Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs du NBA. Le Sénégal organisera cette édition en collaboration avec la National Basketball Association (NBA), la Fédération Internationale de Basket-Ball Amateur (FIBA) et la Federation Senegalaise de Basket-ball.
La 17ème édition du Basketball without Borders Afrique se déroulera à la NBA Académie Afrique de Saly, et à la Dakar Arena de Dakar. Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs NBA et FIBA, mais aussi de coachs et de légendes, ainsi que d’affronter les meilleurs jeunes joueurs du continent. Le BWB Afrique inclura également des programmes de sensibilisation NBA Cares, en partenariat avec des organisations caritatives locales.
« Le retour du BWB Afrique au Sénégal est la reconnaissance de la profonde culture du basket-ball dans le pays », a déclaré le Directeur Général de la NBA Afrique et Président de la Basketball Africa League, Amadou Gallo Fall. « Le camp de cet été sera un tremplin pour les jeunes stars les plus brillantes du continent, afin qu’ils se développent en tant que joueurs et apprennent les compétences essentielles qu’ils garderont en eux tout au long de leur vie. »
« La FIBA et la NBA ont travaillé ensemble depuis des années pour organiser des activités afin d’encourager le développement du basket-ball pour la jeunesse en Afrique. Ces initiatives sont très importantes pour le continent », a déclaré le Directeur Exécutif de la FIBA Afrique, Alphonse Bilé. « J’espère que certains participants du camp BWB joueront un jour dans la toute récente Basketball Africa League, et bénéficieront de cette fantastique opportunité pour démontrer leur talent au sein de cette ligue continentale. »
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de recevoir l’édition du Basketball Without Border Afrique de cette année, et d’accueillir à nouveau la FIBA et la NBA au Sénégal, » nous raconte le Président de la Fédération Sénégalaise de Basketball, Babacar Ndiaye. « Nous attendons avec impatience le début de cette belle semaine du basketball, afin aussi de pouvoir présenter notre ville et la Dakar Arena, notre salle dernier cri ».
Le BWB Afrique a déjà été organisé en Afrique du Sud (2003-2009 ; 2011-2015 ; 2017-2018), au Sénégal (2010) et en Angola (2016). Plus de 1100 joueurs de plus de 30 pays africains ont participé aux programmes mondiaux de développement du basket-ball menés par la NBA et la FIBA, avec 10 anciens participants au BWB Afrique ayant été draftés en NBA, dont le champion NBA 2019 Pascal Siakam (Toronto Raptors ; Cameroun ; BWB Afrique 2012), le joueur deux fois All-Star, Joel Embiid (Philadelphia 76ers ; Cameroun ; BWB Afrique 2011), Luc Mbah a Moute (anciennement aux LA Clippers ; Cameroun ; BWB Afrique 2003), et Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves ; Sénégal ; BWB Afrique 2009).
Placé cette année sous le thème : "Investissement public et développement du Cameroun". Il est question de mettre en discussion la problématique de l’investissement public au Cameroun. L’objectif étant de permettre aux citoyens et aux administrations d’élaborer les axes d’actions en faveur d’un développement économique efficace pour le Cameroun émergent en 2035. L’investissement public apparaît de nos jours comme le levier primordial pour relever l’économie de notre pays. Bien utilisé, les mécanismes d’investissements peuvent produire d’important résultats et des effets d’entrainement à même de stimuler l’attractivité de pays, notamment la construction des bâtiments et d’infrastructures qui favorisent l’implantation d’entreprises, la création d’emplois et la consommation des ménages.
