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Le président tchadien Idriss Déby Itno a menacé mardi de rétablir la cour martiale, supprimée en 1993 au Tchad, pour mettre fin aux conflits entre agriculteurs et éleveurs dans l'est du pays.

 

Depuis plusieurs années, note "Le Figaro", l'Est tchadien, zone de transhumance et région stratégique à la frontière avec le Soudan, est en proie à des conflits entre Ouaddaïens et Arabes. En novembre 2018, des affrontements meurtriers s'étaient déjà produits. Une dizaine de personnes avaient été tuées à une soixantaine de kilomètres d'Abéché, la capitale du Ouaddaï, province de l'est du Tchad. A chaque éruption de violences, le même scénario ou presque se répète. Un troupeau de dromadaires d'éleveurs nomades entre dans le champ d'un agriculteur local ou un jardin cultivé par une famille, provoquant une confrontation entre les deux communautés.

 

Selon les chercheurs, l'augmentation de la sécheresse dans la région et la pression démographique a eu pour effet d'intensifier les tensions liées à la transhumance. Et à ces changements structurels, sont venus se greffer des problèmes ethniques. Les troupeaux appartiennent en grande majorité aux Zaghawa, l'ethnie du président Déby Itno, selon les agriculteurs qui dénoncent l'impunité dont les éleveurs bénéficient lorsqu'un différend éclate.

 

Face donc à ces conflits intercommunautaires qui deviennent de plus en plus récurrents dont les plus récents dans le Ouaddaï géographique ont occasionné une trentaine de morts, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, a menacé de rétablir la cour martiale, supprimée pourtant depuis 1993. « Nous devons impérativement mettre un terme à cette cruauté inhumaine », a prévenu le président qui a précisé que, « toutes les options étaient envisagées jusqu’à l’instauration de la Cour martiale ». Notons ici que, la cour martiale, supprimée en 1993, était compétente pour juger militaires et civils. Le Tchad a aboli fin 2016 la peine de mort à l'exception des affaires de «terrorisme».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Ne dit-on pas que « le linge sale ne se lave pas en public, mais plutôt en famille » ? Cet adage a eu son sens mardi 04 juin 2019, à Paris, en marge d’un Congrès de la Fédération internationale de football (FIFA). En effet, La Confédération africaine de football (CAF) s’est réunie hier, en présence du président de la Fédération internationale (FIFA), Gianni Infantino. Ahmad Ahmad, le patron du foot africain, y a abordé, les nombreuses accusations le visant, lui ainsi que la CAF.

 

Hier, le président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad, s’est adressé à tous ses membres. Le début de son discours visait surtout ceux qui, en interne ou par voie de presse, l’ont critiqué et même accusé d’abus de pouvoir, d’harcèlement sexuel et de mauvaise gestion financière, ces derniers mois. « Ces deux années à la tête de la CAF n’ont pas été faciles », a soupiré celui qui a été élu en mars 2017, à la place du Camerounais Issa Hayatou.

 

Le Malgache a dénoncé particulièrement une « administration prise en otage par quelques individus ». Il a pointé cette fois le comportement de l’ex-Secrétaire général de la CAF, Amr Fahmy, démis de ses fonctions il y a plusieurs semaines. L’Egyptien aurait transmis un dossier contre lui au comité d’éthique de la FIFA.

 

Invité à la tribune, le président de la Fédération Nigérienne de Football (Fénifoot), Djibrilla Hima Hamidou, a volé au secours d’Ahmad Ahmad. Il a qualifié tous ces attaques contre le président de la Caf, d’action de déstabilisation. « Tout le monde sait ce qu’il se passe, lâche celui qu’on surnomme ‘Pelé’. Ce sont des actions de déstabilisation. […] S’il y a des problèmes, ils peuvent être réglés dans le cadre des statuts et règlements internes ». Et de poursuivre « Il ne s’agit pas que du président Ahmad et de son image, Il s’agit de l’image de la CAF et à travers la CAF l’image de notre continent ! ».

