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Le successeur de Gilles Thibault a été a été reçu le 01er août 2019 par Adoum Gargoum, le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures en charge de la Coopération avec le Monde islamique.

 

Comme cela est prévu, Christophe Guilhou, le nouvel Ambassadeur de France au Cameroun s’est rendu au Ministère des Relations extérieures (Minrex). Il y était jeudi pour présenter les copies figurées de ses lettres de créance. Le Diplomate français qui est âgé de 56 ans, va donc effectuer sa deuxième mission en Afrique. Car il a servi à Djibouti durant trois années comme Ambassadeur de France. Il a également servi à divers postes de responsabilité aux Etats-Unis, en Syrie et aux Emirats arabes unis.

 

Christophe Guilhou remplace ainsi Gilles Thibault arrivé en fin de mission au Cameroun. Après y avoir passé trois années de sa vie, Gilles Thibault a quitté le sol camerounais, son successeur étant déjà arrivé. « Chers amis, je quitte le Cameroun pour m’envoler vers de nouvelles aventures à Paris. Merci pour toutes les belles rencontres, camerounaises, françaises et diplomatiques » a-t-il écrit le lundi 29 juillet 2019 sur son compte Twitter depuis la France, son pays.

 

A titre de rappel, Gilles Thibault avant d’aller faire ses adieux à Paul Biya le Président de la République le 26 juillet 2019, a pris part une journée avant à un dîner d’Etat comme les convenances diplomatiques. Lors dudit dîner organisé par le Ministre délégué auprès du Minrex chargé de la Coopération avec le Commonwealth, Felix Mbayu, le désormais ancien Ambassadeur de France au Cameroun a été fait Grand officier de l’ordre national de la valeur.  

 

Emu par cette distinction, il avait alors déclaré «cela témoigne de l’excellence et de la qualité fructueuse des relations bilatérales entre nos deux pays. Je suis heureux d’avoir contribué, dans la continuité, à consolider cette coopération historique».

 

Liliane N.

 

Dans cette partie du Cameroun, l’on observe de plus en plus certaines mères qui se montrent réticentes quand elles nourrissent leur bébé aux seins. Diverses raisons ont évoquées pour être à l’abri de toute forme de reproche.

 

« Comme premier facteur qui peut pousser une mère à ne pas donner le lait de son sein à sa progéniture, je pense que c’est l’ignorance, c’est-à-dire la femme ne sait pas au combien sa mamelle est utile pour son enfant. A l’ignorance j’ajoute le modernisme et certaines occupations de la vie qui font à ce que la mère n’a pas le temps pour nourrir son bébé au sein ». Ces déclarations sont celles faites par Gérard Boykou, habitant de la ville de Garoua. Comme lui, nombreuses sont des personnes dans cette partie du pays qui constatent que de nos jours pour diverses raisons certaines femmes sont réticentes quand elles doivent donner de leur lait au bébé. 

 

Motifs de certaines mères

 

Dans ce sillage, les mères ne manquent pas d’arguments pour se dédouaner lorsqu’elles n’ont pas pu faire allaiter l’enfant au lait maternel. Séverine Ignabé est une mère, elle indique avoir ses raisons de refuser l’allaitement maternel: « mon problème avec ce type d’allaitement, c’est qu’il est fatiguant et puis je n’aime pas que mes seins tombent. Je cherche à toujours être belle pour plaire à mon mari », dixit cette dame.

 

« Quand je fais téter mon enfant je ressens une profonde fatigue, j’ai mal à la poitrine, du coup je perd du poids. Pour éviter de subir cette situation de manière continue je préfère nourrir mon enfant au biberon », se plaint Nafissatou pour se justifier. 

 

Lire ausi : Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2019 : Vertus du lait maternel 

 

Pourtant, l’allaitement maternel est bénéfique pour la santé de l’enfant d’après Michelle Ntolo, élève sage-femme. « Le lait maternel permet de renforcer les liens entre la mère et le nouveau-né. Il permet de fortifier les os, de protéger l’enfant contre d'éventuelles infections. Le lait de la mère est aussi une méthode de contraception », explique Michelle Ntolo.

 

Les femmes considérés comme mamelles nourricières par la société sont donc appelées à prendre conscience du rôle qui les incombe en garantissant aux nourrissons le lait maternel, un aliment indispensable pour la bonne croissance de l’enfant. 

