Alors qu’une polémique sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021, faisait jaser sur les réseaux sociaux ce week-end, la Fédération algérienne de football (Faf) a tenté de recadrer le débat et calmer un peu les esprits. Elle encourage et soutient à fond le Cameroun pour l’organisation de la CAN 2021.
Invité jeudi sur le plateau d’El-Heddaf TV, Raouf Salim Bernaoui, ministre de sport algérien a déclaré qu’il a été « demandé à l’Algérie de se tenir prête en cas du retrait de la CAN-2021 au Cameroun. Les autorités ont donné un accord à la FAF pour se présenter au cas où le Cameroun n’y arriverait pas », tout en soulignant que l’Algérie a les moyens d’organiser la compétition. « Nous avons les moyens pour l’organisation de la Coupe d’Afrique, il y a des stades prêts. Nous avons vu en Egypte ; ils ont remis à niveau leurs stades en seulement six mois ». Des propos qui ont créés un tollé sur les réseaux sociaux.
Et pour calmer les choses, le secrétaire général de la FAF, Mohamed Saâd, joint au téléphone par le poste national de la Cameroon Radio Television (CRTV), s’est dit surpris d’apprendre que les propos du ministre des sports algériens ont fait débat au Cameroun. « J’ai été un tout petit peu surpris d’apprendre que les déclarations du ministre des Sports algérien ont fait débat au Cameroun par rapport à l’organisation de la CAN 2021. Je peux vous rassurer par rapport à ça que les propos de notre ministre des sports ont été totalement déformés. L’Algérie n’est pas candidate pour la CAN 2021. », A-t-il déclaré.
Et de préciser que, la question était simple : si l’Algérie a les capacités d’organiser une coupe d’Afrique des nations. Alors pour le ministre et pour tous les responsables algériens, la réponse est Oui. « Mais pas pour prendre la place du Cameroun », a-t-il essayé de recadrer.
Tout en indiquant que, « l’Algérie qui vient d’être sacrée championne d’Afrique souhaiterait jouer 2021 au Cameroun, un pays frère qui nous a porté chance. Mieux, l’Algérie souhaiterait encore gagner une Coupe d’Afrique, surtout si elle ne rencontre pas sur son chemin le Cameroun qui est difficile à manier chez lui. Du coup, pas de raisons particulières d’encourager la polémique. On soutient le Cameroun à fonds pour l’organisation de la Can 2021 et on souhaiterait à l’avenir organiser nous aussi une Can. J’espère que ma déclaration va recadrer le débat et calmer un peu les esprits.»
Danielle Ngono Efondo
Voici plusieurs mois que Cabral Libii exprime son désarroi quant à la pauvreté des débats publics au Cameroun. Pour aider les hommes de média et les acteurs politiques à quitter les débats de personnes, il met à la disposition du plus grand nombre le contenu de son programme politique. Cabral Libii appelle aux états généraux de la police
Pour le leader du mouvement Onze millions de citoyens, il est nécessaire de commencer la restructuration en détachant la Délégation Générale à la sûreté nationale de la présidence de la république pour la rattacher à un Ministère de l’intérieur qui sera créé et qui comprendra outre la police nationale, l’Administration territoriale, la gendarmerie nationale, le corps national des sapeurs pompiers et la sécurité civile. Dans la foulée, il faudra selon Cabral Libii, « Convoquer les états généraux de la Police camerounaise afin de toiletter les contentieux qui minent cette administration et son personnel auprès des Chambres Administratives, de même que la situation carcérale de chaque agent de Police en indélicatesse avec la Justice ».
Des propositions qui balaient l’essentiel des domaines d’action de la police, en tenant compte des besoins des ressources humaines. Voici les propositions formulées par le Président du PCRN.
« - Mettre en place un dispositif spécial d’enquête rapide dont la saisine par tout citoyen est possible et s’assurer que tout policier véreux, corrompu ou indélicat est puni sévèrement ;
- Amender le Statut Spécial de 2012 sur le mode de recrutement au sein de la Sûreté Nationale afin qu’il s’adapte à celui de l’Ecole Militaire Interarmées (EMIA). Pour être plus précis, suspendre l’accès direct au Grade de Commissaire sortant de la vie Civile, exiger au moins une année universitaire avec un Baccalauréat ou GCE A Level pour le cadre des Officiers ; concevoir des programmes de formations professionnelles continues donnant accès aux promotions en grade ;
- Définir et adopter un calendrier précis sur les recrutements au sein de cette administration, les profils recherchés, les objectifs à atteindre et renforcer l’enquête de moralité lors des sélections des candidats désirant rejoindre ce corps de métier ;
- Renforcer les capacités de l’ENSP (Construire une Académie de Police à la dimension des ambitions fixées) ainsi que du CIAP de Mutenguene en recrutant et en formant des instructeurs de métier et de carrière dévoués à leur mission avec des plans de carrières en qualité d’Instructeur ;
- Définir un programme de formation des nouvelles recrues qui s’adapte aux réalités de notre temps et qui prend en considération les mutations de notre société ;
- Instaurer un système de mutation permanente des personnels de la Sûreté Nationale à travers des nominations constantes et ciblées selon les besoins. De même que le redéploiement des hommes de rang afin de limiter leur proximité avec les usagers qu’ils sont sensés servir en toute objectivité et impartialité ;
- Réajuster l’organigramme de la Sûreté Nationale sur des domaines bien spécifiques à savoir :
Le jumelage de la Direction des Renseignements Généraux avec celle de la Surveillance du Territoire en créant une Direction de la Sécurité Intérieure (plus puissante dans la recherche prévisionnelle du renseignement, plus efficace car ayant plus d’Hommes et de Moyens pour mener à bien les missions qui lui seront dévolues)
La réorganisation de Groupement Régional de la Voix Publique en-là réintégrant dans l’organigramme des Commissariats Centraux, ceci pour plus d’efficacité sur le terrain ;
- Créer une Direction de l’Intelligence Economique, chargée de la Cybercriminalité et la protection du Cyberespace, ceci en relation avec le MINPOSTEL, l’ANTIC et l’ART. De même qu’une autre Direction autonome en charge de la lutte contre le trafic des stupéfiants ;
- Repenser les méthodes et les conditions de passage en grade au sein de la Police Nationale : désormais, lorsqu’on est admis à un cadre, le passage à celui immédiatement supérieur est conditionné à l’obtention d’un diplôme professionnel.
