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L’Association des sociétés d’assurances  du Cameroun a lancé la deuxième édition des Journées de l’assurance mercredi dernier à Douala, dans le but  d'édifier le public sur ce secteur d’activité.

 

Les assurances au Cameroun restent un mythe pour le public. D’après les statistiques, le  taux de pénétration des assureurs est de 2%.  Les populations généralement ne font pas confiance aux assureurs, parce qu’elles  appréhendent leurs offres. Pour briser cette barrière qui constitue un frein pour le développement de ce secteur d’activité, l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac) est allé à la conquête de la population.  Du 29 mai au 1er juin 2019, le public camerounais, principalement de Douala, sera édifié sur ce secteur d’activité, au cours de la 2e édition des Journées de l’assurance (Jda),  placée sous le thème, «s’assurer avant l’accident ».  « Les journées de l’assurance sont une plateforme de rencontres et d’échanges qui vise à faire d’avantage connaître le métier de l’assurance vu la distance qui sépare les assurances du grand public », a déclaré la présidente du comité d’organisation, Esther Tiako au cours de la cérémonie d’ouverture mercredi dernier, présidée par le  Secrétaire général du ministre des Finances, Gilbert Didier Edoa.

 

Il sera question pendant ces quatre jours d’exposition au complexe Camtel Bépanda à Douala de vulgariser  la culture de l’assurance dans les esprits, valoriser cette profession, promouvoir les différents produits offerts par les compagnies, établir des synergies entre les compagnies d’assurances et les organismes, acteurs et partenaires. « Compte tenu des enjeux, il est apparu comme une impérieuse nécessité de fédérer les efforts de l’ensemble des acteurs du marché, d’ouvrir le dialogue, de véhiculer un message commun, de convaincre, de rassurer », a souligner Esther Tiako.

 

L’accent a été mis au cours de cette édition, sur l’assurance avant l’accident. Selon le  président de l’Asac Théophile Gérard Moulong, des efforts ont été  faits pour satisfaire les assurés sur ce point.  Cette association, a indiqué le président, a payé  pour l’exercice 2017 la somme de 83,4 milliards F Cfa,  pour le règlement du sinistre, contre plus de 41 milliards F Cfa en 2013,  soit un taux de croissance de 12% en vie, et 5% en non vie. « Nous ne doutons pas qu’une fois les chiffres de l’année 2019 consolidés, ce montant connaisse encore une forte hausse. Je puis donc assurer que les assureurs payent les sinistres. De multiples efforts sont faits pour satisfaire nos assurés et victimes d’accidents », a relevé le  président de l’Asac. Ces Jda seront marquées par des conférences débats, foires expositions, caravanes et descentes dans les établissements. Toutes ces activités  selon  le comité d’organisation, permettront aux assureurs de se rapprocher du public afin de leur présenter le bien-fondé de ce produit.

 

Marie MGUE

« Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin ? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ? », Adresse-t-il le jeune analyste politique.

 

Mr. Libii, serez-vous des nôtres ?


DANS TROIS JOURS, LE CAMEROUN MARCHERA

 

Je ne suis pas le porte-parole du MRC. Je suis avant tout un jeune Camerounais libre de ses pensées, qui s’adresse à un autre jeune Camerounais libre des siennes, convaincu qu’en dépit de nos chapelles politiques différentes, nous aspirons tous au même idéal : voir le Cameroun délivré du vol et du viol des libertés élémentaires.

 

Si j’utilise internet pour m’exprimer, c’est parce qu’il est devenu l’outil d’influence premier en ce siècle, loin devant la radio et la télévision. Le mouvement des Gilets Jaunes en France qui avait connu un pic de mobilisation le 17 novembre 2018 avec plus d’1 millions de manifestants, ne fut-il pas lancé sur réseau social en octobre ? Le président de la plus grande économie de marché du monde avec 20 000 milliards de dollars (USA) communique quasi exclusivement par ce canal. Même Rihanna, une femme aux principes souvent discutables, a initié avec succès, une rencontre sur avec Emmanuel Macron via son compte.