 

Par la suite, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a pris la parole et c’est en ces termes qu’il s’est exprimé « Je crois en l’Afrique et vous devez être fiers de l’Afrique. A la FIFA, on est passé par des tempêtes mais maintenant on est revenu au soleil. A la CAF en ce moment, je sais aussi ce qui est en train de se passer, il y a des turbulences. Je vous exhorte, en ce moment difficile, a toujours garder le sang-froid, la solidarité, l’unité, le respect, à essayer de trouver des solutions et pas des problèmes ». Au sujet de la Coupe d’Afrique des nations en Egypte qui approche, Gianni Infantino a déclaré : « La CAN est une fête et doit rester une fête ; la fête de la joie, de la passion, du cœur. Il ne faut pas que cette fête soit ternie par des conflits. »

 

Il a par ailleurs remercié la CAF de le soutenir dans sa réélection, le 05 juin à Paris, à la tête du football mondial.

 

Danielle Ngono Efondo

 

L’Assemblée générale des Nations Unies a élu mardi 04 juin par acclamation Tijjani Muhammad-Bande, du Nigéria, Président de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui débutera le 17 septembre 2019.

 

Selon les informations transmis par RFI, une douzaine de pays africains seulement ont présidé l’Assemblée générale de l’ONU, le premier ayant été le Ghana en 1964. Mais en septembre, le Nigeria accédera pour la deuxième fois à cette fonction, un honneur inédit pour le continent. Après Joseph Nanven Garba, qui avait dirigé la session de 1989-1990, c’est en effet Tijjani Muhammad-Bande qui a été élu mardi, par acclamation.

 

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué l’élection de M. Muhammad-Bande, dans un discours peu après cette élection. « En tant que Nigérian et Africain, vous avez une connaissance précieuse des défis du continent - tels que le Sahel et le bassin du Lac Tchad - et plus largement des défis auxquels notre monde est confronté dans les trois piliers de notre travail, la paix, le développement durable et les droits de l'homme », a souligné M. Guterres.

 

Il a noté que le mois de septembre sera chargé, avec le Sommet sur l’action climatique et le Sommet sur les objectifs de développement durable, ainsi que des réunions de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle et le financement du développement durable. « Vous pouvez compter sur mon soutien alors que nous nous efforçons d'atteindre nos objectifs communs et de défendre des valeurs universelles », a indiqué Guterres.

 

Tijjani Muhammad-Bande s’est déclaré honoré par la confiance placée en lui à travers cette élection par acclamation. Il a souligné que la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ferait partie de ses priorités pendant l’année où présidera l’Assemblée générale. « Je m'engage à promouvoir les partenariats dont tous les acteurs ont besoin pour atteindre nos objectifs et, au bout du compte, faire en sorte que nous fassions de notre mieux pour assurer la paix et la prospérité, en particulier pour les plus vulnérables », a-t-il déclaré.

 

Il a par ailleurs rappelé que l’ONU célébrerait le 75ème anniversaire de sa création l'année prochaine. « Ceci représente une opportunité unique pour nous de réduire le déficit de confiance entre les nations, alors que nous partageons tous les mêmes aspirations et nous n'avons d'autre choix que de travailler ensemble », a-t-il souligné.

 

Notons que, Tijjani Muhammad-Bande est actuellement le Représentant permanent du Nigéria auprès des Nations Unies à New York. Il a été Vice-Président de l’Assemblée générale pendant la 71e session. Le futur Président de l'Assemblée générale a une longue carrière en tant que diplomate et universitaire en sciences politiques. Entre 2000 et 2004, il a été Directeur général du Centre africain de formation et de recherches administratives pour le développement (CAFRAD), à Tanger, au Maroc. Créé en 1964, le CAFRAD est le premier centre intergouvernemental du continent africain pour la réforme de la gouvernance. De 2010 à 2016, il a été Directeur général de l'Institut national des politiques et des études stratégiques du Nigéria.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Lundi 3 juin, des dizaines de jeunes ont pris d'assaut la localité de Wum, département de la Menchum, région du Nord-Ouest du Cameroun. Dans un communiqué publié par le gouverneur de cette région, Adolphe Lele Lafrique, l’incident a fait deux morts, cinq blessés et de nombreuses maisons ainsi que des propriétés détruites, notamment l’incendie des palais de Naikom et de Waindo.

 

Qu’est-ce qui s’est réellement passé à Wum lundi ? C’est la question que tout le monde se pose. En effet, certaines sources rapportent que, tout a commencé lundi 03 juin, dans la commune de Wum, avec la découverte d'un corps. Celui d'une personnalité locale importante. Sa mort est un traumatisme. Aussitôt imputée aux séparatistes ambazoniens, elle déclenche la colère des membres de la communauté du défunt, pour la plupart éleveurs.

