Cela va dans tous les sens depuis 72 heures et, la version de Cabral Libii était fortement attendue. Et, c’est sur les ondes de ABK que le président du PCRN a décidé de briser le silence. Selon lui, aucun accord n’a été rompu, chaque entité mène les actions qui sont les siennes.
- Depuis Mai 2019, vous êtes le président du PCRN et vous avez quitté le parti Univers pour aller dans ce parti. Qu’est ce qui est la cause de la brouille aujourd’hui entre le Professeur Nkou Mvondo et vous ?
Cabral Libii : Si on a quitté une chose, c’est qu’on n’y a pas tenu. Je n’ai jamais été militant du parti Univers et je crois que ce n’est pas une révélation que je le dise parce que les responsables de ce parti n’ont eu de cesse eux même de le rappeler. Ce qui nous lie, je conjugue au présent, c’est une convention qui a été signée le 11 Décembre 2017, convention à quatre articles et qui pour l’essentiel mentionne la mutualisation des efforts pour l’inscription massive des camerounais sur les listes électorales. Et l’une des clauses mentionne l’engagement pris par le parti Univers d’investir aux différentes élections présidentielles, législatives et municipales, ceux des adhérents de 11 millions de citoyens qui se lanceraient en politique et voudraient donc briguer des mandats.
Pour le reste, je crois que la convention précise que nous devons le faire ensemble, nous devons le faire dans la concertation et plus je crois que le 4ème article précise qu’en cas de litiges, il faut régler à l’amiable et si on ne peut pas trouver une solution, on désigne un médiateur et en aucun cas, on ne devrait aller devant les tribunaux. Voilà la convention qui nous lie et depuis lors, nous travaillons dans ce sens là.
- Cabral Libii, avez-vous lu cette lettre ouverte du professeur Nkou Mvondo qui vous accuse d’avoir rompu les termes de cette convention et quel est votre avis sur la question ?
J’ai lu effectivement la lettre hier soir mais, je doute qu’elle dise ce que vous venez de dire. Que là dedans, le professeur m’accuse d’avoir violé la convention. Ce n’est pas possible, il ne peut pas l’avoir dit, puisque ce n’est pas le cas.
- Mais puisqu’il affirme que vous n’avez pas respecté l’accord ?
Peut être comme je suis juriste de formation, j’ai toujours eu cette déformation mentale donc, j’ai envie de vous dire que violation d’une clause contractuelle c’est différent de abus de confiance. Maintenant, vous me direz, c’est une question de qualification. Le prof vous a t –il dit dans la lettre qu’est ce qui est qualifié d’abus de confiance ? En matière infractionnelle, si on veut parler d’infraction, il y’a toujours l’élément matériel, c'est-à-dire avant de qualifier quelqu’un de voleur, il faut avoir des éléments pour l’attester. Dites moi un peu, dans cette lettre que vous avez, l’abus de confiance est où ? Je le dis pour ceux qui nous lisent. Souvent, on entend des choses et bien évidement, ce n’est pas à vous que je pose la question. Qu’est ce qui fait l’abus de confiance ? Quels sont les actes posés par Onze millions de citoyens, qui peuvent être assimilés à un abus de confiance ? Parce que si ce n’est pas le cas, nous sommes entrain de discuter pour ne rien dire et, je crois que nous avons mieux à faire.
- Certainement, nous avons des choses beaucoup plus importantes dont nous pouvons parler mais, vous savez ce que la sortie du professeur Nkou Mvondo a causé sur la toile et ce qui se dit contre vous ? Mr Cabral Libii roule pour le RDPC, que pouvez – vous répondre à cela ?
Je n’ai rien à comprendre, si les gens disent, j’ai envie de répondre que c’est un de plus. Depuis que je me suis lancé en politique, depuis Juin 2017, j’avais mis les pieds aux Etats – Unis, le même jour, des personnes qui aujourd’hui, sont des portes parole des autres avaient déjà publié à l’époque que j’étais allé avec trois cent milliards, que Paul Biya m’avait donné et que j’avais voyagé avec. Pour moi, vous savez c’est tellement ridicule de voir les gens, prétendument passer pour des commissaires de haut vol et puis raconter des sottises comme ça.
Bon, les mêmes aujourd’hui passent aux aveux en disant oui, tout ce qu’on racontait sur Cabral Libii à l’époque, on était dans un plan global, on avait vu que lui pouvait faire obstacle à notre candidat, on avait décidé de le salir pour l’éliminer politiquement. Maintenant que ça ne marche plus entre eux, on assiste à tous ces déballages.
Depuis que j’ai pointé mon nez en politique, quand je ne suis pas l’ami de Paul Biya, je suis l’ami de son épouse, je suis le copain d’enfance de Franck Biya, après je suis maintenant avec les ambazoniens, après, je suis dans des coups avec je ne sais quelle puissance pour détruire le Cameroun, j’ai lu tellement de bêtises mais, toutes ces choses, c’est de la diversion. J’ai fini par comprendre que quand on est un homme politique qui charrie une certaine espérance, celui qui fait quelque chose a contre lui, ceux qui font la même chose, ceux qui font le contraire et bien évidement, ceux qui ne font rien.
Je ne peux pas me laisser distraire par des oisifs. Je vous l’ai dit, je travaille à la sensibilisation des camerounais et je les invite à s’inscrire sur les listes électorales, je travaille aujourd’hui à implanter le parti dont j’ai reçu le mandat de direction le 11 Mai 2019. Maintenant, les gens sont libres de raconter ce qu’ils veulent, je n’y peux rien.
