef du mouvement ivoirien des Jeunes Patriotes témoigne toute sa gratitude aux Camerounais et à la chaîne « Afrique Média » pour tout le soutien qu’ils lui ont apporté durant ses années d’emprisonnement à la Haye.
Après les élections de 2010 en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé à l’époque chef du mouvement ivoirien des Jeunes Patriotes, et le président Laurent Gbagbo ont été arrêté et condamné pour crime contre l’humanité. Ces deux leaders ont de ce fait passés de longues années en prison.
Avant leur acquittement en janvier 2019, face à une accusation jugée « exceptionnellement faible », les Ivoiriens et toute l’Afrique ont sans cesse dénoncé ces procès. Les camerounais ont, via les médias et les réseaux sociaux notamment, soutenu Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Ainsi, l’ex-chef du mouvement ivoirien des Jeunes Patriotes n’est pas resté insensible à cette marque d’attention de la part des camerounais.
Dans une correspondance en date du 22 mai, avec pour objet « Ma lettre à Afrique Média CBG », Charles Blé Goudé écrit : « A travers ses émissions et ses analyses, votre chaîne de télévision, notre chaîne, n’est pas restée en simple spectateur. Pendant 5 ans pour moi et 8 ans pour le président Laurent Gbagbo, mon référent politique, Afrique Média a été là, fidèle à sa ligne éditoriale pour porter et défendre notre cause. »
A travers ses émissions et ses panélistes de par le monde, la télévision Afrique Média dirigée par Justin Tagouh, a pris ce dossier à bras le corps. Et « c’est le moment de remercier les acteurs de cette noble chaîne panafricaine qui honore la dignité médiatique de notre continent. Merci à Afrique Média, merci aux journalistes d’Afrique média, merci aux panélistes d’Afrique, merci aux téléspectateurs d’Afrique Média, ceux-là même qui donnent un sens populaire et positif aux émissions d’Afrique Média. Ce combat nous l’avons mené ensemble. Ensemble nous allons le gagner… Merci au peuple camerounais ».
Toujours dans cette lettre, celui qui était ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi dans le gouvernement du Premier ministre Gilbert Marie N'gbo Aké, témoigne également sa gratitude à l’un de ses avocats, la Camerounaise Me Kadji, au continent africain et à son pays. « Fidèle à mes convictions politiques et idéologiques, je réaffirme une fois encore que je demeure un instrument pour la paix et la réconciliation nationale dans mon pays la Côte d’Ivoire », dit-il. « Merci au peuple camerounais, merci à Afrique Média, merci à l’Afrique. » A-t-il conclut.
Danielle Ngono Efondo
La Zone 4, qui regroupe les pays de la sous-région Afrique Centrale aura seulement deux candidats aux éliminatoires des Jeux africains de volleyball Dames. Selon le Comité d’organisation de ce tournoi, le Congo Brazzaville a annulé sa participation, pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées. Avec ce forfait de la sélection congolaise, le tournoi opposera la République démocratique du Congo au Cameroun, le pays hôte. Les deux équipes s’affronteront en aller en retour, du 31 mai au 1er juin prochain au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé.
C’est la date définitivement retenue par la Commission en charge de l’organisation de ce tournoi de qualification aux Jeux africains, qui s’est réuni pour la première fois mercredi dernier, au siège de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) à Yaoundé. Au cours de cette rencontre présidée par le secrétaire général de la Fecavolley, Charles Kamdoum, les responsables des Commissions ont exposé sur les différents pans de l'organisation. « Nous avons au terme de cette première réunion, un sentiment de satisfaction, parce que tous les membres sont engagés à relever le défi. Compte tenu du fait que nous aurons seulement deux équipes, il nous faut donner le meilleur de nous-mêmes », explique le secrétaire général de la Fecavolley.
Au terme de cette séance de travail, le président de la Fecavolley, Julien Serge Abouem a rappelé aux membres chargés de l’organisation, les enjeux sportifs et marketing liés à la réussite de l'organisation de cet événement. Il les a également invité à travailler avec beaucoup de rigueur pour offrir un spectacle mémorable au peuple camerounais.
