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La finale régionale du Grand-Nord s’est tenue ce dimanche 04 août 2019 dans la salle des fêtes de la Délégation régionale du tourisme et des loisirs du Nord à Garoua. Une cérémonie présidée par le Secrétaire général des services du gouverneur de la région du nord, Julien Doumba.

 

Elles sont 09 reines de beauté au départ dont 03 par région à savoir le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua. Elles ont compéti pour la finale nationale qui aura lieu le 21 décembre prochain au Palais des congrès de Yaoundé. Quatre passages ont suffi au membre du jury pour déterminer celles qui représenteront leur région à cet important rendez-vous. Un premier passage en tenue de ville (robe kaba), un deuxième en tenue de bain et puis des prestations en tenue traditionnelle et pour finir en tenue de soirée. Pour chacun des passages, les candidates ont convaincu le jury et le public par leur beauté physique et intellectuelle à savoir l’éloquence, la démarche, la gestuelle, la maîtrise du bilinguisme entre autres qui font partie des critères de sélection.

Après délibération du jury constitué de 5 membres, Bernadette Désirée Babassagana est élue miss de la Région du Nord, Diddi Faridatou a décroché la couronne de l’Adamaoua et Doriane Sinissia pour la région de l’Extrême-nord. Elles seront accompagnées de leur première dauphine à la finale nationale. Pour Bernadette Désirée : « C’est pour moi un sentiment de satisfaction. Je vais continuer le combat que je mène depuis trois ans contre la sous-scolarisation des démunis. Maintenant que je représente toute une région, je vais donner le meilleur de moi-même pour la représenter valablement sur l’échelle nationale ». 

Pour Julien Doumba, le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord : « C’est le vivre ensemble camerounais qui s’est exprimé et j’invite les représentantes du Grand-Nord de bien représenter leur région car en cas de victoire ce serait un grand exploit ». 

Était aussi présente à la cérémonie de sélection, Madame Julienne Madia, Délégué régionale des arts et de la culture du Nord.  Après l’étape de Garoua, le Comité d’organisation du Miss Cameroun mettra le cap sur la région de l’Est pour une autre finale régionale. 

 

Innocent D H

 

La rentrée scolaire 2019/2020 approche à grand pas. Les parents et le ministère des Enseignements secondaires s’attèlent pour une bonne reprise des cours. Ainsi, des dispositions sont prises de part et d’autre. En effet, selon un communiqué rendu public le 25 juillet 2019, par le ministre des Enseignements secondaires, l’opérateur de téléphonie mobile Orange, ne figure plus parmi les opérateurs sélectionnés en vue du paiement par voie électronique des frais de scolarité dans les établissements d’enseignement secondaire publics.

 

Désormais, il ne sera plus possible pour les parents de payer les frais de scolarité de leurs enfants via Orange money, tel que s’était le cas l’année dernière. En effet, le ministre des Enseignements secondaires qui organise les opérations et les déroulés de paiement des frais de scolarités par voie électronique, a rendu public, que, les parents, les tuteurs et les élèves ne devront plus effectuer le paiement numérique des frais de scolarité chez Orange Cameroun.

 

« Le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute le lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Aucun paiement ne devra plus être fait chez Orange Cameroun qui est appelé à accomplir d’autres tâches avec le ministère des Enseignements secondaires », informe la ministre des Enseignements Secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga dans ledit communiqué.

 

Par ailleurs, le même communiqué énumère les opérateurs de Mobile money retenus pour le compte de l’année académique 2019/2020. « Les parents, les tuteurs et les élèves devront payer lesdits frais par voie électronique à travers un opérateur de leur choix, et proche de leur localité. Il s’agit notamment de MTN Cameroon, Campost, Express Union, United Bank for Africa (Uba). » Difficile pour le moment de dire avec précision la raison de la suspension d’Orange Cameroun dans ce processus de paiement des frais de scolarité.

