Comme cela est prévu, Christophe Guilhou, le nouvel Ambassadeur de France au Cameroun s’est rendu au Ministère des Relations extérieures (Minrex). Il y était jeudi pour présenter les copies figurées de ses lettres de créance. Le Diplomate français qui est âgé de 56 ans, va donc effectuer sa deuxième mission en Afrique. Car il a servi à Djibouti durant trois années comme Ambassadeur de France. Il a également servi à divers postes de responsabilité aux Etats-Unis, en Syrie et aux Emirats arabes unis.
Christophe Guilhou remplace ainsi Gilles Thibault arrivé en fin de mission au Cameroun. Après y avoir passé trois années de sa vie, Gilles Thibault a quitté le sol camerounais, son successeur étant déjà arrivé. « Chers amis, je quitte le Cameroun pour m’envoler vers de nouvelles aventures à Paris. Merci pour toutes les belles rencontres, camerounaises, françaises et diplomatiques » a-t-il écrit le lundi 29 juillet 2019 sur son compte Twitter depuis la France, son pays.
A titre de rappel, Gilles Thibault avant d’aller faire ses adieux à Paul Biya le Président de la République le 26 juillet 2019, a pris part une journée avant à un dîner d’Etat comme les convenances diplomatiques. Lors dudit dîner organisé par le Ministre délégué auprès du Minrex chargé de la Coopération avec le Commonwealth, Felix Mbayu, le désormais ancien Ambassadeur de France au Cameroun a été fait Grand officier de l’ordre national de la valeur.
Emu par cette distinction, il avait alors déclaré «cela témoigne de l’excellence et de la qualité fructueuse des relations bilatérales entre nos deux pays. Je suis heureux d’avoir contribué, dans la continuité, à consolider cette coopération historique».
Liliane N.
« Comme premier facteur qui peut pousser une mère à ne pas donner le lait de son sein à sa progéniture, je pense que c’est l’ignorance, c’est-à-dire la femme ne sait pas au combien sa mamelle est utile pour son enfant. A l’ignorance j’ajoute le modernisme et certaines occupations de la vie qui font à ce que la mère n’a pas le temps pour nourrir son bébé au sein ». Ces déclarations sont celles faites par Gérard Boykou, habitant de la ville de Garoua. Comme lui, nombreuses sont des personnes dans cette partie du pays qui constatent que de nos jours pour diverses raisons certaines femmes sont réticentes quand elles doivent donner de leur lait au bébé.
Motifs de certaines mères
Dans ce sillage, les mères ne manquent pas d’arguments pour se dédouaner lorsqu’elles n’ont pas pu faire allaiter l’enfant au lait maternel. Séverine Ignabé est une mère, elle indique avoir ses raisons de refuser l’allaitement maternel: « mon problème avec ce type d’allaitement, c’est qu’il est fatiguant et puis je n’aime pas que mes seins tombent. Je cherche à toujours être belle pour plaire à mon mari », dixit cette dame.
« Quand je fais téter mon enfant je ressens une profonde fatigue, j’ai mal à la poitrine, du coup je perd du poids. Pour éviter de subir cette situation de manière continue je préfère nourrir mon enfant au biberon », se plaint Nafissatou pour se justifier.
Lire ausi : Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2019 : Vertus du lait maternel
Pourtant, l’allaitement maternel est bénéfique pour la santé de l’enfant d’après Michelle Ntolo, élève sage-femme. « Le lait maternel permet de renforcer les liens entre la mère et le nouveau-né. Il permet de fortifier les os, de protéger l’enfant contre d'éventuelles infections. Le lait de la mère est aussi une méthode de contraception », explique Michelle Ntolo.
Les femmes considérés comme mamelles nourricières par la société sont donc appelées à prendre conscience du rôle qui les incombe en garantissant aux nourrissons le lait maternel, un aliment indispensable pour la bonne croissance de l’enfant.
Innocent D H
Six ans après avoir payé les frais d’acquisition, 32 appartements sis en plein cœur des logements sociaux d’Olembe à Yaoundé ont été officiellement rétrocédés à leurs propriétaires. Une cérémonie de remise des clés à 32 propriétaires (sur les 205 enregistrés) qui a été présidée mercredi dernier par le ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes. « Il s’agissait de 32 appartements figurant dans un lot de 60 acquisitions compris dans 3 bâtiments », précise Cameroon Tribune.