Les sujets de débats sont nombreux, et les conférenciers aussi. Se sont succédé sur le pupitre pour partager des informations importantes avec les visiteurs, le contrôle supérieur de l’Etat, par la voix du ministre délégué à la présidence de la république en charge du contrôle supérieur de l’Etat. Durant son exposé, madame Rose Mbah Acha née Fomundam s’est longuement attardé sur les questions de bonne pratique en matière de gouvernance financière. Le Consupe, dans son rôle de surveillance du management public est sur la voie prescrit par le Chef de l’Etat. Le Consupe travaille activement à l’amélioration de la gestion de la fortune publique du Cameroun. C’était également l’occasion pour Mme Mbah Acha de préciser les missions du Consupe. Des missions qui se déclinent en action de vérification financière, la vérification de conformité et de régularité, la vérification des performances, le contrôle environnemental et la vérification des systèmes d’informations.
Bien avant le Consupe, d’autres institutions ont donné des conférences pour décrire les actions posées sur le terrain au compte de l’Etat. Le ministère de l’eau et de l’énergie, et depuis ce jeudi matin, c’est la Cameroon Telecommunications qui se donne à découvrir tout en apportant sa contribution au débat de la reconstruction du Cameroun. Les réflexions se poursuivront jusqu’à vendredi avec en tombée de rideaux la conférence que donnera le ministère de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire.
Pour cette édition 2019, les responsables du SAGO mettent un accent particulier sur les sujets de discussions entre spécialistes sur des thématiques en rapport avec le développement du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
C’est depuis quelques années, que le gouvernement a établi la liste d’une douzaine de secteurs d’activités par lesquels le label Made in Cameroon peut être valorisé. Lesdits secteurs sus présentés, ont été choisis grâce au savoir-faire des producteurs du pays qui ont sensiblement amélioré la qualité de transformation de leurs produits. Il en est donc que, près de 600 produits ont déjà été identifiés.
L’un des secteurs qui gagne des proportions intéressantes, c’est celui de l'agro-alimentaire. Il semble impacter positivement l’économie nationale. Car dans ledit secteur, de nombreux produits à l’instar des huiles raffinées, des conserves, des pâtes alimentaires, du thé, du café, des boissons (vins et spiritueux et de l'eau minérale) ainsi que des produits chocolatiers, qui se commercialisent.
Il y a aussi l'industrie de transformation métallurgique, de l'aluminium et celle du bois qui font partie des secteurs les plus en vue en matière de développement de l'économie nationale. D’après les économistes, la transformation du fer, du métal et des tôles n'est pas en reste. Ces secteurs sont suivis de près par l'industrie chimique et surtout le cosmétique Made in Cameroon qui est en plein essor. Ceci du fait que, des produits issus de ce secteur sont fabriqués à base de matière première du terroir.
La promotion du Label Made in Cameroon a donc été et reste toujours une préoccupation constante des autorités camerounaises. Des ateliers de promotion dudit label sont organisés ci et là. En novembre dernier, un atelier de ce genre avait été organisé dans la ville de Douala, région du Littoral. Il avait été indiqué qu’il y a un besoin d’authentification des produits locaux, des critères de fiabilité, de la qualité et la norme.
Le 4 mars 2019, Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce a reçu en audience, à Yaoundé, le Directeur Général adjoint de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), Jean-Baptiste Wago, et le président de l'International Trademark Association (INTA), David Lossignol. Il a été question pour ces trois personnalités d’échanger sur la création et la protection du label « Origine Cameroun Certifiée ». A travers ce processus de labellisation et de certification du «Made in Cameroun», a indiqué le ministre du Commerce, le pays entend mener la lutte contre la contrefaçon.
Liliane N.
Le 06 juillet 2019, la caravane de l’Union des populations du Cameroun (Upc) a marqué d’une empreinte indélébile son étape d’Eséka, son fief, où repose Ruben Um Nyobe, ancien secrétaire général et figure emblématique de ce parti lui aussi historique. Le meeting tenu à la place des fêtes s’est déroulé sans fausses notes sous la présidence du Dr. Pierre Baleguel Nkot, loin des tensions enregistrées au cours des précédents meetings de l’Upc.