 

Suite à cet épisode, un groupe d’hommes et d’enfants soupçonnés d’être des Mbororos, s’est dirigé vers Naikom, promettant de tuer tout le monde après avoir enduré beaucoup de souffrances de la part des Ambazoniens. Près d'une centaine d'entre eux, armés de machettes et de bâtons, s'en prennent alors aux villageois. « Ils ont brûlé de nombreuses maisons, le palais du chef traditionnel de Naikom, celui de Waindo, ainsi que des véhicules », raconte un élu local. « Ils ont arpenté les rues toute la journée sans être inquiétés », renchérit un habitant qui a tout perdu comme plusieurs autres résidents qui se retrouvent désormais sans logement.

 

Dans son communiqué, le gouverneur Adolphe Lele Lafrique, a félicité l’armée pour son intervention rapide dans la situation tout en appelant les civils à faire preuve de retenue et à éviter toute forme d’affrontement qui pourrait conduire à un conflit entre les tribus. Il a ajouté que des enquêtes avaient été ouvertes pour identifier et punir tous les responsables de tels actes.

 

Selon Radio France Internationale (RFI), mardi 04 juin, les rues de Wum étaient désertes, les boutiques fermées et la colère manifeste. Plusieurs habitants accusent notamment les forces de sécurité de passivité, voire de compromission pour n'avoir rien fait pour empêcher les exactions des dizaines de groupes d'éleveurs.

Vivement, que la paix revienne dans notre cher et beau pays !!!

 

Danielle Ngono Efondo

Ils ont été sélectionnés lors des auditions préliminaires du K-POP Changwon World Festival 2019 qui se tiendra en Corée en octobre prochain.

 

Deux groupes de camerounais des catégories chant et performance de la musique coréenne ont été proclamés vainqueurs des auditions préliminaires du Festival mondial K-POP Changwon 2019 qui se tiendra en Corée plus tard en octobre de cette année. Maggwet Zibi Zibi Marie France Isabelle a remporté la catégorie chant tandis que l'équipe Saja a été proclamée meilleure dans la catégorie performance (danse) le 29 mai 2019 par l'ambassadeur de la République de Corée au Cameroun, Bok-Ryeol Rhyou, qui était également président du jury.

 

Les deux lauréats devraient mettre en ligne leurs performances en compétition avec plus de 70 autres pays participant à la même épreuve pour se qualifier pour les demi-finales, où, s'ils figurent parmi les vainqueurs, ils représenteront le Cameroun à la finale en Corée.

 

Déclarant l'objectif de l'organisation du concours, le diplomate coréen affirme qu'il s'inscrit dans le cadre de la promotion de la diplomatie publique et de la suppression des barrières entre les nations par la promotion de la culture.

 

"La culture est un trésor qui possède cette extraordinaire capacité de rassembler tous les êtres humains, quel que soit leur pays d'origine. Et c'est exactement la raison pour laquelle la Corée accueille chaque année un festival de chanson et de danse K-Pop, pour faire tomber les barrières entre les nations. Et maintenant, le moment est venu pour le Cameroun aussi de prendre la vague coréenne", a-t-elle déclaré.

 

L'ambassadeur Bok-Ryeol Rhyou a déclaré que l'événement permet aux fans du monde entier de se sentir plus facilement partie intégrante du mouvement international et mondial. "Vous êtes vraiment les pionniers de l'expansion de K-Pop en Afrique. Avec cette passion que partagent nos deux pays, les liens d'amitié qui unissent la Corée et le Cameroun seront définitivement renforcés", a-t-elle ajouté.

 

En rappel, dans le domaine des relations internationales, la diplomatie publique est une expression ayant émergé au milieu des années 1960 pour décrire la conduite d’une politique extérieure qui s'adresse aux peuples étrangers, soit à travers des médias émettant dans leur langue et sur leur territoire, soit à travers diverses relations culturelles et des réseaux humains au sein des élites (anciens étudiants des universités américaines ayant bénéficié de bourses Fullbright, par exemple). Le terme « diplomatie publique » a été associé tout particulièrement à la United States Information Agency, qui a utilisé le terme pour définir sa mission.