- Encourager les spécialisations au sein de la Sûreté Nationale afin d’être doté d’expert dans chacun des domaines qui composent cette administrations ;
- Créer un Centre National de l’Habillement et de l’équipement en relation avec les autres administrations, ceci en vue d’implanter sur l’ensemble des Régions, des usines de confection dédiées uniquement à l’habillement des agents de l’Etat arborant des uniformes ;
- Suspendre sans délais la Note de Service qui organise les frais de postes fixes à la Sûreté Nationale et concevoir une autre mieux adaptée aux réalités sur le terrain ;
- Suspendre la Masse Générale d’entretien imposée aux nouvelles recrues ainsi qu’aux stagiaires dans les Ecoles et Centre d’Instruction de la Police, car il s’agit de dépenses qui peuvent être supportée par le budget de la DGSN ;
- Harmoniser les postes de responsabilités au sein de la Sûreté Nationale en fonction des grades des responsables devant les occuper. Il va sans dire qu’un Commissaire de Police Divisionnaire ne devra plus occuper des fonctions de Chef de Service et qu’un Officier de Police ne devra plus être ramené au statut d’un homme de rang car étant tout de même un cadre de Commandement ;
- Faciliter les voies de recours gracieux pour des cas d’injustice et veiller au respect des décisions de justice en cas de contentieux ;
- Améliorer les conditions de travail des personnels en veillant à leur bonne installation dans des conditions de salubrités disponibles dans les grandes structures privées ;
- Veiller en permanence au bon état d’esprit des Hommes sur le terrain et assurer une meilleure relation avec les usagers ;
- Concevoir de nouvelles idées visant à lutter efficacement contre toutes les infractions liées au code de la route au code pénal en adéquation avec les réalités de notre temps ;
- Informatiser réellement et de façon intégrée tous les services de la police, afin de la situer au même niveau que les différentes formes de menaces qui secouent notre territoire et d faciliter la détection et la localisation des délinquants en circulation. Toutes choses qui mettront fin à la délivrance fantaisiste des extraits de casiers judiciaires ;
- Adopter sans délai une prise en charge immédiate, des personnels de la Sûreté Nationale dans les formations hospitalières relevant de son autorité de même que dans toutes les autres structures hospitalières publiques ;
- Signer un protocole d’accord avec le Crédit Foncier du Cameroun pour encourager des investissements à des taux préférentiels pour les agents de Police, ceci dans leur intérêt et celui de leur famille ;
- Multiplier des camps de Police dans chaque chef-lieu de Régions pour un début, afin de permettre une meilleure mobilisation des Hommes en tant de besoin ;
- Créer un organe au sein de la Sûreté Nationale qui s’occupera des fonctionnaires retraités, des blessés de guerres ainsi que des orphelins mineurs des fonctionnaires décédés en missions commandées ;
- Renforcer les capacités des Hommes au front en matériels, veiller à leur redéploiement permanent hors des zones conflits et assurer leur débriefing et suivi psychologique après chaque démobilisation ;
- Promouvoir le mérité et l’engagement à travers des distinctions spécifiques à définir conformément au texte en vigueur ;
- Réorganiser le Centre National de Production des Titres afin de garantir la disponibilité des CNI et Passeports dans un délai d’une semaine maximum pour chacune des pièces, de même que la régularisation en urgence de tous les cas de Double Identité en collaboration avec les Services d’Etat Civil ;
- Redéfinir le régime de contravention sur la voie publique en limitant au maximum le contact entre l’usager et l’agent de Police en concevant les modes de payement des amendes en harmonie avec les NTIC et le Trésor Publique intégrant un système de prime pour les fonctionnaires ;
- Accompagner les autres structures de l’Etat sur la création d’une Police Municipale Nationale qui assurera progressivement certaines missions autre fois dévolues à la Police Nationale (circulation, voie publique, etc. »
Retranscrit par Stéphane NZESSEU
La vice présidente du parti et patronne par intérim du directoire a adressé une mise en garde à Paul Biya et à tout son gouvernement si par inadvertance un malheur survenait à l’endroit de son premier vice président ou de l’u de ses 23 militants portés disparus. Ce d’autant plus que selon la vice présidente Tiriane NOAH « des rumeurs persistantes font état de plusieurs morts à la suite de l’intervention des forces de l’ordre et de défense au cours des mutineries à Yaoundé et à Douala ».