Dans son discours, le maire d’Eséka a félicité et remercié les autorités administratives du Nyong-et-Kéllé et celles de l’arrondissement d’Eséka, qui ne se sont pas laissés manipulés comme cela a été le cas à Edéa lorsque le préfet du département de la Sanaga-Maritime a poussé l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement d’Edéa à signer un document controversé. Le maire d’Eséka a aussi assuré son soutien sans faille au SG de l’Upc aux prochaines échéances électorales. «Sans confusion», a-t-il insisté.
Le meeting s’est poursuivi avec l’installation de la section Upc d’Eséka, de la section Udefec d’Eséka, l’organe des femmes de l’UPC, la mise en place de la section Jdc d’Eséka, l’organe des jeunes de l’Upc. Le secrétaire général, Pierre Baleguel Nkot a réitéré le message adressé aux militants et sympathisants de Bafoussam une semaine auparavant. Un message d'« unité, de vigilance et de respect de la légalité ».
Par la suite, il a remercié les autorités administratives d’Eséka, pour leur posture légaliste et républicaine. Aux militants et sympathisants du parti, il a requis le respect de la légalité et de la légitimité, puis le respect des statuts et règlement intérieur de l’Upc qui prescrivent l’élection d’un Sg de l’Upc au cours d’un congrès.
La paix, un idéal à promouvoir
« Le gouvernement de la République doit faire en sorte que les lois, nos lois protègent les citoyens au lieu que celles-ci divisent les Camerounais avec l’immixtion de l’Etat dans le fonctionnement interne des associations politiques », prescrit Pierre Baleguel Nkot.
Le Sg a réaffirmé l’attachement de l'UPC aux idéaux de «paix, d’unité et de vivre-ensemble». Il faisait allusion à l’assaut donné le 25 juin dernier à l’hôtel intercontinental de Genève en Suisse, par des membres de la Brigade anti-sardinards (Bas), aux fins d’expulser le président de la République.
Innocent D H
La cérémonie qui avait pour cadre le Hilton hôtel de Yaoundé mercredi dernier, était riche en sons et en couleurs, en plus des allocutions dont celle dite par sa Majesté le Lamido Mohaman Gabdo Yahya de Banyo qui s’est exprimé aux noms de ses pairs.
Les avancées de la scolarisation enregistrées dans les sociétés traditionnelles camerounaises ont largement contribué à l’incorporation des femmes des terroirs comme notables de plein droit et à part entière dans ce monde très masculin et assez ésotérique. Aujourd’hui, les différents lamibé comportent plus de cent vingt trois (123) notables femmes qui œuvrent activement à la promotion et la défense de leurs congénères. Leurs actions portent d’ores et déjà des fruits en particulier dans le secteur socio-économique, sanitaire et scolaire.
C’est ainsi que dans le domaine socio-économique, elles organisent des séminaires pour apprendre aux femmes des petits métiers telles que la fabrication artisanale et la commercialisation des savons de ménage.
Dans le domaine sanitaire, elles facilitent la promotion de l’entraide des femmes nécessiteuses dans les accouchements multiples ou des personnes vulnérables, la détection et l’assistance aux femmes porteuses de fistules obstétricales, la collecte et la remise de dons aux femmes du 3ème âge, le dépistage et l’opération du cancer de l’utérus ou du sein, la sensibilisation des femmes sur diverses maladies à l'instar du choléra, et l’intégration des femmes dans les commissions de gestion des centres de formation agropastoraux.
Des actions qui n’auraient pu exister, sans la détermination de l'Association des Femmes et Filles de l'Adamaoua (AFFADA), qui ont finalement convaincu leurs époux, frères et pères.
Et, pour sa Majesté le Lamido Mohaman Gabdo Yahya, accepter a présence des dames au sein des chefferies est un grand pas en avant puisque : « La place de la femme dans nos sociétés traditionnelles mérite plus que jamais d’être valorisée. Elles sont nos mères, nos épouses, nos sœurs, nos filles, nos nièces, nos petites filles, nos conseillères et surtout plus nombreuses… ».