- Peut –on dès lors conclure que le divorce est consommé entre le parti Univers et vous ?
Je ne sais pas si c’est ce que le professeur vous a dit dans sa lettre, parce que je l’ai lu mais, s’il le dit, cela signifie que c’est lui qui a rompu l’accord. Si vous croisez quelqu'un en route qui ne vous a rien fait et vous lui demandez de revenir à la raison, c’est plutôt à cette personne en quoi l’autre est sorti de la raison. Moi, je vous dis que la convention courre toujours. Nous à Onze millions de citoyens, nous n’avons pas mis un terme à cet accord.
Vous devez d’ailleurs savoir qu’il y’a même un article qui dit que l’alliance entre les deux organisations n’emporte pas fusion des deux organisations. Donc en fait, chacune des organisations mène sa vie. On a d’un côté, un parti politique qui mène certainement ses activités et de l’autre, vous avez Onze millions de citoyens dont je suis le coordonnateur qui travaille pour l’essentiel, à la formation citoyenne. Et vous les voyez qui travaillent à cette sensibilisation, afin d’inscrire le maximum de personnes sur les listes électorales.
L’accord que nous avons mis en place, je vous l’ai dit tout à l’heure sur la mutualisation de nos efforts d’abord pour les inscriptions. Maintenant, comme chaque organisation fonctionne de façon autonome, vous êtes au courant par exemple qu’en Mars 2019, le professeur Nkou Mvondo avait signé un communiqué demandant à tous ceux qui avaient reçu mandat de Univers, en Décembre 2018, les informant d’abord que les mandats avaient été annulés et, qu’il fallait prendre de nouveaux mandats. Il faut savoir que le code électoral a mis en place les commissions d’inscription sur les listes électorales et, les partis politiques en mandatent donc leurs représentants dans ces commissions, il y’en a 360 sur toute l’étendue du territoire national, sous réserve des endroits où il y’a instabilité et, j’avais envoyé la liste de ceux des nôtres qui voulaient faire partie de ces commissions du parti Univers, sauf qu’en Mars 2019, il y’a eu volte face. Le parti Univers a décidé d’annuler tous ces mandats et de donner des mandats à ceux qu’il avait choisis.
Nous à l’époque, on aurait même pu dire qu’il y’avait là, une sorte d’entorse à porter au premier article de la convention mais, en ce moment précis, ce parti avait décidé de travailler désormais à aller aux inscriptions seuls. Nous en avons pris acte et lorsque j’ai été nommé à la tête du PCRN, je suis allé rencontrer le Directeur Général d’Elecam et nous leur avons demandé de nous accorder la faveur d’envoyer les membres du PCRN dans les commissions d’inscription.
- Et sur les 15 millions donnés lors des élections présidentielles ?
Ecoutez, contentez – vous de sa version des faits, pour nous l’élection présidentielle est passée. Il y’a eu quinze millions de financement public, s’il vous dit que à la différence de tous les autres candidats, pour mon cas, ce n’est pas moi qu’on a appelé, contrairement aux autres, parce que ce financement d’habitude est donné pour financer la campagne d’un candidat, non pas à financer un parti. Je ne veux pas m’attarder dessus. Si le professeur, sur la place publique, affirme que l’argent qu’on a donné pour la campagne a plutôt été donné à un parti politique, qui aurait pu s’en servir pour autre chose que la campagne, mais qui a quand même par magnanimité décidé de donner une petite partie au candidat de cette élection, nous prenons acte de ces déclarations. Moi, ce sont les choses qui ne m’intéressent plus. Ce qui vous, devrait vous intéresser, c’est l’usage qui a été fait de cet argent. S’il dit que nous avons reçu dix millions, je crois que ça corrobore à la version que moi-même j’ai donné.
Et aujourd’hui, si dans la nouvelle version, il s’avère qu’une partie de l’argent devait revenir au fonctionnement du parti Univers, ca me libère, moi qui suis l’escroc publique, le pickpocket national. Si pour une fois, par la grâce de Dieu, je peux être épargné des accusations de la gestion d’argent, rentrez donc chez le professeur, il vous dira ce que sont devenus les autres cinq millions. Il faut aussi préciser qu’après les élections, on a viré une autre partie de l’argent, puisque le montant total de la campagne c’était trente millions, donc, je suppose qu’après l’élection, comme c’est le parti univers qui était candidat à l’élection présidentielle, on les a certainement appelé, on leur a donné les autres quinze millions qui servent certainement au fonctionnement du parti.
Retranscrit par Nicole Ricci Minyem
L’ancien international camerounais, double vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations avec les lions en 2000 et 2002, est fortement pressenti pour prendre la tête de l’équipe nationale du Cameroun.
Patrick « Magic » Mboma est dans les petits cahiers des responsables de la fédération camerounaise de football. Au lendemain de la mise à l’écart des deux entraîneurs de l’équipe nationale (Clarence Seedorf et Patrick Kluivert), une source à l’intérieur de la fédération camerounaise de football nous a fait part d’un entretien aux allures d’audition entre le consultant de Canal plus et le président de la fédération. Patrick Mboma se disait disponible et disposé à servir son pays en dirigeant les lions indomptables si cela lui était demandé.
Depuis lors, le nom du goléador revient très régulièrement dans les conversations dans les couloirs de Tsinga quant aux choix de celui qui conduira le Cameroun lors de la Coupe d’Afrique des Nations de 2021. Et au même moment, la critique a commencé à s’entendre. Alors qu’il n’est même pas encore désigné, il est déjà contesté par certains observateurs au fait des tractations en cours.
Patrick Mboma est-il à la hauteur de l’équipe nationale du Cameroun ?