 

Lancé en juin 2018, le paiement des frais de scolarité par voie électronique vise à assurer une meilleure traçabilité et une sécurisation des fonds. Ce nouveau mode de paiement a l’intention d’améliorer la transparence dans la collecte des frais de scolarité par les établissements secondaires. Mais également de réduire les longues files d’attente devant les intendances au sein des établissements publics. Car, les parents ne seront plus obligés de se déplacer et de passer des heures dans de longues files d’attente pour pouvoir payer les frais de scolarité de leurs enfants. Ils pourront désormais procéder au paiement à distance, juste à l’aide de leur téléphone portable, à n’importe quelle heure et de n’importe où.

 

Cependant, il faut tout de même noter que ce mode de paiement présente des défis en zone rurale où  les populations en plus d’avoir du mal à s’adapter aux TIC, elles ont un accès limité au réseau Internet.  Selon un rapport du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) sur les télécoms au Cameroun, le taux de pénétration de la téléphonie mobile dans le pays est de 83% en 2016. Soit quelques 17% de personnes qui restent en marge de cet outil de communication.

 

Rappelons que, le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute ce lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, la rentrée scolaire, elle, débute le 2 septembre 2019.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Sa dépouille est arrivée en Guinée Conakry samedi dernier deux semaines après son assassinat

 

Victime d’une agression à Rouen, au nord ouest de la France, l’enseignant âgé de 31 ans a été accueilli par des dizaines de parents et proches, dont plusieurs femmes en pleurs. Les ministres guinéens des Affaires étrangères et de la Jeunesse, Mamadi Touré et Mouctar Diallo, et un représentant de l’ambassade de France à Conakry étaient également présents.

 

Sa mémoire saluée par ses pairs et de nombreuses autres personnalités

 

C’est dans l’un des amphis de l’université de Sonfania que son corps a été exposé, après une brève cérémonie à l’aéroport de Conakry. Un moment solennel, au cours duquel tous les témoignages ont reconnu la valeur de cet érudit brusquement arraché à la vie : « Nous saluons a mémoire de ce jeune, qui s’en va à la fleur de l’âge, alors qu’il avait certainement beaucoup de choses à donner, aussi bien à ses compatriotes qu’à tous ceux qui aspirent au savoir. Le football est sensé être un jeu, un moment agréable qui ne devrait générer qu’une saine passion et non conduire au meurtre… », a déclaré le chef de la diplomatie guinéenne.

 

A la suite de l’agression contre Mamoudou Barry, un suspect a été interpellé et il a été admis dans un centre psychiatrique car on le dit malade. Curieux, pensent les membres proches de la famille de Mamoudou Barry mais, le diplomate guinéen, pour calmer les esprits, a promis que justice sera rendue :   « Le gouvernement guinéen suit de très près l’évolution de l’enquête pour élucider le mobile de ce crime odieux. Nous sommes convaincus que justice sera rendue car les crimes racistes ne peuvent être tolérés… ».

 

Le cortège funèbre a quitté Conakry dimanche soir pour la ville de Mamou, à 300 km de la capitale. La prière mortuaire ce lundi sera suivie de l’inhumation à Bolaro, village natal du défunt, à une trentaine de km plus loin.

 

Mamoudou Barry, père d’un enfant de deux ans, est mort des suites de ses blessures après avoir été roué de coups dans la rue, le 19 juillet, lors d’une agression qualifiée de « raciste » par ses proches à Canteleu, dans la banlieue de Rouen.

 

Il avait soutenu une thèse de droit sur les « Politiques fiscales et douanières en matière d’investissements étrangers en Afrique francophone » le 27 juin dernier à Rouen.

 

Le représentant de l’ambassade de France, Fabien Talon, a dit être porteur d’une lettre de condoléances du président français Emmanuel Macron à son homologue guinéen, Alpha Condé, et au peuple de Guinée.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Jean Ernest Ngalle Massena Bibehe vient de présider la 31e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires.

 

La 31e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer) dirigée par Jean Ernest Ngalle Massena Bibehe, s’est penchée sur les principaux dossiers qui sont entre autres, l'état d'exécution du programme quinquennal des investissements ferroviaires, le suivi des dossiers de l'accident ferroviaire d'Eseka, la préparation des prochaines éditions du CHAN 2020 et de la CAN 2021, la sécurité aux passages à niveaux, l’occupation anarchique des emprises ferroviaires.