Marie MGUE
Le livre raconte le vécu de Ramla, une jeune fille de 17ans, obligée de se séparer de l’amour de sa vie, pour s’unir de force à un homme beaucoup plus âgé qu’elle, Alhadji Issa. Ce dernier a pu convaincre les parents de l‘adolescente, grâce à ses richesses et, ces derniers ont accepté, malgré le fait que ce prétendant soit déjà marié.
Son malheur ne s’arrête malheureusement pas là. Safira, 35 ans, la première épouse d’Alhadji Issa, veut garder pour elle seule, les faveurs de son mari. Elle s’attèle donc à rendre la vie impossible à sa coépouse qu’elle veut voir répudiée.
Dans la famille de Ramla, l’on semble affectionner les mariages forcés. L’une de ses sœurs, 17ans est aussi contrainte de devenir l’épouse de Moubarak, son cousin, alcoolique, drogué et violent.
Puisque c’est la tradition dans cette partie du pays, leurs plaintes face à la violence et aux décisions prises par les hommes de la contrée ne reçoivent en retour que le mot « Munyal ». Un terme qui signifie patience. Une contrainte, considérée comme vertu dans la culture peule, qui est inculquée dès le bas âge à la jeune fille. Elle grandit dans cet esprit de résignation, d’esclavage à la limite car obligée de tout avaler sans se plaindre, y compris les pires violences qui les mettent quelquefois en danger.
Des femmes qui perdent parfois toute personnalité, obligées de se plier à ce que la société, les traditions, les superstitions et interprétations religieuses font d’elles.
Véronique Tadjo, écrivaine, poétesse ivoirienne et présidente du jury témoigne que : « L’auteure peint trois destins de femmes, qui nous immergent sans manichéisme dans l’univers étouffant d’épouses aux prises avec la polygamie et les pesanteurs de la tradition. La maîtrise de la construction narrative apporte un souffle nouveau à un thème qui pourrait sembler appartenir au passé, mais qui hélas est encore d’actualité dans beaucoup de nos pays ».
Rebooster l’édition africaine
Pour cette première édition, les membres du jury ont sélectionné 59 livres, publiés par 39 maisons d’édition de 16 pays africains. L’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Ama s’est ainsi distinguée parmi une sélection où l’on trouvait notamment « Chairs d’argile » de la Marocaine Salima Louafa (Afrique Orient), « À l’orée du trépas » du Sénégalais Khalil Diallo (L’Harmattan Sénégal), « Même pas mort » du Marocain Youssouf Amine Elalamy (Le Fennec), « La rue 171 » de l’Ivoirien Pierre Kouassi Kangannou (Eburnie), et « L’amas ardent » du Tunisien Yamen Manai (Elyzad).
Une sélection qui « reflète les grands enjeux contemporains à la fois universels et africains : religion, terrorisme, condition de la femme, gouvernance, écologie, parmi d’autres », selon Véronique Tadjo.
Lors de son allocution de circonstance, la présidente du jury a précisé que : « Le prix Orange du livre en Afrique est destiné à dynamiser l’édition africaine et à offrir aux auteurs plus de visibilité à l’intérieur comme à l’extérieur du continent ».
Avec ce troisième roman, après « Walaande, l’art de partager un mari » et « Mistiriijo la mangeuse d’âmes », l’écrivaine qui a reçu 10 000 euros, brise à nouveau les tabous en revisitant ses thèmes de prédilection : le mariage précoce et forcé, la polygamie et les droits des femmes.
Le jury de cette première édition était composé de Michèle Rakotoson (Madagascar), Elizabeth Tchoungui, Kouam Tawa (Cameroun), Fawzia Zouari (Tunisie), Mohamed Mbougar Sarr (Sénégal), Yvan Amar, Valérie Marin La Meslée, ainsi que Nicolas Michel, romancier et journaliste, responsable des pages Culture de Jeune Afrique. Présidente du jury, l’écrivaine et poétesse ivoirienne Véronique Tadjo a salué un roman et « une voix forte, sincère, révoltée, servie par une langue qui porte sa culture ».