 

Et Paul Biya, dont les partisans nous accusaient longtemps d’être des « activistes du web » semble lui-même avoir découvert les vertus de Facebook et Twitter.

Vous me pardonnerez donc mon manque de formalisme, mais l’urgence de l’heure - où l’urgence de la pensée - nous appelle à prioriser l’efficacité avant la cosmétique. Le Cameroun saigne, notre peuple se meurt. Et tant que nous ne sommes pas assez nombreux et unis pour cette cause que nous partageons pourtant, nous demeurerons écrasés par cette oligarchie qui abuse de la force policière dont elle dispose pour entretenir la peur et l’intimidation.

 

Vous étiez en Allemagne, en France, en Italie, aux Etats-Unis ... vous avez pu constater que les animaux là-bas ont des rayons entiers dans les supermarchés. Au Cameroun, les humains sont empilés par dizaines dans des toilettes nommées cellules, privés de lumière et de soins corporels. Nous sommes traités plus bas que terre par un régime qui se qualifie d’ « Etat de droit » sans rire lui-même de sa plaisanterie.

 

Quand un bébé n’est pas fusillé sur le dos de sa mère, il est cueilli à froid dans son berceau. Quand des jeunes femmes ne sont pas violées et traînées dans la boue à Yaoundé, on leur tire dans les jambes à Douala. L’horreur est devenue banale au pays de Douala Manga Bell. Les criminels sont devenus les justiciers. Ceux qui sont à l’origine de vos larmes inoubliables après le fiasco de la CAN retirée, sont eux qui aujourd’hui, prononcent les verdicts au tribunal.

 

Monsieur Matomba - si tant est que la réponse est de lui -, m’a reproché de m’être adressé à lui à la 3eme personne dans mon invitation d’il y a 24 heures. Alors, je m’adresse à vous en ligne droite : « Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ?

 

J’aurais aussi pu écrire en privé, mais vos militants ainsi que ceux du MRC et des autres formations auraient été trop pris de court par l’effet de surprise d’un ralliement éventuel. Alors je m’exprime solennellement ici parce que c’est le meilleur moyen d’en informer tout le monde. Je ne vois pas en cette marche la marche d’un parti politique, mais l’indignation collective du peuple qui en a marre de se faire animaliser. Vos larmes furent à jamais le témoin que la CAN, le NOSO, les braquages au gré à gré pour nos autoroutes virtuelles, ne sont pas la douleur exclusive d’un parti donné.

 

Il est facile dans un régime dictatorial de savoir qu’on est du bon côté de l’histoire : il suffit d’être sans cesse la victime de la répression de ce régime.

 

Claude Wilfried Ekanga Ekanga 
(Si vous aussi êtes farouchement opposé au RDPC et à Paul Biya, alors vous êtes du bon côté de l’histoire)

 

L'incident s'est produit dans la nuit du mercredi 29 mai 2019. Le pays enregistre ainsi l'un des plus graves accidents maritimes de son histoire.

 

Suivant un premier itinéraire des faits, dans la nuit du 29 mai,  un bateau de plaisance transportant des touristes sud-coréens a percuté un autre navire sur les rives du Danube. Dans cet accident 07 personnes ont perdu la vie, et 27 disparus sont enregistrés, à titre de bilan.

 

"Il y avait 30 à 40 personnes sur le bateau. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour retrouver tout le monde. Nous avons sorti de l'eau certaines personnes dans un état critique. D'autres étaient légèrement blessées", déclare Gabor Csato, ambulancier hongrois.

