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L'ancien vice-président de la Fifa Jack Warner a reçu hier jeudi 11 juillet, l'ordre d'un juge fédéral américain de verser 79 millions de dollars (soit environ 43 milliards 450 millions de Fcfa) d'indemnités dans le cadre d'une procédure civile. Le juge William Kuntz a statué par défaut car celui qui a également été patron de la confédération CONCACAF (regroupant les fédérations d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes) n'a pas contesté mardi les faits lui était reprochés dans le cadre de poursuites lancées au civil en 2017.

 

En effet, Jack Warner était accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars de la fédération régionale, notamment en acceptant des pots-de-vin lors de la négociation de contrats de droits télévisés pour des événements de la CONCACAF ou lors du vote au niveau de la Fifa pour l’attribution de la Coupe du monde de 2010 qui s’est déroulée en Afrique du Sud. Apprend-on des médias internationaux.

 

La CONCACAF entend viser les actifs de M. Warner pour récupérer cette somme, a indiqué un avocat. L’ancien dirigeant, aujourd’hui âgé de 76 ans, a été débarqué dès 2011 pour des soupçons de corruption et inculpé par la justice américaine en mai 2015. Selon la FIFA, « cette décision avait été prise sur la base des enquêtes effectuées par la chambre d’instruction de la commission d’éthique, consécutives au rapport d’enquête portant sur la procédure de candidature à l’organisation des éditions 2018 et 2022 [respectivement à la Russie et au Qatar] de la Coupe du monde. »

 

L’acte d’accusation de la justice américaine affirmait en outre que M. Warner avait reçu 10 millions de dollars du gouvernement sud-africain en échange de trois voix en faveur de l’organisation de la Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010. De plus, le département de justice avançait que « M. Warner avait entre autres sollicité et obtenu des pots-de-vin dans le cadre du processus d’attribution pour la Coupe du monde 1998 ».

 

Les fils de Jack Warner, Darryl et Daryan, avaient plaidé coupable en 2013 devant les autorités américaines, reconnaissant avoir bénéficié de versements illégaux de plus d'un million de dollars sur des comptes bancaires.

 

De son côté, M. Warner crie son « innocence » et jure qu’il n’a rien à se reprocher. Les Etats-Unis réclament son extradition de Trinité-et-Tobago, son pays d’origine où il vit depuis son expulsion à vie de la Fifa en 2015.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le conseil militaire au pouvoir au Soudan a affirmé hier  jeudi, avoir déjoué une tentative de coup d'État et avoir procédé à des arrestations. Cette annonce est survenue alors qu’une rencontre entre des représentants du Conseil militaire et des meneurs de la contestation se tenait à Khartoum, pour finaliser les termes d’un accord sur la transition.

 

Jeudi 11 juillet, un représentant du Conseil militaire au pouvoir depuis la chute d’Omar Al-Bechir en avril dernier a annoncé qu’une « tentative de coup d’Etat » a été déjouée au Soudan. « Des officiers et des soldats de l’armée ainsi que des membres des Services nationaux de renseignements, dont certains retraités, ont tenté de mener un coup », a déclaré dans la soirée le général Jamal Omar, dans une allocution retransmise en direct à la télévision nationale.

 

« L’armée a réussi à déjouer la tentative », s’est-il félicité Jamal Omar. Ajoutant que douze officiers et quatre soldats avaient été arrêtés, sans toutefois préciser quand cette tentative avait eu lieu. « Une enquête est en cours pour déterminer qui était derrière le coup », a précisé le général.

 

Cette annonce est survenue alors qu’une rencontre entre des représentants du Conseil militaire et des meneurs de la contestation se tenait à Khartoum, pour finaliser les termes d’un accord sur la transition. « Il s’agit d’une tentative de bloquer l’accord conclu entre le Conseil militaire de transition et l’Alliance pour la liberté et le changement, qui vise à ouvrir la voie vers la réalisation des demandes du peuple soudanais », a déclaré le général Omar.

