La Coupe du Monde féminine a enregistré de nouvelles reformes ce mercredi 31 juillet 2019. Le Conseil de la Fédération internationale de football association (FIFA) a validé à l’unanimité la proposition qui avait pour but de faire passer de 24 à 32 le nombre d’équipes participant à la Coupe du Monde Féminine de la Fifa. Le nouveau format entrera en vigueur dès la prochaine édition de la compétition, prévue en 2023. « Le succès retentissant de la Coupe du Monde Féminine cette année en France a montré qu’il était important de surfer sur cette vague et de prendre des mesures concrètes afin d’encourager la croissance de la discipline. Je suis heureux de voir cette proposition qui ne sera pas la dernière, devenir une réalité », a déclaré Gianni Infantino, le Président de la FIFA sur Fifa.com.
A en croire Gianni Infantino l’élargissement ne se limite pas aux huit équipes supplémentaires, mais cette réforme implique aussi de nouvelle politique de développement du football féminin dans les différentes associations membres. « Les dizaines d’autres associations membres mettront en place des programmes de développement du football féminin en sachant qu’elles ont de réelles chances de se qualifier. La Coupe du Monde Féminine est le levier le plus important pour la professionnalisation de ce sport, mais elle n’a lieu que tous les quatre ans et ne constitue que le sommet d’une gigantesque pyramide. D’ici à la prochaine édition, il est de notre devoir à toutes et à tous de poser les bases nécessaires et de renforcer les infrastructures dédiées au football féminin dans toutes les confédérations », souligne-t-il. L’administration de la FIFA lancera également un processus de consultation avec les confédérations afin de mettre au point une proposition concernant la répartition des places, laquelle sera ensuite soumise à l’approbation du Conseil.
Selon la Fifa, la procédure de candidature pour le prochain grand rendez-vous du Mondial de cette discipline sportive, est déjà en cours. Les neuf candidats en lice devaient initialement déposer leur dossier d’ici au 4 octobre 2019. Cependant, cette échéance a été prorogée jusqu’en décembre 2019 en raison de l’adoption du nouveau format. Le temps pour les différents candidats, de reconfirmer leur intérêt et pour les autres associations membres éligibles de déposer une déclaration d’intérêt le cas échéant. Le pays organisateur du Mondial féminin 2023, sera connu en mai 2020.
Marie MGUE
Sa majesté Yonkeu Jean, roi des Bangoulap a été interdit de tout séjour en occident par la BAS, sous peine de subir les humiliations de toutes natures. Une lettre qui date du 17 juillet 2019 avait été adressée à cet effet au Représentant du chef Bangoulap de France en la personne de M. Wandji Kleber, et au Chef de famille Bangoulap de France M. Tchatat Théophile, pour les mettre en garde par rapport à la lettre d’invitation adressé au Chef supérieur Bangoulap SM Yonkeu Jean, devant présider une cérémonie communautaire qui devrait se tenir dans la salle Espace Chevreuil, sis au 97ème Avenue de la Liberté, 92000 Nanterre, le 28 juillet 2019.
La pression de la BAS
C’est probablement donc pour avoir minimisé cette menace de la BAS, que le roi des Bangoulap s’est rendu en tournée dans l’hexagone. Dans son programme, il devrait profiter y pour anoblir certains de ses Fils et Filles en assurant la consolidation des liens fraternels entre tous les Bangoulap de la Diaspora.
La cérémonie du 28 juillet dernier aura été un flop retentissant. Le roi a essuyé des raffuts de toutes sortes : " chef tortue, Ninja, SM Jackie Chan, traître, corrompu, chef sardinard entre autres ", le contraignant même à quitter la cérémonie qui, pour des raisons évidentes, le lieu avait été modifié pour se tenir dans une résidence privée au 57ème Avenue du Général Dubail 78100 Saint Germain en Laye.
Selon des sources bien introduites dans la communauté, SM Yonkeu Jean aurait quitté en catimini la cérémonie qui ne pouvait plus avoir lieu vu le désordre ambiant. Pour accéder à la salle de cérémonie, le monarque Bangoulap serait passé par une porte alternative donnant sur une forêt urbaine, où un dispositif de sécurité avait été mis en place par les organisateurs.