 

La version policière sur le bateau ukrainien mis en cause

 

Selon les sources policières, il s'agirait d'un navire de croisière ukrainien qui serait venu percuter le bateau de plaisance hongrois sur le Danube. "On a pu retrouver l'épave en utilisant un radar sous-marin. A l'heure qu'il est, nous avons élargi la zone de recherche pour retrouver des survivants ou des corps", a relayé le porte-parole de la police de Budapest, Plotai Zas Gabor. Selon les mêmes sources sept personnes ont été retrouvées vivantes et hospitalisées.

 

Les hongrois qui viennent d'enregistrer cet accident devraient donc la mesure de la situation pour renforcer le dispositif sécuritaire autour de leur espace maritime afin d'espérer des lendemains sans surprises désagréables.

 

Innocent DH

 

Cette exposition prévue du 31 mai au 2 juin prochain, intervient dans le cadre de la 2e édition  de la Foire d’art et de design du Cameroun, dont le but est de mettre en exergue, les  artistes Camerounais et africains.  

 

La ville de Douala sera du  31 mai au 02 juin prochain, le lieu de rencontre des artistes d’Art contemporain de la sous-région Afrique Centrale, et du monde. Ils viendront du Congo Brazzaville, du Tchad,  de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé  et Principe, de la Guinée, et naturellement du Cameroun pour présenter au public leurs chefs-d’œuvre artistiques. Cette exposition est une initiative de Douala Art Fair, une Foire d’Art  contemporain et de design dont le but est de donner de la visibilité aux  artistes africains. « Douala Art Fair, est une  Foire d’Art  contemporain qui met en avant les artistes camerounais et  de la sous-région Afrique centrale. Cette année, nous aurions plus de quarante artistes. Le but est de créer une nouvelle génération d’acheteur camerounais, leurs donner envie de consommer l’art de chez nous, afin que l’art dit africain, ne soit plus uniquement  évalué et perçu à l’étranger, mais que même localement, on puisse le défendre », explique la promotrice de cet évènement, Diane Audrey Ngako.  

 

Cette 2e édition a été  placé sous le thème  « Flaying over central africa », parce que la plateforme est spécialement ouverte cette année, aux  artistes de l’Afrique Centrale, ce qui n’était pas le cas lors de la première édition en 2018. «  Le Cameroun et ses 24 millions d’habitants ne compte qu’une seule galerie et quelques centres d’art. Il était donc évident de transformer ce qui semblait être un problème en une opportunité.  Les artistes d’Afrique centrale qui exposeront cette année attireront des galeries du monde entier qui viendront voir leur travail et les exposeront à Douala Art Fair ou aux quatre coins du monde », relève Viviane Maghela, la directrice artistique.

 

Une foire singulière

 

Contrairement au modèle classique consistant à réunir des galeries qui exposent leurs artistes, Douala Art Fair est une foire d’art contemporain singulière qui  a  fait le choix d’exposer directement les artistes sélectionnés par un comité de sélection. A cet effet, un    concours  a été organisé et  une quarantaine d’artistes camerounais, tchadiens, congolais, entre autres, ont été retenus en fonction de la pertinence de leurs œuvres. Ces débutants seront accompagnés  par des artistes de renom invités, à l’instar du Camerounais  Barthélémy  Toguo.  « Au Cameroun il y a de très belle production. Les plus grands artistes du continent aujourd’hui sont Camerounais. Notamment Pascale Marthine Tayou, Barthélémy  Toguo, Jean David Nkot, et autres.  Tous ces artistes ont leur place sur la scène nationale comme internationale. Je suis une collectionneuse, et je collectionne majoritairement camerounais », souligne Diane Audrey Ngako.

 

Les meilleurs créateurs  recevront entre autres, le prix Goddy Leye, en hommage à l’artiste Goddy Leye  pour  l’ensemble de son œuvre, Le prix Voodart, offert par cette galerie et le  Prix Douala Art Fair de reconnaissance en arts visuels, attribué en couronnement de la carrière d’un artiste s’étant distingué pour l’excellence, l’originalité et la qualité remarquable de ses œuvres. Pour cette édition le  Prix Douala Art Fair de reconnaissance en arts visuels, est dédié spécialement aux artistes de l’Afrique Centrale et est accompagné d’une bourse. 