 

Selon ce général, l’objectif était de s’opposer à l’accord de partage du pouvoir conclu la semaine dernière entre l’armée et l’opposition. Un accord dont le texte final a été présenté hier soir aux deux délégations. Et qui devrait être signé dans les jours qui viennent.

 

Pour le correspondant de RFI en Afrique de l'Est, Sébastien Németh, l'annonce de cette tentative de putsch est à prendre avec « beaucoup de prudence ». « Les putschistes au pouvoir ont déjà fait des annonces similaires notamment il y a un mois. Ils parlaient à l'époque de 70 soldats interpellés sans jamais donner de preuve. » A déclaré le journaliste.

 

« Si l'information était toutefois confirmée, « ce serait une demi-surprise ». On sait que depuis le début de cette crise, l'armée soudanaise est divisée. Certains soldats, notamment subalternes, sont plutôt favorables à la révolution civile. Et une partie de l’armée, notamment l’armée régulière, ne voit pas forcément d'un bon œil  la montée en puissance des Forces de soutien rapide (FSR). Cette milice paramilitaire de plusieurs milliers d’hommes est composée d'anciens janjawids, des miliciens coupables de beaucoup de crimes au Darfour. Ce sont ces FSR qui sont les plus visibles à Khartoum et qui commettent le plus d’exactions depuis la chute d’Omar El-Béchir. Ce sont eux qui sont accusés d'avoir démantelé le cœur de la révolution dans la capitale le 3 juin et d'avoir massacré plus d'une centaine de civils ce jour-là. Une brutalité qui ne plait pas forcément au reste des forces soudanaises. » Poursuis le journaliste Sébastien Németh.

 

Rappelons que, c’est en décembre 2018 à la suite de l’augmentation des prix du pain, que la révolution soudanaise a emporté en avril dernier le dirigeant de longue date Omar El-Béchir. Et depuis son départ, sa succession fait l’objet de discussions laborieuses entre la contestation et les dirigeants militaires au pouvoir. Depuis le 3 juin, la répression a fait 136 morts, dont une centaine dans la seule dispersion d’un sit-in, selon un comité de médecins proche de la contestation. Les autorités parlent de 71 morts.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Il s’agit d’une coalition de groupes de défense des droits de l'homme en Afrique : le Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDAet le Réseau des défenseurs des droits de l'homme en Afrique centrale (REDHAC).

 

Selon les responsables de ces Organisations non gouvernementales, l’instance africaine doit dépêcher une équipe, qui va se charger de mener des enquêtes sur ce qu’ils appellent « crimes de guerre et crimes contre l'humanité » engagés dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

 

Une enquête sollicitée après certains rapports

 

Le Cameroun, on le dit depuis un peu plus de trois ans, fait face aux exactions commises par des groupes armés dont les revendications ne sont plus compréhensible. Le gouvernement, dans l’optique de sortir de ce qui semble être une impasse, n’a de cesse de multiplier les actions. Les dernières en date ; la descente du premier ministre, chef du gouvernement dans ces zones ou encore, les pourparlers engagés par le Président de la République, alors qu’il était en court séjour privé à Genève…

 

Malgré cela, certaines ONG, à l’instar de Human Rights Watch, s’illustrent par des sorties qui questionnent de nombreux camerounais, qui vivent et connaissent les réalités de leur pays.

 

Quelques illustrations

 

Les responsables de cette ONG disent avoir « découvert que les forces gouvernementales répondaient à l’insurrection séparatiste croissante en lançant des opérations de sécurité violentes à l’encontre des communautés soupçonnées d’appuyer les groupes sécessionnistes… Les forces de sécurité ont commis des exécutions extrajudiciaires, fait un usage excessif de la force envers les civils, torturé des séparatistes et autres détenus et employé à leur égard des pratiques abusives, et incendié des maisons et des biens dans des dizaines de villages… ».

