L’on n’a pas fini d’en attendre parler. Ces deux entités ont été des partenaires avant et après les élections présidentielles du 07 Octobre 2018, même si celui qui en constituait la « carte maîtresse », Cabral Libii Li Ngué est à la tête d’une autre formation politique aujourd’hui.
Et, puisque ça va dans tous les sens et que certains ne parviennent pas à comprendre ce qui a toujours été expliqué par le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, Me Christian Bomo Ntimbane a voulu mettre son grain de sel, par une analyse juridique de l’accord politique entre Onze millions de citoyens et Univers
« Suivant certaines déclarations du Capitaine Politique du parti Univers, le très estimé Professeur Prosper NKOU MVONDO, les membres de l'association « Onze Millions de Citoyens » qui voudraient se présenter aux élections municipales et législatives de 2020 devront le faire sous l'égide du parti Univers conformément aux dispositions d'un accord qui avait été signé le 11 Décembre 2017 entre le parti UNIVERS et l'organisation citoyenne OMC.
Il convient dès lors d'indiquer dans équivoque que cet accord est sur le plan du droit nul et de nul effet et ne saurait en aucun cas constituer une source d'obligations juridiques. Car il ne s'agit là ni plus ni moins que tout simplement d'un accord politique, et rien d'autre.
Le parti UNIVERS ne peut donc en toute logique en aucun cas saisir la justice pour obliger et ce, sur la base de cet accord purement politique les membres de l'association OMC, à se présenter sous ses couleurs.
Au demeurant, obliger une personne à candidater sous le label d'un politique, quel que soit lequel, c'est l'obliger à militer pour et dans ce parti. D'ailleurs une telle obligation viole non seulement le principe constitutionnel de la liberté d'opinion étant entendu que chaque citoyen est fondamentalement libre de ses idées, pensées et opinions, mais aussi porte viscéralement atteinte aux pertinentes et irrévocables dispositions de l'article 3 de la loi 056 du 19 décembre 1990 portant création des partis politiques : « Nul ne peut être contraint à adhérer à un parti politique… », fin du débat.
Il convient même de le marteler, en droit, toute convention ou clause de convention entre parties qui viole la loi est réputée non écrite et de ce fait ne saurait créer des droits ou des devoirs ».
Me Christian Bomo Ntimbane
N.R.M