 

Marie MGUE

Depuis l’arrestation de l’activiste politique pro Kamto, Paul Chouta, la toile est comme en ébullition. La mobilisation va grandissante au jour le jour. Mais de quoi l’accuse-t-on en vérité ?

 

Ils sont nombreux les journalistes, hommes de Media et acteurs de la société civile qui font plusieurs tours devant les bureaux de la police judiciaire sis au quartier Elig-Essono. De manière spontanée ils se sont donné rendez-vous devant les locaux de la police judiciaire question d’apporter un soutien moral au chroniqueur politique.

 

Paul Chouta est dans les cellules de la police judiciaire du fait d’une plaine déposé contre lui par l’écrivaine française Calixthe Beyala. Une plainte déposée il y a plus d’un mois pour diffamation. En effet, le Cyber journaliste Paul Chouta avait posté une vidéo où l’on voit bien madame Beyala se disputer violemment avec un camerounais dans une école dans la ville de Douala. Et c’est pour avoir diffusé cet image que Paul Chouta a été interpellé ?

 

Il faut aller chercher la raison de cette situation dans les luttes à distance qui opposent depuis l’élection présidentielle d’octobre 2018, les partisans de Maurice Kamto et ceux du Président de la République actuel, Paul Biya. Depuis cette période, non seulement on a remarqué une plus grande présence de la romancière française sur le sol camerounais ? Elle a écumé de nombreux plateaux de télévisions du terroir avec des fortunes diverses. Se faisant plus virulente au fil des jours contre le président du MRC, elle a fait de nombreuses publications sur son compte Facebook où elle fait des allusions grotesques sur « la pédophilie » dont serait auteur le leader du MRC. Peut être devrait-on chercher la diffamation ailleurs.

 

Paul Chouta a été arrêté autour de 22 heures mardi dernier au quartier Biyem Assi à Yaoundé. Toute chose qui va à l’encontre des règles élémentaires en matière de procédures pénales. Il va être incarcéré dans les cellules de la police judiciaire. Le mercredi, dans l’après midi, il va avoir une confrontation avec Calixthe Beyala. Rien ne va filtrer de cette confrontation. Mais selon Maître Emmanuel Simh qui assure sa défense, il est possible que Paul Chouta soit déféré ce vendredi pour la prison de Nkondengui.  

 

Paul Chouta devra compter sur son moral d’acier pour traverser tête haute cet autre épreuve qui n’est que la suite du combat pour le respect des droits humains engagé il y a quelques années aujourd’hui.

Affaire à suivre.

 

Stéphane Nzesseu 

Le nouveau chef de la Communauté Batcham de Douala et environs (Cobade) et  les ressortissants  ont échangé mercredi dernier à Douala,  sur les projets de développement de leur communauté.

 

Au-delà d’être un chef, sa majesté  Serge Foaguam Nogning veut être ce père, qui réunit tous les membres de la famille autour du même objectif. C’est  le but que vise  le nouveau chef de la Communauté Batcham de Douala et environs (Cobade) et son équipe,  qui ont été élu le 5 mai dernier avec près de 80%  de voix, pour un mandat de 10 ans. « Je suis le chef de tous les Batcham », a-t-il réitéré.  Dans cette logique, ce nouveau bureau exécutif est allé à la rencontre des ressortissants Batcham de  Douala, un village situé dans le département de Bamboutos, région de l’Ouest Cameroun, mercredi 29 mai dernier à Douala. Cette rencontre avait pour but de présenter à cette grande famille basée à la capitale économique, évaluée à près de 20 milles membres, les projets qui seront réalisés par ce bureau pour améliorer les conditions de viesde la communauté.