Nicole Ricci Minyem
Au lendemain de leur défaite, 4 sets 0 contre la France, les Lionnes Indomptables de volleyball ont pris leur revanche lors de leur deuxième duel, mercredi 22 mai dernier à Moulins en France. Les Championnes d’Afrique en titre de volleyball, ont dominé les Françaises qui préparent la Golden European League qui débute le week-end prochain, sur un score de 3 sets à 1 (25-22, 25-21, 16-25, 25-19). Dans ce duel très attendu, les Lionnes très agressives au service, ont été portées par son trident offensif Fotso-Nana-Adiana qui ont réalisé 15 points chacune. Un dispositif efficace, qui a fait flancher la formation française.
Cette double confrontation contre les Bleues, entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale du Cameroun de volleyball Dames pour les Éliminatoires aux Jeux africains ainsi que la Coupe d’Afrique des Nations programmée du 05 au 15 juillet 2019 au Caire en Egypte. Selon la Fédération camerounaise de Volleyball (Fecavolley), la victoire des pouliches de Jean René Akono permet au groupe de terminer en beauté la série de matchs amicaux entamée le 16 mai dernier en Pologne, dans un tournoi international amical qui a réuni 4 nations.
En effet, en cinq sorties, les championnes d’Afrique ont enregistré deux victoires et trois défaites. La prestation des Lionnes en France et en Pologne a permis au staff technique d’observer les lacunes des joueuses afin de déterminer les améliorations à apporter dans la cohésion technique du groupe et à certains postes de jeu, relève la Fecavolley. Les Lionnes ont continué leur préparation ce jeudi à Vichy en France. Leur stage se prolongera jusqu'au 27 mai prochain. Au terme de ce premier regroupement, le groupe reviendra le 28 mai 2019 au bercail, pour participer au tournoi qualificatif aux Jeux africains prévu du 31 mai au 01er juin 2019 au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Les Lionnes affronteront en aller et retour, la République Démocratique du Congo.
Marie MGUE
Le secteur tertiaire demeure le moteur de la croissance économie au Cameroun. D’après le dernier rapport de l’Institut national de la statistique (INS) sur les Comptes Nationaux au quatrième trimestre, ce secteur d’activité, qui présente une croissance de 3,6 %, impulsé par les performances des branches commerce et activités financières, a contribué à hauteur de 2,0 point à l’amélioration de l’activité économique, traduite par une croissance du PIB de 4,5 % par rapport au trimestre correspondant en 2017. Malgré son apport dans l’économie locale, le secteur tertiaire a observé une évolution au ralenti, passant de 5,1% à la même période en 2017 à 3,6%.
Selon l’INS, La bonne tenue du secteur tertiaire au 4e trimestre de 2018 est principalement imputable aux activités de commerce, des services financiers et des transports. Les activités de commerce et réparation affiche une contribution de 0,9 point à la croissance, impulsées par la forte demande pour les fêtes de fin d’année. Les activités financières enregistrent une contribution de 0,3 point, en liaison avec l’accroissement des crédits à l’économie, en particulier au secteur privé. Les activités de transport, entreposage et communication se sont également bien comportées avec une contribution de 0,2 point à la croissance. Les autres activités du secteur tertiaire, en particulier les activités de l’information et télécommunication, d’hébergement et restauration, les services non marchands des administrations publiques enregistrent des ralentissements dans leur rythme de croissance.
Le secteur secondaire au cours de cette période, a poursuivi sa progression et s’établit à 6,9% par rapport à la période correspondante de 2017. L’INS explique que La contribution du secteur secondaire est de 1,7 point à la croissance du PIB. Cette évolution est portée par les branches des bâtiments et travaux publics (BTP), des industries extractives, des industries agroalimentaires, et des autres industries manufacturières. La dynamique de la branche des BTP, qui contribue de 0,7 point à la croissance, s’explique par la forte demande de matériaux ayant induit une augmentation importante des importations de ciment et de bitumes, en lien avec la poursuite des travaux de construction des infrastructures de la CAN 2019. En effet, malgré le report de la compétition à 2021, les instructions du Chef de l’Etat au Gouvernement ont été de conduire les travaux à leur terme. La bonne tenue du secteur secondaire est aussi liée à la poursuite de la reprise dans les industries extractives qui contribuent de 0,3 point à la croissance. Par contre, dans le secteur primaire, on relève un ralentissement. Sa croissance actuelle est estimée à 2,8% contre 4,1% il y a un an. Cette situation résulte, souligne l’INS, de la morosité affichée par certains produits agricoles d’exportation tels que la banane, le café et le caoutchouc.