Le porte parole des Lamibé et chefs traditionnels affirment que la présence des dames notables leur a permis d’évoquer des préoccupations plus délicates : « Elles nous ont permis de nous attaquer à la sensibilisation sur les problèmes délicats des mariages forcés ou précoces, et au phénomène de déscolarisation de la jeune fille… ».
Cependant, beaucoup reste à faire
« Certes certains diront que ne n'est pas encore assez, mais nous devons avoir l'honnêteté de reconnaitre au vu des pesanteurs socioculturelles qui structurent le fonctionnement de nos communautés, que beaucoup a déjà été fait, et que la dynamique actuelle autorise à avoir foi en l'avenir pour un plus grand essor des femmes… ».
La cérémonie de ce mercredi a connu la présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles la Coordinatrice Résidente des Nations Unies, le Haut Commissaire du Canada, la Présidente de l'Association des Femmes et Filles de l'Adamaoua (AFFADA) et le ministre de l’Administration Territoriale. Des personnalités qui se sont toujours tenues à côté des chefferies traditionnelles et parrainé les innovations qui avaient opportunément été introduites. Même si chaque Lamidat a ses propres réformes et ses préoccupations.
Une présence très appréciée par les Chefs Traditionnels : « Sans mépriser nos valeurs traditionnelles, ni leur tourner complètement le dos, nous pensons qu’il est de notre devoir en tant que gardiens de la tradition, d’amorcer avec prudence et clairvoyance, le virage qui permettrait de moderniser nos institutions traditionnelles tout en conservant jalousement ce qui font leur essence, leur extraordinaire charme et leur légende… ».
Nicole Ricci Minyem
Deux matchs, deux victoires. C’est le bilan des Lionnes Indomptables du Cameroun à l’issue de la deuxième journée du groupe B qui s’est déroulée, mercredi 10 juillet dernier au gymnase du 6 octobre au Caire, en Egypte. Les Championnes d’Afrique en titre se sont imposées devant la formation algérienne sur un score de 3 sets à 0 face (25-21, 25-5, 26-24). Les Fennecs d’Algérie qui ont essayé de résister à l’offensive camerounaise, ont finalement été domptées par les Lionnes, physiquement très en forme. Les pouliches de Jean René Akono ont assuré lors de la première manche (25-21). Au deuxième set, elle ont atomisé des algériennes visiblement dépassées.
La troisième manche du duel aussi très disputée, s’est achevée en faveur de Christelle Nana et ses coéquipières (26-24). Tenantes du titre, les camerounaises ont ainsi engrangé six points en deux matchs disputés. Un deuxième succès qui les propulse aux demi-finales de cette phase finale de la Can volleyball dames. Elles sont leaders au classement de la poule B devant le Kenya (6pts) qui a battu le Botswana sur le score de 3 sets à 0 (25-19, 25-21, 25-21). L’Algérie (0 pt) et le Botswana (0 pt) complètent le tableau. « Pour le moment, avec deux victoires sur deux, je crois qu’on ne peut pas espérer mieux, on peut dire que tout va pour le mieux. Il y a eu quelques difficultés, mais je crois que nous avons notre équipe qui continue à prendre du volume. Ce n’est pas la même équipe qui a joué contre le Botswana, le coach est en train de roder l’effectif, mais cela n’a eu aucun impact sur la qualité de jeu et notre détermination », explique, Julien Serge Abouem, le président de la fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley).
La sélection camerounaise affrontera ce jeudi 11 juillet 2019 au gymnase du 6 Octobre dans le cadre de la troisième journée de la compétition, son principal challenger, le Kenya, vice-champion d’Afrique en titre. Neuf fois championnes d’Afrique et malheureux finaliste de l’édition 2017, le Kenyanes et les Camerounaises déjà qualifiées pour les demi-finales, se battront pour la première place du groupe B. « Le match contre le Kenya sera très difficile et très technique, l’enjeu est d’éviter le pays organisateur. Si nos joueuses jouent à 80%, elles vont battre le Kenya, maintenant il faudra attendre sur le terrain pour voir le maçon au pied du mur », relève le président de la Fecavolley. Dans le groupe A, les Égyptiennes dominent le classement avec deux victoires engrangées contre le Sénégal et le Maroc.