 

Selon le chef de la Cobade, ces résolutions ont été retenues à l’issue d’une enquête menée au sein de cette population afin de recenser les problèmes auxquels elle est confrontée au quotidien.  Ces chantiers  repartis en 5 principaux points,  portent entre autres, sur  la valorisation de la culture  Batcham à travers la création des centres d’apprentissage de la langue maternelle, la construction d’un complexe culturel,  la mise sur pieds des activités culturelles et sportives, la création d’une police d’assurance pour la  prise en charge des personnes âgées.  

 

« Je vais commencer par réorganiser le sommet de la communauté. Il y avait peut-être un laxisme ou une démobilisation parce que le sommet dormait un peu. Si les choses  bougent  au sommet, les gens seront intéressés. J’en veux pour preuve la dernière élection. Il y a eu huit mille inscrits et quatre mille qui se sont physiquement présentés. Je vais relancer les activités sportives parce que tous les dimanches, quand on se retrouve pour jouer, c’est autant de Batcham qui se retrouvent et  ça fait leur fierté », explique ce fiscaliste qui conduira désormais  les Batcham de Douala.

Diplômé en Finances et comptabilité, ainsi qu’en fiscalité, Sa Majesté Foaguam Nogning Serge est agréé Cemac en fiscalité. Il  succède à Feu Tchinda Moses, mort en 2018.

 

Marie MGUE

Ce projet, qui va booster l’essor économique du continent est entré en vigueur ce jeudi et, son premier objectif sera d’augmenter le commerce intra-africain de 60% d'ici 2022, d’après les responsables de l’Union Africaine.

 

La nouvelle a été confirmée par un tweet de Albert Muchanga, commissaire de l'UA pour le Commerce et l'Industrie « C'est une étape historique ! L'accord de la Zone de libre Echange Continentale (Zlec) est entré en vigueur aujourd'hui. Nous célébrons le triomphe d'un engagement courageux, pragmatique et continental pour l'intégration économique ».

 

La phase opérationnelle sera lancée  le 07 juillet prochain, lors d'un sommet de l'Union Africaine à Niamey au Niger, après finalisation d'instruments clés tels que les mécanismes d'arbitrage, la définition des règles d'origine des marchandises ou encore des mécanismes en vue de l’élimination d'obstacles tels que la corruption ou les mauvaises infrastructures.

 

L’Historique

Cinquante-deux membres de l'UA sur 55 ont signé l'accord portant création de la Zlec depuis mars 2018, avec l'exception notable de la première économie du continent, le Nigeria. Mais pour entrer en vigueur, il fallait que 22 membres la ratifient la notifient officiellement à l'organisation continentale. Ce seuil a été atteint le 29 avril, ouvrant ainsi la voie à une entrée en vigueur 30 jours plus tard, comme prévu dans les statuts de la Zone de libre Echange Continentale

 

Depuis le 29 avril, le Burkina Faso et le Zimbabwe ont déposé leurs instruments de ratification, portant le nombre de pays inclus dans la Zlec à 24, avec des poids-lourds du continent comme l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Kenya ou l'Ethiopie. D'autres pays ont entrepris une ratification, dont le Maroc.

 

Les Ambitions

La zone de libre-échange doit permettre l'élimination progressive des droits de douane entre pays membres, favorisant dès lors, le commerce au sein du continent. Cela va par ailleurs permettre aux pays africains de s'émanciper d'un système économique trop centré sur l'exploitation des matières premières.

 

L'UA estime en outre que la mise en œuvre de la Zlec va booster le niveau du commerce des pays africains de près de 60%  d’ici 2020. Actuellement, seulement 16% du commerce des pays africains s'effectue avec d'autres pays du continent.

 

Si les 55 pays membres de l'UA signent le document, la Zlec va ouvrir l'accès à un marché de 1,2 milliard de personnes, pour un PIB cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars.