 

Pour ce qui est de l'accident ferroviaire d'Eseka survenu le 21 octobre 2016, il a été révélé que le processus d'indemnisation des victimes et ayants-droit conduit par Camrail et ses assureurs se poursuit sans couac. Ledit processus arrive même à sa fin. Le Comifer a également parlé dans la même lancée, du suivi de la dotation spéciale accordée par le Chef de l'Etat. Sur ce point, il convient de rappeler que le Président de la République a octroyé la somme d’un milliard de FCFA à distribuer aux victimes de cet accident. Les assises du Comifer ont donc révélé que la gestion de ces fonds se poursuit dans les services du Premier Ministre.

 

Durant les cinq heures où s’est tenue la réunion, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena et les membres du Comifer, la sécurité aux passages à niveaux a également fait l’objet d’un suivi. Ici, selon l'état des lieux dressé, depuis le début de l'année 2019, on compte 23 cas de collisions enregistrés entre des convois ferroviaires et des piétons ou des véhicules routiers se trouvant sur ou à proximité de la voie, causant des morts au passage. Pascal Miny, le Directeur Général de Camrail au terme des travaux a déclaré : « Nous avions parlé des sujets de sécurité en particulier les passages à niveaux au sujet desquels la sensibilisation se fait. Le deuxième point, c'est aussi parler de l'ensemble des infrastructures et des investissements en cours. Nous avons dégagé un certain nombre d'investissements qui doivent avoir lieu dans les prochains mois, notamment les voitures voyageurs neuves ».

 

Parlant des infrastructures liées à la préparation des prochaines éditions du CHAN 2020 et de la CAN 2021, Claude Misse Ntone, le Directeur des transports ferroviaires indique que « l'Etat a entrepris la réhabilitation de 11 voitures du parc de l'ancienne Régifercam. Beaucoup de choses sont faites. Concernant les quatre locomotives dédiées essentiellement au transport voyageur, le Chef de l'Etat a signé en janvier deux décrets d'habilitation, les conventions de financement sont signées et nous en sommes là aux dernières diligences avant la mise en vigueur du financement et nous espérons pouvoir accueillir ces locomotives au Cameroun dans les tout prochains jours.

 

Les voitures également sont assez avancées, elles devraient commencer à être fabriqués dans les prochains mois une fois que toutes les diligences y afférentes auront été accomplies. Nous nous projetons aujourd'hui par rapport au CHAN 2020 et à la CAN 2021. Donc, nous espérons croire que d'ici que ces événements-là aient commencé, le secteur ferroviaire pourra jouer sa partition ».

 

Liliane N.

 

L’association créée par la Première Dame Chantal Biya met le dépistage au centre de la campagne « Vacances sans Sida », qui va débuter dans les prochains jours.

 

Synergies africaines comptabilise 17 années de combat contre l’épidémie du siècle, le Sida. Comme chaque année et à chaque période de vacances scolaires, l’association fondée par Chantal Biya organise la campagne baptisée « Vacances sans Sida ». Répondant aux questions du quotidien gouvernemental Cameroon tribune édition parue en kiosque vendredi dernier, Jean Stéphane Biatcha le Secrétaire exécutif de Synergies africaines contre le sida et les souffrances, rappelle l’importance, qu’il y a à connaître son statut sérologique. Le dépistage est une priorité dans le combat de l’association de la Première Dame.

 

« Le dépistage demeure d'actualité. C'est un axe majeur de la lutte contre le sida. Le premier 90 de l'objectif 90-90-90 fixé par la communauté internationale pour 2020 porte là-dessus. 90% des personnes séropositives doivent connaître leur statut sérologique. Cela permet à la personne qui le sait de se protéger. Il se met alors sous traitement et évite par conséquent la propagation du virus. C'est important de connaître son statut sérologique : on ne le dira jamais assez. Le début de la solution dans la lutte contre le sida passe d’abord par la connaissance de son statut. C'est le point de départ. C'est une des priorités de notre combat. Pour se faire, les tests sont disponibles et le dépistage est volontaire et gratuit », déclare le Secrétaire exécutif de Synergies africaines.