Des premiers acquéreurs qui ont poussé un vrai ouf de soulagement. « Au-delà du désespoir dû à la longue attente, ces logements vont enfin nous permettre d’avoir un appartement respectable », déclare l’un d’eux dans les colonnes du journal en kiosque ce vendredi.
Le Minhdu a alors prescrit aux nouveaux propriétaires de « s'approprier le cahier des charges qui les renseigne suffisamment sur tous les aspects essentiels de la vie commune et en matière de copropriété afin de le respecter ».
Tout en leur souhaitant une vie paisible dans cette cité, apprend-on, le ministre leur a demandé de « garder jalousement cet investissement et d'en prendre le plus grand soin ». Des propos également corroborés par Louis Roger Manga, directeur général de la Mission d’Aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (Maetur).
Ces logements rétrocédés sont des bâtiments collectifs R+4 de type T3, T4 et T5. Entièrement équipés en eau, en électricité et en système d’assainissement des eaux usées, ces appartements offrent à leurs occupants toutes les commodités urbaines requises. Notamment : connectivité, mobilité, téléphone.
Ainsi, elles souscrivent au dessein des pouvoirs publics qui consiste à « construire des villes équitables qui offrent à toutes les populations les opportunités tout en évitant de produire, à grande échelle des laissés-pour-compte », a déclaré le Minhdu. Ces bâtiments ont été construits grâce au tryptique institutionnel Sic, Maetur et du Crédit foncier du Cameroun (Cfc).
Cette cérémonie sera suivie d'une autre ce vendredi à Douala. Toutes les deux rentrent dans le cadre d'un vaste projet de construction de 10 000 logements sociaux et d'aménagement de 50 000 parcelles constructibles sur toute l’étendue du territoire national initié par les pouvoirs publics. Lancé en 2010, ce projet concerne les 10 chefs-lieux de région du pays.
Rappelons que la Direction de la sécurité présidentielle a déjà acquis 120 logements sur ce site. La présidence de la République a déjà déboursé 1,30 milliard de FCFA pour l’acquisition définitive des 60 logements.
Otric N.
A 30 ans, il a signé un contrat de deux ans avec le club saoudien d'Al Raed après avoir quitté le club écossais de Hearts. Son nouveau club a terminé huitième de la Pro League saoudienne sous la houlette du tacticien albanais Besnik Hasi la saison dernière. Djoum a hâte de continuer à jouer pour les Lions Indomptables malgré le fait que, dans le passé, les joueurs qui évoluaient dans le Golfe avaient été mis à l'écart de l'équipe nationale camerounaise.
"Je veux continuer à jouer pour le Cameroun et je serai toujours disponible pour jouer pour les Lions", a déclaré Djoum à BBC Sport. "C'est une période intéressante de ma carrière, je pense que j'ai beaucoup d'expérience maintenant et je ne peux que m'améliorer. Je ne suis pas venu en Arabie Saoudite pour les vacances ou la retraite. Je suis un compétiteur et je veux jouer à un bon niveau, découvrir de nouvelles choses et essayer de jouer au plus haut niveau possible".
"J'ai envie de jouer longtemps et je vois cela comme une étape dans ma carrière pour progresser. J'ai reçu plusieurs offres de bonnes équipes en Europe, mais Al Raed s'est montré plus engagé. Le président du club s'est rendu en Egypte pour me voir pendant la Coupe d'Afrique des Nations. Il m'a expliqué sa vision et ils m'ont présenté la meilleure offre. J'ai vu qu'il y avait un réel désir de m'avoir au club et cela m'a poussé à prendre cette décision."
De nombreux talents en Arabie Saoudite
Djoum avoue avoir été séduit par le talent de l'ancien attaquant de Swansea Bafetimbi Gomis, de l'ancien ailier du Leicester Ahmed Musa et du compatriote Leandre Tawamba, qui a marqué 24 buts la saison dernière pour Al-Tawoon. Et cela l'a laissé perplexe face à certaines perceptions de la Ligue saoudienne.