Tiriane Noah interpelle la communauté internationale qui va à l’encontre de ce qu’il prônait lui – même dans ses tweets d’avant la fête nationale du 20 Mai. Le Chef de l’Etat qui appelait au pardon, à la miséricorde nationale semble ne plus se souvenir des messages de ses tweets. « le monde doit comprendre que le régime de Yaoundé est tombé dans une attitude féroce qui fait de tout citoyen et de toute organisation qui réclame le respect de ses droits politiques et civiques, un authentique ennemi du régime. Malgré ce système de terreur d’Etat imposé au peuple camerounais, particulièrement aux populations du Nord Ouest et du Sud Ouest, et aux militants et sympathisants du MRC, nous invitons nos militants à rester debout et déterminé dans notre lutte pacifique pour le changement dans notre pays », dixit Tiriane NOAH.
Dans la foulée, la 2e vice présidente du parti de Maurice Kamto, Tiriane Noah va rappeler que cela va faire sept mois que les membres influent du parti et le président Maurice Communautaire sont dans les geôles des prisons de Kondengui. En plus de ces prisonniers, constitués de la classe dirigeante, il y a encore pas moins de 150 militants du MRC.
La vice présidente, pose comme préalable : l’accès aux soins appropriés par son médecin et dans les meilleurs délais pour éviter le pire. Aussi, le parti rappelle que c’est une exigence légale de permettre que les prisonniers reçoivent des visites. Choses auxquelles Mamadou Mota n’a pas droit jusqu’à cet instant.
Stéphane Nzesseu
Une photo de Jean de Dieu Momo, ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et de Mancho Bibixy Tse, leader de la « révolution du cercueil » du 21 novembre 2016 a permis de contrer les rumeurs selon lesquelles ce dernier aurait été tué.
Contrairement aux rumeurs selon lesquelles Mancho Bibixy aurait été soumis à des traitements très cruels par les forces de sécurité du SED (Secrétariat d'Etat à la Défense), la photo qui est devenue virale sur les médias sociaux montre Mancho rayonnant de joie aux côtés du ministre Momo. La photo a été prise pendant le week-end.
Mancho Bibixy est l'un des 177 détenus exfiltrés de la prison centrale de Kondengui et placés en détention par la police et la gendarmerie dans le cadre de l'enquête judiciaire sur les manifestations qui ont secoué le centre de détention le 22 juillet 2019.
Selon une source digne de confiance, Mancho va bien et a été innocenté après qu'il ait été prouvé que lui et d'autres ont fait de leur mieux pour calmer la situation à la prison centrale de Kondengui.
Lundi, certains détenus de la prison centrale de Kondengui se sont déchaînés à cause des allégations de mauvaises conditions de détention et de longues détentions avant jugement.
Les manifestations sont devenues violentes avec l'incendie de certaines installations du centre de détention. Deux détenus ont été blessés par leurs pairs. 177 personnes soupçonnées d'avoir été le fer de lance de la mutinerie seraient détenues à la gendarmerie et à la police où les enquêtes sont en cours.
A Buea, l'émeute de mardi a conduit à l'incendie de la bibliothèque, des magasins d'alimentation et des réserves et du bureau de la discipline. Deux membres des forces de sécurité ont été blessés et 43 détenus ont été blessés.
Au moins 20 détenus sont actuellement détenus par la police judiciaire à Buea au fur et à mesure que les enquêtes s'intensifient.
Le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a déclaré que les véritables griefs des compatriotes détenus seront dûment pris en considération. Il a déclaré que le système judiciaire « travaille en toute souveraineté mais de manière progressive pour entendre et juger les cas de ces détenus protestataires en toute objectivité et équité, dans le respect des procédures en vigueur ».
Sadi a déclaré qu’ « en tout état de cause et au-delà de leur insurrection, le gouvernement reste attentif aux appels de ces compatriotes détenus. Le gouvernement continuera de travailler dans le cadre de ses responsabilités pour s'assurer que les procédures en cours sont menées avec la diligence requise et que l'indépendance de la magistrature est strictement respectée ».
Malgré l'annonce faite par le gouvernement qu'aucun décès n’a été enregistré dans les deux émeutes, les séparatistes restent convaincus que le gouvernement a quelque chose à cacher.
Otric N.
En Côte d’Ivoire, comme partout ailleurs en Afrique, il n’est pas rare de trouver des bébés sans vie, abandonnés dans la nature suite à des avortements clandestins, à des fausses couches ou à des abandons volontaires. Mais c’est bien la première fois que les autorités de la ville sont confrontées à autant de corps en même temps et au même endroit.
En effet, vendredi dernier, une découverte macabre a été faite au cimetière de Gagnoa. Les corps sans vie de 23 nouveau-nés ont été découverts emballés dans des sachets. Selon les explications du troisième adjoint au maire de Gagnoa, Samuel Gnakalé, joint au téléphone par l’Agence France Presse (AFP), le gardien du cimetière a fait la macabre découverte en prenant son service mercredi matin.
D’après une source proche de l’enquête, les corps des 23 nouveau-nés ont été découverts en deux fois au cimetière municipal de Gagnoa. Treize d’abord, le mercredi 24 juillet 2019, par le gardien des lieux. Puis les dix derniers ont été retrouvés en état de décomposition vendredi 26 juillet après que l’odeur ait perturbé une cérémonie d’enterrement en cours.
Après analyse médicale, la même source avait affirmé que les cadavres ont été retrouvés dans un état de dégradation similaire, ce qui laisse penser aux enquêteurs que les bébés étaient conservés ensemble, avant leur dépôt au cimetière. Selon une source locale, « il pourrait s’agir d’un trafic de bébés décédés » dont les organes peuvent être revendus à l‘étranger ou à des fins de rituels.