 

Ils vont plus loin : « Lors des attaques documentées par Human Rights Watch, les forces de sécurité auraient abattu plus d’une dizaine de civils, dont au moins sept personnes qui, selon des témoins, présentaient des déficiences intellectuelles, psychosociales ou physiques et qui ne s’étaient pas enfuies parce qu’elles ne pouvaient ou ne voulaient pas le faire. Au moins quatre femmes âgées sont mortes brûlées vives après la mise à feu de leur domicile par les forces de sécurité… Human Rights Watch a également rendu compte de trois cas dans lesquels des membres des forces de sécurité ont détenu des personnes soupçonnées de soutenir la cause sécessionniste, puis les ont torturées et tuées pendant leur détention… ».

 

Dans un quatrième cas, Human Rights Watch a analysé des preuves de torture filmées par leurs auteurs, qui semblent être des gendarmes. Les 24 et 27 septembre, neuf hommes auraient été exécutés par les forces de sécurité dans la ville de Buea, d’après des vidéos analysées par Human Rights Watch et un rapport du Centre for Human Rights and Democracy in Africa, une organisation non gouvernementale (ONG) locale… ».

 

Aucune information sur les meurtres et enlèvement commis par ces « terroristes »

 

Et pourtant, elles sont nombreuses, les informations qui parviennent chaque jour, avec des images d’une atrocité insoutenable, des forces de défense et de sécurité sauvagement assassinées et démembrées, les civils traumatisées, des écoles et hôpitaux incendiés…

 

Des faits réels sur lesquels les enquêteurs de l’Union Africaine vont devoir s’arrêter, s’ils répondent à la sollicitation des ces ONG. Les camerounais, dans leur grande majorité, veulent retrouver le calme et la paix, mais plus encore, ils sont las, de voir le sang de leur frère et sœur couler, à cause des intérêts inavoués de ceux qui arment les terroristes.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Elles sont accusées par Eneo d’avoir des factures impayées qui s’élèvent à près de 100 milliards de FCFA.

 

D’après les informations recueillies par nos confrères de Investir au Cameroun, Joël Nana Kontchou, le directeur général d’Eneo, l’opérateur du secteur de l'électricité au Cameroun parle de l’aggravation des tensions de trésorerie au cours du premier semestre de l’année en cours : « Nous venons de terminer la moitié de l’année 2019 au cours de laquelle notre situation financière s’est fortement dégradée… ».

 

Une situation causée par l’amoncellement des crédits par des entreprises à capitaux publics et même de l’Etat qui peinent à payer leurs dettes. Les responsables de Eneo, dont le partenaire principal est l’investisseur britannique Actis avec 51 % de parts, se retrouvent à faire des dépenses qui sont incompatibles avec les ressources disponibles, des recouvrements en forte baisse…

 

Dans une politique de recouvrement de ces dettes, Joël Nana Kontchou et ses collaborateurs ont résolu de prendre des mesures fortes d’ici la fin du mois de Juillet : « Il est important de tout mettre en œuvre afin d’obliger nos débiteurs à restituer ce qu’ils lui doivent. Nous envisageons par exemple une réduction de puissance ou alors de coupures ciblées… ».  

 

Comme illustration, nos confrères de Investir au Cameroun, ont pris le cas de la société Alucam dont la consommation en énergie électrique est de plus de 40%. Là bas, les responsables semblent ne pouvoir se remettre du départ de Rio Tinto, un associé de premier choix et, les factures d’électricité s’accumulent.

 

Par ailleurs, le fournisseur d’énergie électrique au Cameroun pense instaurer un système de titres. Joël Nana Kontchou espère ainsi que grâce aux négociations, il sera plus aisé de mobiliser les financements auprès des banques et autres établissements financiers. Ce qui va conduire au renflouement de la trésorerie de l’entreprise de production et de distribution de l’électricité.

 

D’autres mesures sont envisagées, même si en interne, leur fiabilité semble être remise en question. L’un des investisseurs, selon une source interne, propose de s’intégrer dans le capital de l’entreprise ce qui aurait comme conséquence immédiate, le départ d’Actis : « Au moment de la prorogation de la concession, il avait été conseillé à l’État, qui redoutait déjà le départ d’Actis, qu’il soit introduit une clause prescrivant un délai avant lequel Actis ne pouvait pas partir. Vous n’imaginez quand même pas que l’État a pu fixer ce délai à seulement un an».