"La Ligue saoudienne s'améliore, vous avez de très bons joueurs et les équipes sont bien structurées. Techniquement, il y a des choses que l'on peut apprendre du championnat", a ajouté Djoum.
"Avant de rejoindre Al Raed, j'ai parlé à quelques joueurs qui étaient en Belgique mais qui sont maintenant en Arabie Saoudite et ils m'ont dit de très bonnes choses sur le championnat. Les gens pensent que ce n'est pas très compétitif, mais ce n'est pas vrai. L'équipe algérienne qui a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2019 comptait quatre joueurs de la ligue professionnelle saoudienne et même plusieurs joueurs marocains y participaient. Ça en dit long sur la qualité du championnat."
L'ancien joueur de Roda JC a joué un rôle clé dans l'équipe du Cameroun qui a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2017. Il a fait deux apparitions pour les Lions Indomptables lors de la Coupe des Nations 2019 en Egypte où le Cameroun n'a pas réussi à conserver son titre, s'inclinant en huitièmes de finale après une défaite 3-2 face au Nigeria.
Djoum a désormais le regard tourné vers la Coupe d’Afrique des Nations 2021 qui se déroulera au Cameroun. L'ancien international de jeunes belge espère rester en forme pour décrocher une place dans l'équipe.
Otric N.
Déjà six morts enregistrées à l’Extrême-Nord, depuis la résurgence de l’épidémie de choléra dans la région. Les autorités en charge de la santé dans cette partie du pays sont au four et moulin pour lutter efficacement contre cette épidémie. Parmi les actions entreprises, la délégation régionale de la Santé publique, conduite par le Dr Bava Hamadou Boubakary a mis à la disposition de tous les districts de santé de l'Extrême-Nord, les moyens nécessaires pour une prise en charge efficace des malades du choléra. Elle a aussi doté les districts de santé des tests de dépistage rapide, des tubes pour la collecte des selles, du chlore et bien d'autres intrants pouvant aider à mettre les patients hors de danger.
En plus de ces actions, il y a une vaste campagne entamée par le délégué régional de la Santé publique de l'Extrême-Nord. Cette campagne vise à sensibiliser les populations, sur les règles d’hygiène à respecter lors des descentes sur le terrain. On sait que le choléra est une maladie de la saleté. Il est donc important que les populations soient très vigilantes, qu’elles adoptent une hygiène corporelle et environnementale rigoureuse. Il faut dire qu’à l’Extrême-nord, certaines populations ont pris l’habitude de déféquer à l'air libre. Une des habitudes qui fait planer le risque d’une propagation de l'épidémie.
A titre de rappel, les premiers cas ont été notifiés dans l'aire de santé de Midjivin, dans le district de santé de Kaélé entre le 1er et le 8 juillet 2019. Il y a eu dix cas suspects de choléra dont quatre décès. Les prélèvements ont été effectués et acheminés au laboratoire de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de Maroua.
Liliane N.
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) vient de dévoiler ses ambitions, en ce qui concerne les élections municipales et législatives prévues en 2020. Le parti politique qui a porté Serge Espoir Matomba lors de la dernière Présidentielle, veut avoir un nombre de 300 maires et 100 députés élus l’année prochaine. C’est ce que fait savoir l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Pour atteindre donc cet objectif, Serge Espoir Matomba en sa qualité de Premier secrétaire du Purs, a décidé de lancer une opération «Rattrapage».
Cette opération vise à inciter les citoyens à s’inscrire massivement sur les listes électorales avant le 31 août 2019. Il faut noter que cette date du 31 août, est la date butoir pour les inscriptions sur les listes électorales.
A titre de rappel, il faut souligner que le Purs s’est lancé dans la conquête de l’électorat depuis la fin de l’année dernière. Le 10 novembre 2018, par exemple, Serge Espoir Matomba a entamé des pourparlers avec les leaders de la Conférence nationale des travailleurs du Cameroun (Entente) et de la Fédération camerounaise des syndicats du secteur de l’éducation (Fecase). Sur sa page Facebook, Matomba a indiqué qu’il est question pour lui de parvenir à la mutualisation des forces.
Pour revenir à l’ambition du Purs qui est d’avoir 300 maires et 100 députés, il convient de rappeler que dans un communiqué de remerciement adressé à ses militants et sympathisants, Matomba apportait un nombre d’éclairage. Parmi lesquels, l’ambition de son parti s’adresse aux jeunes camerounais dont l’âge se situe au-dessus de 23 ans.