Les invités qui devaient recevoir leur titre de noblesse n’ont pas pu accéder à la salle. Pareil pour le service traiteur et le master de cérémonie du jour qui auront été bloqués à l’extérieur de la salle par les membres de la BAS.
Innocent D H
La semaine dernière, le Comité consultatif des institutions universitaires a commencé l’examen de 31 nouveaux dossiers d'enseignants, qui veulent être recrutés dans les Universités d'Etat du Cameroun. Ceux-ci souhaitent accéder directement au grade de chargé de cours, de maître de conférences et de professeurs. Lors de l’ouverture des travaux de la session spéciale, le Pr. Richard Laurent Omgba, Directeur du développement de l'enseignement supérieur au Minesup a révélé que pour cette opération, 1940 dossiers ont été reçus.
Hormis les 31 dossiers suscités, les autres reçus avant, sont déjà passés par cette étape dans les instances inférieures. Et il est précisé que dans le Comité consultatif des institutions universitaires, rien n'est acquis. Une source du quotidien gouvernemental Cameroon tribune explique que «certains seront sélectionnés et d’autres pas ». Ledit Comité tient compte de la qualité du dossier présenté, du parcours du candidat, de son audition mais aussi des besoins des Universités.
Une fois les dossiers étudiés, ils seront d'abord transmis au Comité technique qui siège au Ministère de l'Enseignement supérieur. Ensuite, ils arriveront à la Commission centrale de supervision du recrutement spécial présidée par le Pr. Séraphin Ma-gloire Fouda, Ministre, Secrétaire général des services du Premier ministre.
C’est donc la Commission centrale de supervision du recrutement spécial qui va décider des recrutements le moment venu. A titre de rappel, c'est en novembre 2018 que le Président de la République a instruit le recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat et/ou du PhD dans les Universités d’Etat du pays. Le recrutement concerne également les camerounais de la diaspora. Pour cette année, 1000 enseignants doivent être recrutés. En 2020, 500 seront retenus et 500 autres en 2021.
Liliane N.
En l’espace de deux semaines, la ville de Bertoua, capitale de la région de l’Est Cameroun, a enregistré trois assassinats. Le dernier en date a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 juillet 2019, au quartier Tigaza, non loin de la barrière du Groupement mobile d’intervention (Gmi 7). Le nommé Gaël Bouloulo Bandibeno, âgé de 27 ans, agent douanier au secteur Douane de Bertoua a été fusillé par des agresseurs encore non identifiés. La victime regagnait son domicile à bord d’une moto. Selon les témoignages, les victimes de ces agressions sont principalement des moto-taximen. Le phénomène a pris de l’ampleur à en croire les riverains, avec la coupure d’énergie électrique que subit, la plupart des villes de cette région depuis une semaine. Les auteurs de ces crimes encore inconnus sont armés de longs couteaux, de machettes et d’armes à feu. Ils dépouillent leurs victimes avant de leurs assassiner.
« Il y a quelque temps, les moto-taximen avaient bloqué l'artère principale de la ville de Bertoua pour attirer l’attention des pouvoirs publics au sujet de cette criminalité qui semblait les affecter de manière particulière. Nous avions promis que des mesures seraient prises. Des contrôles ont été renforcés, des rafles ont été organisées. Mais nous avons constaté que ces mesures ne produisaient pas les effets escomptés. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de monter en puissance, en interdisant la circulation des motos-taxis entre minuit et 6h du matin, c'est-à-dire pendant la période où ces crimes sont généralement commis (...)
Cette mesure a été prise après une série de concertations avec les représentants des transporteurs par cars et autobus, mais également des représentants des conducteurs de motos. S'il ne dépendait que des conducteurs de motos, cette mesure aurait été prise il y a plus d'une semaine », explique le gouverneur de l’Est.
Face à la montée de la grande criminalité, le Gouverneur de la région de l’Est Grégoire Mvongo a pris certaines mesures afin de mettre la population a l’abri. D’après un communiqué publié les 30 juillet dernier, un couvre feu a été instauré dans la capitale régionale de l’Est et la ville de Mandjou. Il est désormais interdit aux conducteurs de mototaxis de circuler entre minuit et 6 heures dans les villes de Bertoua et de Mandjou. Cette mesure administrative soulage les populations qui vivaient déjà dans la panique à cause de ces agressions mortelles et qui espèrent désormais que ces malfaiteurs seront traqués par la force de maintien de l’ordre.