Du côté de la demande, l’amélioration de la croissance économique est essentiellement soutenue par la consommation finale et l’investissement qui ont contribué respectivement de 2,1 points et 3,7 points à la croissance. Malgré l’augmentation du volume des échanges extérieurs (6,6% pour les importations et 2,6% pour exportations), le solde de la balance commerciale demeure déficitaire, soutien l’INS.
Marie MGUE
Les membres du gouvernement se sont concertés à l’immeuble étoile et plusieurs sujets ont été évoqués, notamment, la Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport (aérien, terrestre, maritime, et ferroviaire) en vue de la performance des entreprises nationales.
Parmi les secteurs influents de l’économie camerounaise, figure en bonne place celui des transports. En effet, de par sa géographie et sa position, les transports assurent la circulation des biens et des personnes, pour la gestion administrative et le développement du territoire. Ils favorisent le transit en provenance ou à destination des pays voisins, notamment le Tchad et la République Centrafricaine, en plus des échanges entre les espaces CEEAC et CEDEAO.
Le Cameroun compte quatre modes de transport : La route qui est le mode le plus répandu, dynamique qui fournit près de 85% de l’offre - Le rail est actif essentiellement dans la partie centrale sud du pays - 5 aéroports répartis le long de l’axe sud-nord et assurent l’essentiel du trafic aérien - Le transport par voies d’eau est actif sur la côte atlantique à travers 3 ports, auxquels s’ajoutent peu de zones de navigation sur les cours d’eau intérieurs.
Le secteur des transports, en tant que facteur de stabilité, joue un rôle important dans le développement économique et social, le renforcement de la solidarité et de l'intégration nationales, la réduction des disparités locales et l’ouverture régionale. En effet, le développement des services de transport performants compétitifs et complémentaires avec des réseaux denses de liaisons routières, ferroviaires, aériennes, maritimes et fluviales, est un préalable à la croissance économique, à l’aménagement harmonieux du territoire, au développement de l’écotourisme, à l’ouverture du pays et à son entrée dans l’économie mondiale
Stratégies de développement des infrastructures
Parmi ces dernières, on compte les opérations d’entretien routier qui concernent à la fois le réseau classé prioritaire, le réseau non prioritaire, de même que le réseau des routes rurales.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport implique par ailleurs l’amélioration du service du réseau routier, en s‘assurant que 100% de celui qui est classé prioritaire est en bon état, ainsi qu’une proportion importante (30%) du reste du réseau routier.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport appelle à la protection du patrimoine routier afin d’assurer : Le contrôle des charges sur 100% du réseau bitumé (contre 30% actuellement) - Le respect des conditions de circulation par temps de pluie et la construction des barrières de pluie sur le réseau des routes en terre – La réhabilitation du réseau routier…
Selon le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe, malgré les mesures mises en place par le gouvernement, l’on note encore un état de dégradation avancée du linéaire bitumé (23% des 4061 km bitumé sont en état médiocre ou mauvais).
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport, qui est une composante du programme de réhabilitation va permettre de préserver les lourds investissements déjà consentis. Ainsi, les ressources nécessaires mobilisées dans la période 2010-2020, vont permettre au gouvernement de poursuivre la réhabilitation de 200 km de routes bitumées en moyenne, par an. Il est revenu sur les moyens conséquents devront aussi être mis dans la réhabilitation des routes en terre.