L’interruption volontaire de grossesse étant interdite en Côte d’Ivoire, l’adjoint au maire de Gagnoa, Samuel Gnakalé reconnait que des corps de nouveau-nés enterrés ou abandonnés ont déjà été constatés après des avortements clandestins. Mais, c’est la première fois qu’on en découvre un nombre aussi important en une fois. Ce qui implique nécessairement la complicité d’un personnel médical de l’hôpital ou des cliniques de la ville.
Les autorités ont ouvert une enquête. Selon RFI, la police fait le bilan des nouvelles naissances dans la ville, officielles et officieuses, afin d’identifier les femmes qui auraient pu accoucher de ces bébés.
Danielle Ngono Efondo
« Chers compatriotes,
Nous, Brigarde Anti-Sardinards, ne saurons plus tolérer et rester davantage laxiste, face aux comportements enfantins, aux agissements narcissiques, aux pratiques malsaines et de division, à l'imposture grandissante de certains aînés à ce niveau du combat.
Mise au point sur la Bas.
Pour tordre le cou aux balivernes de certains ignorants, et surtout rétablir la vérité au sujet de la BAS, nous tenons à rappeler aux uns et aux autres que, l'artiste musicien Willy de Paris dans sa colère pendant les élections d'octobre 2018, s'était indigné en évoquant le Boycott de ses collègues artistes. Quelques jours plus tard, Caporal grillé Kemta Emmanuel dans la même lancée, lança cette menace réelle du Boycott des artistes.
Au courant de la grande marche contre le Hold Électoral à Bruxelles, Benjamin NIAT a créé un mouvement COMBACAM, avec les noms des artistes, chefs traditionnels et personnalités d'état qui feraient l'objet du Boycott dans la Diaspora. Salomene Tchaptchep rejoigne quelques jours Niat dans l'équipe de planification et d'élaboration des actions de Boycott. À l'appel de Salomene Tchaptchep pour la première mission de Boycott précédé d'un repérage à Paris, Djeuleu Georges, alias Thiam Souleymane alias Calibri Calibro, a lors du direct Facebook de Salomene Tchaptchep et aux côtés du Général Wanto, suggéré le nom CRS Anti-Sardinards, et plus tard Brigade Anti sardinards pour une bonne résonance. Nul ne saurait donc, au nom d'une guerre de leadership stérile, s'auto attribuer abusivement la paternité de cette BAS car c'est la résultante d'une conjonction d'idées et d'efforts, et dont tout un peuple épris de justice et de paix s'identifie aujourd'hui.
Fin des polémiques …
En ce moment même où le vice-président du MRC, et plusieurs autres détenus du MRC et des leaders de la cause anglophone ont été enlevés, et subissent quotidiennement des tortures atroces dans un lieu tenu au secret,
En ce moment même où le président Maurice Kamto et ses alliés de la coalition gagnante et plusieurs centaines de nos compatriotes sont toujours maintenus en détention arbitrairement et d'une façon injuste,
En ce moment même où les membres de la Brigade Anti sardinards s'évertuent à enterrer la hache d'une guerre intestine afin de s'unir davantage pour achever ce régime,
Nous constatons qu'une seule et même personne, Nitcheu Brice, s'active depuis des mois, à amplifier le clivage entre les combattants, allant jusqu'à monter des coups entre frères d'armes pour les pousser à s'entredéchirer.
Entre autres, il est reproché à cet individu dénommé Nitcheu, aux allures d'un instable mental,
- de produire régulièrement des ''fake news'' pour faire diversion sur les plans d'actions et stratégiques de la Brigade Anti sardinards,
- d'avoir intentionnellement et d'une façon préméditée, fait disparaître la collecte des fonds d'une somme de 14.000€, destinée à l'opération ''COUP de poing à Paris,
- d'être à l'origine du conflit ayant entraîné la destruction de la BAS UK où il aurait intentionnellement détourné une somme de plus 1000 livres,
- d'être à l'initiateur et l'instigateur des projets de division des BAS dans la Diaspora avec pour dernier en date, la BAS CANADA dont il a soutenu Ida La Camerounaise dans cette démarche malsaine peinte de traîtrise.
Par ces motifs plus haut cités, il est enfin clair pour tous que, cet individu longtemps considéré comme un doyen de la lutte contre la tyrannie criminelle et sanguinaire de Biya Paul, a toujours été un agent double dans la résistance, avec un comportement et mentalités de sardinards, qui dans sa duplicité, joue le jeu de nos ennemis afin de faire perdurer ce régime assassin. Comprenons donc pourquoi en plus de 20 années de combat, il ne peut brandir aucun fait d’arme concret, ayant inquiété ce régime dont il serait en réalité un agent double.
Face à tout ce qui suit, considérant le dernier avertissement qui lui a été servi il y'a 5jours, et au regard de la situation sociopolitique délicate actuelle, nous informons à tous, L'EXPULSION DÉFINITIVE de BRICE NITCHEU de nos rangs, et ce à compter de ce jour, pour garantir la sérénité et la cohésion dans la BAS et surtout maintenir une concentration sur nos actions.
Tout projet auquel cet individu sera désormais associé de près ou de loin dans la Diaspora Camerounaise, n'aura plus notre soutien et ne verra plus la participation de notre équipe car, il est clair que ses agissements et comportements sont autant dangereux que ceux du régime criminel Biya Paul.