 

Innocent D H

 

C’était au cours d’une cérémonie présidée mercredi dernier à Yaoundé par Célestine Ketcha Courtes, ministre de l'Habitat et du Développement urbain.

 

Six ans après avoir payé les frais d’acquisition, 32 appartements sis en plein cœur des logements sociaux d’Olembe à Yaoundé ont été officiellement rétrocédés à leurs propriétaires. Une cérémonie de remise des clés à 32 propriétaires (sur les 205 enregistrés) qui a été présidée mercredi dernier par le ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes. « Il s’agissait de 32 appartements figurant dans un lot de 60 acquisitions compris dans 3 bâtiments », précise Cameroon Tribune.

 

Des premiers acquéreurs qui ont poussé un vrai ouf de soulagement. « Au-delà du désespoir dû à la longue attente, ces logements vont enfin nous permettre d’avoir un appartement respectable », déclare l’un d’eux dans les colonnes du journal en kiosque ce vendredi.

 

Le Minhdu a alors prescrit aux nouveaux propriétaires de « s'approprier le cahier des charges qui les renseigne suffisamment sur tous les aspects essentiels de la vie commune et en matière de copropriété afin de le respecter ».

 

Tout en leur souhaitant une vie paisible dans cette cité, apprend-on, le ministre leur a demandé de « garder jalousement cet investissement et d'en prendre le plus grand soin ». Des propos également corroborés  par Louis Roger Manga, directeur général de la Mission d’Aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (Maetur).

 

Ces logements rétrocédés sont des bâtiments collectifs R+4 de type T3, T4 et T5. Entièrement équipés en eau, en électricité et en système d’assainissement des eaux usées, ces appartements offrent à leurs occupants toutes les commodités urbaines requises. Notamment : connectivité, mobilité, téléphone.

 

Ainsi, elles souscrivent au dessein des pouvoirs publics qui consiste à « construire des villes équitables qui offrent à toutes les populations les opportunités tout en évitant de produire, à grande échelle des laissés-pour-compte », a déclaré le Minhdu. Ces bâtiments ont été construits grâce au tryptique institutionnel Sic, Maetur et du Crédit foncier du Cameroun (Cfc). 

 

Cette cérémonie sera suivie d'une autre ce vendredi à Douala. Toutes les deux rentrent dans le cadre d'un vaste projet de construction de 10 000 logements sociaux et d'aménagement de 50 000 parcelles constructibles sur toute l’étendue du territoire national initié par les pouvoirs publics. Lancé en 2010, ce projet concerne les 10 chefs-lieux de région du pays.

 

Rappelons que la Direction de la sécurité présidentielle a déjà acquis 120 logements sur ce site. La présidence de la République a déjà déboursé 1,30 milliard de FCFA pour l’acquisition définitive des 60 logements.

 

Otric N.

 

Le milieu de terrain camerounais Arnaud Djoum veut continuer à jouer pour le Cameroun bien qu'il ait récemment rejoint l'Arabie Saoudite, souvent considérée comme un championnat moins compétitif.

 

A 30 ans, il a signé un contrat de deux ans avec le club saoudien d'Al Raed après avoir quitté le club écossais de Hearts. Son nouveau club a terminé huitième de la Pro League saoudienne sous la houlette du tacticien albanais Besnik Hasi la saison dernière. Djoum a hâte de continuer à jouer pour les Lions Indomptables malgré le fait que, dans le passé, les joueurs qui évoluaient dans le Golfe avaient été mis à l'écart de l'équipe nationale camerounaise.

 

"Je veux continuer à jouer pour le Cameroun et je serai toujours disponible pour jouer pour les Lions", a déclaré Djoum à BBC Sport. "C'est une période intéressante de ma carrière, je pense que j'ai beaucoup d'expérience maintenant et je ne peux que m'améliorer. Je ne suis pas venu en Arabie Saoudite pour les vacances ou la retraite. Je suis un compétiteur et je veux jouer à un bon niveau, découvrir de nouvelles choses et essayer de jouer au plus haut niveau possible".

 

"J'ai envie de jouer longtemps et je vois cela comme une étape dans ma carrière pour progresser. J'ai reçu plusieurs offres de bonnes équipes en Europe, mais Al Raed s'est montré plus engagé. Le président du club s'est rendu en Egypte pour me voir pendant la Coupe d'Afrique des Nations. Il m'a expliqué sa vision et ils m'ont présenté la meilleure offre. J'ai vu qu'il y avait un réel désir de m'avoir au club et cela m'a poussé à prendre cette décision."