Marie MGUE
C’est un riz de mauvaise qualité, que viennent de saisir les éléments de la brigade des contrôles et de la répression des fraudes de la délégation régionale, du Ministère du Commerce pour le Littoral. Ce riz contenu dans 500 sacs a été trouvé dans un entrepôt situé dans la ville de Douala. D’après les investigations menées discrètement, les éléments de la brigade des contrôles et de la répression des fraudes sont parvenus à la conclusion selon laquelle, il s'agit de détournement de riz pour bétail qu'on destine malheureusement à la consommation humaine.
L’opération ayant conduit à ce produit, a été pilotée par Simon Omgba Belinga le Délégué régional. Elle a été motivée par les différentes vérifications opérées par les éléments de la brigade des contrôles, de la répression et de la surveillance des fraudes dans les différents marchés de la ville de Douala. Ayant multiplié leurs descentes sur le terrain, ils ont fait un bon nombre de découvertes stupéfiantes. Ils ont remarqué et constaté que des sacs remplis de riz de différentes marques ont été recousus. Pour être plus précis, ils sont tombés sur des sacs de riz déjà ouverts et dont le contenu a été vendu depuis quelque temps. C’est ce qui a éveillé leurs soupçons.
Deux gros magasins de reconditionnement illicite de ce riz destiné au bétail ont également été découverts. Il s'agissait pour ces opérateurs économiques véreux, propriétaires de ces magasins, dans leur sale besogne, de faire mélanger le riz destiné au bétail avec du riz de bonne qualité acheté auprès de certains vendeurs ou importateurs de la place. Après tamisage, ils se procuraient des sacs de riz vides de certaines marques pour l'emballage, avant la réintroduction du riz ainsi obtenu dans le circuit normal.
A l’heure actuelle, les sacs sont entreposés dans les magasins de la délégation régionale du Commerce pour le Littoral, en attendant que la procédure engagée arrive à son terme.
Liliane N.
Il n’y a pas eu de nouvelles informations au sujet du partenariat de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et Le Coq Sportif. Dans le communiqué qui a sanctionné les travaux de la Fecafoot qui ont eu lieu la semaine dernière, il est juste dit sur cette question, que le Comité exécutif a approuvé le Mémorandum d'entente signé entre les deux parties. La signature du contrat est toutefois fortement attendue. Car on peut encore aujourd’hui noter que Puma reste visible au sein des équipes nationales. Une source dite proche de Le Coq Sportif indique que la formalisation de ce contrat est plus qu'imminente. Elle a cependant été retardée à cause de l'indisponibilité du principal porteur du dossier côté français.
A titre de rappel, c’est au mois d’avril qu’il a été annoncé que Le Cop Sportif est le nouvel équipementier des Lions indomptables. L’information avait premièrement été rendue publique par l’équipementier français. Puis elle a été confirmée par la Fecafoot. Jusqu’ici des détails relatifs à ce nouveau partenariat sont restés inconnus du grand public. Le quotidien gouvernemental Cameroon tribune dans son édition de ce jour, rapporte que, « si l'on s'en tient à certaines indiscrétions de membres de l'AG, l'équipementier français devrait verser annuellement un million d'euros (655 millions F) durant quatre ans. C'est à peu près la moitié de ce que donnait Puma au Cameroun jusqu'alors ». Pour une source qui parle sous anonymat dans les colonnes de notre confrère, ce que la firme allemande proposait pour renouveler le contrat était bien mieux. « Elle tablait sur 400 millions de F », affirme cette source.
Cameroon tribune indique que Le Coq sportif fournira, pour le même montant, les équipements pour les sélections nationales. « La Fecafoot devrait également recevoir chaque année 150 000 euros (environ 98,2 millions de F) comme forfait pour les ventes de maillots et percevoir 7% sur chaque article vendu. Celui-ci est actuellement disponible à 54 000 F dans une boutique spécialisée », ajoute le quotidien gouvernemental.
Liliane N.