Nous avons besoin urgemment en ce moment, d'une sérénité, d'une union de forces, d'une synergie d'idées et d'actions fortes et efficaces, pour achever définitivement avec ce régime criminel, en lieu et place de la distraction, de la division et de L'IMPOSTURE de certains aînés perturbateurs et aigris.
LE COMBAT CONTINUE.
La cellule de Coordination de la Brigade Anti sardinards … ».
Généralement le navigateur Google Chrome procède à la synchronisation de tous vos appareils. Cette synchronisation permet de sauvegarder les données de l’utilisateur, à l’instar des favoris, des configurations, les mots de passe, les extensions et bien d’autres objets connectés à Google. C’est une fonction très utile lorsque l’utilisateur perd son appareil. Par ailleurs, cette fonctionnalité permet de se connecter via n’importe quel terminal et récupérer en ligne les données tels ses contacts et d’autres documents conservés dans le Cloud. En principe, cette synchronisation nécessite une autorisation du client. Et lorsque le client valide, Google peut donc enregistrer toutes les informations saisies, y compris les coordonnées bancaires. Le problème c’est que ces informations collectées par Google Chrome n’ont aucune garanti de sécurité. Ces informations qui se retrouvent sur Google Chrome vont s’afficher automatiquement sur une fiche d’achat en ligne. Ce qui fait très souvent paniquer plusieurs.
Voici comment faire :
La procédure à suivre est toute simple. Dans un premier temps, il faut accéder à MON COMPTE sur CHROME. Vous pouvez cliquer sur une photo de profil en haut à droite de la page ou cliquer sur ce lien https://myaccount.google.com. Ensuite, allez dans Paiements et abonnements dans la colonne de gauche. Ensuite, dirigez-vous dans Modes de paiement. Une fois ceci fait, vous aurez accès à l’emplacement de l’enregistrement de vos coordonnées. Vous pourrez alors tout simplement supprimer les coordonnées et informations qui y sont sauvegardées. A partir de votre compte, il est possible de voir tout ce que Google a déjà enregistré sur vous, et très souvent, sans que vous ne soyez au courant. Grâce à cette méthode présentée, vous pouvez désormais reprendre le contrôle de vos informations particulières.
D’un autre côté, il faut savoir qu’il est possible de protéger ses informations en amont. Il est préférable de prévenir au lieu de guérir. Voici ce qu’il faut faire : allez dans Chrome. Juste tout près de votre profil, vous remarquerez trois petits points, donnant accès au menu du navigateur. Cliquez dessus ! Ensuite, sélectionnez Paramètres/Saisie automatique/Modes de paiements. Une fois dans cette partie, vous pouvez désactiver Enregistrer et renseigner les modes de paiement. E voilà, vous êtes plus en sécurité.
Stéphane NZESSEU
Des témoignages pathétiques. Des témoignages de jeunes qui ont vécu les violences des terroristes de Boko Haram ces dernières années. C’était mercredi 24 juillet dernier au Cercle municipal de Maroua sis au quartier Pitoaré au cours de la cérémonie du lancement du projet « Jeunesse et stabilisation pour la paix et la sécurité dans la région de l’Extrême-Nord ». Une cérémonie présidée par Midjiyawa Bakari, le gouverneur de cette région.
Ces témoignages des victimes ont été faits en présence de Siti Batoul Oussein, la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), de Jacques Boyer, le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), de Sébastien Bergeon, représentant de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun.
Selon Cameroon Tribune, le gouvernement camerounais vient de mettre sur pied ce projet afin d’assurer un bon encadrement de ces jeunes victimes de l’insécurité. Avec l’appui des agences du système des Nations unies et le financement de l’Union européenne.
C’est un projet dont l’enveloppe est estimée à 1,5 milliard de FCFA, apprend-on. Il prévoit d’encadrer 30 000 jeunes filles et garçons âgés de 12 à 25 ans et qui sont issus des communes les plus affectées par la crise sécuritaire, à savoir, Fotokol, Makary, Mora, Kolofata, Mokolo et Mayo Moskota.
Il est question, à travers de nombreuses activités, de promouvoir la culture de la tolérance et du vivre ensemble, de faciliter l’insertion de ces jeunes qui auront préalablement bénéficié d’une formation dans les secteurs d’activités librement choisis. Il sera aussi question de mettre sur pied un dispositif nécessaire pouvant permettre d’améliorer la performance dans les écoles coraniques, et de financer les études pouvant permettre de comprendre les déterminants de la violence dans cette partie du pays.
Les jeunes qui le désirent, pourront tout simplement recevoir des appuis nécessaires pour mener leurs activités génératrices de revenus ; c’est une manne qui leur tombe ainsi du ciel. En toile de fonds le gouvernement vise la promotion de la paix, de la tolérance et du vivre-ensemble dans les communautés.
Ce projet est implémenté alors que la secte islamique continue de sévir dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. En effet, Une série d'attaques attribuées à Boko Haram ont fait au moins six victimes dans l'Extrême-nord du Cameroun, au cours des deux derniers jours, a-t-on appris de sources officielles, lundi.
Les attaques ont eu lieu samedi et dimanche dans plusieurs localités proches des frontières nigériennes. « Trois personnes ont été égorgées dans la nuit de dimanche à lundi à Kangalerie et Double, près de la frontière avec le Nigéria, voisin, par des combattants de Boko Haram », a indiqué à Anadolu le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa.