 

De nombreux talents en Arabie Saoudite

 

Djoum avoue avoir été séduit par le talent de l'ancien attaquant de Swansea Bafetimbi Gomis, de l'ancien ailier du Leicester Ahmed Musa et du compatriote Leandre Tawamba, qui a marqué 24 buts la saison dernière pour Al-Tawoon. Et cela l'a laissé perplexe face à certaines perceptions de la Ligue saoudienne.

 

"La Ligue saoudienne s'améliore, vous avez de très bons joueurs et les équipes sont bien structurées. Techniquement, il y a des choses que l'on peut apprendre du championnat", a ajouté Djoum.

 

"Avant de rejoindre Al Raed, j'ai parlé à quelques joueurs qui étaient en Belgique mais qui sont maintenant en Arabie Saoudite et ils m'ont dit de très bonnes choses sur le championnat. Les gens pensent que ce n'est pas très compétitif, mais ce n'est pas vrai. L'équipe algérienne qui a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2019 comptait quatre joueurs de la ligue professionnelle saoudienne et même plusieurs joueurs marocains y participaient. Ça en dit long sur la qualité du championnat."

 

L'ancien joueur de Roda JC a joué un rôle clé dans l'équipe du Cameroun qui a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2017. Il a fait deux apparitions pour les Lions Indomptables lors de la Coupe des Nations 2019 en Egypte où le Cameroun n'a pas réussi à conserver son titre, s'inclinant en huitièmes de finale après une défaite 3-2 face au Nigeria.

 

Djoum a désormais le regard tourné vers la Coupe d’Afrique des Nations 2021 qui se déroulera au Cameroun. L'ancien international de jeunes belge espère rester en forme pour décrocher une place dans l'équipe.

 

Otric N. 

 

Les autorités en service à la délégation régionale de la Santé publique ont mis des moyens nécessaires pour une prise en charge efficace des malades du choléra, à la disposition de l’ensemble des districts de santé de la région.

 

Déjà six morts enregistrées à l’Extrême-Nord, depuis la résurgence de l’épidémie de choléra dans la région. Les autorités en charge de la santé dans cette partie du pays sont au four et moulin pour lutter efficacement contre cette épidémie. Parmi les actions entreprises, la délégation régionale de la Santé publique, conduite par le Dr Bava Hamadou Boubakary a mis à la disposition de tous les districts de santé de l'Extrême-Nord, les moyens nécessaires pour une prise en charge efficace des malades du choléra. Elle a aussi doté les districts de santé des tests de dépistage rapide, des tubes pour la collecte des selles, du chlore et bien d'autres intrants pouvant aider à mettre les patients hors de danger.

 

En plus de ces actions, il y a une vaste campagne entamée par le délégué régional de la Santé publique de l'Extrême-Nord. Cette campagne vise à sensibiliser les populations, sur les règles d’hygiène à respecter lors des descentes sur le terrain. On sait que le choléra est une maladie de la saleté. Il est donc important que les populations soient très vigilantes, qu’elles adoptent une hygiène corporelle et environnementale rigoureuse. Il faut dire qu’à l’Extrême-nord, certaines populations ont pris l’habitude de déféquer à l'air libre. Une des habitudes qui fait planer le risque d’une propagation de l'épidémie.

 

A titre de rappel, les premiers cas ont été notifiés dans l'aire de santé de Midjivin, dans le district de santé de Kaélé entre le 1er et le 8 juillet 2019. Il y a eu dix cas suspects de choléra dont quatre décès. Les prélèvements ont été effectués et acheminés au laboratoire de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de Maroua.

 

Liliane N.

 

Le parti politique de Serge Espoir Matomba a de ce fait lancé une opération «Rattrapage».

 

Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) vient de dévoiler ses ambitions, en ce qui concerne les élections municipales et législatives prévues en 2020.  Le parti politique qui a porté Serge Espoir Matomba lors de la dernière Présidentielle, veut avoir un nombre de 300 maires et 100 députés élus l’année prochaine. C’est ce que fait savoir l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Pour atteindre donc cet objectif, Serge Espoir Matomba en sa qualité de Premier secrétaire du Purs,  a décidé de lancer une opération «Rattrapage».

 

Cette opération vise à inciter les citoyens à s’inscrire massivement sur les listes électorales avant le 31 août 2019. Il faut noter que cette date du 31 août, est la date butoir pour les inscriptions sur les listes électorales.