C’est un contingent formé d’environ 312 pèlerins qui a quitté le Cameroun hier, 30 juillet 2019. Le départ pour l’Arabie Saoudite s’est fait à partir de la capitale économique Douala, précisément de l’aéroport international de la ville. Paul Atanga Nji comme l’ont toujours fait les différents Ministres de l’Administration territoriale (Minat) a assisté à ce départ. Il était question pour le Minat de veiller à ce que tout se passe bien pour les pèlerins. Les pèlerins ont reçu de l’argent pour leur subsistance générale et ce qui devait les aider à prendre soin d’eux lors de leurs déplacements à la Mecque.
Pour certains pèlerins rencontrés à l’aéroport international de Douala, se rendre à la Mecque, ville considérée comme plus sainte par les musulmans, c’est accomplir l’un des cinq piliers de l’islam. Cependant, cette édition du hadj est très importante pour eux parce qu’elle sera l’occasion idoine de prier pour le Cameroun, prier pour l’unité et la paix dans leur pays. C’est le cas du dénommé Ibrahim Mimche, qui a affirmé que ce sujet est son principal point de prière.
Il convient de rappeler que les fidèles musulmans doivent entreprendre le voyage pour la Mecque au moins une fois dans leur vie. C’est un voyage qui est principalement effectué par des adultes musulmans physiquement et financièrement capables. Une fois à la Mecque, les pèlerins doivent suivre les instructions des guides afin de ne manquer aucune activité. Certains prennent ce temps, pour élever des prières pour leur famille.
Le départ du troisième contingent de pèlerins est prévu pour ce 31 juillet 2019. Lui aussi se fait à partir de l'aéroport international de Douala. Le dernier départ aura lieu le samedi 03 août 2019 à partir de l'aéroport de Garoua. Le premier a eu lieu le 29 juillet dernier. Tous les pèlerins quittent le Cameroun à bord du vol de la compagnie Ethiopians airlines.
Liliane N.
Se rendre belle ou tout simplement faire comme les autres, sont pour la plupart du temps les raisons de l’utilisation des bijoux à Garoua. Dans cette ville du Cameroun, porter ses bijoux, c’est faire part de son style et de ses goûts. Ces accessoires de beauté, selon certaines femmes leur permettent de se différencier des autres. Chaque bijou a ainsi une particularité. Selon Maïkodra, jeune fille, habitant du quartier Djamboutou : « Il est difficile pour moi aujourd’hui de ne pas me parer le corps avec les bijoux. Je pense que je suis très belle avec mes boucles d’oreille que de rester toute naturelle », déclare-t-elle. Elle ajoute par ailleurs que surtout ceux qui coûtent chers permettent non seulement de valoriser la femme, mais aussi et surtout d’offrir la possibilité à celle-ci de mieux s’affirmer dans la société. C’est le cas notamment des bijoux en or qui ont pignon sur rue.
L’intérêt de plus en plus avéré des hommes
Considéré quelquefois, comme un élément de parure essentiellement féminin, de nos jours le bijou intéresse également la gente masculine. Nombreux sont ceux des hommes qui estiment porter ces accessoires de beauté relève comme un simple effet de mode. « Quand je regarde dans les séries africaines ou non, je pense que les hommes sont beaux avec leur montre, parfois même leur pendentif. Je suis blasé chaque fois que je les vois », justifie Baimelé jeune étudiant en communication. Comme lui, dans la ville de Garoua, plusieurs hommes ont fait des bijoux leur préféré. D’autres avouent être accrocs à ces objets justes pour faire comme tout le monde ou alors pour faire plaisir à leurs compagnons.
Vus dans une certaine mesure comme des éléments d’identité, les bijoux sont aussi des symboles forts de féminité et d’élégance.
Innocent D H
Les Lionnes Indomptables du volleyball, championnes d’Afrique en titre monteront au filet jeudi, 01er août 2019 contre le Brésil. Ce duel est le match d’ouverture du tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques Tokyo 2020 dans le groupe D qui se déroulera au Brésil du 1er au 3 août prochain. Après le duel inaugural contre le pays hôte, les Camerounaises affronteront la République Dominicaine et l’Azerbaïdjan respectivement les 2 et 3 août.