Pour lui, c’est une façon pour le parti d’être reconnaissant après le soutien obtenu à la dernière Présidentielle. Serge Espoir Matomba est sorti huitième avec un score de 0,56% lors de cette échéance électorale.
Liliane N.
N.R.M
Âgé de 61 ans, Jacob Mbeng Makia alias Super Makia est mort à l'hôpital militaire de Yaoundé de suite d’une courte maladie. A-t-on appris. Il reposera certainement dans les prochains jours, dans son Sud-Ouest natal.
Né le 28 février 1958 à Kumba, département de la Mémé (région du Sud-Ouest), Cameroun, Super Makia a livré 86 matches, remporté 85 victoires, et concédé un match nul en 1990, contre le Nigérian Johny Clang. Et depuis sa retraite, Super Makia menait une vie discrète, à son domicile au quartier Dakar à Yaoundé.
Fils d’un grand chauffeur de ligne et d’une ménagère, le héros camerounais du Catch n’aura que la chance de fréquenter le cycle primaire qu’il quittera d’ailleurs en 1972, suite à l’épaisseur très amoindrie du porte-monnaie de ses parents. Toutefois, cet état de chose n’aura pas un impact direct sur le destin de l’enfant prodige de Kumba ; « les voies de Dieu étant insondables ».
Comme attiré par un aimant de sa destinée, Super Makia prendra la route du Nigeria via une pirogue de fortune. Aidé par la sœur de son père qui y était installée par les liens sacrés de mariage. Il intègrera la National School of Sport de Lagos (Nigeria) en 1974. Au bout de 4 ans d’entrainement intense, il est sélectionné parmi les 10 meilleurs de cette école qui doivent alors aller à Hong-Kong pour apprendre le Catch. Il n’avait alors que 20 ans et ne se doutait même pas que commençait pour lui une carrière riche en action et en émotion.
De retour au Cameroun en 1982, il va d’abord exercer comme mascotte officielle de Guinness Cameroon tout en travaillant très dur pour pouvoir challenger les meilleurs. C’est alors qu’en 1986, il livre son premier combat professionnel contre le Nigérian Times Man Udo alors Champion d’Afrique. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attendant pas le nombre d’années », rappelait Pierre Corneille, il devient à son tour le Champion d’Afrique en Catch, catégorie poids lourd. Ainsi, il ouvrait là l’histoire du Catch camerounais et commençait à l’écrire de la meilleure des manières. Ce titre, il l’a fort bien défendu puisqu’il est resté imbattable sur le continent. Et c’était-là le premier épisode de sa carrière. Il devient alors le chouchou des camerounais à l’image d’un Joseph Bessala, médaillé d’argent de boxe aux Jeux Olympiques de Mexique en 1968.
Repose en paix champion !
Danielle Ngono Efondo
Sadou Hayatou est l’une des plus anciennes figures de l’administration camerounaise. Il s’était complètement retiré de la vie publique, pour se réfugier à Genève, non loin de la clinique Genolier, où il était soigné après avoir quitté le gouvernement en Avril 1992.
Fils d’une puissante famille ayant à sa tête l’ancien lamido de Garoua Amadou Hayatou (1952-2000), Sadou hayatou avait su se faire un prénom. Après des études à l’université de Toulouse et à l’Institut des hautes études d’outre-mer à Paris, il réussira à gravir tous les échelons administratifs, de directeur adjoint du chargé des produits de base au ministère du Développement industriel, dès son retour au Cameroun en 1967, avant de se voir confier plusieurs portefeuilles ministériels pendant les années 1980.
Il a su garder la confiance du Chef de l’Etat actuel
Après la tentative de coup d’état perpétré contre le Président Paul Biya le 06 Avril 1984, ils sont nombreux, les natifs du Grand Nord, qui ont été soupçonnés d’être les commanditaires de ce putsch. L’histoire renseigne que la plupart a été expulsée de la haute administration, alors que d’autres étaient jetés en prison, pour besoin d’enquête.