 

A titre de rappel, il faut souligner que le Purs s’est lancé dans la conquête de l’électorat depuis la fin de l’année dernière. Le 10 novembre 2018, par exemple, Serge Espoir Matomba a entamé des pourparlers avec les leaders de la Conférence nationale des travailleurs du Cameroun (Entente) et de la Fédération camerounaise des syndicats du secteur de l’éducation (Fecase). Sur sa page Facebook, Matomba a indiqué qu’il est question pour lui de parvenir à la mutualisation des forces.     

 

Pour revenir à l’ambition du Purs qui est d’avoir 300 maires et 100 députés, il convient de rappeler que dans un communiqué de remerciement adressé à ses militants et sympathisants, Matomba apportait un nombre d’éclairage. Parmi lesquels, l’ambition de son parti s’adresse aux jeunes camerounais dont l’âge se situe au-dessus de 23 ans.

 

Pour lui, c’est une façon pour le parti d’être reconnaissant après le soutien obtenu à la dernière Présidentielle. Serge Espoir Matomba est sorti huitième avec un score de 0,56% lors de cette échéance électorale.

 

Liliane N.

 

Le dernier rapport de la Coalition a lancé sa sixième liste mensuelle, attirant l'attention sur les cas les plus urgents.

 

  1. Jamal Khashoggi :   Des mois après son assassinat brutal, et malgré les conclusions de l'ONU et de la CIA suggérant l'implication du prince héritier saoudien, il n'y a pas eu d'enquête pénale indépendante.  . Les appels à la publication par la Maison Blanche de rapports de renseignements ont été ignorés, de même que la date limite pour répondre au Congrès, comme l'exige la loi américaine Magnitsky.

 

  1. Azory Gwanda, journaliste indépendante chargée d'enquêter sur des meurtres mystérieux dans une zone rurale de Tanzanie, est portée disparue depuis le 21 novembre 2017 et le gouvernement n'a pas mené d'enquête ni divulgué ce qu'il sait. Le 10 juillet, le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Palamagamba Kabudi, a déclaré  dans une interview que Gwanda avait "disparu et était mort", mais avait fait marche arrière en raison de demandes de clarification. 

 

  1. Juan Pardinas, rédacteur en chef du journal mexicain Reforma, a été victime d'une série de menaces de harcèlement et de menaces en ligne après que le président Andrés Manuel López Obrador eut critiqué le journal en avril. López Obrador a reconnu les menaces contre Pardinas et a déclaré que son gouvernement avait offert des mesures de protection au journaliste.

 

  1. Paul Chouta, été arrêté en mai, s'est vu refuser la liberté sous caution et a été accusé de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles. Son  rédacteur en chef a déclaré soupçonner que l'affaire était en représailles pour des informations critiques. Son cas a été reporté au 13 août et il est toujours dans une prison à sécurité maximale.

 

  1. Le journaliste primé Azimjon Askarov, de souche ouzbèke, a passé neuf ans en prison sur des accusations forgées de toutes pièces pour avoir couvert les violations des droits humains. En dépit de la condamnation internationale persistante et de ses demandes de libération, un tribunal kirghize qui a examiné son cas à la lumière de la nouvelle législation a décidé de maintenir sa peine à perpétuité le 30 juillet.

 

  1. 6. Ayse Nazh Ihcak commentatrice du journal d'opposition Özgür Düşünce et de Can Erzincan TV, a été arrêtée en 2016 et condamnée en février 2018 à la prison à vie sans liberté pour avoir tenté de renverser la constitution par le biais de son journalisme. Au cours d’un procès en janvier, elle a été condamnée à cinq ans supplémentaires pour avoir révélé des secrets d'État. En Turquie, qui est le principal prisonnier des journalistes trois années de suite, les peines d'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle équivalent à 30 ans d’isolement cellulaire, avec des visites limitées.

 

  1. Les autorités iraniennes ont arrêté Marzieh Amiri, journaliste économique au journal Shargh Daily, basé à Téhéran, alors qu'elle couvrait les manifestations du 1er mai. Sa famille a eu des contacts limités avec elle depuis. Les autorités ont accusé Amiri d'avoir commis des crimes contre la sécurité nationale sans donner plus de détails.