Résultats complets
1ère journée
Poule A
Egypte - Sénégal 3-0 (25-15, 25-21, 25-19)
Poule B
Cameroun -Botswana 3-0 (25-12, 25-17, 25-10)
Kenya -Algérie 3-0 (25-19, 25-21, 25-21)
2e journée
Kenya ??v Botswana 3-0 (25-16,25-18,25-11)
Cameroun??- Algérie ??3-0 (25-19, 25-05, 26-24)
Egypte ??v Maroc ??3-2 (25-16,21-25, 25-13,19-25,15-9)
C'est un accord signé entre la Banque Marocaine du Commerce et de l’Industrie (BMCI) et la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) en vertu duquel il sera procédé à la mise en place d’une ligne de financement d’une valeur de 60 millions d’euros. Financement destiné au soutien des exportateurs et importateurs marocains. Le programme d’aide aux échanges commerciaux est en place depuis 1999, par la BERD avec pour objectifs de promouvoir les échanges internationaux à destination et en provenance des pays d’opérations de la BERD, et entre eux.
Grâce à cette ligne de financement, la BMCI pourra avoir les possibilités de renforcer ses offres en matière d’activités Trade pour ses clients exportateurs et importateurs. Ceci, dans son réseau de Trade centers, disponibles à travers le Royaume dans plusieurs villes. Il s'agit notamment de Casablanca, Rabat, Tanger et Agadir, mais également à travers ses huit centres d’Affaires et agences entreprises.
Une nouvelle qui suscite beaucoup d'engouement au sein de la famille des affairistes marocains qui entendent saisir toutes les opportunités afin de tirer au maximum les avantages de cet accord de financement des échanges commerciaux au niveau international.
Innocent D H
Hier mercredi, les Lions du Sénégal sont sortis vainqueur du match face aux Ecureuils du Bénin, en s’imposant sur le score de 1-0. Un but inscrit à la 70e minute par le milieu d’Everton Idrissa Gana Guèye, bien servi par Sadio Mané à l’entrée de la surface de réparation.
Dans les faits, ce sont plutôt les « Écureuils » qui ont posé des problèmes aux « Lions », durant près d’une heure. « On a fait face à une belle équipe béninoise », admet ainsi le buteur du soir. « Ça n’a pas été facile. Mais on a su rester sereins, du début jusqu’à la fin ». A-t-il ajouté.
Mais, le Bénin ne profitera pas du cours du jeu. Les Écureuils voient Idrisa Gueye transmettre le ballon à Sadio Mané dans l’axe qui lui remet dans sa course. Le numéro 17 ajuste sa frappe qui finit au fond des filets (1-0, 70e). La situation est enfin débloquée et donne des ailes aux joueurs sénégalais, à l’image de Sadio Mané qui se retrouve face à Allagbé, qui sauve son équipe d’une main ferme (71e).
Même-ci l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), utilisée pour la toute première fois dans l’histoire du tournoi, a privé Sadio Mané, de deux buts au cours de cette rencontre, la star sénégalaise de Liverpool a dit ne pas en vouloir au VAR : « Avec la VAR, je n’ai jamais eu de soucis, a évacué la superstar. Parfois, ça te sourit et parfois non. Aujourd’hui, ça ne m’a pas souri. Peut-être que la VAR sera de notre côté (sic), la prochaine fois ».
La prochaine fois, ce sera le 14 juillet face au vainqueur de Madagascar-Tunisie ce jeudi. Une étape supplémentaire vers le prochain objectif des « Lions » : la finale de la CAN 2019, prévue le 19 juillet.
