Depuis plusieurs semaines, les images des longues files d’embouteillages sur la pénétrante Est de Douala alimentent tous les débats dans les médias ou alors les réseaux sociaux. Les témoignages d’automobilistes et les voyageurs piégés quotidiennement dans d’interminables embouteillages sont dignes des films de science-fiction. Circuler actuellement à Douala est devenu un véritable défi car les embouteillages persistent de plus belle.
Le lundi 05 août dernier, le préfet du Wouri a signé un arrêté portant interdiction de la circulation des camions tous les jours entre 05h et 21h jusqu’au 31 août 2019. Cette décision avait pour objectif de décanter le trafic sur la pénétrante Est de la capitale économique du Cameroun. Cependant, deux jours plus tard, aucun changement ne semble être perceptible sur le terrain. Le problème des embouteillages au niveau de la pénétrante Est de Douala persiste. Sur les antennes de la Crtv ce mercredi, le gouverneur du Littoral, Samuel Ivaha Diboua, affirmait pourtant avec assurance que la situation s'était nettement améliorée.
Il est toujours impossible de circuler librement dans cette partie de la deuxième ville du pays. La cause : en plus des pluies, les travaux complémentaires de réhabilitation du tronçon de la route entrée Est de la ville de Douala, du PK10+400 AU pk19+300 (Pont sur la Dibamba).
La situation est alarmante voire désespérante. Tous les usagers sont débordés et les plaintes fusent de partout. Du désespoir à l'ironie, tous les moyens sont bons pour dénoncer cet état de choses. « Je suis dans le bus depuis 4 heures du matin mais il est presque 08 heures nous n’arrivons pas encore à sortir de la ville. Trois heures pour parcourir une dizaine de kilomètres, c’est inacceptable », déplore un usager.
« Hier encore entre 08 et 09 h c’était l’enfer ; aujourd’hui pareil. Comprenez que je donne cet intervalle parce que c’est celui pendant lequel je suis sur la route. Bref, je suis arrivé au bureau à 9h30 avec 30 bonnes minutes de retard et ceci hier comme aujourd’hui et ça ne doit pas devenir une habitude sinon… Tout ce que je veux dire c’est que j’en ai ras le bol de tout çà ! C’est vrai quoi ! Quand on voit les blancs par exemple, chez eux ils essaient toujours de trouver des solutions à leurs problèmes histoire d’améliorer leurs conditions de vie. Chez nous ici chacun s’occupe d’abord de ses fesses, le reste il s’en fout. », en rajoute un autre.
Sur les réseaux sociaux, la furie des mots et des images est grande et l'argot camerounais qui ne manque aucune occasion pour s'enrichir est assure la garde. Désormais, les embouteillages de Douala peuvent servir de comparant devant les obstacles auxquels certains font face. C'est ainsi que l'on peut entendre des gens lancer : "Même les embouteillages de Douala ne pourront pas m'en empêcher". Sur Twitter, l'ironie est plus présente qu'autre : "Vous pensiez vraiment que la signature d'un arrêté préfectoral pouvait arrêter les embouteillages à Yassa ? Rires", peut on lire et c'est dans le même sens que vont plusieurs commentaires.
A en croire ce qui se dit dans les médias, il faut maintenant sept heures d’horloge ou plus et non quatre, comme auparavant, pour parcourir les 244 km qui séparent Douala de Yaoundé. Le plus désespérant, réside dans le fait qu’il n'y ait quasiment pas d'officiers de police pour réglementer la circulation et mettre un peu d’ordre dans les embouteillages. Devant pareille situation les chauffeurs indisciplinés s’en donnent à cœur joie et contribuent, de par leur comportement à ralentir considérablement la circulation.
Cette insistance des bouchons dans la ville surgit à un moment où les entrées et sorties dans les métropoles connaissent une hausse notoire due aux vacances scolaires. Il faut dire que tous les secteurs d'activités sont touchés par ce fléau qui tarde à se résoudre.