 

Il s’agit encore d’une information officieuse. Toutefois, il est possible d’assister dans es plus brefs délais, à une réduction de 10 % de toutes les dépenses jugées non essentielles, à la conception d’une liste de projets à différer pour le prochain exercice budgétaire, au rationnement de l’approvisionnement des centrales thermiques en carburant.

 

Nicole Ricci Minyem

 

A la ligue régionale de football du Sud, le tournoi des barrages va connaître certainement de sérieuses perturbations. A l'origine, le désistement de plusieurs clubs qualifiés pour cette étape de la compétition.

 

Précisons que sur les quatres équipes qualifiées pour cette décisive étape du championnat régional de football du Sud, deux équipes ont jeté l’éponge à savoir Reste du monde d’Ebolowa et Young stars d’Ebolowa. Leur motivation, la programmation des rencontres du 14 au 21 Juillet 2019 à Kribi dans le département de l’Océan. Pour les observateurs et autres présidents de clubs, le choix de la ville de Kribi est non seulement coûteux pour eux mais aussi risqué, surtout inapproprié et injuste.

 

Sa Majesté Hermann Roméo Mengue, président directeur général de Young stars d’Ebolowa déplore : “ce n’est pas sérieux pourquoi nous informer neuf jours seulement avant. Quand vous évaluer les dépenses, déplacement, hébergement, primes des joueurs, ça va voir dans les neuf cent mille. Alors dites moi est ce que le président même peut réunir neuf cent mille francs en quelques jours. Pourquoi l’organisation des barrages à Kribi tout est planifiée pour que Jecca qui est l’équipe du président de la Ligue Régionale de football du Sud représente le Sud aux inter-poules”.

 

Ce que fustigent les présidents de clubs

 

Les présidents de clubs s'inscrivent en faux contre la très mauvaise application et la violation répétée des textes encadrant le fonctionnement de la ligue régionale de football du Sud et l’organisation du championnat notamment en l’article 38 alinéa 9 qui précise que les sites, les dates, la formule et le nombre de clubs devant prendre part à cette compétition soient connus avant le début des rencontres.

 

 Si ces dispositions sont respectées, elles devraient faciliter aux clubs, une bonne préparation administrative, technique et financière.Ce qui poussent les présidents de clubs à parler d’improvisation. Faux répliquent en chœur les responsables de la ligue régionale de football du Sud qui crient plutôt au boycott des clubs démissionnaires.

 

Le Colonel Jean-Claude Ango Ango, président de la ligue régionale de football du Sud remarque “que les gens apprennent à bien lire et à maîtriser les textes. Tout ce qui se passe actuellement est décidé en assemblée générale mais les gens récusent d’appliquer ce qu’ils ont décidé. Donc que les présidents de clubs qui ne sont pas d’accord avec cette gestion démissionnent et attendent le prochain exécutif dans trois ans”.

 

Ces secousses embrasent la Ligue régionale de football du Sud depuis l’arrivée du nouveau bureau exécutif. Selon certaines indiscrétions, le retour de l’ancien bureau est souhaité de tous afin de revaloriser l'image de la région du Sud en matière de football au Cameroun. 

 

Innocent D H

 

Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), Gilbert Tsimi Evouna a annoncé il y a peu, qu’un second site de dépôt d’ordure d’une superficie de 25 hectares se trouvant dans l’arrondissement de Ngoumou, département de la Mefou et Akono sera bientôt fonctionnel.  Rapporte le site d’information investir au Cameroun.

 

« À ce jour, nous sommes heureux d’annoncer que les transactions financières avec les populations et les procédures avec les autorités en charge de la propriété foncière sont achevées. Les documents des trois titres fonciers ont été formellement remis à la Communauté urbaine de Yaoundé le 24 juin 2019 », a déclaré le délégué de la CUY. Avant d’ajouter que l’aménagement des voies d’accès et du site proprement dit, seront bientôt conduits à leur terme. Pour y parvenir, la CUY a déboursé un montant de 3 milliards de FCFA.