Plus de 700 000 jeunes sont visés durant cette 17 ème édition de la campagne « Vacances sans sida». Car au-delà de la mobilisation de 650 pairs éducateurs dans les villes et villages du pays pour encourager le dépistage volontaire et le retrait des résultats, mais aussi pour renseigner les personnes séropositives, les réseaux sociaux seront mis à contribution. Ce moyen  digital très utilisé envisage toucher le plus grand nombre à travers le pays, en un clic.

Synergies africaines mettra donc un point d’honneur sur le dépistage tout au long de la campagne « Vacances sans Sida », qui va débuter dans les prochains jours. En parlant de ladite campagne, il faut noter qu’il s’agit d’une opération créée en 2003. Selon le Secrétaire exécutif de Synergies africaines, elle intéresse principalement les jeunes, les cibles à risque. Pour cette édition 2019, le thème choisi est celui de l’année dernière. « Génération « Android », cliquons sur le dépistage du VIH ».

 

D’après les chiffres du ministère de la santé du Cameroun, le taux de séro prévalence a connu une baisse considérable ses dernières années. On est parti d’un taux de 3,9% en 2016 pour un taux de 3,4% il y a un an. Des chiffres encourageants mais pas suffisants. On compte plus de 400 000 nouvelles infections sur la même période et la majorité des personnes infectées sont des filles. D’où la nécessité d’axer la lutte vers cette couche de la société. Des aspects que prendront en copte la formation en cours. Il est davantage question de communiquer aux jeunes le langage adapté pour transmettre le bon message à leurs congénères. C’est aussi l’occasion pour le Comité National de Lutte contre le Sida de renforcer la communication pour le changement de comportement à travers le développement des approches différenciées selon les tranches d’âges, privilégiant l’acquisition des compétences pour l’adoption des comportements à moindre risque. Cette option est justifiée dans le Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH, le Sida et les IST 2018-2022 qui identifient les jeunes et adolescents (filles et garçons) âgés de 15 à 24 ans en contexte de vulnérabilité comme une des cibles prioritaires des interventions.

 

Liliane N.

 

L’universitaire et militante féministe ougandaise Stella Nyanzi a dévoilé ses seins et crié des obscénités vendredi lorsqu’un juge l’a condamnée à 18 mois de prison pour harcèlement du président Yoweri Museveni. 

 

Stella Nyanzi, qui avait déjà été arrêtée et incarcérée en 2017 pour avoir comparé le président Museveni à une « paire de fesses », a été condamnée alors que le tumulte régnait dans la salle d’audience du tribunal à Kampala. Elle avait été reconnue coupable jeudi d’avoir harcelé en ligne le chef de l’Etat et sa mère défunte, une décision condamnée par des organisations internationales de défense des droits de l’homme et l’opposition ougandaise. Mme Nyanzi, incarcérée depuis son arrestation en novembre 2018 et qui comparaissait par vidéo, passera donc neuf mois supplémentaires en prison. Elle a fait un double doigt d’honneur et hurlé des obscénités à l’énoncé du verdict, avant de montrer ses seins sous les acclamations et les cris de joie de ses partisans. Une bouteille de plastique a été lancée sur le juge lorsque la police a tenté de rétablir l’ordre. Mme Nyanzi « a été bouleversée de ne pas avoir été autorisée à comparaître physiquement devant le tribunal mais par vidéo », a déclaré son avocat, Isaac Semakadde, vendredi à l’AFP. « Ce procès a manqué de transparence », a-t-il affirmé.

L’accusation de « propos offensants » n’avait finalement pas été retenue contre elle. Chercheuse associée à la prestigieuse université de Makerere à Kampala, Mme Nyanzi est titulaire d’un doctorat sur les sexualités en Afrique. Interrogée par l’AFP courant 2017, elle justifiait le recours à un vocabulaire cru: « Les paroles dites vulgaires sont parfois la meilleure option pour faire passer un message ». Ses commentaires sur Facebook, où elle est suivie par plus de 200.000 personnes, divisent la société ougandaise, un pays largement conservateur mais dont une partie de la population, notamment au sein de la jeunesse, souhaite le départ du président.