 

Ses défenseurs estiment qu'elle aidera à la diversification des économies africaines et à l'industrialisation du continent, tout en lui offrant une plateforme unique pour négocier de meilleurs accords commerciaux avec l'extérieur.

 

Tout le monde ne partage pourtant pas cet optimisme. Les critiques du projet observent que la piètre qualité des infrastructures de transport et le manque de complémentarité entre les économies africaines sont un frein au développement du commerce intra-africain.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les salariés du monde des affaires, hommes et femmes sont montés au créneau à travers une grève générale mardi et mercredi à Khartoum. Objectif dénoncer ce qu'ils voient comme la faillite économique imputée à l'ancien régime.

 

Précisons que le Soudan est embourbé dans une contestation populaire depuis plus de 5 mois. Une contestation déclenchée suite à la décision manifeste de tripler le prix du pain, dans une conjoncture économique du pays pas du tout favorable. Ce qui va faire prendre très rapidement une tournure politique contre le régime d'Omar el-Béchir mis en déroute (destitué), par l'armée le 11 avril après trente ans de pouvoir.

 

La grande mobilisation autour de la grève

Cette semaine connait la mobilisation des médecins, avocats, employés de l'aviation civile et même des transports publics. Des acteurs qui ont marqué leur forte présence à la grève, émise par les tenants du soulèvement populaire, dans le but de faire désister l'armée laquelle refuse toujours de céder le pouvoir aux civils.

 

Deux jours durant, les cols blancs de cette contestation ont pris les devants de la scène, et ont été d'ailleurs les plus bruyants dans les rues de Khartoum.

 

A l'Ouest de la capitale, plus précisément au quartier Al-Mogran, les employés issus de différentes entreprises ont pris d'assaut le devant du siège de la Banque centrale, dont les employés avaient été, racontent-ils, "agressés"  la veille par l'armée.

 

Le pays étant toujours entre les mains du Conseil militaire, reste dirigé par des hommes proches du président déchu, dont le bilan économique reste très décrié par les manifestants quasiment invincibles.

 

Innocent D H

«  Il m’a été signalé l’interpellation qui m’a été faite sur Internet par Monsieur Claude Wilfried EKANGA EKANGA, en ces termes et les majuscules sont d’origine.

 

« L’homme politique de l’année SERGE ESPOIR MATOMBA SE JOINDRA T-IL AUX MARCHES ? ». Je devrais participer à ces marches pour les raisons suivantes. Je cite « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu».

 

Tout ceci est suivi de quelques leçons de science politique j’imagine, ou peut-être de morale, dont voici quelques extraits. 
- Avoir bonne réputation dans un régime violent qui gouverne par la peur, ce n’est pas forcément une consécration.
- Ne soyez pas de ceux qui regretteront de n’avoir pas pris les bonnes décisions, quand la pluie aura cessé.

 

Vaille que Vaille Monsieur Ekanga Ekanga avance les griefs qui devraient faire se lever « l’homme politique de l’année » : 
- le geyser de sang du NOSO, 
- la perte de la CAN, 
- le mort de Muyuka, 
- les autoroutes et les stades inachevés. 

 

Pour tout ceci et pour le reste que je n’ai pas cité, un « homme politique de l’année » digne de ce nom obéit à l’appel du MRC et descend avec ses troupes dans la rue, ou pour le moins envoie un mot de soutien au parti qui organise les marches.

 

Je pourrais m’offusquer de la méthode. Mais si je suis l’#homme_politique_de_l_année, c’est peut-être aussi parce que je sais me maîtriser, rester calme et savoir que la passion ne fait pas toujours bon ménage avec la raison, surtout dans le combat politique. Je ne sais pas si cet homme est porte parole du MRC, et qu’il a été mandaté pour interpeller avec cette méthode, le premier secrétaire d’un parti politique. Si le NET est l’outil exponentiel de communication de certains, il reste une jungle inextricable où le meilleur côtoie malheureusement le pire. Comment être certain que cette interpellation vient de cet interpellateur et même du parti dont on se revendique. 