Danielle Ngono Efondo
Cette interdiction est portée de façon particulière aux trafiquants des médicaments et des produits pharmaceutiques. En effet, le Dr Malachie rappelle dans ledit communiqué, que cette interdiction est contenue dans la loi n°90/035 du 10 août 1990 en son article 53, qui stipule que, « tout délit, étalage ou distribution de médicaments est interdit sur la voie publique, dans les foires et marchés à toute personne même titulaire du diplôme de pharmacien. »
Par conséquent, le Minsanté a attiré l’attention de ceux qui exercent cette activité illégale à travers les étals, les kiosques, des pharmacies ou même des magasins de stockages illégaux, qu’ils sont passibles de poursuites judiciaires, conformément à la législation en vigueur.
Aussi, au regard des dangers encourus par les populations victimes de ce phénomène répréhensible, et surtout conscient des conséquences néfastes des médicaments de la rue sur la santé ainsi que sur l’économie camerounaise, le Dr Malachie Manaouda a annoncé « l’opérationnalisation aussi bien au niveau central que dans chaque que de chaque région, d’une brigade chargée spécialement de sillonner nos villes et localités, en vue de procéder, avec l’appui d’autres administrations concernées, à la saisie et destruction systématique de ces médicaments. »
Par ailleurs, le ministre de la santé continu à sensibiliser et à mettre en garde les populations sur les méfaits qu’entraîne la consommation des médicaments et produits de la rue, sur la santé. Et il appelle « à la collaboration de tous pour le succès de cette opération appelée à durer dans le temps donc l’objectif ultime est la protection de la vie de nos compatriotes. »
Danielle Ngono Efondo
En vacances du côté de Naples, Mario Balotelli, l'ancien attaquant de l'Olympique de Marseille (OM), avait lancé un pari à un restaurateur : se jeter dans le port avec son scooter. Le gérant du bar s'est exécuté et a empoché la somme 2 000 euros, que l'attaquant lui a donnés en cash. Un jeu qui sera mal interprète par la justice italienne.
Ainsi, l'autorité portuaire et le ministère de l'Environnement de Naples ont ouvert une enquête. Mario Balotelli va être poursuivi pour « incitation au crime et jeu d'argent » et également pour « abandon de déchets dangereux » dans la mer, un acte néfaste pour l'environnement. Il faut dire que les vacances ne se terminent par bien pour le joueur qui voulait juste faire plaisir au restaurateur. Reste à savoir quel sort lui réserve la justice dans ce dossier.
Mario Balotelli né Mario Barwuah est un footballeur international italien évoluant au poste d'avant-centre. Formé à l'AC Lumezzane, où il fait ses débuts en équipe première à l'âge de 15 ans, le jeune Mario Balotelli signe à l'Inter Milan en 2006 et en intègre l'effectif professionnel l'année suivante, sous la direction de Roberto Mancini. Malgré un talent hors norme, son ascension est freinée par une attitude imprévisible et provocante.
En effet, en janvier 2009, il est suspendu par son nouvel entraîneur José Mourinho après plusieurs problèmes disciplinaires. En mars 2010, il met en colère les supporters en apparaissant à la télévision vêtu du maillot de l'AC Milan. Quelques semaines plus tard, il est cédé au club anglais de Manchester City, dirigé par Mancini. Ses performances sont instables, et ses péripéties hors football largement médiatisées. Balotelli est finalement écarté par Mancini en janvier 2013 après une bagarre à l'entraînement. Il retourne alors en Italie, à l'AC Milan. Une saison et demie plus tard, il fait son retour en Angleterre, à Liverpool avant d'être prêté une saison plus tard à son ancien club de l'AC Milan.
Balotelli évolue en sélection nationale italienne depuis août 2010. Il participe notamment à l'Euro 2012, durant lequel il devient mondialement célèbre pour son doublé qui élimine l'Allemagne en demi-finale (2-1), et à la Coupe du monde 2014.