De toutes les façons, il est bien plus qualifié que bon nombres de sélectionneurs qui ont présidés aux destinés de l’équipe nationale du Cameroun ces dernières années. Sur le plan de la carrière, Patrick Mboma a été un grand footballeur. Ballon d’or africain en 2000, meilleur buteur lors des coupes d’Afrique des nations 2002 et 2004 sous les couleurs des lions indomptables. Il restera un modèle d’intégrité et de discipline pour nombre de générations de footballeurs camerounais. Tout le monde a encore en tête son but d’anthologie marqué en 2000 lors du match amical France – Cameroun. Il connaît très bien le football et les footballeurs africains, et plus encore le football européen qui représente le miroir du football mondial.
Patrick Mboma a été agent sportif. Il sera recruté comme médiateur au sein de la fédération camerounaise de football pour le compte de l’équipe nationale fanion. Il officie comme consultant sportif dans plusieurs chaînes de télévisions françaises. Son expérience de manager, il va la mettre au service de la finance. Patrick Mboma est le Directeur Général adjoint de HOPE FINANCE.
La fédération camerounaise n’a pas encore désigné les successeurs de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert. Difficile de savoir si l’équipe Njoya procédera par désignation directe ou s’ils passeront par un appel à candidature comme ses prédécesseurs.
Stéphane NZESSEU
Ce projet financé par Eximbank China (pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l'entreprise chinoise Sinomach) devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension.
Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a exprimé sa satisfaction le 7 août 2019 à l’issue de la visite des différents sites du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs (PAEPYS).
A en croire la Crtv, c’est un sentiment de satisfaction et d’optimisme qui anime le chef du gouvernement au terme de ses différentes escales de la visite des chantiers du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs le mercredi 7 août 2019.
De Nkometou au bord du fleuve Sanaga en passant par Emana et Batchenga, Joseph Dion Ngute a exprimé sa satisfaction quant à la célérité observée sur les différents chantiers. Aussi, le Premier ministre a-t-il donné des assurances sur la détermination du gouvernement à accélérer le processus des indemnisations en vue de l’avancement des travaux.
Pour le seul site d’Emana-Batchenga étalé sur 13 hectares, 250 ouvriers dont 200 Camerounais sont à pied d’œuvre et des engins qui tournent à plein régime. Ici, la station de traitement d’eau en construction dispose d’une capacité de 300 000 m3/jour extensible à 400 000 m3.
D’après Dieudonné Ombala, directeur du projet PAEPYS, cela permettra de combler le gap de la production actuelle qui est de 185 000 m3 pour la ville de Yaoundé. Dans ce sens, le poste de transformation d’énergie de Nkometou est déjà presque achevé. Principale difficulté, la non libération des emprises et le non-paiement des indemnisations.
Estimé à 500 milliards de Fcfa, le PAEPYS se veut un projet futuriste devant permettre aux populations de Yaoundé d’oublier le triste souvenir des robinets secs. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment : Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.
Concernant la libération des emprises du projet, les indemnisations ont déjà été payées aux populations impactées sur le corridor de la conduite reliant la station de captage à l’usine de traitement pour un montant de 650 millions FCFA.
Yaoundé compte actuellement un peu plus de 2 millions d’habitants. Les besoins de pointe, pour leur alimentation en eau potable, sont estimés à 315 000 m3/jour. L’usine de traitement d’eau d’Akomnyada, son unique source d’alimentation en eau potable, produit dans le meilleur des cas, près de 100 000 m3/j. Ce qui crée un déficit de production de l’ordre de 215 000 m3/j. Conséquence, Yaoundé connaît le rationnement de l’eau potable.
Otric N.
Le premier forum des jeunes du Sud s’est ouvert le 06 Août 2019 à Nkolandom près d’Ebolowa. L’initiative est de permettre aux jeunes de cette localité d’envisager des solutions idoines aux problèmes qu’ils rencontrent.
Le constat établit renvoie aux divisions de clans, aux mésententes, aux querelles inutiles dans les milieux des jeunes. La branche régionale du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun pour le Sud voudrait mettre les jeunes devant leurs responsabilités et envisager de nouveaux paradigmes. Elle cherche à trouver des solutions aux problèmes des jeunes.
Pour Cyrille Ngo’o Ateba, le président régional du CNJC du Sud, « l’opportunité est déclinée à deux extrémités opérationnelles. Nous avons jugé utile qu’il est temps de mobiliser les jeunes autour des idéaux de la république. Afin que ces jeunes contribuent efficiente et efficace au projet de société impulsé par le Chef de l’État. Nous avons donc développé cet agenda local pour répondre à ces dérives qu’on a pu observer. Il est temps de permettre aux jeunes de trouver des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent ».
A travers les prises de parole, les exposés et les travaux en ateliers les différents intervenants ont laissé transparaître une volonté et une détermination de parler d’une même voix avant d’opérer un diagnostic lucide sur les enjeux de l’heure.
Les jeunes de la région du Sud ont décidé de faire corps avec le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, pour relever les défis de l’émergence. La responsabilité des jeunes a donc été mise en exergue dans le but d’une prise en compte effective des recommandations qui seront prises au terme de ces travaux. Selon Félix Nguele Nguele, Gouverneur de la région du Sud, « c’est une initiative louable. Je l’assimile à une université d’été où les jeunes se réunissent et reçoivent des enseignements. Je crois que c’est une opportunité pour les jeunes de mieux apprendre leurs responsabilités en tant qu’acteurs de développement ».
