Les élèves candidats à cet examen du GCE dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont commencé à passer l'examen ce lundi 27 mai 2019, en dépit de toutes les tentatives visant à ruiner leur année scolaire, en appelant au boycott, les villes fantômes et les écoles vides.
Pendant huit mois, les élèves ont effectué un parcours de combattant pour assister aux cours entre les enlèvements commis par des séparatistes armés, des échanges d'armes à feu entre séparatistes et militaires, ce n’était pas aisé. Les rapports jusqu'à présent indiquent qu'ils ont commencé leurs examens dans le calme et la sécurité totale dans la plupart des campus de GBHS Bamenda, GBHS Downtown et GBHS Bamendankwe, parmi d’autres grandes écoles de la région du Nord-Ouest.
Les statistiques du conseil d’administration en charge de l’éducation indiquent que plus de 110 543 candidats participeront à la session de 2019, contre 133 104 candidats en 2018, soit une baisse de 17%. L'année universitaire 2018-2019 a vu l'inscription de 110 543 étudiants, contre 130 000 en 2018. Le GCE O / L 2019 a enregistré 65 638, 4 700candidats au GCE O / L Technical et 3 621 au GCE A / L Technical. La baisse du nombre de candidats inscrits a été attribuée aux troubles dans les régions anglophones, ce qui a entraîné l'abandon scolaire, les parents ayant abandonné tout espoir d'envoyer des enfants à l'école, souvent menacés par les séparatistes.
Les séparatistes ont été accusés d’avoir refusé l’éducation à plus de deux millions d’enfants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, pourtant c’est l’un de leur droit fondamental. Cette année scolaire a été marquée par l’enlèvement de plusieurs élèves. Le cas le plus récent est celui de l’école secondaire presbytérienne Nkwen, à Bamenda, où plus de 100 élèves ont été emmenés pendant trois jours et d’autres enlevés à Saint Augustine dans la division Kumbo Bui, tous situés dans le nord-ouest du pays.
Liliane N.