Le principal enjeu des sélections en lice, est d’occuper la première place du groupe à l’issue de ces trois jours de compétition, pour se propulser directement à la phase finale du tournoi de volleyball dames de la 16e édition des Jeux Olympique 2020, prévue du 24 Juillet au 08 Août 2020 à Tokyo au Japon. Si les championnes d’Afrique réalisent ce challenge, elles décrocheront le ticket pour leur deuxième participation aux Jeux Olympique, après l’exploit de 2016. Lors de sa première participation en 2016 au Brésil, les volleyeuses avaient perdu leurs cinq rencontres et avaient terminé le tournoi à la 11e et dernière place du classement avec le Porto Rico.
Le Brésil et le Cameroun se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises dans les compétitions internationales. Les Brésiliennes ont remporté leurs trois dernières rencontres contre la sélection camerounaise. Le Brésil a battu le Cameroun en deux sets au Championnat du monde 2006, au Championnat du monde 2014 et aux Jeux Olympiques 2016 à Rio. La rencontre de ce jeudi, donnera la possibilité aux pouliches de Jean René Akono de briser la domination brésilienne.
Contrairement au Cameroun, le Brésil est un habitué des Jeux Olympiques avec dix participations. Les volleyeuses brésiliennes ont a été deux fois championnes olympiques, en 2008 et en 2012. Elles ont également terminé sur le podium en 1996 et 2000 en occupant la deuxième place.
Après la première étape de qualification, les sélections attendront le mois de janvier 2020 pour se rattraper lors de la deuxième phase de qualification. Chacune des cinq confédérations continentales (AVC, CAVB, CEV, CSV, NORCECA) organisera alors, son propre tournoi de qualification olympique pour permettre à une équipe par catégorie de décrocher son ticket pour Tokyo 2020. Ces différentes compétitions permettront à la Fédération Internationale de volleyball de retenir les 12 équipes féminines qui participeront à la phase finale du tournoi de volleyball dames des Jeux Olympique de 2020.
Groupe A: Serbie, Porto Rico, Thaïlande, Pologne
Groupe B: Chine, Turquie, Allemagne, République tchèque
Groupe C: États-Unis, Argentine, Bulgarie, Kazakhstan
Poule D: Brésil, République dominicaine, Cameroun, Azerbaïdjan
Poule E: Russie, Corée, Canada, Mexique
Poule F: Pays-Bas, Italie, Belgique, Kenya.
L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 30 juillet « Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains » dans sa résolution 68/192. Hier mardi, cette journée a été célébré dans tout le monde entier. Un phénomène complexe, universel qui touche des centaines de millions de personnes et recouvre une multitude de réalités, entre exploitation sexuelle, travail forcé, ou trafic d’organes.
Selon l'ONU, la traite des êtres humains est un crime grave et une violation flagrante des droits de l'homme. Chaque année, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants tombent entre les mains de trafiquants nationaux et étrangers. Tous les pays du monde, qu’il s’agisse d’un pays d’origine, de transit ou de destination, sont victimes de la traite des êtres humains.
On se souvient qu’en 2017, dans un reportage de Nima Elbagir, journaliste soudanaise et correspondante de CNN, le prix des enchères pour un esclave noir en Libye oscille autour de 700 euros, soit 455.000 Francs CFA ! Des faits incroyables en plein 21 ème siècle. Grâce à la pugnacité de la journaliste, des personnalités telles que Claudy Siar, Samuel Eto’o, Alpha Blondy, Kofi Olomide et bien d’autres portent désormais haut ce combat.
Mardi 30 juillet, le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres a déclaré « réaffirmons notre détermination à empêcher les criminels d’exploiter impitoyablement des êtres humains pour de l’argent et à aider les victimes à reconstruire leur vie. »
De même, le Pape François, a fait diffuser ce tweet : « Prions pour que le Seigneur libère les victimes de la traite et nous aide à répondre activement au cri des nombreux frères et sœurs privés de dignité et de liberté. #EndHumanTrafficking ».
Bien que de nombreux pays aient mis en place des lois nationales sur la traite qui soient conformes au Protocole des Nations Unies contre la traite des personnes, ce phénomène continue de faire de nombreuses victimes. De plus, dans de nombreux pays, ces victimes peuvent toujours être criminalisées alors que l'impunité des trafiquants prévaut.
Pour la Journée mondiale 2019, l'ONUDC a souligné l'importance de l'action gouvernementale dans l'intérêt des victimes de la traite. Mais cet appel à l'action ne s'adresse pas uniquement aux gouvernements, mais tout le monde est appelé à agir pour prévenir ce crime odieux.