Plusieurs thématiques sont abordées durant les deux jours des travaux notamment l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, l’orientation à la base, la consommation des drogues et de l’alcool. Des enseignements portés dans la leçon inaugurale donnée par le Professeur Mathias Éric Owona Nguini ont permis aux jeunes de mesurer l’ampleur du travail à abattre pour sortir de l’ornière. Selon lui, « Ma leçon inaugurale a porté sur la question de l’engagement des jeunes du Sud pour faire corps avec les grandes opportunités. Comme on le sait, les grandes opportunités sont le pacte-programme sur la base duquel le Président de la République a été élu. Il est donc question pour la jeunesse du Sud de s’imprégner ».
Le premier forum des jeunes du Sud est donc une plateforme d’expression libre qui va permettre aux jeunes de d’arrimer à une nouvelle vision des choses.
Innocent D H
Une députée kenyane a été expulsée du parlement pour avoir emmené son bébé à la Chambre des représentants. En effet, Zulekha Hassan, députée au Kenya, maman d’un petit bébé, l’a amené sur son lieu de travail, qui n’est autre que la chambre des représentants.
Les travaux parlementaires, diffusés en direct par le radiodiffuseur public kenyan KBC, ont été temporairement interrompus lorsque, Zulekha Hassan, députée au Kenya est entrée dans la salle en portant son enfant. Il lui a été ordonné de quitter les lieux. Une décision qui a provoqué une vague de contestation dans l’hémicycle. La séance a dû être suspendue. Et depuis, l’affaire fait grand bruit dans le pays et rouvre le débat de la place des femmes en politique.
Une expulsion qui a fait polémique sur les réseaux sociaux donc Twitter. Certains ont accusé Zulekha Hassan de vouloir faire le buzz, tandis que d’autres ont déploré l’incident surtout lorsqu’on sait que dans d’autres pays, des crèches sont mises à disposition pour les bébés au parlement. « S’il y avait eu une crèche dans le bâtiment, j’aurais pu y déposer mon bébé. J’ai préféré l’emmener avec moi plutôt que de ne pas venir travailler. » A expliqué Zuleika Hassan. Et d’ajouter : « maintenant que nous demandons plus de femmes au Parlement, vous devez créer une atmosphère favorable à la famille ».
En effet, la mise en place de salles familiales pour encourager les femmes à s’engager en politique au Kenya a été adoptée en 2013 par le Parlement. Mais au jour d’aujourd’hui rien n’est effectif.
L’administration quant à elle justifie l’expulsion de la député par le fait que, dans le règlement intérieur de la chambre des représentants Kenyane, les personnes « étrangères » n’y sont pas admises, les enfants y compris.
Notons que, faire la politique au Kenya est encore une histoire d’hommes car, seuls 16% des élus sont des femmes. Cet incident relance donc le débat de la place des femmes en politique mais surtout celui du droit d’allaiter en public en cette semaine mondiale de l’allaitement.
Danielle Ngono Efondo
Depuis mardi 06 août 2019, le vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne se trouve plus au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed). De sources concordantes, il est actuellement détenu à la prison de Kondengui. Arrivé dans cet établissement pénitencier, Mamadou Mota a parlé de ce qu’il a vécu au Sed.
« À travers vos mots, je comprends que vous êtes nombreux à avoir été inquiets de mon état de santé suite aux tortures que j’ai subies. Vos visages tristes en disent long. Bien que cela me fasse énormément plaisir de savoir que vous êtes nombreux à me porter dans vos cœurs ainsi que notre combat, je voudrais plutôt vous demander de vous inquiéter plutôt de l’avenir de notre pays », sont des déclarations du 1er vice-président du Mrc.
« Le Cameroun est aujourd’hui fissuré de part et d’autres et dans l’abîme du fait d’un groupuscule d’individus qui se croient plus citoyens de ce pays que les autres et pensent détenir sur nous le droit de vie et de mort », a dit Mamadou Mota qui s'est interrogé sur l'avenir du Cameroun.
Lire aussi : Mutinerie de Kondengui : Récit sur le rôle de Mamadou Mota dans le mouvement d'humeur
Le vice-président du MRC a indiqué être toujours attaché à son parti, à son combat et à Maurice Kamto dont il aimerait avoir des nouvelles.
Innocent D H
Les tensions sont de plus en plus vives dans les rangs des milices séparatistes. Visiblement le successeur de AYUK TABE à la tête de l’Etat embryonnaire de l’Ambazonie ne parvient pas à contrôler les troupes. Pire, il est accusé par ses lieutenants d’être une personne avare. Le management du Dr SAKO est sur le point de faire imploser la sécession.
Au cœur de la discorde, le partage d’une somme de 480 millions de F CFA. Les frasques du président par intérim de l’Ambazonie ont été mises au gout du jour par l’activiste séparatiste Eric Tataw depuis son refuge aux Etats Unis. En effet, d’après ce dernier, il y aurait eu une collecte de fonds pour le financement des opérations sur le terrain de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi les activités du gouvernement de l’Ambazonie. La collecte a permis de rassembler une somme de 500 millions de FCFA.
Eric Tataw aujourd’hui demande des comptes au président Dr TAKO qui selon lui n’aurait pas utilisé les fonds mis à sa disposition pour les missions indiquées. D’où les multiples publications pour demander des comptes au patron actuel du mouvement.
« J’ai expliqué à Dr Sako la nécessité de nous présenter certains membres de son équipe qui gèrent de fortes sommes d’argent, mais il les protège désespérément. Tabeyang fait de même. Ils clament que ces comptes sont confidentiels. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Les donateurs demandent des comptes avant toute autres contribution », dixit Eric Tataw.