Tous les membres du gouvernement n’ont pas assisté à ces assises, présidées par Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement. Le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda qui conduit en ce moment, une importante délégation à Genève, dans le cadre des travaux de a 72ème Assemblée mondiale de la Santé et, les spécialistes vont tabler sur un sujet qui semble ne jamais trouver une solution au Cameroun : la Couverture Santé Universelle.
Nicole Ricci Minyem
De nombreux supporters espèrent bien savoir quels changements le staff apportera après la défaite 4-0, lors du premier match amical d’envergure, face à l’Espagne le week-end dernier. Car, note Cameroon Tribune, les matchs amicaux servent avant tout à déceler les manquements et à les corriger.
A cet effet, apprend-on, le club de Levante, classé 3e à l’issue du championnat féminin d’élite espagnol, constitue un adversaire intéressant. Entre temps, l’équipe a notamment mis l’accent sur la condition physique et la cohésion de groupe, qui ont cruellement fait défaut face à la Roja. Mais cette défaite est désormais loin derrière les filles d’Alain Djeumfa, si l’on en croit certains membres du staff.
Pour le sélectionneur national en effet, l’essentiel est « d’en tirer les leçons pour ne plus commettre les mêmes erreurs ». Les Lionnes pourront cette fois aussi compter sur la vivacité et le talent de Nchout Ajara, qui a rejoint le groupe avec Ejangue Siliki en début de semaine. Egalement absente face à l’Espagne en raison de soucis administratifs, Michaela Abam a depuis retrouvé ses coéquipières. L’équipe devrait afficher complet ce jeudi avec les arrivées annoncées de Gabrielle Aboudi Onguene et Gaëlle Enganamouit.
Les Lionnes vont poursuivre leur préparation avec deux autres matchs amicaux, au programme, toujours contre des clubs locaux. A noter que le sélectionneur Alain Djeumfa devrait choisir ses 23 Lionnes au plus tard ce 24 mai en vue de la compétition qui démarre le 7 juin prochain en France.
Pour leur première participation à une phase finale de coupe du monde en 2015, au Canada, les Lionnes Indomptables étaient sorties en 8èmes de finales, après une prestation très appréciée. Restée sur sa soif, la sélection nationale féminine voudrait faire mieux qu’en 2015. D'ailleurs près de 90% de l’effectif conduit par le coach Alain Djeumfa est de cette élite déchue en 2015. Il faut jouer au minimum les ¼ de finale de cette 8ème édition et honorer ainsi le vert rouge et jaune.
Gabrielle Aboudi Onguene, Raissa Feudjio, Augustine Edjangue SILIKI, NChout Njoya AJARA , la capitaine Manie Christine Patience, la doyenne Madeleine Michelle Ngono Mani et toute l’équipe en stage d’acclimatation en Espagne sont d’ores et déjà prêtes à faire flotter le drapeau du Cameroun dans les stades français. Premier duel le 10 juin face au CANADA. Les Lionnes joueront ensuite le 15 contre les Pays-bas pour finir le 20 avec la Nouvelle-Zélande, dans la poule E.
Otric N.
Le rapport 2018 du ministère de la Justice sur l’état des droits de l’homme au Cameroun consacre tout un chapitre à la paix et à la sécurité. Ceci, à en croire Cameroon Tribune, parce que l’enjeu a été crucial en 2018. Et c’est d’ailleurs la principale innovation contenue dans le rapport. Le document en est encore à l’étape de projet. C’est dans ce cadre qu’un atelier de validation dudit document s’est tenu jeudi et vendredi dernier à Yaoundé. Il a réuni magistrats, représentants des administrations publiques et de la société civile pour peaufiner ce projet de rapport établi en français et en anglais.
Comme les années antérieures, ce rapport qui en est à sa 13e édition, propose un regard sur les faits et actes ayant animé l’actualité des droits de l’Homme au Cameroun, ainsi que les mesures prises par les pouvoirs publics et les partenaires pour protéger et promouvoir lesdits droits. Subdivisé en trois grandes parties, le document de 205 pages présente, de prime abord, les questions liées aux droits civils et politiques. La seconde partie est consacrée aux questions se rapportant aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’au droit à un environnement sain.