Danielle Ngono Efondo
Il s'agit d'un homme qui était suivi par les soignants de Bunia mais qui a fui les équipes de la riposte. Un décès qui a incité Jean-Jacques Muyembe, Professeur en virologie et directeur de l'Institut national de Recherche biomédicale, à faire le déplacement et, face à l’inquiétude de plus en plus grandissante de la population, le Professeur Muyembe, par ailleurs coordonnateur de désormais la riposte nationale contre Ebola pense qu’il n’ya pas lieu de s’inquiéter : « On ne peut vaincre Ebola que si la population le veut…».
Les enfants de plus en plus exposés
C’est le constat fait par l'Unicef, qui s'inquiète de plus en plus du nombre d'enfants touchés par cette épidémie. Sur 2700 malades répertoriés à ce jour, plus de 25% sont des mineurs.
Un chiffre qui fait monter la côte d’alerte car, il est plus élevé que celui relevé lors de l'épidémie qui a touché l'Afrique de l'Ouest en 2014, selon l'agence des Nations Unies pour l'Enfance. L’organisme attire l’attention sur le risque de contagion dans les centres de santé fréquentés par d'autres malades que ceux d'Ebola.
« Car Ebola et les autres épidémies sont liées », rappelle Jérôme Pfaffmann. Pour ce spécialiste santé à l’Unicef, si cette épidémie doit être endiguée, il ne faut pas oublier les autres urgences sanitaires dans l'Est de la RDC : « Certes, on ne saurait parler de compétition entre Ebola et les autres pathologies, comme on ne saurait comparer la pneumonie et la diarrhée. C’est juste que maintenant nous sommes dans une situation où on a des familles, des enfants, qui ont besoin de soins et il est de notre devoir d’apporter une réponse complète à ces besoins-là ».
Tous ces enjeux sont d'ailleurs intimement liés. Parce que les symptômes d'Ebola peuvent ressembler à ceux du paludisme, les enfants atteints peuvent être admis dans des centres de santé sans aucune précaution. D'autres contractent alors le virus. Autre explication. Quand ils sont malades, les plus jeunes sont souvent pris en charge par leur communauté. Multipliant ainsi les risques de contagion.
Quasiment un an jour pour jour après le début de l'épidémie d'Ebola, l'Unicef demande de l'aide pour obtenir des fonds et vacciner le plus d'enfants possible contre toutes les menaces auxquelles ils sont exposés dans l'Est de la RDC.
Nicole Ricci Minyem
Il se raconte que le lundi 29 juillet 2019, l'unité de sauvetage de l'armée à Kumba a ajouté une autre gloire à ses relations civilo-militaires en aidant une femme enceinte qui était en travail à l'hôpital.
"Lundi 29 juillet, une femme en travail a parcouru 10 km, ne parvenant pas à obtenir une voiture pour la transporter à l'hôpital parce que c'était journée ville morte. Un appel de détresse du 118 a été fait. L'unité de sauvetage de l'armée a envoyé des éléments de Kumba et les hommes l'ont transportée du point mille 1 à l'hôpital Manyemen", lit-on dans un des messages sur les médias sociaux.
L'armée s'est récemment rapprochée de la population qu'elle est appelée à protéger, en intensifiant ses programmes de sensibilisation humanitaire.
Le 17 juillet 2019, l’opération « Chacal » du BIR était dans la localité de Bakebe pour soulager la population en difficulté. En plus de faire don de matériel de secours humanitaire, les soldats ont également apporté un soutien médical et psychologique aux masses. Pas moins de 2010 personnes ont été consultées et ont reçu des médicaments par l'équipe médicale de l'armée.
Les habitants de Buea ont également bénéficié d'une campagne sanitaire de deux jours organisée par la 21e brigade d'infanterie motorisée. La campagne s'est déroulée au Centre de santé intégré de Bokwoango dans le but de faciliter l'accès aux soins de santé pendant cette période de crise et de favoriser également les relations entre civils et militaires.