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Il renchérit en affirmant : « tout ce que nous voyons ce sont des suppôts. C’est que les fonds n’ont pas été détournés. Permettez que je prétende convenir avec eux que cet argent n’a pas été détourné. Si c’en est le cas, les responsables des counties peuvent témoigner au moins d’une maigre mesure qui a impacté leur vie. Chaque département n’a reçu pas plus de 10 mille dollars ». Il ajoute : « Nous parlons de 480 millions de francs CFA sous le règne de Dr Sako. Lequel a personnellement émargé 100 mille dollars (environ 60 millions de francs CFA) pour un deal étrange, il y a environ 14 mois. Jusqu’à présent, rien n’est dit à propos ».
Sur l’une de ses pages Facebook, Eric Tataw continue le plaidoyer pour que l’équipe dirigeante de l’Ambazonie actuelle puisse « rendre gorge ». Eric Tataw dont la dernière actualité est sa rencontre mercredi soir avec la sénatrice américaine Karen BASS dans son bureau à Washington.
Stéphane NZESSEU
Le vainqueur de la Coupe du Cameroun affrontera dimanche prochain à la République Démocratique du Congo, la formation de Daring Club Motema Pembe Imana dans le cadre du Tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF.
La Coupe de la Confédération africaine de la Caf 2019-2020 débute le 9 août prochain avec le tour préliminaire aller. Le Cameroun sera représenté à cette compétition continentale interclubs par le Stade Renard de Melong, le vainqueur de la Coupe du Cameroun. Ces Camerounais affronteront dimanche 11 août prochain la formation congolaise de Daring Club Motema Pembe Imana à la phase aller du tour préliminaire de ce tournoi. C’est avec un nouvel entraîneur que le club de Melong fera son premier pas à cette compétition continentale. Le vainqueur de la Coupe du Cameroun est désormais encadré par Bertin Ebwellé, qui aura la lourde mission de conduire cette jeune formation au moins à la phase de groupe de ce tournoi. « Notre objectif est de continuer à améliorer les qualités de cette équipe », souligne le nouveau coach.
C’est sans aucun match sur la scène national que cette formation de Melong se rendra à Kinshasa. En effet même si Stade Renard s’est préparé pour le duel, il n’a livré aucune grande rencontre depuis la finale de la Coupe du Cameroun. Le championnat national comme les années précédentes peinent à décoller. Une situation qui pénalise les deux équipes camerounaises qui défendront les couleurs du pays des Lions Indomptables aux compétitions africaines interclubs. En plus de ce handicap, l’ambassadeur du Cameroun à la Coupe de la Confédération de la Caf est confronté à des difficultés financières. Ce club est toujours dans l’attente de l’appui gouvernemental à moins de trois jours de son duel. « Stade Renard de Melong a le statut d’une équipe nationale. Si l’Etat peut faire son boulot, nous représenteront valablement le Cameroun. Jusqu’à présent, nous n’avons que des promesses, ce qui nous faire peur parce que nous jouons dimanche prochain et nous ne savons toujours pas, par quel moyen nous irons à Kinshasa », affirme le président de Stade Renard de Melong, Jean Kuete au micro de Canal 2 International.
Les Camerounais qui sont à leur première participation, affronteront une équipe habituée de ce tournoi. Deux fois champion de la République Démocratique du Congo, et 13 fois vainqueur de la Coupe, Dc Motema Pembe a remporté en 1994, la Coupe d’Afrique des vainqueurs de la Coupe qui est devenue en 2004, la Coupe de la Confédération de la Caf.
Marie MGUE
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) entend voler au secours des enfants de ses militants incarcérés dans les différentes prisons sur l’étendue du Cameroun.
Ils sont encore près d’un demi milliers de militants incarcérés dans les prisons du Cameroun. Pour certains c’est depuis le 26 janvier qu’ils croupissent dans ces cellules sans que la justice n’ait fini de dire le droit à leur sujet. Soit huit (08) loin de sa famille et de ses enfants.
Il faut dire qu’étant emprisonnés, ils sont nombreux qui ont perdu leurs postes dans différentes entreprises qui les employaient avant leur arrestation. Qui dit perte de son emploi, dit plus de revenu et plus de quoi entretenir sa famille comme il se doit. Or le retour pour les classes est imminent. Il faut pouvoir trouver des moyens financiers pour ne pas que cette année scolaire à venir soit une année blanche pour plus de 3000 enfants camerounais.
Une quête qui s’étend aux enfants des camerounais incarcérés dans le cadre de la crise anglophone. Et plus largement au maximum d’enfants qui du fait de la guerre ont perdu leurs parents ou dont les parents n’ont plus de moyen pour les scolariser.
C’est donc une action salutaire que vient de lancer le MRC. La vice présidente du parti, appelle tous les camerounais de quelques bords que ce soit participer pour que les enfants de ces prisonniers politiques ne manquent pas d’éducation scolaire. Ainsi, deux numéros sont mis à la disposition des camerounais du terroir et de la diaspora. Ils peuvent y acheminer des contributions pour l’opération qui est en cours depuis le 1er Août 2019. Le MRC prévoit une journée spéciale de collecte le 24 août prochain.
Sur son compte Facebook, la vice-présidente Tiriane Noah invite l'opinion publique à se joindre au mouvement pour soutenir ces enfants en difficulté :
« Bientôt la rentrée : Pensons aux enfants de nos résistants en prison.
Nos amis politiques sont toujours en prison. Ils y sont pour une cause noble. Ils y sont parce qu'ils ont choisi de manifester pour l'intérêt commun. Le Président élu Maurice Kamto a bien voulu que nous pensons à leurs enfants.