 

Quant à la forme, cet appel est à la troisième personne, un mode épistolaire très méprisant pour le destinataire que l’on ne prend même pas la peine de regarder en face. « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu ».

 

Et tout le texte est du même tonneau, certainement tourné vers un groupe, un fan club, à défaut de s’adresser à moi. 
Je déplore très sincèrement et condamne très fermement cette nouvelle méthode que d’aucuns affectionnent et si Internet est un outil merveilleux, sachons qu’il reste les formes traditionnelles qui font encore loi dans certaines circonstances. Evidemment, je ne tiens aucun compte de cet appel cavalier. Je laisse à mes collaborateurs le soin d’y répondre s’ils le jugent nécessaire et j’exigerai qu’ils y mettent la forme adéquate. Mais je n’irais pas au bout de ma logique et de ma fonction de chef politique, si je ne contribuais pas à assainir certaines choses.

 

Un parti politique qui se veut rassembleur y met la méthode. Pour une action à laquelle on aimerait associer les autres partis, le leader – et le leader seul – a vocation à joindre ses homologues et ensemble, ils conviennent des modalités et de la stratégie. Par contre, un parti a tout a fait le droit de faire cavalier seul. Alors, on imagine pas qu’il envoie un de ses membres interpeller les responsables des autres partis sur ce que d’aucuns ont élu comme « outil de communication de l’année », sans que l’on puisse en authentifier l’auteur.

 

Je me permettrai quand même, dussé-je m’y forcer, de rappeler à ce Monsieur en supposant que c’est bien de lui ce texte et que ce n’est pas un fake, que j’ai marché, je marche et je marcherai… J’ai manifesté, je manifeste et je manifesterai avec mes équipes et sur nos orientations, pour notre pays. Quand je penserais à y associer les partis frères ou amis, j’y mettrais la méthode. Je marcherai pour le peuple, contre la salle guerre dans laquelle mon peuple se meurt, contre la mauvaise gouvernance. 

 

Un petit rappel s’impose. Nous avons marché pour les martyrs de 2008 ; le chef de parti et chef d’entreprise que je suis, a mené une grève de la faim contre les accords de partenariat économique qu’il trouvait inappropriés ; nous avons marché et lutté contre le choléra et d’autres calamités. Après les dernières élections, j’ai appelé moi-même tous les partis politiques pour que nous portions d’une seule voix les revendications sur lesquelles nous nous serions entendus par rapport au code électoral. Peut-être ne le sait-on pas à un certain niveau de responsabilité, mais nous menons des transactions pour la refonte de ce code électoral avec toutes les forces vives de la nation et avec l’appui des organismes internationaux, dont les Nations unies.

 

Conscients du drame qui se joue au NOSO, nous travaillons à notre rythme et avec nos méthodes. Nous avons fait des propositions concrètes à ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui et nous attendons leurs réactions avant de poursuivre sur ce sujet. Nous avons présenté un mémorandum pour une solution définitive. Que l’on me permette d’arrêter ici cette mise au point.

 

Je commets le vœu que les partis frères mettent de l’ordre dans leurs rangs. Que les porte-paroles soient identifiés avec les axes sur lesquels ils sont pertinents. Que des interpellations aussi cavalières soient épargnées aux responsables politiques. Que les partis mettent fin à la cacophonie inter nautique ou dénoncent les électrons libres qui sont loin, ô bien loin, de rendre service à quiconque, surtout pas à ceux pour qui ils pensent intervenir. Pour ma part, que mes homologues des partis se rassurent : ils ne risquent pas de se voir interpellés sur la toile. J’y ai toujours veillé personnellement. »

 

Serge Espoir MATOMBA PSN PURS

 

Exceptionnellement, le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire 2018 a été décerné cette année à deux écrivains africains : le poète camerounais Timba Bema pour son recueil « Les seins de l’amante » et l’Ivoirien Armand Gauz pour son second roman « Camarade papa ».