Les habitants de l'aire de santé de Bokwoango à Buea ont bénéficié d'une consultation médicale gratuite menée dans leur quartier par les militaires camerounais. Le jeudi 18 et le vendredi 19 juillet 2019, les patients qui ont afflué dans les locaux du centre de santé de Bokwoango ont été dépistés pour l'obésité, l'hypertension artérielle, le VIH/SIDA, les maladies oculaires, le diabète et la malaria, entre autres.
Les médecins militaires, ainsi que leurs collègues civils, ont également pratiqué des interventions chirurgicales mineures sur place. Les patients consultés ont reçu tous les médicaments nécessaires en fonction de leur maladie.
Ceux dont les cas ne pouvaient pas être traités sur place et ceux qui avaient besoin d'un suivi ont reçu des rendez-vous dans les hôpitaux militaires. Le chef du service de santé militaire de la région du Sud-Ouest, le colonel Ewane Paulin, a déclaré que les patients qui ont besoin d'un suivi et ceux qui ont des rendez-vous verront leur situation traitée dans les hôpitaux militaires gratuitement.
Le colonel Eyenga Severin, commandant de la 21e Brigade d'infanterie motorisée, qui a dirigé la campagne sanitaire, a indiqué que l'armée a le devoir de veiller à la bonne santé de la population. Car lorsque la population n'est pas en bonne santé, elle ne peut pas se rendre à sa ferme, à son bureau ou dans d'autres lieux de travail. Ils sont donc venus pour assurer des soins de santé à la population.
L'exercice médical visait également à renforcer le lien entre la population et l'armée. Kouam Wokam Paul, officier divisionnaire à Buea, a expliqué à l'immense population qui a bénéficié des services de soins de santé que l'armée ne fait pas seulement la guerre, mais a la responsabilité d'assurer la sécurité et la santé de la population. Il a demandé aux gens de collaborer avec les soldats, car tout ce qu'ils font est dans l'intérêt de la population.
Pas moins de 350 patients ont été consultés par l'équipe médicale militaire.
Otric N.
Mgr Jean Mbarga n’a finalement pas rendu visite aux prisonniers de Kondengui dimanche dernier. C'était pourtant l'un des points saillants de son programme. il faut dire que le berger n’a pas délivré son message. Pour cause, la tension et l’incompréhension qui persistent toujours à Kondengui depuis la récente mutinerie et les déportations qui ont eu lieu dans ce milieu carcéral.
Pourquoi la messe a été annulée ?
Il a été demandé à l’archevêque de Yaoundé de surseoir à cette « prière » pour le bien de tous. L'homme de Dieu avait voulu faire d’une pierre deux coups. Primo, l’escale au pénitencier pour réconforter les occupants et secundo, une messe pontificale à la paroisse notre dame du Mont Carmel.
Des dispositions au départ ont été prises à cet effet. Mais avec le dernier incident, il devenait difficile pour le régisseur, ses éléments et les forces de maintien de l’ordre d’accompagner Mgr Jean Mbarga dans cet exercice.
Après des négociations au sommet de l’establishment, finalement il a été décidé que la messe ne se tienne plus. Ce qui a sûrement heurté le patron de l’église catholique dans la région du centre. A son arrivée au Mont Carmel, le prélat avait affiché un visage serré malgré l’accueil chaleureux que lui ont réservé les ouailles.
L’Abbé François Bikoula, le maître des lieux ayant pavoisé l’espace pour l’accueil du prince de l’Eglise catholique. Dans son adresse, Mgr Jean Mbarga « peuple de Dieu » prêchera le vivre ensemble.
Mgr Jean Mbarga bien que n'ayant pas dit la messe dans le pénitencier, a demandé à l’assistance de « prier » pour les voisins. Un message qui sonne au moment où la reconstruction de la prison centrale suite aux dégâts de la mutinerie est en cours. Pas moyens donc d’entrer et personne d’ailleurs pour le confirmer. La clôture est en train d’être renforcée, « On nous a demandé d’augmenter la taille », a soufflé un manœuvre. Un autre souligne: « nous devons le faire le plus tôt et le plus rapidement possible parce qu’on ne sait jamais ».
En attendant la livraison des travaux dont le modèle de passation du marché aurait été le gré à gré, l’on reste concentré sur l’ambiance tout autour de ces pénitenciers pour le cas échéant grappiller quelques éléments devant permettre d'alimenter les débats.
Innocent D H