 

Toujours selon le site Investir au Cameroun, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) a affirmé que en attendant l’exploitation du nouveau site, les travaux de maintenance du premier site à Nkolfoulou sur la route de Soa, font l’objet d’une planification annuelle et continueront de bénéficier d’une attention soutenue. Durant la période transitoire, le temps de l’achèvement des travaux d’aménagement du site d’Ongot, la compagnie Urban DNA transportera les déchets collectés vers la décharge de Nkolfoulou.

 

En effet, apprend-on, le recrutement de la compagnie Urban DNA, second opérateur dans la gestion des ordures ménagères à Yaoundé par la CUY est dû à une insatisfaction et à l’incapacité de la société Hysacam de supporter  seule la pression du ramassage quotidien, quels que soient les efforts consentis. C’est dans ce contexte que le 11 novembre 2018, la CUY a signé avec Urban Dna un contrat pour « la pré-collecte, le balayage et le nettoyage des rues, places publiques et marchés dans la ville de Yaoundé ». La nouvelle entreprise « assurera la maintenance et l’enlèvement des bacs dans 38 plateformes de pré-collecte mis en place par la CUY ; la fourniture et l’entretien des bacs métalliques pour la collecte à pont fixe ; la collecte des déchets ménagers, l’élimination des dépotoirs sauvages dans la zone d’intervention », entre autres. Cette entreprise va travailler dans les arrondissements de Yaoundé III, VI et VII. Hysacam quant à elle, va continuer d’effectuer ses tâches dans les arrondissements de Yaoundé I, II, IV, V.

 

HysacamHysacam, pour sa part, a souvent expliqué que ses difficultés de déploiement sont liées au paiement en retard de ses prestations par l’État du Cameroun. L’incivisme galopant des citadins qui se traduit par une mauvaise gestion des ordures, en jetant de manière anarchique les ordures hors des bacs. A cela s’ajoute une croissance démographique des métropoles et les nombreux embouteillages qui ne permettent pas de faire une collecte optimale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a accordé une audience hier au groupe libanais Mikano International Limited.

 

La société libanaise Mikano International Limited veut implanter des usines de montage de véhicules au Cameroun. C’est ce qui a fait l’objet de l’audience entre Mofid Karameh le Directeur général (Dg) de ladite société et Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Face à la presse, le Dg de Mikano International Limited a donné quelques informations en ce qui concerne ce projet qui l’a conduit à l’Immeuble étoile. « Nous sommes en train d’ouvrir des usines. On va monter des voitures et des motocycles. On a les financements et on attend du gouvernement qu’il nous accorde les facilités nécessaires », a-t-il déclaré.

 

Lors de cette audience, Mofid Karameh s’est fait accompagner par Christian Mebiame Mfou’ou le maire de Meyomessala qui pour lui, voit en ce projet, une formidable opportunité pour notre pays. « Nous avons rencontré le Premier Ministre pour faciliter l’entrée au Cameroun du groupe Mikano qui s’avère être un partenaire idéal parce qu’il répond à plusieurs questions qui constituent les préoccupations de notre pays, notamment dans les domaines de l’habitat, des routes, de l’énergie et même de l’automobile », a-t-il expliqué.

 

Après l’audience entre le Chef du gouvernement et son hôte, on a appris que la société libanaise Mikano International Ltd envisage aussi en plus des usines de montage de véhicules, la mise sur pied d’unités de montage de générateurs électrogènes et la construction de logements sociaux.

 

Il convient de rappeler que la zone industrielle de Bonabèri logée dans la ville de Douala, région du Littoral, a été choisie par le gouvernement pour abriter la construction d’une usine de montage et d’assemblage de voitures Made in Cameroon. La pose de la première pierre a été faite au mois de septembre 2018. Il avait été dit que les premières voitures Made in Cameroon seront disponibles dès 2020.

 

Liliane N.

 

Le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires africaines, Tibor Peter Nagy Jr, s'est déclaré satisfait d'une décision publique prise par son gouvernement de suspendre le colonel camerounais Jean Claude Ango Ango, pour corruption.