Et pourtant, Sadou Hayatou est resté. Les journaux parus à cette époque indiquent qu’il a au contraire été renforcé dans ses fonctions. C’est ainsi qu’il sera nommé à des postes sensibles, dont celui du ministère des Finances, en 1987.
Il est ensuite devenu secrétaire général de la présidence de la République en 1990, avant d’être nommé Premier ministre en 1991. Signe de la pleine confiance que le nouveau Chef de l‘Etat lui accorde alors, il sera de nouveau désigné pour mener les négociations entre le pouvoir et l’opposition, lors de la vague de protestation marquée par les opérations « ville morte » des années 1990. La tripartite qui en a découlé donnera naissance à la Constitution de 1996, toujours en vigueur à ce jour.
Dans les réseaux sociaux, certains témoignent qu’Il est l’un des rares membres du gouvernement sur qui n’a jamais pesé le moindre soupçon de détournement de deniers publics, l’un de ceux qui n’a pas vu son nom traîner dans la gadoue, après avoir quitté le gouvernement. Malgré la maladie qui le rongeait, il a su apporter ses conseils à ceux qui le sollicitaient.
Nicole Ricci Minyem
La vulgarisation de la nouvelle réglementation des changes en zone CEMAC se poursuit. Elle vise à mieux expliquer aux usagers les contours de ce nouveau cadre juridique. Un règlement qui apporte des innovations substantielles dans l’exercice de l’activité de change en Afrique centrale de même que des nouvelles obligations à la charge des établissements de crédit a fait l’objet d’un échange le 30 juillet 2019 à Douala.
C'est désormais connu, les entreprises qui doivent payer les fournisseurs à l’étranger font du préfinancement en lieu et place du refinancement. Il est question de permettre à la banque centrale de vérifier la réalité et la conformité des opérations.
Lire aussi : Monnaie : Comprendre la nouvelle législation sur les opérations de change
Selon Mohammed Mejbar,le directeur général de la banque SCB organisatrice de l'évènement « apéro thématique » tenu mardi dernier, « le nouveau règlement a pour objectifs majeurs d’adapter la réglementation à de nouvelles problématiques telles que l’émergence de nouveaux moyens de paiement et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».
Mohammed Mejbar pense qu’avec ses 192 articles contre 129 pour l’ancien règlement il offre plusieurs avantages aux usagers. Il s'agit bien évidemment de la définition d’une autorité unique de supervision des transactions extérieures, l’obligation de rétrocession des devises mieux définies, la simplification des procédures et responsabilisation accrue des banques dans le suivi des transactions. Le nouveau dispositif réglementaire prévoit un délai transitoire de 06 mois qui arrive à expiration le 01er septembre 2019.
L'Objectif recherché par la SCB
SCB dit avoir voulu mettre à la disposition des usagers les moyens de les assister dans le cadre des nouvelles procédures d’opérations en rapport avec le change de leur banque. Elle a promis dans les prochains jours un recueil de textes relatifs à la réglementation du change qui sera mis à leur disposition gratuitement par sa banque.
Pour la représentante de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) à cette soirée la nouvelle réglementation sonne le retour à l’orthodoxie. Mireille Bakali souhaite que soient justifiées toutes les opérations financières.
Innocent D H
Les résultats de la session 2019 du probatoire de l’enseignement général sont disponibles depuis le 30 juillet, sur l’ensemble du territoire camerounais. Et, le 31 juillet, l’office du Baccalauréat a publié les données statistiques relatives aux résultats de cet examen. Il en ressort donc que, sur 161. 267 candidats ayant composé dans tout le pays, 70. 678 seulement ont été admis.
Ce qui fait un taux de réussite de 43,82 %. Un taux d’admission en deçà du taux de réussite enregistré l’année dernière qui était de 54,87%. Ainsi, selon le classement général, la région du Nord-Ouest vient en tête avec un score de 54,45%, malgré des tensions sociales qui y règnent. Tandis que celle de l’Extrême-Nord se trouve au bas de l’échelle avec seulement 33,27%, précise le quotidien bilingue Cameroon Tribune, en kiosque le 01er aout.