Danielle Ngono Efondo
Le très célèbre écrivain camerounais naturalisé américain semble perdre la raison. Depuis quelques mois, il a décidé de s’en prendre dans un premier temps au Chef de l’Etat et à sa famille au nom de la démocratie. Et depuis quelques jours, il se fend en déclaration invitant au génocide des camerounais sur d’autres camerounais. L’intellectuel s’est résolument engagé à organiser des situations de crime contre l’humanité au Cameroun.
Patrice Nganang est docteur en littérature comparée. Doctorat obtenu à l’université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main. Il est depuis 2007, professeur de littérature comparée à l’université d’Etat de New York à Stony Brook. Après son escapade au Cameroun en décembre 2017, à l’occasion de laquelle il avait été arrêté pour outrage à Chef d’Etat et après avoir publiquement insulté les parties intimes de la première dame épouse du Chef de l’Etat, il va donner quelques cours à l’université de Princeton. Il a à son actif, près de 14 ouvrages publiés.
De ce qui précède, Patrice Nganang peut être considéré comme un véritable producteur du savoir. Seulement, il est difficile de croire que ce soit un intellectuel de ce rang qui tienne des propos du genre « Faites-moi confiance et je ne blague pas, je l’ai devant moi, lui Biya, et j’ai un fusil, je vais lui donner une balle exactement dans le front. Je le dis depuis Yaoundé où je suis ». Paroles prononcées à l’endroit du Président de la République.
Pire, il a ces derniers jours ouvertement appelé au crime sur certaines communautés camerounaises par d’autres dont il se réclame. Un discours qui a été unanimement rejeté par tous les acteurs de la classe politique camerounaise et même de ceux qui jadis soutenaient quelques unes de ses idées. Comme si cela ne suffisait pas pour assouvir sa boulimie pour le chaos, il a décidé de s’attaquer à ses camarades de lutte dans ce qu’ils qualifient de front révolutionnaire pour le départ de Paul Biya de la tête du pays.
Si patrice Nganang n’a pas perdu le nord, qu’est ce qui pourrait bien expliquer cette fatwa lancée à l’endroit de certains leaders politique et d’opinion ? Il a posté sur son mur Facebook « Mes frères ne nous laissons pas séduire par ces Beti-Bulu, qui le jour font semblant d’être avec nous, mais la nuit retournent se cacher dans les jupes de leurs mères. Préparons nous à agir car l’heure n’est plus à la blague. Ce que Junior Zogo vous a montré, prouve à suffisance qu’on ne doit plus laisser un Bulu nous infiltrer ».
Allant jusqu’à citer nommément des personnalités. « Demandons à JP Remy Ngono, Ekanga, Mme Noah et les autres de rejoindre leurs frères qui ont détruit notre pays depuis 36 ans. On n’a pas besoin des enfants de vipère chez nous. Aucun d’eux ne doit être épargné ». Des propos manifestement tribalistes et extrémistes. Aucun démocrate ne pourrait tenir ouvertement de tels propos.
Où va-t-il arriver ? Quelles sont finalement ses réelles intentions ? Pour qui roule Patrice Nganang ? Car il devient évident qu’il ne sert pas les intérêts des camerounais. Au contraire !
Stéphane NZESSEU
Les professionnels de la santé disent être préoccupés par ce pourcentage.
Pour le corps médical, il y a lieu d’être préoccupé par la place que les ménages donnent aujourd’hui à l’allaitement maternel. La tendance est de plus en plus portée vers l’allaitement exclusif, trouvé moins bénéfique durant les six premiers mois de vie du nourrisson, comparé à l’allaitement maternel. D’après les données officielles, les femmes sont à peine 30% de nourrissons âgés de 0 à 5 mois allaités exclusivement au sein. Pourtant le taux requis sera au moins de 50%.
Le Pr. Anne Esther Njom Nlend, la présidente nationale de l'Association camerounaise des femmes médecins (Acafem), lors de la cérémonie de lancement de la Semaine camerounaise de l'allaitement maternel qui s’est tenue le 1er août 2019 à Yaoundé, a souligné que d'après les statistiques de la dernière enquête de démographie de santé de 2018, les chiffres représentant le taux des femmes qui font recours à l’allaitement maternel sont encore plus bas à six mois.