D’après l’autorité régionale, les villageois massacrés sont des membres des comités de vigilance camerounais qui aident l’armée au quotidien à combattre efficacement le terrorisme de Boko Haram. « Il s’agit certainement d’un règlement de compte », a-t-il estimé.
Dans deux autres incursions menées samedi soir à Limani dans le département du Logon-et-Chari près du Lac Tchad, le général Boubaba Dobekréo, commandant du secteur 1 de la Force mixte multinationale (FMM) indique que trois autres personnes ont également été tuées.
Otric N.
Un mouvement appelé la Diaspora patriotique camerounaise s'est réuni pour la troisième fois à Munich, en Allemagne, pour appeler à un dialogue urgent pour la paix, sur les crises en cours au Cameroun.
Parmi les membres de ce mouvement figurent des leaders d'opinion tels que Edith Kah WALLA, Présidente du CPP et Stand Up for Cameroon ; Alice NKOM, Avocate internationale et membre du Front citoyen, Me Emmanuel SIMH, Avocat des droits humains et acteur politique au Cameroun, Dr. David NJIBAMUM, Président de la Communauté du Sud Cameroun à Munich, Jean Claude NKUBITO, Secrétaire exécutif d'une ONG belge "Initiative pour le dialogue et la paix" qui a obtenu le statut d'observateur, et Albert MOUTOUDOU, Président de l'UPC-Manidem.
Ils se sont réunis du 26 au 28 juillet sur le thème : "L'urgence d'un dialogue national et d'une transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun". Parmi les participants figuraient des Camerounais et des amis du Cameroun venus du Cameroun, du Mali, de Côte d'Ivoire, d'Allemagne, de France, de Suisse, des États-Unis.
Les débats ont porté sur la voie à suivre, vers divers problèmes politiques qui ont faussé la paix en appelant les factions belligérantes de la crise anglophone à cesser immédiatement les tirs afin de permettre aux enfants de retourner à l'école dans un environnement pacifique.
La plate-forme s'est engagée à soutenir la Conférence générale anglophone, en tant que partie de confiance chargée d'assurer la médiation du dialogue entre le gouvernement et les autres parties mécontentes, en vue d'un règlement pacifique.
Ils appellent cependant l'attention des Camerounais, à suivre de près les négociations secrètes qui se déroulent depuis plusieurs semaines entre les mouvements sécessionnistes et le gouvernement camerounais sous la facilitation de l'Etat helvétique, à se renseigner sur les conditions préalables d'un cessez-le-feu pour soulager la population et à demander que l'intérêt national et celui des civils dans le Nord-Ouest et le Sud Ouest soient pris en compte.
Tout en condamnant les taux excessifs de violations des droits de l'homme perpétrées par le gouvernement et les combattants séparatistes, la Diaspora patriotique camerounaise demande au gouvernement de libérer tous les prisonniers politiques de la crise anglophone.
L'équipe propose une transition politique qui implique la démission du Président Paul Biya, la tenue d'un dialogue national, l'organisation d'élections libres et transparentes pour résoudre les crises que traverse le pays.
A l'issue de ses délibérations, la Diaspora patriotique camerounaise a adopté une résolution condamnant les atrocités commises contre le premier vice-président du Mouvement de la Renaissance camerounaise, Mamadou Mota, et d'autres détenus politiques dans la prison centrale de Kondengui. Ils ont également demandé la libération de Wilfred Siewe, un Camerounais d'origine allemande qui, selon eux, est détenu illégalement à Kondengui depuis février 2019. Ils ont exhorté le gouvernement allemand à prendre des mesures raisonnables pour obtenir sa libération.
Si on regarde les chiffres des deux éditions précédentes du Hadj, on constate que cette année, les fidèles musulmans qui se rendent à la Mecque ne sont pas nombreux. Ils seront seulement 700 pèlerins ordinaires à partir de cette région pour la terre sainte. Pourtant en 2017, la région de l'Adamaoua à elle seule a convoyé près de 2000 pèlerins. En 2018, ils étaient un peu plus de 800. Le journal L’œil du Sahel édition parue en kiosque ce jour, indique que la cause de cette baisse de pèlerins voulant accomplir l'un des cinq piliers de l'Islam, est connue de tous. C’est en réalité, un secret de polichinelle.
« Aujourd'hui beaucoup de nos frères musulmans n'arrivent plus à se rendre à la Mecque, et ce à cause de l'insécurité. Le phénomène des prises d'otage avec demande de fortes rançons est venu appauvrir bon nombre d'éleveurs qui étaient pour la plupart des pèlerins réguliers. Aujourd'hui beaucoup ont été ruiné parce qu'ils ont vendu leurs bêtes pour payer les rançons. Il faut souligner ici que, c'est la région de l'Adamaoua qui a généralement le plus grand nombre des pèlerins, mais depuis trois ans, le nombre diminue considérablement », témoigne Ibrahima Souleimanou, l'un des pèlerins de 2019, dans les colonnes de notre confrère.
Or la semaine dernière, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Kildadi Taguiéké Boukar le gouverneur de l’Adamaoua, indiquait que sa région connait une certaine stabilité. Ceci grâce aux mesures instruites par le Président de la République et qui portent aujourd’hui leurs fruits. «Le retour de la sérénité est consolidé. L'insécurité est jugulée. Les populations vaquent de plus en plus à leurs activités. De nouveaux investisseurs frappent aux portes de la région de l'Adamaoua », déclarait-il.