 

  1. Jones Abiri éditeur et rédacteur en chef de Weekly Source, est actuellement incarcéré pour des accusations en vertu de la loi nigériane sur la cybercriminalité, de la loi anti-sabotage et de la loi sur la prévention du terrorisme pour des crimes qui auraient été commis en 2016. Un tribunal l'a exclu après qu'il ait été détenu sans accès à sa famille ou à un avocat de 2016 à 2018. 

 

  1. Assif Sultan reporter pour Kashmir Narrator, sera emprisonné un an le 27 août, arrêté en 2018 et inculpé de complicité pour hébergement de terroristes connus. Sultan continue de se voir refuser une procédure régulière, avec des retards persistants dans ses audiences.

 

  1. Truong Duy Nhat, un reporter vietnamien de Radio Free Asia, a été porté disparu  en janvier à Bangkok, en Thaïlande, où il avait demandé le statut de réfugié. En mars, sa fille a appris qu'il avait été emprisonné sans inculpation dans un centre de détention à Hanoi. Nhat avait déjà été condamné à deux ans de prison en 2013 en raison de ses reportages critiques sur le gouvernement.

 

N.R.M

 

C’est une grosse perte pour le catch camerounais dont il était l’icône presque irremplaçable. En effet, Le Camerounais qui a dominé la scène continentale des poids lourds de catch de 1986 jusqu'à son jubilé, a quitté définitivement la scène hier jeudi 1er août 2019.

 

Âgé de 61 ans, Jacob Mbeng Makia alias Super Makia est mort à l'hôpital militaire de Yaoundé de suite d’une courte maladie. A-t-on appris. Il reposera certainement dans les prochains jours, dans son Sud-Ouest natal.

 

Né le 28 février 1958 à Kumba, département de la Mémé (région du Sud-Ouest), Cameroun, Super Makia a livré 86 matches, remporté 85 victoires, et concédé un match nul en 1990, contre le Nigérian Johny Clang. Et depuis sa retraite, Super Makia menait une vie discrète, à son domicile au quartier Dakar à Yaoundé.

 

Fils d’un grand chauffeur de ligne et d’une ménagère, le héros camerounais du Catch n’aura que la chance de fréquenter le cycle primaire qu’il quittera d’ailleurs en 1972, suite à l’épaisseur très amoindrie du porte-monnaie de ses parents. Toutefois, cet état de chose n’aura pas un impact direct sur le destin de l’enfant prodige de Kumba ; « les voies de Dieu étant insondables ».

 

Comme attiré par un aimant de sa destinée, Super Makia prendra la route du Nigeria via une pirogue de fortune. Aidé par la sœur de son père qui y était installée par les liens  sacrés de mariage. Il intègrera la National School of Sport de Lagos (Nigeria) en 1974. Au bout de 4 ans d’entrainement intense, il est sélectionné parmi les 10 meilleurs de cette école qui doivent alors aller à Hong-Kong pour apprendre le Catch. Il n’avait  alors que 20 ans et ne se doutait même pas que commençait pour lui une carrière riche en action et en émotion.

 

De retour au Cameroun en 1982, il va d’abord exercer comme mascotte officielle de Guinness Cameroon tout en travaillant très dur pour pouvoir challenger les meilleurs. C’est alors qu’en 1986, il livre son premier combat professionnel contre le Nigérian Times Man Udo alors Champion d’Afrique. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attendant pas le nombre d’années »,  rappelait Pierre Corneille, il devient à son tour le Champion d’Afrique en Catch, catégorie poids lourd. Ainsi, il  ouvrait là l’histoire du Catch camerounais et commençait à l’écrire de la meilleure des manières. Ce titre, il l’a fort bien défendu puisqu’il est resté imbattable sur le continent. Et c’était-là le premier épisode de sa carrière. Il devient alors le chouchou des camerounais à l’image d’un Joseph Bessala, médaillé d’argent de boxe aux Jeux Olympiques de Mexique en 1968.

 

Repose en paix champion !

 

Danielle Ngono Efondo

 

L’ancien premier ministre, proche collaborateur des Présidents Ahmadou Ahidjo et Paul Biya s’en est allé il y’a quelques heures en Suisse, à l’âge de 77 ans.

 

Sadou Hayatou est l’une des plus anciennes figures de l’administration camerounaise. Il s’était complètement retiré de la vie publique, pour se réfugier à Genève, non loin de la clinique Genolier, où il était soigné après avoir quitté le gouvernement en Avril 1992.