Ainsi, aidons-les à avoir une bonne rentrée. Contributions à faire leur cartable. Vous pouvez acheminer vos dons aux responsables du parti de votre unité de militantisme, aux numéros habituels d'envoi ou même me contacter par message privé sur cette page.
Nous sommes un parti debout, un parti solidaire et la tontine la base de notre union. Les enfants de nos amis politiques sont aussi les nôtres. Je compte sur vous ».
Lire aussi : Cameroun : Le MRC lance l’opération : « Tontine en nature »
Il s'agit de la deuxième opération de collecte de fonds initiée par le MRC. la première, l'opération "Tontine en nature", a été lancée après l'arrestation du 1er vice-président, Mamadou Mota, le 01er juin dernier. Cette opération consistait à collecter des vivres en nature pour soutenir les militants incarcérés après les différentes manifestations organisées sur l'ensemble du territoire national.
Stéphane NZESSEU
Ils sont assez nombreux, ces parents qui ont décidé de faire des achats et d’inscrire leurs enfants, à quelques trois semaines de la reprise des cours
Certes, ce n’est pas encore la grande affluence mais, quelques parents rencontrés disent qu’avant le 15 Août, il est important de faire des emplettes, notamment en ce qui concerne les sacs, les souliers, les manteaux …
Arlette Ndogmo est maman de trois enfants et tous sont dans des écoles privés : « Je n’ai pas beaucoup d’argent, avec mon commerce de beignets ici en route, je ne gagne pas grand-chose et je suis seule à élever mes enfants. Leur géniteur a fait ce que la plupart des hommes font et du coup, je dois travailler dix fois plus. Comme je suis assise ici en route, je calcule les vendeurs à la sauvette qui passent avec des sacs, je sais qu’il y’a beaucoup de chinois (des cartables de mauvaise qualité) mais, lorsque j’ai la chance, je tombe sur de très bons sacs. Et même des pull over, comme il pleut beaucoup en septembre… ».
Jean marc est lui aussi papa de deux petits bouts de chou. Ils sont à l’école primaire et pour lui aussi, il est important de faire certains achats avant que les commerçants n’augmentent les prix dans les marchés : « J’ai toujours établi mon programme ainsi. Il y’a des petites choses que je peux acheter aux enfants, sans attendre la dernière minute parce qu’à la rentrée, on se préoccupe beaucoup plus des inscriptions et de l’achat des fournitures scolaires, du moins, ceux qui sont importants. Je peux être entrain de prendre un pot avec des amis, des collègues et une paire de chaussure me plaît, alors j’achète. Je m’arrange toujours à ce que les enfants aient trois ou quatre paires de chaussures en plus des tennis, ils se sentent très bien ainsi. J’ai même acheté les tenues de sport, puisqu’on n’exige pas d’écusson, dans cette école, il faut juste acheter la tenue en respectant les couleurs exigés… ».
Les élèves ne sont pas en reste
En fin d’année scolaire, Arnaud et Berthille sa sœur cadette vendent des cacahuètes, des safous et du plantain grillés. Orphelins de père, ils ont décidé il y’a deux ans, d’aider leur maman à préparer leur rentrée : « J’ai 15 ans aujourd’hui et ma petite sœur a 13 ans. Maman vend le couscous et des harengs au marché Mokolo et quand papa est mort, maman a été obligée de nous élever toute seule, mes cinq frères et moi. Alors, on lui demande de nous donner 5000 ou 10 000 comme fond de commerce quand nous prenons nos vacances. A la fin de trois mois, nous avons parfois 40 ou 50 mille et, à ce moment, nous achetons ce dont nous avons besoin. Maintenant même, on a réussi à garder 45 000 dans notre caisse et, notre maman va nous inscrire et elle va aussi acheter quelques petites choses à nos cadets. Nous savons qu’elle a besoin de notre aide et maintenant au moins, elle ne pleure plus tout le temps… ».
C’est le 02 septembre prochain que les élèves du primaire et du secondaire vont reprendre le chemin des classes.
Nicole Ricci Minyem
C’est ce que croit savoir Me Christian Ntimbane Bomo qui, dans une lettre ouverte invite l’ancien parrain du président du PCRN, de ne pas le tuer politiquement
« Je viens de tomber sur une sorte de lettre ouverte du professeur Nkou Mvondo, adressée à monsieur Cabral LIBII.
Dans cette lettre, le professeur, par ailleurs, leader du parti univers accuse en somme Cabral LIBII d'être ingrat parce qu'il a pris la tête d'un autre parti, le PCRN et surtout décidé de faire investir des candidats au nom de ce parti en violation de l'accord de partenariat politique qui le liait au parti univers.
Effectivement, aux termes d'un accord politique, Il avait été convenu et accepté que le parti Univers investirait Monsieur Cabral LIBII à la candidature à l'élection présidentielle et les membres de l'association 11 millions de citoyens dont Monsieur Cabral LIBII est le leader fera investir des candidats aux couleurs du parti univers lors des législatives et municipales.
Monsieur le professeur NKOU Mvondo aurait été juste d'indiquer réellement les raisons pour lesquelles cet accord est tombé à l'eau.
J'ai beaucoup de choses à dire sur certaines attitudes qui ne pouvaient pas permettre la continuité de cet accord parce que j'ai été plus ou moins proche de la campagne présidentielle du candidat Cabral LIBII, qui je le dis ici aujourd'hui à tous les camerounais est la véritable victime de cet accord.