Enfin, le rapport propose une partie traitant des questions transversales des droits de l’Homme et des droits catégoriels. Comme l’a relevé Joseph Fonkwe Fongang, secrétaire général du ministère de la Justice, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, le pays a fait face à trois défis majeurs pour préserver sa stabilité et à sa sécurité : le défi de la paix et de la sécurité dans un contexte marqué par les attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord et la situation socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; celui d’améliorer les conditions et de vie des populations et enfin, le défi de construire une société plus inclusive.
Des recommandations ont été faites, dont celle portant harmonisation de l’usage de l’expression « bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » dans l’ensemble du rapport entre autres.
Rappelons que la Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Michèle Bachelet, a visité le Cameroun du 1er au 4 mai 2019 sur invitation du chef de l’Etat, Paul Biya. Cette dernière s’est félicitée de la volonté du gouvernement de collaborer avec le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies et le reste des Nations Unies pour résoudre les principales crises humanitaires et les violations des droits de l'homme causées par les graves troubles et violences qui se produisent dans l'ouest et le nord du pays.
Otric N.
Selon les autorités botswanaises, c'est dans un contexte marqué par une augmentation considérable de la population des éléphants qu'intervient cette nouvelle autorisation de procéder à la chasse de ces espèces. Une augmentation qui, selon des sources crédibles aurait un effet négatif sur les revenus de la population d'agriculteurs. Mais certaines observateurs avertis pensent que la mesure aurait été prise, du moins en partie pour séduire les électeurs ruraux qui seront invités à aller aux urnes en octobre prochain pour l'élection présidentielle.
L'interdiction qui avait cours jusqu'ici
C'est en 2014 que le Président botswanais, Ian Khama, présenté comme fervent protecteur de l'environnement, avait institué l'interdiction de la chasse commerciale des animaux sauvages menacés parmi lesquels étaient identifiés les éléphants.
Toutefois, les députés appartenant au parti au pouvoir avaient toujours fait pression à travers leurs prises de position en faveur de la levée de l'interdiction de chasser les éléphants. Ils ont d'ailleurs toujours eu à affirmer que les populations d'éléphants étaient devenues ingérables dans certaines régions du pays d'Afrique australe.
Des nouvelles qui vont donc faire du bien aux amateurs de la chasse de ces pachydermes, seul risque qu'il ne faut oublier, c'est l'éventualité pour le Botswana de se retrouver dans une situation qui pourrait provoquer la disparition totale des espèces animales concernées si aucune restriction n'est faite aux chasseurs.
Innocent D H
Depuis plus d’un mois, le championnat local de football féminin a été interrompu brusquement. Selon Cameroon Tribune, les derniers matches se sont disputés les 11 et 12 avril derniers. Ils comptaient pour la 6e journée. Il s’agissait en réalité de la première journée de la phase retour.
« Avant de nous donner la deuxième tranche, la Fecafoot a demandé qu’on fournisse les attestations de domiciliation de compte. Ce que nous avons fait. Puis, on nous a demandé de présenter les justificatifs de l’utilisation de la première tranche, qui est de 1.250.000 F. Nous allons les déposer demain [Ndlr. Aujourd’hui]. Les miens ne concernent que les primes d’entraînement. On ne peut pas avoir disputé la phase aller uniquement avec cette somme. C’était impossible », confie un président de club, dans les colonnes du journal.
A la direction de la Communication de la Fecafoot, on confirme que la deuxième tranche de la subvention allouée aux clubs ne leur a pas encore été versée. Un déblocage dû à l’attente des justificatifs concernant le transport, l’hébergement, la restauration et les primes d’entraînement.
La Fecafoot dit avoir sensibilisé les clubs à ce propos avant le lancement de la saison sportive. Ce qu’ils contestent. Il s’agit d’ailleurs d’une nouvelle disposition dont les clubs semblent ne pas encore s’accommoder. En réalité, jusqu’à cette saison sportive, c’est dans l’argent du sponsoring qu’on prélevait une partie pour organiser le championnat de football féminin. Désormais, les subventions ont pour origine les fonds du programme Forward de la Fifa. Qui doivent être justifiés. Et sur ce point, le directeur administratif et financier de la Fecafoot est intransigeant.