 

Fils d’une puissante famille ayant à sa tête l’ancien lamido de Garoua Amadou Hayatou (1952-2000), Sadou hayatou avait su se faire un prénom. Après des études à l’université de Toulouse et à l’Institut des hautes études d’outre-mer à Paris, il réussira à gravir tous les échelons administratifs, de directeur adjoint du chargé des produits de base au ministère du Développement industriel, dès son retour au Cameroun en 1967, avant de se voir confier plusieurs portefeuilles ministériels pendant les années 1980.

 

Il a su garder la confiance du Chef de l’Etat actuel

 

Après la tentative de coup d’état perpétré contre le Président Paul Biya le 06 Avril 1984, ils sont nombreux, les natifs du Grand Nord, qui ont été soupçonnés d’être les commanditaires de ce putsch. L’histoire renseigne que la plupart a été expulsée de la haute administration, alors que d’autres étaient jetés en prison, pour besoin d’enquête.

 

Et pourtant, Sadou Hayatou est resté. Les journaux parus à cette époque indiquent qu’il a au contraire été renforcé dans ses fonctions. C’est ainsi qu’il sera nommé à des postes sensibles, dont celui du ministère des Finances, en 1987.

 

Il est ensuite devenu secrétaire général de la présidence de la République en 1990, avant d’être nommé Premier ministre en 1991. Signe de la pleine confiance que le nouveau Chef de l‘Etat lui accorde alors, il sera de nouveau désigné pour mener les négociations entre le pouvoir et l’opposition, lors de la vague de protestation marquée par les opérations « ville morte » des années 1990. La tripartite qui en a découlé donnera naissance à la Constitution de 1996, toujours en vigueur à ce jour.

 

Dans les réseaux sociaux, certains témoignent qu’Il est l’un des rares membres du gouvernement sur qui n’a jamais pesé le moindre soupçon de détournement de deniers publics, l’un de ceux qui n’a pas vu son nom traîner dans la gadoue, après avoir quitté le gouvernement. Malgré la maladie qui le rongeait, il a su apporter ses conseils à ceux qui le sollicitaient. 

 

Nicole Ricci Minyem  

 

La vulgarisation de ce nouvel instrument  juridique auprès des usagers s’est poursuivie au cours d’une rencontre  le 30 juillet 2019 à Douala sous la bannière de la banque SCB Cameroun.

 

La vulgarisation de la nouvelle réglementation des changes en zone CEMAC se poursuit. Elle vise à mieux expliquer aux usagers les contours de ce nouveau cadre juridique. Un règlement qui apporte des innovations substantielles dans l’exercice de l’activité de change en Afrique centrale de même que des nouvelles obligations à la charge des établissements de crédit a fait l’objet d’un échange le 30 juillet 2019 à Douala.

 

C'est désormais connu, les entreprises qui doivent payer les fournisseurs à l’étranger font du préfinancement en lieu et place du refinancement. Il est question de permettre à la banque centrale de vérifier la réalité et la conformité des opérations.

 

Lire aussi : Monnaie : Comprendre la nouvelle législation sur les opérations de change 

 

Selon Mohammed Mejbar,le directeur général de la banque SCB organisatrice de l'évènement « apéro thématique » tenu mardi dernier, « le nouveau règlement a pour objectifs majeurs d’adapter la réglementation à de nouvelles problématiques  telles que l’émergence de nouveaux moyens de paiement et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».

 

Mohammed Mejbar pense qu’avec ses 192 articles contre 129 pour l’ancien règlement il offre plusieurs avantages aux usagers. Il s'agit bien évidemment de la définition d’une autorité unique de supervision des transactions extérieures, l’obligation de rétrocession des devises mieux définies, la simplification des procédures et responsabilisation accrue des banques dans le suivi des transactions. Le nouveau dispositif réglementaire prévoit un délai transitoire de 06 mois qui arrive à expiration le 01er septembre 2019.

 

L'Objectif recherché par la SCB

 

SCB  dit avoir voulu mettre à la disposition des usagers les moyens de les assister dans le cadre des nouvelles procédures d’opérations en rapport avec le change de leur banque. Elle a promis dans les prochains jours un recueil de textes relatifs à la réglementation du change qui sera mis à leur disposition gratuitement par sa banque.

 

Pour la représentante de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) à cette soirée la nouvelle réglementation sonne le retour à l’orthodoxie. Mireille Bakali souhaite que soient justifiées toutes les opérations financières. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01