La pédiatre Anne Esther Njom Nlend fait savoir que 70% des mères qui donnent le lait maternel à leurs bébés ajoutent des aliments comme la bouillie. Ce qui n’est pas recommandé. Parce que, le nouveau-né est dépourvu d'enzymes pour digérer les compléments alimentaires à cet âge. Du coup, cela va entraîner une charge énorme pour l'intestin et le pancréas du nouveau-né. La conséquence de tout cela est que, l'enfant est exposé à plusieurs maux avec au passage, la mortalité néonatale et infantile.
« Pour réduire la mortalité néonatale et infantile, l'allaitement maternel exclusif reste incontournable de zéro à six mois. Notre action cette année vise le renforcement d'une coalition qui réunit toutes les associations qui interviennent dans le domaine périnatal», a déclaré la présidente nationale de l'Acafem.
Le Anne Esther Njom Nlend précise que, lorsque l'allaitement maternel n'est pas exclusif, il y a des risques de diarrhée, d'infections respiratoires, de tractus respiratoire. «Avec ce que nous appelons programmation métabolique, lorsque cela n'est pas bien conduit, il y a, en plus, une prédisposition à l'obésité qui va générer tous les problèmes qu'on connaît chez l'adulte », ajoute-t-elle.
Liliane N.
Rostin Manketa, directeur de l’ONG « la Voix des sans-voix », qui a gardé un œil sur ce dossier, demande que l’on poursuive ce procès qui n’a toujours pas rendu sa copie ou alors, de libérer tous ceux qui ont été condamnés car soupçonnés d’être impliqués dans le meurtre
« Que ces personnes puissent retrouver leur famille et nous saisissons cette occasion pour dénoncer la politique mise en place : qui met tout en œuvre afin de les exterminer à petit feu. Et ça, ce n’est pas juste ».
Une demande qui arrive au moment où les membres des familles emprisonnées disent recevoir des coups de fil anonyme et des lettres de menace : « Nous sommes des victimes de menaces de la part d’inconnus et le contenu ne fait place à aucun doute, sur la volonté de ceux qui nous contactent ainsi : Vous allez voir ce qu’on va faire de vous ».
Certains détenus ont perdu la vie
C’est par exemple le cas du lieutenant John Bompengo qui est mort en détention le 12 avril dernier et a été inhumé i y’a quelques jours à Kinshasa. Il est l’une des personnes parmi les dix, dont parle cette ONG et autres organisations des Droits de l’Homme, à avoir perdu la vie en prison.
Condamné à mort en 2003 par l’ancienne Cour d’ordre militaire (juridiction militaire d’exception de l’époque) au cours du procès sur l’affaire de l’assassinat de l’ancien président de la République Laurent-Désiré Kabila en 2001, le lieutenant John Bompengo, karatéka professionnel, ceinture noire, 4e dan, licencié en psychologie du travail, mécanicien, travaillait à l’artillerie de la garde présidentielle.
Il était poursuivi pour avoir fait partie, selon l’accusation, du peloton d’exécution sommaire de onze Libanais suspectés de complicité, dans l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Lorsqu’il avait été interpellé, le lieutenant John Bompengo avait d’abord été incarcéré à la prison de Makala à Kinshasa, avant d’être transféré à la prison d’Angenga, dans la province de la Mongala.
Pour son frère, qui porte d’ailleurs le même nom, il a été tout simplement tué : « Nous disons qu’on a tué notre frère. Pourquoi lorsqu’il était malade la famille n’était pas informée ? Pourquoi il n’a pas suivi les soins ? ».
La Voix des sans-voix demande l’implication personnelle du président Félix Tshisekedi pour obtenir le dénouement de cette affaire.
Nicole Ricci Minyem
Suite aux nombreuses plaintes des usagers de la Pénétrante Est de Douala, le Ministre des Travaux publics a fait une descente sur ce tronçon routier.