Les mesures dont a parlées le gouverneur sont le déploiement d’un contingent du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (GPIGN), d’une unité d'élite de la gendarmerie nationale. De nouveaux chefs militaires et de gendarmerie avaient été nommés. Et la redynamisation des comités de vigilance.
Liliane N.
Vendredi dernier, Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun arrivé en fin de séjour, est allé faire ses adieux à Paul Biya le Chef de l’Etat. L’audience qui a duré près de trois heures et trente minutes, a porté sur les relations entre la France et le Cameroun. Sur le perron du Palais de l'Unité, Gilles Thibault a déclaré face à la presse « cette audience aura été particulière, parce qu'elle met un terme à ma mission de trois ans au Cameroun. Ça donne l'occasion, avec le président, de revisiter l'amitié franco-camerounaise et ses différentes déclinaisons ».
L’audience de vendredi dernier n’était pas seulement une audience d’adieux, elle a aussi servi de cadre à la signature de deux nouveaux accords de coopération entre la France et le Cameroun. Il s'agit notamment de l'accord de mise à disposition de la troisième tranche de l'aide budgétaire française, d'un montant de 65,5 milliards de F, dans le cadre du plan de relance de la zone CEMAC et celui portant modernisation du Musée national du Cameroun.
Comme à l’accoutumée, Paul Biya et Gilles Thibault ont parlé de sécurité et de terrorisme au cours de leur rencontre. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, de nombreuses initiatives ont été mises en place. On peut citer en commençant par la dernière en date, l'association Francopol qui vient de financer un programme de lutte contre le terrorisme et particulièrement contre la secte terroriste Boko Haram, à travers la sensibilisation à la lutte contre les engins explosifs improvisés.
Le Diplomate français avec le Président de la République ont également parlé de la coopération dans les domaines culturel et social avec notamment, les nombreuses visites de personnels médicaux français pour apporter leur appui à leurs confrères camerounais. « Je suis heureux, comme Ambassadeur de France, de voir que mon action s'est inscrite dans une continuité historique, et au moment du départ, de constater que nous sommes unis dans la durée pour des projets différents, importants, innovants au bénéfice des populations », a déclaré Gilles Thibault.
Liliane N.
En 2014, le président camerounais Paul Biya annonçait solennellement son entrée en guerre contre Boko Haram, présent surtout au Nord. Cinq ans plus tard et malgré les lourds moyens militaires investis, la menace n’est pas anéantie et les médias locaux se tournent davantage vers la crise anglophone qui frappe le pays.
Guibaï Gatama avance que la secte jihadiste conserve encore bien plus qu’une forte capacité de nuisance. Ce journaliste directeur de publication du tri-hebdomadaire L’œil du Sahel et naturel de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord, en pleine zone de conflit, a depuis des années consacré l’essentiel de son travail à la couverture du phénomène Boko Haram et ses conséquences.
« La situation est toujours difficile. Elle l’est moins toutefois que pendant les années 2014-2015 où l’armée devait prendre la mesure de la situation, où les populations devaient s’adapter, faire preuve de résilience. Ce que j’essaie de regarder, c’est la capacité de la secte à pouvoir continuer à mener ses actions, comme à Darak, sa capacité à franchir les tranchées pour venir mener ses actions terroristes ».
Le journaliste appuie son argumentaire sur les indicateurs humanitaires et économiques toujours aussi préoccupants : « On a les mêmes problèmes qu’avant, mais dans des proportions je dirais peut-être moindres. La situation humanitaire, elle est là, les déplacés sont là. L’activité économique peine à reprendre dans certains endroits. Ce qui est intéressant aujourd’hui, c’est la résilience de la population camerounaise. Si vous allez dans le Mayo-Moskota, globalement dans le Mayo-Tsanaga [régions de l’Extrême-Nord, NDLR], cette capacité est impressionnante quand même : après les attaques, les gens reprennent vie ».
Autrement, Boko Haram au Cameroun, quoi qu’un peu moins sous les projecteurs de l’actualité, n’en continue pas moins ses ravages. Une guerre désormais silencieuse ?
Si le Cameroun a été l’un des pays qui a le plus subi ces dernières années les assauts meurtriers de Boko Haram, le groupe jihadiste reste plutôt discret dans la couverture médiatique locale. Cela depuis l’émergence en 2016 de la crise anglophone, quand le conflit contre la secte jihadiste est progressivement sorti des radars.
Une situation que déplore Guibaï Gatama, journaliste, spécialiste de Boko Haram qui analyse les raisons de cette guerre désormais silencieuse. « De mon point de vue, cela s’explique parce qu’il y a de nouvelles zones de conflit qui ont émergé, notamment la crise
anglophone, et c’est proche de l’épicentre des médias. Les médias sont en grande partie installés dans le grand Sud, donc ils sont proches, il y a de l’émotion, il y a du débat autour. »
Pour le journaliste, « il y a aussi sans doute une méconnaissance du Nord-Cameroun par les Camerounais qui vivent dans la partie Sud ». « C’est une zone qui sur le plan économique n’est pas la plus attractive, explique-t-il. Donc le brassage des populations également
est moindre. C’est normal. Les autres Camerounais essaient de s’informer par les médias. Pour les médias, ce n’est plus le sujet d’actualité majeur, dont il y a un certain décalage, alors que la menace est là, le conflit est toujours là et que des milliers de Camerounais continuent de souffrir, de payer le haut prix du terrorisme. Et il y a une nécessité, il y a une urgence à se mobiliser et à continuer à combattre ce fléau ».