 

L'interdiction, selon un communiqué du Secrétaire d'Etat américain, Michael R. Pompeo, a publiquement désigné le meilleur officier de gendarmerie camerounais pour son implication présumée dans une "corruption importante", liée au trafic d'espèces sauvages.

 

Avant cette interdiction d'entrée aux Etats-Unis, le colonel Jean Claude Ango Ango a été nommé inspecteur général de la gendarmerie nationale par le décret n° 2019/111 du 5 mars 2019 signé par le chef de l'Etat camerounais, commandant en chef des forces armées, le président Paul Biya.

 

Tibor Nagy s'est rendu sur sa page Twitter pour applaudir son pays, pour cette mesure, prise en vue de mettre fin à la corruption dans le domaine de la faune sauvage. "La désignation publique de l'inspecteur général de la gendarmerie du Cameroun, le colonel Jean Claude Ango Ango, témoigne de notre engagement dans la lutte contre la corruption et le trafic transnational des espèces sauvages", peut-on lire sur son tweet.

 

Le sous-secrétaire d'État américain aux affaires africaines a exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations face aux crises sociopolitiques au Cameroun, qui l'ont beaucoup attiré sur Twitter. Les séparatistes l'ont cependant condamné, lui et les Etats-Unis, pour s'intéresser au trafic d'animaux sauvages et pour avoir ignoré les meurtres continuels dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Tibor Nagy n'a réagi à aucune de ces accusations, mais il a à plusieurs reprises appelé à un cessez-le-feu dans les régions anglophones. « Le Cameroun reste l’un des trois pays qui me tiennent à cœur (les deux autres sont la Somalie et Soudan du sud). J’ai rencontré le président Biya il y a quelques mois au Cameroun et il m’a dit « oui, nous sommes intéressés par le dialogue », mais le gouvernement n’a rien fait pour montrer. Ils ont mis en place des institutions qui n’ont rien fait », a-t-il déclaré en mai dernier devant les membres de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis.

 

« Je comprends que le gouvernement camerounais a mis en place plusieurs commissions. La commission du bilinguisme est quelque chose qui, à première vue, sonne bien. Il y en a eu quelques-uns mais on ne leur a pas fourni le budget adéquat et ils n’ont vraiment rien fait. Parce que ce dont le pays a besoin plus que tout autre chose, c’est d’un dialogue authentique et ouvert, qui devrait inclure les diasporas camerounaises, car ils y manifestent un grand intérêt. “Parce que, Monsieur, il se passe que les deux côtés deviennent de plus en plus radicalisé. Malheureusement, la violence va empirer dans le nord-ouest et le sud-ouest » a-t-il ajouté.

 

Otric N.

 

La session a été lancée ce mercredi, dans la Commune d'arrondissement de Garoua 1er, dans le cadre d’un atelier au cours duquel ils seront outillés aux petits métiers du secteur urbain.

 

Pour les organisateurs, l'objectif est de renforcer l’insertion socio-économique de ces jeunes en difficulté et, renforcer leurs capacités professionnelles : « Nous avons décidé, avec le concours des autorités locales et des partenaires au développement, de donner à ces jeunes en déperdition scolaire, des moyens de se battre dans la vie et de s’en sortir. Ils avaient perdu tout espoir de se faire une place au sein de la société et, nous avons pensé qu’en possédant un métier, ils seront moins exposés au phénomène de Boko haram par exemple qui recrute au sein de cette population fragile…», explique Abdoulaye Karim, accompagnateur social.

 

Pendant trois semaines, ils vont simultanément bénéficier des cours pratique théorique, en incorporant certains matériaux, comme des déchets plastiques. Et pour cet assemblage, ils ont sollicité l’expertise de Robert Tedonfo, un jeune qui a déjà fait l’expérience : « Je suis à Yaoundé, c’est ma ville de résidence. Je suis venu montrer à mes jeunes frères, comment il est possible de collecter des emballages et des bouteilles plastiques pour en faire des pavés écolos, utiles pour la construction des routes et des maisons… Vous savez, ces matériaux ont une durée de dégradation estimée entre 500 et 1000 ans. Quand je commençais en 2016, j’ai travaillé avec des experts qui m’ont assuré que les déchets plastiques constituent, d’après les statistiques, 10% des six millions de tonnes d’ordures produites chaque jour dans notre pays, vous comprenez donc qu’on doit les utiliser d’aune autre manière… ».