Danielle Ngono Efondo
"J'utilise les herbicides qui me facilitent la culture du maïs. Ils tuent les herbes et les chenilles dans mon champ. Je n'ai pas besoin de labourer plusieurs fois", nous confie Eli Ghandi qui est un fervent agriculteur. Depuis plusieurs années déjà, il a trouvé dit-il, le secret de la facilitation de ses travaux champêtres, dans l'utilisation des pesticides. Comme lui, Bodfane Daouda fait confiance aux produits phytosanitaires. Il les utilisent non seulement pour brûler les mauvaises herbes, mais aussi dans les alentours de sa maison pour éliminer les insectes nuisibles. "Je pulvérise l'insecticide chez moi pour éviter la multiplication des moustiques dont la piqûre peut causer le paludisme", dit-il.
Les conséquences néfastes de l'utilisation incontrôlée des pesticides
Bien que les pesticides soient abondamment utilisés par les seigneurs de la terre dans le Nord du Cameroun, leur usage incontrôlé peut avoir des méfaits sur l'environnement en général et sur la santé humaine en particulier. "Au niveau de la biodiversité, lorsqu'on utilise les pesticides, il y a plusieurs espèces touchées. C'est le cas des crapauds qui sont en voie de disparition dans la région du Nord. Il y a aussi la pollution de l'air. Chez l'homme, l'usage incontrôlé des produits phytosanitaires peut être source", indique le délégué départemental de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour la Bénoué, Manou Godjé.
L'utilisation des produits phytosanitaires par les populations du Nord, doit donc être adossé sur le respect de la réglementation en vigueur afin d'éviter des conséquences désastreuses.
Innocent D H
A l’occasion de la plénière de clôture de la session parlementaire de Juin 2019, Marcel Niat Njifenji a prononcé un discours de circonstance. Il est revenu sur les manifestations de la Brigade anti-sadinards (Bas) devant l’Hôtel Intercontinental de Genève en Suisse. « A ces agissements récurrents, le Sénat qui représente toute la nation, exprime par ma voix son indignation et dénonce fermement ces comportements inadmissibles, qui parce qu’ils ternissent l’image de notre pays, méritent l’opprobre de tous, sans considération de tribu, de religion ou de chapelle politique », a-t-il déclaré.
Tout en invitant tous les compatriotes à barrer la voie au vent antipatriotique, Marcel Niat Njifenji a demandé aux partis politiques qui le font déjà, de cesser d’apporter leur soutien aux membres de la brigade anti-sadinards. « Je rappelle à ces esprits égarés et manipulés que dans toute société civilisée, quelles que soient les convictions politiques, le respect des institutions et de ceux qui les représentent est une marque de civilité. Je demande aux acteurs politiques et sociaux qui les soutiennent, de cesser de le faire car, ils (membres de la Bas, Ndlr) encourent des foudres des forces du maintien de l’ordre et la rigueur de la loi. Nous ne cèderons pas à ceux-là qui, sans aucune légitimité prétendent agir au nom du peuple camerounais, alors qu’ils étaient leurs sentiments antipatriotiques et portent préjudice à l’image de (notre) pays », a déclaré le président du Sénat.
Marcel Niat Njifenji pense qu’en plus de ce qu’il a précédemment dit, le moment est mal choisi pour des agissements comme ceux de la Bas. Il indique que ce moment est important pour le Cameroun car, il s’est lancé sur la voie des Grandes opportunités. Pour lui, tout doit être fait pour préserver la stabilité du pays. Il faut au lieu de la violence, promouvoir le dialogue, la tolérance et la paix.
Liliane N.
Ces derniers temps, les nouvelles des accidents de circulation survenues sur nos routes, sont relayées de façon récurrente par la presse. Il se trouve qu’en dépit des actions entreprises par le Ministère des Transports pour mettre fin au phénomène, des passagers continuent de perdre la vie, sur la route. Au cours de la réunion qu’il a eue avec les promoteurs de compagnies de transport interurbain, le Ministre Ngalle Bibehe ne s’est pas abstenu de dire que l’heure est grave, vu les chiffres enregistrés.