« Nous étions prêts à continuer le championnat même sans cette subvention. C’est la fédération qui a décidé de tout arrêter. Or, quand tout est bloqué comme ça, on dépense plus parce qu’il faut maintenir les filles en jambes », regrette un président de club.
La présentation de ces justificatifs devrait donc permettre de relancer le championnat de première division. Les fonds alloués aux clubs de football féminin s’élèvent à 5 millions de F pour les clubs du Centre et du Littoral, 7 millions de F pour ceux du Nord et 8 millions pour ceux de l’Extrême-Nord, qu’on reverse en quatre tranches. Tandis que les ligues régionales sont chargées d’organiser le championnat de football féminin de deuxième division.
Otric N.
Une véritable fierté, selon Paul Isaac Musasizi, PDG de KMC, qui précise que : « Kiira Motors Corporation qui participe à promouvoir, la création de valeur dans l’industrie automobile nationale, afin de créer des emplois et de diversifier l’économie. Elle a aussi pour finalité d’apporter des résolutions de mobilité verte durable pour l’avenir, alors que ses trois soubassements stratégiques sont la valeur pour le client, le potentiel pour la communauté et le profit pour les actionnaires ».
Particularité de ces véhicules
Le site web fait savoir que le Smack est le premier hybride électrique conçu et construit en Afrique. La berline à cinq roues motrices avant est outillée d’un moteur de traction alimenté par un groupe de batteries rechargeables et d’un générateur à moteur à combustion interne… Cette configuration de deux sources d’alimentation assure une autonomie illimitée et augmente l’efficacité du groupe motopropulseur, améliorant ainsi l’économie de carburant.
Historique
L’idée d’incitation de la création de KMC est venue en 2017 lorsqu’un groupe d’étudiants et de membres du personnel de l’université Makerere a participé au Sommet de la conception de véhicules aux Etats-Unis, organisé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Elle a été concrétisée en 2009, lorsque l’université a empochée l’argent du programme d’initiative présidentielle pour l’innovation en science et technologie.
Cette société, à partir de cet instant, a bénéficié du soutien du gouvernement afin de lancer le développement et l’innovation dans l’industrie automobile, la création d’emplois et la diversification de l’économie du pays.
Le gouvernement qui agit par l’intervalle de l’Ouganda Investment Authority, a même octroyé 100 hectares de terres au parc industriel et commercial de Jinja pour la construction de l’usine de véhicules de Kiira et leur a fourni des milliards pour que des voitures de fabrication ougandaise soient mises en circulation d’ici 2022.
Paul Isaac Musasizi, PDG de KMC, a indiqué que « les exigences minimales pour le lancement de la production initiale seraient enfin en place d’ici décembre 2019. En somme, le projet engendrera 2 000 emplois directs et environ 12 000 emplois indirects aux Ougandais ».
KMC est aussi le digne récipiendaire du prix du leadership en innovation visionnaire Frost and Sullivan 2016 dans le domaine de la mobilité durable. Le kiira EV Smack de la société, a été conduit par le journaliste expert Andrew Mwenda et le chanteur Bebe Cool dans le quartier des affaires de Kampala.
Nicole Ricci Minyem
Dans l’optique de procéder à la finalisation des travaux, les autorités ont récemment eu à initier une opération de collecte de fonds, qui n’a pas connu un franc succès comme ils l’auraient souhaité. D'après le représentant de l’entreprise adjudicataire des travaux de ce projet de construction de la maison de la culture Sawa, si toutes les conditions financières sont réunies, l’ouvrage sera livré dans huit mois. Même si le montant de la collecte des fonds n’a pas été révélé, on sait que Pascal Monkam homme d’affaires par ailleurs promoteur des hôtels « La Falaise », a décidé de donner une enveloppe d’un montant de 10 millions de Fcfa pour un début. Pour lui, prendre part à un projet de cette envergure et de cette nature, c’est une manière de marquer l’histoire pour les nouvelles générations.