Avec la disponibilité de ces résultats, les candidats sont plus paisibles. Dans les familles, l’ambiance est perceptible. Certains parents sont maintenant plus disposés à commencer à préparer la prochaine rentrée. « J’attendais justement les résultats du probatoire de ma fille pour commencer à acheter les fournitures scolaire à mes enfant. Il fallait que je sois d’abord fixé sur le sort de ma fille. C’est vrai que j’étais sûr qu’elle allait avoir son examen mais il fallait que je sois patient. » Déclare M. Tsala, père de quatre enfant.
Danielle Ngono Efondo
Les volleyeuses camerounaises des moins de 18 ans ont bouclé mercredi 31 juillet 2019, la première étape de leur troisième regroupement au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Cette sélection camerounaise prépare le prochain Championnat du monde de leur catégorie qui se déroulera du 05 au 14 septembre prochain en Egypte. Selon la Fédération Camerounaise de volleyball, cette étape de leur stage préparatoire, portait sur la préparation physique générale des joueuses. Les Lionnes cadettes bénéficient ainsi d'un repos de quelques jours, avant leur retour pour une autre étape de leur préparation. Les filles d’Emile Tongtong reprendront les entraînements le mercredi 07 août 2019. Au cours de cette deuxième phase, le staff technique s'attardera sur la tactique de jeu.
C’est depuis décembre 2018 que les volleyeuses camerounaises U-18 préparent leur participation à ce grand rendez-mondial. La sélection cadette a déjà effectué plusieurs stages à Yaoundé avec des programmes différents. Cette équipe avait effectué la deuxième phase du deuxième regroupement du stage préparatoire au mois d’avril dernier. Au cours de ce deuxième regroupement, le sélectionneur national, Emile Tongtong avait convoqué 20 joueuses qui évoluent dans les clubs locaux. Le groupe a été outillé sur la mise en place des bases tactiques et d’un véritable système de jeu.
Le dernier regroupement qui aura lieu toujours au palais des Sports de Yaoundé, permettra de retenir les 14 joueuses qui iront défendre les couleurs du Cameroun à la phase finale du championnat du monde prévu sur le continent africain. C’est la première participation de la sélection Camerounaise à cette compétition. La sélection nationale cadette a décroché sa qualification pour la phase finale de ce Mondial, aux 3es jeux de la jeunesse qui se sont déroulés au mois de juillet 2018 à Alger en Algérie. Les Lionnes cadettes avaient décroché la médaille d’argent après leur défaite 3-1 devant l’Egypte en finale. Une qualification historique pour l’équipe nationale cadette, que la Fédération camerounaise de volley souhaite en faire une participation mémorable.
Marie MGUE
Les candidats arpentent les couloirs des services publics question de faire légaliser leurs pièces et déposer leur dossier dans le respect des délais. Si certains candidats trouvent que tout se passe sans anicroche, la majorité déplore la lenteur administrative et surtout le manque voire l'absence du certificat médical.
L’un des documents dans la constitution des dossiers des concours officiels au Cameroun, le certificat médical, manque le plus depuis quelque temps à Garoua. Cette situation a un impact direct sur le coût de délivrance de ce document. Les frais déboursés pour acquérir cette pièce ont été doublés, à en croire les candidats aux différents concours que nous avons rencontrés. DJICKSIA Robert, candidat au concours de contractualisation des instituteurs déplore cette situation : « J’ai parcouru tous les centres de santé de la ville mais en vain. Il n’y a pas de certificat médical. Je suis obligé d’aller jusqu’à Gachiga pour me faire signer un certificat médical à raison de 5000 F Cfa la pièce ».
A l’accès difficile au certificat médical dans les formations sanitaires, se greffe une lenteur dans certaines administrations. Ahmadou Zakaryaou, candidat au concours de greffier adjoint : « Nous sommes alignés ici depuis deux jours et jusqu’à présent nous ne sommes pas sûrs de pouvoir déposer notre dossier pour le concours. Les rangs se bousculent et ça avance lentement. Il faut être courageux pour ne pas abandonner ».
Face à cette situation, ces postulants au concours administratifs et grandes écoles souhaitent une amélioration de la qualité du service. Comme ce fut le cas de Halima Sadia postulante : « Nous demandons au pouvoir public de nous alléger la tâche en facilitant l’accès dans les différents services et pourquoi pas prolonger la date limite du dépôt de dossiers, parce que nous ne sommes pas sûrs d’être prêts le jour dit. »
En dépit des difficultés dans le processus de constitution des dossiers, les candidats aux concours officiels à Garoua espèrent respecter les dates butoirs pour faire acte de candidature.