 

Otric N.

C'était à l'occasion de la commémoration du 69e anniversaire de la journée des martyrs célébrée chaque 25 mai.

 

Le 26 mai 2019, le Parti du Mouvement Citoyen (THE CIMO) a célébré les héros nationaux qui, au cours de leur vie, ont promu et défendu les valeurs de l'unité et du nationalisme. Le parti et l'Alliance patriotique ont noté qu'ils célébraient les martyrs pour les aspects positifs qu'ils ont laissés à d'autres Camerounais en ce qui concerne la construction de la nation et l'acceptation des opinions politiques différentes.

 

Au cours de l'événement, rapporte Cameroon Tribune, ils ont également présenté des propositions de solutions à la crise anglophone en cours, déclarant dans leur tract qu'un cessez-le-feu général et inconditionnel et la libération de tous les prisonniers politiques devraient être inclus. Intitulées "Solutions à la crise anglophone selon l'Alliance patriotique", elles suggèrent la création d'une transition démocratique et d'une amnistie générale et inconditionnelle.

 

Soulignant la raison de la célébration des héros nationaux indépendamment de leur appartenance politique, le Président de la CIMO, le Pr Yimgaing Moyo Théophile, qui est également vice-président de l'Alliance patriotique (une alliance composée de cinq partis et associations politiques), a déclaré que les martyrs ne peuvent être oubliés étant donné le rôle qu'ils ont joué pour promouvoir les valeurs et principes africains durant leur séjour sur terre.

 

"Certains de nos héros nationaux comme Um Nyombe, Ernest Ouandié, Felix Moumie, EML Endeley et John Ngu Foncha, entre autres, sont non seulement connus au niveau national mais également reconnus au niveau international. Leur importance pour leur nation ne peut être abandonnée, c'est pourquoi notre programme d'études intègre notre histoire qui enseigne à nos élèves l'histoire de nos héros nationaux. Ils nous servent d'inspiration", a-t-il déclaré.

 

Le Pr Yimgaing Moyo Théophile, avec les sympathisants de son parti, a déclaré qu'ils prévoyaient d'entreprendre des visites sur le terrain pour toucher la base de la base et la sensibiliser aux valeurs nationales et patriotiques. Les responsables du parti ont noté qu'ils s'efforcent tous d'être des martyrs dans leurs activités politiques et au niveau individuel, afin de servir de modèles aux plus jeunes de la population.

 

Otric N.

Le centre commandé à Bamenda le 03 juin 2019 par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a pour mission d'assurer la traçabilité de l'acheminement de l'aide.

 

Afin de promouvoir une plus grande responsabilisation dans la distribution de l'aide humanitaire dans le pays, le Premier ministre, chef du gouvernement, a créé le 22 novembre 2018 le Centre pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le bureau de terrain nord-ouest du centre et les responsables ont été commissionnés le 03 juin 2019 à Bamenda par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

 

Le bureau est situé dans les anciens locaux du bureau du gouverneur du Nord-Ouest à Upstation. Il s'agit d'une structure de deux pièces comprenant un bureau et une salle de conférence équipés d'ordinateurs et d'un tout nouveau pick-up. Ses activités seront coordonnées par le secrétaire général du bureau du gouverneur du Nord-Ouest, Lanyuy Harry Ngwanyi, sous la supervision du gouverneur Adolphe Lele L'Afrique.

 

Selon l'édit du Premier ministre portant création du centre, celui-ci est placé au niveau national sous la tutelle du ministre chargé de l'Administration territoriale, le MINAT. Il existe une unité de coordination au MINAT et des bureaux régionaux à Bamenda et Buea dans la région Sud-Ouest. Le centre est chargé de coordonner toutes les activités liées à l'assistance aux victimes de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en particulier les personnes déplacées à l'intérieur du pays. Sont également inclus les blessés, les mutilés, les handicapés, les orphelins et les victimes de la destruction de biens, les communautés d'accueil et les réfugiés camerounais.

 

L'objectif est d'assurer la synergie des activités des différentes parties prenantes identifiées aux niveaux central et régional. De même, il est chargé d'organiser des réunions et de coordonner les activités des différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la mise en œuvre du plan d'aide humanitaire. Elle assurera également le suivi et l'évaluation du plan d'aide humanitaire, ainsi que d'autres tâches qui lui seront confiées dans le cadre de ses compétences.