 

Innocent D H.

 

Le ministère de l’Europe et des affaires  étrangères français a réagi à une question écrite à l’Assemblée nationale le 30 juillet 2019. Ce département ministériel dit suivre avec beaucoup d'attention l'évolution de la situation de Maurice Kamto, ancien candidat à l'élection présidentielle camerounaise.

L'on note depuis le 30 juillet dernier une sorte de mue dans la position de la France en ce qui concerne la crise sociopolitique qui secoue les régions anglophones du Cameroun depuis trois ans. Réagissant à l’Assemblée nationale française, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dit suivre avec une grande attention la situation de l’ancien candidat à la présidentielle Maurice Kamto qui a été arrêté le 28 janvier dernier avec près de 200 de ses partisans.

Dans la note de synthèse, l'on découvre: « La France très préoccupée par son inculpation depuis mi-février. Notamment pour rébellion, insurrection et hostilité contre la patrie. L’opposition camerounaise, dont Maurice Kamto est l’une des figures importantes, doit pouvoir s’exprimer librement, dans le respect de la loi. À cet égard, il est inquiétant que plusieurs centaines de ses sympathisants aient été arrêtés, à l’occasion de marches de soutien dans plusieurs villes du Cameroun ».

La question de la crise anglophone

Pour la France, « le Cameroun est un pays ami, important pour la stabilité de l’Afrique centrale et où se trouvent plus de 6.500 ressortissants français ». La France relève que la situation dans les régions anglophones du Cameroun continue à se dégrader.

Dans cette crise, les pertes en vie humaine sont lourdes, la situation humanitaire est critique avec 35.000 réfugiés au Nigeria et 530.000 déplacés internes, l’activité économique dans ces régions s’effondre.

En dépit de cette situation, la France dit poursuivre ses efforts bilatéraux, en concertation avec ses principaux partenaires, en particulier à Bruxelles et à New York. L'objectif étant de convaincre le gouvernement camerounais de prendre des initiatives en vue d’un règlement politique durable de la crise anglophone.

Pour ce qui est de la médiation

Le Conseil de sécurité des Nations unies s’était déjà réuni le 13 mai dernier pour examiner cette crise sous l’angle humanitaire. Ensuite, la Haute-commissaire aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, s’est rendue au Cameroun du 1er au 4 mai. L'on peut aussi remarquer  d’autres instances internationales qui sont désormais attentives à l’évolution de la situation. Certains pays se proposent pour mener des médiations.

La France se dit convaincue que la réponse à la crise anglophone ne saurait être d’ordre militaire ou sécuritaire, mais bien politique. Tous les canaux de dialogue et de réconciliation doivent être ouverts. C’est pourquoi elle poursuit ses échanges, en toute franchise, avec les autorités camerounaises. La France appelle à lancer un dialogue politique inclusif, à mettre en œuvre des mesures de détente et à approfondir véritablement la décentralisation. 

 

Innocent D H

La nouvelle direction devrait entreprendre dès que possible une vérification judiciaire complète de l'institution.

La Secrétaire Générale de la FIFA, la Sénégalaise Fatma Samoura, a pris la direction de la Confédération Africaine de Football (CAF) le 1er août 2019. L'instance dirigeante du football mondial (FIFA) a annoncé en juin dernier la nomination de Fatma Samoura au poste de Délégué général de la FIFA pour l'Afrique. L'ancien fonctionnaire des Nations Unies restera en poste pour une période de six mois, du 1er août 2019 au 31 janvier 2020, renouvelable avec l'accord des deux organisations.

Dans le cadre de ce processus, il a également été convenu que la FIFA et la CAF entreprendront dès que possible un audit médico-légal complet de la CAF. Selon une déclaration commune, l'accord prévoit que la FIFA prendra en charge la gestion du football sur le continent africain.