« En août 2017, 117 cas d’accidents de la circulation ont été enregistrés dans les axes routiers du Cameroun. Entre janvier (21 cas), février (4) et mars (32) 2018, 57 cas de décès ont été enregistrés. En avril 2019, 4 cas de décès et en juin de l’année en cours, près de 30 personnes ont perdu la vie sur les axes routiers du Cameroun», a déclaré le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe. A ces chiffres du membre du gouvernement, il faut ajouter que 7 passagers sont morts le 1er juillet 2019 à Boumneybel sur le tronçon Yaoundé-Douala. Cet autre accident avait été causé par une violente collision entre un bus de l’agence « Général express voyages » en provenance de la ville de Douala et une Hiace, roulant en sens inverse.
Lors de cette rencontre qui lui aura permis de rappeler à l’ordre les promoteurs de compagnies de transport interurbain, Jean Ernest Ngalle Bibehe a indiqué que les conducteurs qui seront désormais pris en excès de vitesse seront sanctionnés par une suspension de leur permis de conduire et le retrait de ceux-ci en cas de récidive. Il a également fait savoir que son département ministériel vient d’acquérir de nouveaux radars semi-portraits de dernière génération. Lesdits radars serviront dans les prochains jours pour lutter contre les accidents de la circulation liés à l’excès de vitesse. Il est aussi prévu la mise place des descentes inopinées sur les axes routiers et dans les différents terminaux.
Entre autres et par ailleurs, le Ministre a fait savoir qu’un accent sera mis sur la tenue du planning de rotation des chauffeurs et sur l’existence des salles de repos.
Liliane N.
Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), ainsi que d'autres membres de la Commission d’enquête mise sur pied après l’incendie à la Sonara sont attendus ce 10 juillet devant le Premier ministre chef du gouvernement. Au menu, ils doivent présenter les résultats des enquêtes menées durant 30 jours, c'est-à-dire un mois imparti pour rendre la copie de la mission.
Commission créée par le Chef du gouvernement, chief Joseph Dion Ngute en date du 11 juin dernier pour faire la lumière sur cet incendie de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun à Limbé survenu dans la nuit du 31 mai au 01er juin 2019.
Ce qui est attendu de la commission
L'objet est de faire le point sur cet incident, car le gouvernement a tenu jusqu’ici à rassurer l’opinion publique sur les prix du pétrole, de l’essence ou encore du gaz domestique qui resteront inchangés, après l’incendie. La commission devrait certainement apporter des réponses sur plusieurs révélations faites depuis le drame du 31 mai 2019. Il s'agit notamment des points sur le défaut d’assurances de la société au moment du sinistre.
La commission pourrait aussi apporter des éclairages sur les pertes subies. L'on se souvient encore, que lors de la descente d’une mission intergouvernementale sur les lieux de l’incendie, le 05 juin, Jean Paul Njonou, le directeur général de la Sonara avait fait un premier bilan.
Le Dg avait annoncé, une perte de près de 10 millions de litres de pétrole brut. «En attendant de procéder à l’inspection complète de toutes nos installations pour déterminer avec exactitude l’étendue des dégâts, l’explosion du 31 mai dernier, suivie d’un incendie, faut-il le rappeler, a endommagé totalement 4 des 13 de nos unités de production et en a partiellement soufflé trois », avait-il précisé.
L’instance pilotée des mains de maître par le Minee est composée de 12 experts et deux rapporteurs. Ces membres de la commission, avaient pour mission entre autres de déterminer les causes de ce drame, de proposer des solutions pour éviter la survenance de pareilles catastrophes à l’avenir, établir les responsabilités des uns et des autres et évaluer la gestion de cet incendie.
Innocent D H