Innocent D H.
Sur instruction de Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn), les éléments de la police sont en route pour lutter contre la violation des feux de signalisation. Ils le font dans le cadre d’une opération qui a débuté à Yaoundé la capitale et va s’étendre plus tard dans les autres villes du Cameroun. Dans les colonnes de Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, Christophe Fokwa Mikem Commissaire de police principal, chef de la brigade des contrôles à la division spéciale des contrôles des services à la Dgsn fait savoir qu’au premier jour de cette opération, il y a 57 contraventions enregistrées. Toutefois rendu à plus de deux semaines, les chiffres commencent à baisser. « A Yaoundé, ils n’en font qu’à leur tête. Ce qui est à l’origine de plusieurs accidents de la circulation. Le chef de corps a ainsi demandé qu’on y mette un terme », déclare Christophe Fokwa Mikem.
Il faut souligner que les personnes arrêtées en flagrant délit, en guise de contravention, sont tenues de verser la somme de 25 000 F au Trésor public. Et sur les lieux du délit, aucune transaction financière entre policiers et automobilistes n’est visible. Pour que cette opération de lutte contre la violation des feux de signalisation réussisse, il a été associé au Groupement régional de la voie publique et de la circulation du Centre, la police des polices qui est aussi sur le terrain.
On note également que pour la réussite de ladite opération, dans l’optique de contrecarrer les velléités de trafic d’influence et de corruption, entre autres, la vidéosurveillance a été mise à contribution. Edouard Betchem Commissaire de police, Commandant de la compagnie de surveillance de la voie publique, fait savoir que la vidéo est là pour les usagers qui ne reconnaissent pas avoir violé le feu. Cela signifie que la police est mieux parée et a les yeux partout. D’où la nécessité de respecter le Code de la route.
Liliane N.
Les membres de son entourage ne nient pas l’authenticité de cette vidéo, qui a porté un coup dur à l’honneur du footballeur camerounais, alors qu’il vient à peine de signer un contrat avec Dynamo Moscou.
Il nie être l’auteur de cette vidéo, qui heurte la pudeur ainsi que du message de mea culpa qui circule dans les réseaux sociaux et, pour l’un de ses intimes, c’est un scandale dont il se serait bien passé : « Clinton ne reconnaît pas avoir publié une telle chose, même pas par erreur. Depuis que cette affaire a éclaté, nous avons mené toutes les vérifications et, nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle son téléphone a été piraté par des personnes mal-intentionnées qui veulent nuire à son nouveau contrat, à sa carrière…».
Comme preuve, cette source parle de « la création de plusieurs faux comptes sur les réseaux sociaux, pour soit divulguer l'affaire, ou présenter de fausses excuses en son nom et pourtant, le jeune footballeur de 25 ans ne s’est pas encore prononcé sur cette affaire mais, il compte donner sa version de faits dans les prochaines heures … ».
Le téléphone androïde, il faut s’en méfier
Aujourd’hui, c’est Clinton Njie, adulé lors du dernier match livré par les lions indomptables, face au Nigéria, alors qu’il venait de marquer un but qui aurait pu faire la différence qui subit les quolibets.
Mais, qui peut être à l’abri des cybers criminels ? Il a maintes fois été démontré qu’ils sont capables de se glisser dans les bases de données électroniques des téléphones portables, des ordinateurs et tout pirater.
Ils sont nombreux qui, en passant simplement un coup de fil, détroussent les détenteurs des comptes Mtn mobile money et Orange money, écoutent les conversations qui ne leurs sont pas destinées. Ils réussissent par ailleurs à extraire les données personnelles et intimes…
L’international camerounais mérite t-il d’être ainsi jeté en pâture ?
Les avis divergent. Les réactions dans les réseaux sociaux le démontrent suffisamment. Certains et, ils sont nombreux, pensent qu’en tant qu’ambassadeur du Cameroun, au sein de l’équipe nationale de football, il aurait pu éviter une telle publicité « Quelque soit ce qui sera dit aujourd’hui, il a Sali son image ainsi que celle du Cameroun, sans oublier du drapeau qu’il est sensé servir et défendre. Nous sommes certes sortis de la CAN et, on peut dire qu’il est libre de mener sa vie intime comme il l’entend mais, après la demande d’explication qu’il a reçue de la Fecafoot, on peut le considérer comme récidiviste et, ce n’est pas bon pour lui. Il peut même voir son contrat résilier dans son nouveau club… ».
Certains pensent que les camerounais font preuve d’hypocrisie parce que les actes posés par les « bien pensants » semblent plus valoriser la décrépitude morale : « J’ai bien ri hier, en regardant une émission de débat dans une chaîne de télévision. Un rendez-vous hebdomadaire. Le présentateur de cette émission n’a fait aucun cadeau à Clinton Njie. L’on se souvient pourtant que ce sont les mêmes qui sont allés filmer un homme politique de ce pays, dans son intimité, dans sa chambre à coucher et, ils en ont fait la Une de leur 20h. Etait ce moral ? Cela ne heurtait –il pas la pudeur ? Il faut arrêter avec cette hypocrisie. Avant d’être moralisateur, il faut se rassurer que devant sa porte, il n’y a aucun déchet. Nous condamnons le partage de cette vidéo, que ce soit par le footballeur camerounais ou une tierce personne et, nous l’invitons à faire plus attention mais, il n’a rien fait qui lui mérite d’être ainsi jeté en pâture aux vautours… ».
Nicole Ricci Minyem