 

Au niveau des divisions et des subdivisions, les activités du centre seront coordonnées par des officiers supérieurs de division, des OEN et des officiers de division, respectivement. S'exprimant lors de la cérémonie de mise en service, le ministre Paul Atanga Nji a déclaré que le Centre pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest est venu renforcer les activités du Plan d'aide humanitaire d'urgence, EHAP. Il a réaffirmé que le centre évaluera toute l'aide reçue et fournira des directives sur sa distribution au public.

 

Le ministre a insisté sur le fait que dorénavant, toutes les agences humanitaires doivent rencontrer le gouverneur à son arrivée, qui fournira des conseils et une couverture de sécurité pour la distribution de l'aide. Il a dit que c'était dans le but d'assurer la traçabilité et d'empêcher qu'une telle assistance ne tombe entre de mauvaises mains.

 

Selon Paul Atanga Nji, la création du centre et son fonctionnement sont conformes aux normes internationales. De même, tous les organismes de bienfaisance, en particulier les organismes locaux offrant une aide humanitaire, doivent s'enregistrer auprès du gouverneur. Il a félicité les organisations humanitaires pour l'assistance offerte jusqu'à présent aux victimes de la crise, ajoutant que le gouvernement leur a ainsi facilité la tâche pour continuer à soutenir ses activités.

 

Otric N.

 

Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï est descendu sur les lieux lundi pour encourager le personnel.

 

Lundi était premier jour ouvrable après l’incendie qui s’est produit vendredi dernier dans la zone de fractionnement des essences de la Société nationale de raffinage (Sonara) à Limbe. Un incident qui n’a pourtant pas empêché le personnel de l’entreprise de reprendre le travail hier.

 

Pour s’en assurer, rapporte Cameroon Tribune, le gouverneur de la région du Sud-Ouest, qu’accompagnait une forte délégation de chefs traditionnels de Limbe est descendu sur les lieux. Bernard Okalia Bilaï est venu encourager le personnel de cette entreprise afin que celui-ci continue à vaquer à ses occupations.

 

Il a ensuite assuré de ce que « l’Etat est en train de tout mettre en œuvre pour permettre à ce fleuron de l’industrie camerounaise de se relancer définitivement ». Une séance de travail restreinte a par ailleurs regroupé autour du gouverneur de la région du Sud-Ouest, les principaux responsables de l’entreprise, sous la conduite du directeur général, Jean-Paul Simo Njonou.

 

Bernard Okalia Bilaï a ensuite rendu visite aux populations riveraines de cette unité industrielle. Ici, il était question de rassurer les uns et les autres sur le fait que les pouvoirs publics entendaient tout mettre en œuvre pour éviter les effets négatifs que pourrait avoir l’indicent de vendredi dernier, conformément aux instructions du président de la République qui ont été relayées au cours de la réunion de crise présidée dimanche par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

Avant le numéro un de la région du Sud-Ouest, ce sont les parlementaires du Fako, députés et sénateurs, qui se sont rendus sur les lieux dimanche dernier sous la conduite d’Emilia Monjowa Lifaka, vice-présidente de l’Assemblée nationale, en vue d’apporter leur sou tien aux populations riveraines et encourager le personnel. Un déploiement qui se situe en droite ligne de la mobilisation du gouvernement depuis vendredi dernier.

 

En rappel, à l’issue de la réunion présidée dimanche dernier à Yaoundé, le Premier ministre, chef du gouvernement, les pouvoirs publics ont tenu à rassurer les consommateurs de ce qu’en dépit de cet incident, aucune augmentation des prix des produits pétroliers n’allait être observée. La reprise des activités du personnel de la Sonara lundi coïncide du reste avec l’annonce de l’arrivée, dans les prochaines heures d’un navire.

 

Otric N.

Kamga Njipi, arbitre du duel  Coton sport de Garoua vs Dragon de Yaoundé et Rexona Claude du  match AS Fap de Yaoundé contre Panthère du Nde ont été sanctionnés pour "mauvaise application et interprétation des lois du jeu et faiblesses techniques" pendant lesdits  matches.