Je ne manquerai pas de noter deux faits saillants qui aujourd'hui valent des quolibets de toutes sortes à Cabral LIBII, mais qu'il a décidés de porter sur lui parce qu'il ne voulait pas exposer celui qu'il appelle affectueusement le prof.
Je suis obligé de le faire parce cette sortie du professeur vise à tuer politiquement Cabral LIBII. Se taire face à cet infanticide politique programmé est irresponsable.
Le peuple camerounais se pose toujours la question de savoir pourquoi Cabral LIBII n'avait pas déposé un recours consistant au conseil Constitutionnel ?
Eh bien, Cabral LIBII, m'avait chargé en tant qu'avocat de rédiger son recours en annulation totale des élections présidentielles d'octobre 2018.
Nous avons opté d'introduire un recours au nom du parti Univers comme le prévoit la procédure devant cette institution.
Pendant 48 heures, j'avais travaillé nuit et jour et une requête annulation à été rédigée dont copie a été publiée sur le site de campagne du candidat Cabral LIBII.
Il s'y trouve d'ailleurs encore.
C'était, en toute modestie, une requête solide qui remettait en cause tout le processus électoral.
Tenez par exemple cet argument sur le financement de campagne. Le code électoral donne compétence exclusive au parlement de voter le budget de campagne y compris les fonds à allouer aux candidats. Il revenait donc aux parlementaires non seulement d'arrêter le budget global des élections, mais aussi de fixer les montants à allouer aux candidats et non au Ministre de l'administration territoriale.
Ce recours contestait aussi la compétence des commissions mixtes départementales et la commission nationale de recensement de vote composée à comptabiliser les résultats des votes en lieu et place d'Elecam.
Dans ce même recours, des preuves d'entrave au vote de près de 2 millions d'électeurs inscrits, mais dont les noms ne figuraient pas sur les listes électorales, ont été rapportées.
Ce recours a été remis au Professeur Nkou Mvondo via Monsieur Bindzi pour dépôt au moment où il se trouvait au palais des congrès siège du conseil constitutionnel dans le cadre de la comptabilisation des votes à la commission nationale de recensement des votes.
Ce recours n'a jamais été déposé.
Pour protéger ses relations avec le professeur, Cabral LIBII a accepté d'endosser la responsabilité de cet inadmissible manquement.
Deuxième fait saillant, lors de la proclamation des résultats au Conseil constitutionnel, Cabral LIBII avait décidé de ne pas légitimer les résultats de cette élection en refusant de participer à leur proclamation à l'audience solennelle du conseil constitutionnel.
Contre son avis, le professeur a fait le contraire. Il y a été et a même pris acte des résultats au nom de Cabral LIBII qui ne cessait de dire que la victoire était celle d'un candidat de l'opposition.
Cabral LIBII a gardé silence toujours par respect du au professeur.
Ceci dit pour revenir dans la généralité politique, le professeur Nkou Mvondo sait très bien que le contexte politique est essentiellement dynamique. et répond aux exigences du vent politique.
Il y a un toujours un avant et un après élections.
On tire les conséquences à la fin de chaque élection.
Cabral LIBII, certes a été porté administrativement par le parti univers, mais est aussi devenu pour des millions de camerounais un porteur d'une certaine vision.
Sa demande d'impacter cette vision qui a eu un très grand retenti national et international au sein du parti univers devait plutôt pousser ce parti à l'ouverture, en lui confiant un poste de responsabilité.
Sa demande de faire partie de l'équipe dirigeante du parti univers se justifiait donc absolument.
Malheureusement, le professeur a voulu rester dans ce rapport qu'il appelle père et fils.
Or, Il aurait été politiquement suicidaire pour Cabral LIBII de ne pas tirer les conséquences de ce qu'il représente désormais aux yeux des camerounais et qui va très au-delà des arrangements partisans avec univers.
Quand un homme politique sollicite le suffrage universel, Il ne s'appartient plus. Mais à ses électeurs.
Ce n'est pas de l'ingratitude, cher professeur que Cabral soit à la tête d'un parti politique.
Vous refusez tout simplement de tirer les leçons de ce qu'est devenu Cabral après cette élection. Vous le voyez toujours comme votre enfant. Humainement ce détachement a toujours été difficilement vécu par les parents dans nos familles.
Les psychanalystes y voient souvent une sorte de narcissisme parental.
Pourtant il est écrit : « L'homme quittera son père et sa mère ».
Ce narcissisme parental qui n'est pas en soi une très mauvaise chose, peut se muer un complexe d'Oedipe.
C'est souvent ça qui amène les parents par excès de possession à couper les ponts, voire déshériter un fils qui épouse la femme qu'il aime.
On peut y voir aussi l'exemple de cet homme qui revendique à mort le droit d'épouser une jeune fille aux origines très pauvres dont il s'est occupé jusqu'à son épanouissement.
Soutenir une personne dans son parcours ne devra pas en faire un enrégimenté, un caporalisé.
C'est une torture morale indescriptible que de vivre sous l'épée de Damoclès d'une obligation de reconnaissance à celui qui nous aurait fait du bien.
NON professeur, ne faites pas ça.
Ne détruisez pas votre belle œuvre politique.
Réjouissez-vous plutôt comme ce maître d'école primaire qui vous a appris à écrire et à lire, à qui vous ne payez aucune reconnaissance, mais dont la seule fierté est de vous voir devenir le grand professeur d'université que vous êtes.
Soyez plutôt fier de Cabral, soutenez-le, ne le tuez pas.
Le peuple camerounais qui le soutient et le suit, vous en sera très reconnaissant » !