 

Des informations attestées par les résultats du laboratoire du génie civil qui démontrent que les pavés écolos sont trois fois plus résistants que ceux qui sont faits à base de ciment. Selon Pierre Kamsouloum, consultant formateur en technique de recyclage des déchets plastiques, que nous avons joint au téléphone, « Les autres ne supportent qu’entre six et douze tonnes. Le prix du mètre cube de ces pavés, qui comprennent entre 26 et 30 pavés, varie entre 4000 et 4500 FCFA, au lieu de 5000 à 25 000 FCFA, comme les autres… ».

 

Le sous le sous-préfet de l'arrondissement de Garoua 1, Ismaïlou Adama, qui avait à ses côtés le maire Mohamadou Kaou s’est dit satisfait de la volonté affichée par ces 75 jeunes : « J’espère que cet engouement va faire tâche d’huile et que d’autres jeunes vont suivre cet exemple. Notre région subit les affres de ces attaques perpétrées par les terroristes de boko haram et, même si nous savons qu’ils rencontrent beaucoup de difficultés grâce à la présence de nos forces de sécurité, certains jeunes peuvent se laisser tenter par leur message, à cause de l’oisiveté et, nous ne pouvons qu’être fier des programmes comme celui-ci… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

Au terme de la session parlementaire de juin 2019, des députés comme l’Honorable Joshua Osih du Social democratic front ont apprécié les efforts fournis dans le sens de l'amélioration de la gestion des finances publiques.

 

Certains Députés n’ont pas caché leur satisfaction sur la manière dont le débat d'orientation budgétaire a été conduit à l’Assemblée nationale. Joshua Osih le Député du Social democratic front (Sdf) a trouvé que c’est un bon début. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, l’Honorable a déclaré : « Je me réjouis du fait que le travail débuté en 2013, notamment ce combat de l'amélioration de la gestion des finances publiques ait atteint un nouveau palier avec le débat d'orientation budgétaire que nous avons pu obtenir in extremis. Nous nous attendons à ce que d'ici novembre, les suggestions que les représentants du peuple ont faites au gouvernement par rapport au budget de 2020 seront intégrées et surtout que l'année prochaine, que ce débat prenne encore plus de volume et plus de profondeur ».

 

Il convient de souligner que la deuxième session parlementaire ordinaire de l'année a été entre autres marquée par l'inauguration du débat d'orientation budgétaire. Ce moment a été présenté comme un «rendez-vous historique», obéissant aux dispositions de la loi du 11 juillet 2018 portant régime financier de l'Etat. Cette occasion a permis au Ministre des Finances, Louis Paul Motaze, de présenter aux élus «le profil de la loi de finances 2020 ». Le débat d'orientation budgétaire ainsi inauguré est un exercice en amont dans le cadre de la préparation du budget. Il constitue un échange sans vote entre le Parlement et le gouvernement sur le futur budget.

 

« L'innovation concernant le débat d'orientation budgétaire qui nous a été servi presque à la fin de la session est vraiment bienvenue. Nous déplorons juste le fait que cela ait été fait dans la précipitation. On aurait bien voulu l'avoir en début de session pour bien maîtriser les contours. Néanmoins, nous avons pu dire ce que nous en pensons, notamment les différentes lignes budgétaires à implémenter pour accélérer le développement de notre pays. Le gouvernement pourra déjà intégrer cela. Pour cette première fois, il faudra que le budget puisse être à l'image des sollicitations données lors du débat. Nous continuons à y réfléchir et verrons comment ajuster cette orientation en novembre », a déclaré l’Honorable Pierre Laoussou, Député du Mouvement pour la Défense de la République (MDR).

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01