 

Le 237 a été valablement représenté au concours du meilleur écrivain d’Afrique subsaharienne pour le compte de l’année 2018. En effet, le 25 mai dernier, le camerounais, poète Timba Berna a reçu le grand prix littéraire d’Afrique 2018. C’est son premier recueil  de poèmes intitulé « Les seins de l’amante » (Edition Stellmaris) qui a été récompensé.

 

« Cette récompense annonce un peu ce que je me permets d’appeler Le temps des poètes. Né de la même manière que les auteurs de la Négritude, ont finalement définie qu’on peut appeler la conscience africaine, la conscience noire. Ce prix apparaît comme un encouragement », a réagi Timba Bema au micro du Poste national de la CRTV le 28 mai 2019. Son chef-d’œuvre publié en juin 2018 relate des moments douloureux  de la période coloniale en l’Afrique.

 

« Les seins de l’amante est un long chant psalmodié en vers libres, une poésie qui appelle à la libération des corps contraints par le joug de la colonisation et partant de toute oppression (...) Timba Bema nous offre un long poème en prose, où l’évocation des corps — de l’amante, du narrateur — est prétexte à une magnifique allégorie du destin de l’homme africain, du colonialisme à l’affirmation de lui-même… », Souligne l’éditeur Michel Chevalier.

 

Timba Bema réside en Lausanne (Suisse)  depuis une quinzaine d’années. Très actif sur Facebook pour son combat d’influence contre la situation politique de son pays, il prend également une part active à la vie littéraire francophone, notamment par le biais d’une revue en ligne : « La Revue des Citoyens des Lettres ». Il s’est épris de la poésie dès son plus jeune âge.  La lecture de l’œuvre  « Le Procès de Franz Kafka », le convainc, sa vocation est d’écrire. « J’avais toujours eu de la peine à mettre des mots sur cette sensation, avant bien sûr de croiser la route de Kafka. Dès cette rencontre, les lignes de force constituant la réalité à l’origine de mon malaise se sont peu à peu éclaircies, comme une cité oubliée que l’on dégagerait jour après jour de siècles et de siècles d’ensevelissement. D’une part, il y avait un drame familial. Celui de l’assassinat en 1960 dans le Moungo, pendant la guerre civile, de mes grands-parents, qui étaient des agriculteurs fortunés et influents. D’autre part, il y avait le système tyrannique issu de la colonisation, un système qui, pour durer, tribalise la société et instaure un véritable état policier, tout en cultivant savamment le vide historique. À la lecture de Le procès, j’ai compris que la trame dans laquelle s’inscrivait mon histoire était une prison dont je devais absolument me libérer », explique-t-il.

 

Notons que, le « Grand prix littéraire d'Afrique noire » est attribué chaque année par l'association des écrivains de langue française, l'ADELF, reconnue d'utilité publique depuis le 19 juillet 1952, dont le but est de « promouvoir l’œuvre des écrivains qui, à travers le monde, s’expriment en français ». Le prix est ouvert aux « écrivains de langue française originaires de l’Afrique subsaharienne, ou à un ouvrage concernant cette zone géographique, en excluant les traductions ».

 

Timba Bema est cependant, le 15ème camerounais qui reçoit le Grand Prix littéraire de l’Afrique noire. Après Jean Ikellé-Matiba (1963), François-Borgia Marie Evembé (1967), Francis Bebey (1968), Pierre Mviena (1971), Étienne Yanou (1975), Yodi Karone (1982), Calixthe Beyala (1994), Gaston-Paul Effa (1998), Patrice Nganang (2002), Jag, alias Lydie Itsouomb (2008), Léonora Miano (2011), Eugène Ébodé (2014), Hemley Boum (2015) et Blick Bassy (2016).

Vive le Cameroun !!!

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01