Par Christian NTIMBANE BOMO
Citoyen camerounais
Analyste politique
Ce énième scandale sanitaire au Cameroun, est survenu le week-end dernier à l’hôpital de district de Kaélé dans le département du Mayo Kani dans la région de l'Extrême-Nord Cameroun.
Le Cameroun vient encore d’enregistrer une nouvelle victime de la négligence médicale. Le nouveau scandale sanitaire est survenu le week-end dernier à l'hôpital de district de Kaélé dans le département du Mayo Kani, région de l'Extrême-Nord. Une femme enceinte est décédée avec son bébé par manque de soins, a rapporté la radio équinoxe ce mercredi 07 août 2019. La victime âgée de 38 ans, est arrivée dans cet hôpital pour un accouchement par césarienne. Cependant, les deux médecins dont dispose cette formation hospitalière étaient absents.
Joint au téléphone, le directeur de l'hôpital qui réside à Maroua, capitale de la région de l’Extrême-Nord, a demandé d'appeler son collègue. Malheureusement, ce dernier était injoignable. C’est pendant ces tracasseries, que la patiente a rendu l'âme. Avant ce drame, rapporte cette radio, le directeur de l'hôpital et son collègue médecin étaient déjà à couteaux tirés. Le médecin, fonctionnaire, qui n'aurait pas encore de salaire à la fonction publique réaliserait la plupart des interventions médicales de césariennes sans percevoir la prime du kit obstétrical dont s'accaparerait le directeur. En colère, le médecin sermonné par le Directeur au cours d'une réunion où le problème a été posé aurait décidé de ne plus faire que le minimum au sein de cet établissement sanitaire.
Ce scandale survient près de quatre après l’affaire Monique Koumatekel, cette jeune femme décédée à l’hôpital Laquintinie de Douala avec ses jumeaux, faute de soins au mois de mars 2016. Pourtant depuis son arrivée à la tête du ministère de la Santé Publique, le Dr Manaouda Malachie, essaie d’impulser un nouvel esprit dans ce secteur d’activité au Cameroun en proie à la corruption et à la mauvaise qualité de soins administrés. En effet, dans une correspondance adressée aux personnels et partenaires de la santé Publique au Cameroun, le ministre de la Santé publique avait indiqué qu’il est attendu de tous les acteurs, une amélioration significative de la carte sanitaire du Cameroun. Un souhait qui peine à se concrétisé au regard de ce qui se passe sur le terrain.
Marie MGUE
Pour l'ancien international camerounais, le pays court à nouveau le risque de perdre l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations. Après le retrait de la CAN 2019 en raison d’état d’avancement des constructions d’infrastructures insatisfaisant, le Cameroun pourrait voir également la CAN 2021 lui échapper.
De l'avis de l’ancien international camerounais Bernard Tchoutang e: « Ce qui va nous coûter 2021 et nos dirigeants camerounais le savent, c’est le conflit au Nord-Ouest et Sud-Ouest », a déclaré l’ancien attaquant des Lions Indomptables, interrogé lors d'un forum de journalistes sportifs africains.
Le problème est pourtant connu
L'ancien joueur du Cameroun pense que la crise anglophone qui secoue le pays est le seul frein qui pourrait empêcher l'organisation de la CAN en terre camerounaise. « Au Cameroun, c’est cela notre problème et nos dirigeants le savent », indique Bernard Tchoutang.
Pour étayer ses propos, Bernard Tchoutang convoque l’expérience vécue en 2010 par le Togo à Cabinda, en Angola. En effet, des rebelles avaient ouvert le feu sur le bus des Togolais faisant des morts et plusieurs blessés.
Innocent D H
Alexandre Marie Yomo, le Directeur général du Bureau national de l'état civil fait savoir que les réflexions au sujet de ce projet sont très avancées.
Pour améliorer le processus d’enregistrement des naissances au Cameroun, les autorités ont opté pour la numérisation de l’ensemble des centres d’état civil. En sa qualité de Directeur général (Dg) du Bureau national de l'état civil (Bunec) et étant l’autorité la mieux placée pour parler de ce sujet, Alexandre Marie Yomo fait savoir qu’il y a des avancées dans la conduite de ce projet. Par exemple, nous renseigne le Dg du Bunec, l’opération pilote de numérisation des données de l'état civil a commencé, grâce à un don fait au Cameroun par la France.
« On a commencé en 2016 par la numérisation des archives du département du Mfoundi, à savoir les sept communes d'arrondissement et la communauté urbaine. Nous devrions le faire pour deux millions d'actes recensés. Le don français a permis d'en faire 500 000. Nous sommes en train de penser qu'avec ce fonds de l'UE (Union européenne, Ndlr), nous devons achever cette activité qui a commencé par le Mfoundi pour progresser dans un département dans le Sud-Ouest, à l'Ouest et certainement le Nord », déclare Alexandre Marie Yomo.
Le Dg du Bunec indique que la structure qu’il dirige a reçu un appui des Allemands. Et avec ledit appui, il y a un schéma directeur d'informatisation qui a été établi. Rendu à ce jour, il est question de le mettre en œuvre.
« Nous avons soumis un besoin de moyens au gouvernement. Cette fois, nous devrions informatiser tous les centres d'état civil dans le pays. Il y a 374 centres principaux d'état civil, ceux logés dans les communautés urbaines et les communes. 45 sont logés dans les missions diplomatiques et les postes consulaires. Et il y a environ 2400 centres secondaires. Quand nous mettrons en œuvre le schéma directeur, il sera question d'informatiser les centres principaux rattachés aux centres secondaires. L'impression des actes d'état civil se fera dans les centres principaux », ajoute-t-il.
Liliane N.