Dans le cadre de ce nouvel arrangement, Samoura, 56 ans, toujours Secrétaire Général de la FIFA, travaillera avec le Président Ahmad Ahmad Ahmad et une équipe d'experts sur un certain nombre de réformes de la CAF afin de superviser la gestion opérationnelle de la CAF, y compris les procédures administratives et de gouvernance, assurer l'organisation efficace et professionnelle de toutes ses compétitions et soutenir le développement du football dans tous ses pays et régions, notamment.

Musa Bility, membre du comité exécutif de la CAF, ancien président de la Fédération libérienne de football, annonce sa décision de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) en vue de l'annulation de la nomination de Mme Samoura au sein de l'instance africaine.

Musa Bility dénonce par ailleurs l' « accord de coopération » conclu entre l'instance qui dirige le football continental et la Fifa. Il a promis de déposer une plainte auprès du TAS pour demander que l'accord soit rendu « nul et non avenu, avec effet immédiat ».

Musa Bility dit espérer que le TAS va « donner des ordres », ne serait-ce qu'à titre « provisoire », pour « arrêter la prise de contrôle hostile de la CAF par la Fifa, et surtout la décision d'emmener Fatma Samoura à la tête du secrétariat de la CAF ».

L'équipe dirigée par Fatma Samoura a pour mission d'améliorer la réputation de l'institution et de mieux préparer la Confédération aux défis futurs. En tant que Secrétaire Générale de la FIFA et ancienne diplomate de l'ONU, elle est appelée à faire des recommandations pour mettre la CAF sur un bon pied.

 

Otric N.

Siriki, Souké, Fati, Souleymane.bf, stars de la célèbre série burkinabé ont fait partie du ballet d’hôtes reçus le 26 juillet dernier par le ministre des Arts et de la Culture (Minac) Bidoung Mkpatt.

 

C’est dans une ambiance digne d’une scène théâtrale à la hauteur des hôtes du jour, que  les comédiens de la série burkinabé à succès, « Les Bobodiouf » ont échangé avec le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt. Au cours de cette audience du 26 juillet 2019 à Yaoundé, initiée par Athanase Mvondo dit « Edoudoua non glacé », les vedettes du petit écran venues du Burkina Faso ont présenté au ministre le projet qui les amène au Cameroun.

En effet, rapporte Cameroon Tribune, Mahamoudou Tiendrébéogo (Souké), Frédéric Soré (Siriki), Pauline Ouattara (Fati) et Souleymane Koumaré (Souleymane BF), sont à l’affiche d’une production dévoilée au public de Douala et Yaoundé, les 24 et 26 juillet dernier. « Je suis venu chercher l’onction du patron des Arts et de la Culture pour la projection d’un téléfilm récemment tourné et produit au Cameroun », a déclaré Edouadoua non glacé.

Une initiative coopérative fortement saluée par  Bidoung Mkpatt. Intitulé « A malin, malin et demi », le téléfilm met en lumière les rapports compliqués existant entre un patron et ses employés. Il a été tourné en partie à Yemsoum 2, une localité située près de l’arrondissement d’Obala, département de la Lékié, le village natal d’Edoudoua et à Yaoundé durant deux mois.

Les hôtes du Minac ne l’ont pas caché, ils sont « heureux d’être au Cameroun pour prendre part à une telle opération artistique », eux pour qui participer à des productions camerounaises devient une habitude. Siriki et Souké notamment, ont déjà été vus dans le film « Le serpent de bronze » de Thierry Ntamack. De quoi réjouir le monde des Arts et de la Culture, en perpétuelle recherche de coopération et de coproduction dans divers secteurs, notamment le cinéma.

Dans la même journée, le Minac a ensuite reçu Fabiola Ecot Ayissi, promotrice culturelle et fondatrice du Centre international pour le patrimoine culturel et artistique (Cipca) situé au quartier Emana à Yaoundé. Fabiola Ecot Ayissi a relevé les réalisations de son Centre inauguré le 4 avril 2018. Elle a sollicité l’accompagnement multiforme du Minac. Assurance lui a été donnée par Bidoung Mkpatt.

 

Otric N.