Lors de la cérémonie de collecte de fonds, Samuel Kondo a indiqué que cette maison de culture est un symbole et le fait qu’elle soit attachée à un terroir, est une bonne chose. Sa Majesté Madiba Songue en prenant la parole a également insisté sur le caractère important de ce projet. Avec ledit projet, il s’agit pour lui d’écrire une page majeure de l’histoire du peuple Sawa. « Avançons la main sur le cœur pour apporter notre contribution à la finalisation des travaux », a-t-il déclaré.
Il faut savoir que la construction de la maison de la culture Sawa est estimée à 6,5 milliards de Fcfa. L’ouvrage est un bâtiment R+3 à usage culturel. Il est bâti sur 5400m2. Il est composé de trois principaux blocs. Le premier comprend un rez-de-chaussée, une bibliothèque, quatre bureaux, des logements d’astreinte, deux ascenseurs d’une capacité de 1000 kilogrammes et un escalier. Le deuxième bloc a une salle polyvalente et une mezzanine qui a une capacité d’accueil de 2000 personnes. Le troisième bloc a un restaurant avec possible extension, une salle de conférences et d’exposition.
Pour la petite histoire, c’est le prince René Douala Manga Bell décédé en novembre 2012, qui avait écrit au Chef de l’Etat le 14 juillet 2008 pour revendiquer au nom du peuple Sawa, la restitution d’un terrain évalué à 500 mètres, vendu sous le boisseau à 5000 Fcfa. En janvier 2009, le Président a instruit la rétrocession de la parcelle de terrain situé à Bessèkè à l’instance faîtière de la communauté Sawa afin de lui permettre, de construire les infrastructures dédiées au Ngondo.
Liliane N.
La camerounaise Aïssa Doumarou Ngatansou première lauréate du Prix Simone Veil, a récemment été reçue par Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, pour d’autres honneurs. Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée à l’Ambassade française, le Diplomate a tenu à rassurer la combattante des droits de la femme du soutien inconditionnel de son pays, pour ce qui est des violences multiformes faites à la gente féminine.
« Sachez chère Aïssa, que bien au-delà de ce prix, la France se tient à vos côtés, comme elle se tient aux côtés de toute personne qui partage votre combat et vos valeurs. Plus que jamais, la France à travers cette Ambassade, soutient la lutte contre les violences et les discriminations, et accompagne les actions comme la vôtre, portées par la société civile camerounaise », a-t-il déclaré en présence du Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, des représentants des missions diplomatiques et une délégation des défenseurs des droits de l’homme, qui assistaient à la cérémonie organisée à l’honneur d’Aïssa Doumarou Ngatansou.
Du discours du Diplomate, on a appris que le soutien dont il parle n’est pas que verbal. En plus de son engagement au niveau des instances internationales, au travers des contributions à Onu-Femmes, la France s’engage à soutenir la création d’une banque qui servira à l'entrepreneuriat féminin sur le continent africain.
Dans sa prise de parole, la camerounaise a évoqué les problèmes auxquels les femmes font face. On a pu noter entre autres les viols, les discriminations, les grossesses indésirées, les mariages précoces. Pour elle, il s’agit là de maux qui dénient l’ensemble des droits humains de la fille et de la femme. Profitant du cadre de cette cérémonie, Aïssa Doumarou Ngatansou a recommandé « de renforcer la mise en place des lois spécifiques contre toutes ces différentes violences et plus de ressources pour les secteurs de l’Etat, des organisations qui s’occupent de l’encadrement des filles et des femmes ».
A titre de rappel, c’est le 8 mars 2019, que le Président français Emmanuel Macron, a décerné à Aissatou Doumara, le tout premier prix Simone Veil, en guise de récompense pour l’action de cette égérie des droits de la femme au Cameroun.
Pour la petite histoire, la Camerounaise est basée dans la région de l’Extrême-Nord. Elle y coordonne l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est mère de 03 enfants. Mariée elle-même de force alors qu’elle n’était encore qu’une jeune fille, elle est engagée depuis plus de 20 ans dans la lutte contre les mariages forcés et les violences sexuelles contre les femmes.
Liliane N.