 

La Commission centrale des arbitres de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot)  a sanctionné  le 3 juin dernier, certains arbitres  qui ont officié dimanche dernier dans le cadre de la 4e  journée  des Playoffs des championnats de football professionnel du Cameroun, de Ligue 1 et 2, organisés par la Ligue du Football professionnel du Cameroun. Au championnat d’élite, Kamga Njipi, l’arbitre du duel très attendu,  Coton sport de Garoua vs Dragon de Yaoundé qui s’est soldé sur un score de parité (1-1) au stade Militaire de Yaoundé dans le cadre du plaoffs down, pour le titre du champion du Cameroun, a été suspendu pour 4 matchs.  La deuxième sanction concerne Rexona Claude. Ce dernier qui a dirigé le duel AS Fap de Yaoundé contre Panthère du Nde lors de  la 4e journée des playoffs  pour la montée  en Ligue 1, a écopé  de 8 matches de suspension.

 

Les deux arbitres ont été suspendus a indiqué la Commission centrale des arbitres de la Fecafoot, pour « mauvaise application et interprétation des lois du jeu et faiblesses techniques » pendant les matches querellés. Il faut noter que la saison 2019 tire à sa fin. Coton Sport de Garoua est candidat à sa propre succession en tant que Champion du Cameroun. Ce match nul contre Dragon de Yaoundé a ralenti  cette formation devancé par Ums de Loum, qui a enregistré une défaite au cours de cette journée. La 5e journée des play-offs down de Ligue 1 opposera ces deux  challengers pour le titre du champion du Cameroun dimanche prochain.

 

Marie MGUE

Selon une communication faites par le porte-parole de Maurice Kamto, autour de 12h ce mardi 4 juin 2019, le 1er vice président du parti aurait subi un traitement humiliant et dégradant dès son arrivée ce matin à la prison centrale de Kondengui.

 

Arrêté avec de nombreux autres militants du MRC au cours des marches blanches de samedi dernier à Yaoundé, le 1er vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Mamadou Mota a été déféré pour la prison centrale de Nkondengui ce mardi matin.

 

Mamadou Mota est arrivé ce matin à la prison centrale de Nkondengui en compagnie de Sa Majesté Biloa Effa, (Chef coutumier des Mvog-Betsi de Tsoung-Mballa, Conseiller spécial du Président élu Maurice Kamto et membre fondateur du MRC, par ailleurs, responsable du MRC dans la région du Sud (Meyomessala) et le Médecin, Dr Apollinaire OKO, secrétaire national à la santé du parti. Ces personnalités du parti avaient été précédées par une cinquantaine de membres du MRC, arrêtés le même jour.

 

Une fois dans la cour intérieure de la prison, ces derniers vont être invités à se dévêtir en public comme cela est l’habitude dans cette prison. Une demande qui va choquer les autres prisonniers du MRC déjà enregistrés et en cours d’affectation dans les quartiers de la prison. Ces derniers vont réagir farouchement et avec fermeté, refusant que ces figures majeures du MRC soient rabaissées de la sorte, et que leur dignité soit ainsi foulée par les gardiens du pénitencier. Ce qui offusquait davantage les militants du MRC, c’est que le traitement infligé aux cadres du MRC au moment où quelques minutes plus tôt, alors que Georges Gilbert Baongla faisait son entrée à la prison, il a été complètement épargné de ces exigences dégradantes qui étaient imposées à Mamadou Mota et aux siens.

 

Alors que la situation était au bord de l’explosion, le régisseur intervient et parvient à calmer la situation. Il va ramener les nouveaux détenus dans la cour d’honneur pour trouver une solution. Dans sa communication, Olivier Bibou Nissack fait remarquer que le Vice–président du MRC et ses compagnons se retrouvent en prison sans au préalable être passés par le bureau du procureur de la République. Ils n’ont pas été entendus par le parquet avant déferrement vers la prison centrale. « C'est donc en parfaite illégalité, une énième, qu'ils sont partis d'une garde-à-vue dans des unités de police pour directement la Prison Centrale, en l'absence de toute escale devant un juge, y compris ceux aux ordres qui ne manquent pourtant pas à la disposition du régime illégitime de Yaoundé. Une trentaine de personnes admises en leur compagnie ce jour subit un sort qui ne diffère pas beaucoup de celui des deux illustres personnalités. » Affirme Bibou Nissack.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01