Innocent D H
Certains habitants de Yaoundé vivent avec une nouvelle maladie qui affecte aussi bien leur physique que leur moral. Ce malaise s’appelle « La route ». Dans la commune de de Yaoundé II, le tronçon Nkolbikok – Mokolo est un vrai parcours du combattant autant pour les piétons que pour les automobilistes. La route est truffée de nids de poules, d’énormes mares d'eaux stagnantes, intensifiées en cette période de pluie.
Il faut se rendre à Mokolo pour comprendre l’expression « le Cameroun a mal à ses routes. » En effet, il est très difficile de se déplacer dans cette partie de la ville de Yaoundé. Les véhicules sont obligés de se déplacer très lentement et mettent deux à trois fois plus de temps que sur les routes goudronnées.
Au lieu-dit "ancien stationnement de Douala", il faut protéger sa voiture, ne pas gratter celle du voisin ou tout simplement éviter de cogner les conducteurs de mototaxis. Scène bien difficile à produire. Et que dire des embouteillages causés ? Autant d’embûches difficiles à surmonter au quotidien. Et c’est depuis de nombreuses années que cela dure. Les populations essayent de s’y accommoder sans vraiment y parvenir. « Nous essayons de nous adapter mais c’est dur. A peine tu laves ta voiture que tu reviens la salir ici. Tous ces trous fragilisent nos amortisseurs, et quand ils finissent par s’abîmer, les réparations nous reviennent très chères », témoigne un conducteur de taxi.
« Cette route nous permet d’aller nous ressourcer au marché mais pour arriver à notre trésor il faut traverser une rivière pleine de « crocodiles » car sur un tronçon d’à peine 200 mètres on passe pratiquement une heure de temps pour arriver au marché proprement dit. C’est très désolant pour un pays en voie de développement. Or lorsqu’on parle de marché de référence en Afrique centrale, le marché de Mokolo apparaît comme l’un des plus grands marchés dans la sous-région. Mais que fait le gouvernement pour palier à cette situation ? Il doit agir. Car c’est l’image de notre 237 qui est détériorée », déclare Nathalie en colère.
Cette situation est loin de s'arrêter aux simples besoins des ménages. Certains y voient des failles pour des grands projets dans lesquels le pays s'est engagé. « Au vu de cette route et de toutes les autres qu’on trouve dans la cité capitale, je ne pense pas que le Cameroun est prêt à organiser une Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ne soyons pas surpris si l’on assiste à un second glissement de date en 2021 », indique Stéphane.
Notons que, le chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya a, au fil des mandats conçus des projets de société visant à mettre ses compatriotes à l’abri du besoin. Lors de la campagne de 2004, il avait parlé des « Grandes Ambitions » pour le Cameroun. L'objectif des « Grandes Ambitions » était de donner au Cameroun les moyens de sortir du sous-développement pour l'amener à la modernité et d'en faire, à moyen terme, un pays émergent. Toutes les études ayant été réalisées et les financements nécessaires trouvés, l’on est passé à la phase de la mise en œuvre. C’est ainsi que l’on est passé aux « Grandes Réalisations » qui voulaient impulser une nouvelle dynamique pour le Cameroun. La phase de réalisation des grands projets a débuté. Pendant sept ans, les chantiers ont été lancés pour transformer le Cameroun. En 2018, estimant que la fin des travaux viendrait donner une bouffée d’oxygène, Paul Biya a annoncé les « Grandes opportunités ».
Des grandes opportunités qui passent aussi par la construction des infrastructures routières. Seulement, c'est avec grande peine que l'on déplore le nombre de projets qui jusqu’ici n’ont pas été conduit jusqu’au bout. Et lorsque l’on cherche à savoir à quoi cela est dû, la réponse est rapidement trouvée. La corruption serait le principal frein qui bloque la réalisation de tous ces projets. Pendant que ces responsables jouissent par ces fléaux, les populations, continuent toutes seules à peiner dans les conséquences et encaisser des pertes.
Danielle Ngono Efondo