C’est la quintessence du point de presse donné ce 02 Août, par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication

« Après les mutineries qui ont tour à tour secoué la prison principale de Kondengui et la prison principale de Buéa, respectivement le 22 et le 23 Juillet 2019, le Gouvernement de la République, tient aujourd’hui à assurer la communauté́ nationale et internationale du retour au calme… ».

Point sur la situation générale desdits établissements pénitentiaires au lendemain des révoltes

C’est le deuxième point sur lequel s’est appesantit le ministre de la Communication, après un bref rappel des événements : « Un regroupement de personnes en détention provisoire dans le cadre des troubles sécuritaires perpétrés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, après s’être déclaré́ porteur de doléances à présenter aux hautes autorités de l’Etat, s’est mué en une insurrection radicale et violente…Passant outre aux appels au calme, ils ont été rejoint par d’autres détenus…Tous, revendiquant de manière véhémente leur libération, ont alors entrepris de semer la panique au sein de la prison, dans le but de provoquer une évasion massive des détenus… ».

 Etendue des dommages à la prison principale de Kondengui

Ils se chiffrent à plusieurs dizaines de millions de francs CFA toutefois, aucune perte en vies humaines n’est à déplorer et « les diverses procédures légales initiées à l’encontre des meneurs de cette insurrection ont été́ conduites dans le strict respect des lois et règlements de la République… », affirme René Emmanuel Sadi.

Qui précise en outre que : « Les détenus identifiés comme les meneurs de cette insurrection, à savoir : 177 le jour des faits et 67 par la suite, pour un total de 244 insurgés interpellés et, placés sous exploitation auprès des services de la police et de la gendarmerie, ont déjà̀ tous été́ entendus, et les diverses enquêtes pratiquement bouclées. En ce moment, les dernières vérifications des formalités procédurales sont en cours d’achèvement… ».

 

Le résultat des fouilles

Plusieurs détenus ont été́ trouvés en possession, entre autres : d’importantes sommes d’argent - de nombreux appareils de communication, dont des téléphones portables, des puces téléphoniques, des chargeurs et des batteries de téléphones, des clés USB,
des clés internet, des cartes mémoires - des appareils électroniques, dont des ordinateurs - portables, des tablettes - des armes blanches, dont, des poignards, des couteaux, des scies à métaux, des tournevis, des poinçons, des lames de rasoir, des pointes - une importante quantité́ de chanvre indien et de
cigarettes  -  des grenades lacrymogènes.

 

Prison principale de Buéa

Les prévenus insurgés ont utilisé le même mode opératoire, refusant obstinément tout dialogue avec les autorités administratives et pénitentiaires, tout en entreprenant dans la foulée, de saccager et d’incendier les diverses installations de ladite prison. Là bas aussi, aucune perte en vie humaine n’a été déploré cependant, « l’on a pu noter des blessés, soit deux éléments des forces de sécurité́ et 43 détenus parmi les insurgés, dont une vingtaine ont été́ immédiatement pris en charge à l’infirmerie de la prison et, un autre détenu conduit dans un centre hospitalier de la ville de Buéa, eu égard à son état... ».

Leur situation sanitaire s’est améliorée et, des procédures d’usage initiées à l’encontre des 20 insurges identifiés comme les meneurs sont elles aussi bouclées.

 Des mesures ont été prises et, le porte parole du gouvernement n’a pas manqué de les relever. Il s’agit entre autres : - D’accélérer les procédures judiciaires en cours - De veiller de façon rigoureuse au renforcement de la discipline dans tous les établissements pénitentiaires du pays -  De renforcer et de moderniser les moyens de contrôle et de suivi des prisonniers - De procéder à un desengorgement des différents établissements pénitentiaires dont la surpopulation est avérée - De proscrire fermement l’entrée et l’usage de tous les outils et ingrédients interdits par la réglementation en vigueur en milieu carcéral.

Des instructions particulières ont également été́ données aux administrations sectorielles compétentes en la matière, s’agissant de l’extension des locaux de certains établissements pénitentiaires, dont la capacité́ d’accueil est aujourd’hui dépassée.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01