Visiblement, les plaintes des habitants de la ville de Douala et des usagers de la Pénétrante Est de Douala sont parvenues aux oreilles d’Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp). Le Ministre a décidé de se rendre sur les lieux pour voir plus clair sur la situation ambiante. Depuis des semaines, les usagers de cette Pénétrante vivent un calvaire. A cause des embouteillages qui sont interminables. Sans passer par quatre chemins, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué ne pas être satisfait de la qualité des travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.
« Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux. Le premier acte de gouvernance de ce chantier que j’ai pris visait le maintien de la circulation», déclare le Mintp dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, à qui il a accordé une interview.
Pour faciliter la circulation sur la Pénétrante Est de Douala, Emmanuel Nganou Djoumessi fait savoir qu’il a eu à demander à l’entreprise en charge des travaux, d’aménager une voie alternative. Cependant et en dépit du fait que ladite entreprise a été bel et bien éditée, la prescription n’a pas été respectée. Et cela n’a pas été sans conséquence.
« Par conséquent, il y a eu la cohabitation dans la circulation des usagers et les travaux routiers, ce qui a abouti à cette congestion. Je voudrais me féliciter de la décision du gouverneur de la région du Littoral, laquelle a amené le préfet du Wouri à réorganiser quelque peu la circulation sur cet axe. C’est une mesure que j’ai soutenue », déclare le Mintp.
A titre de rappel, le Préfet du département du Wouri, dans un arrêté préfectoral portant gestion du trafic routier, a récemment interdit la circulation des camions sur la Pénétrante Est de Douala, tous les jours durant la période du 05 au 31 août 2019, entre 5 heures à 21 heures. Emmanuel Nganou Djoumessi qui salue cette mesure, affirme toutefois savoir qu’elle n’est pas une solution définitive.
« C’est pour cela que la première décision prise a été de mettre à un bon niveau de service l’axe alternatif que nous avons identifié. L'info claire et nette. Nous réalisons là un boulevard urbain futuriste, donc notablement complexe dans les travaux d’aménagement et qui appelle une bonne connaissance de la pratique, une bonne technologie. Tel ne me semble pas être le cas pour l’entreprise qui est là aujourd’hui, encore moins pour la mission de contrôle qui n’a pas sonné l’alerte. La deuxième mesure prise, c’est que tous les travaux réalisés par l’entreprise vont être évalués, toutes les prestations réalisées par la mission de contrôle vont être évaluées. Nous allons pouvoir apprécier la consistance de ces travaux et les décisions futures suivront », ajoute le Ministre.
Liliane N.
C’est à travers une très longue lettre qu’il qualifie de sympathique qu'il répond à la correspondance du Pr Nkou Mvondo adressée à Cabral Libii.
« Très cher illustre Parrain spirituel, je voudrais tout d'abord vous présenter mes plates excuses pour avoir traîné à vous envoyer cette photo que nous avons très amicalement prise le dimanche 28 Juillet dernier au sortir du plateau de Canal2 International, comme vous me l'avez demandé avec insistance. Comme vous le savez, j'étais déjà mal en point ce jour-là, et aujourd'hui encore je traîne encore cette béquille pour marcher.
À l'époque où c'était la symbiose et l'accord parfait entre nous, je ne doute pas un seul instant que vous m'auriez certainement passé un coup de fil paternel question de vous enquérir de mon état de santé. Mais soyez en rassuré je comprends que le monde avance et évolue, même si je suis obligé, assez peiné je vous l'avoue, de constater que certaines petites attentions comme celle-là tendent à vous échapper de plus en plus.
C'est là, en tous cas, l'une des choses que je déteste et redoute bien dans votre monde politique là, ces "je t'aime moi non plus" lorsqu'on chemine ensemble mais à la moindre petite secousse se transforment en "tu vas me sentir".
Wouaikai!
Feu mon grand-père me mettant en garde vis-à-vis de la "polotik" me disait souvent que ce milieu là était comparable à la vie au village où l'adulte qui te précédait sur la route du champ et qui en premier frôlait à l'aurore la rosée de l'herbe sur la piste finit tôt ou tard par clamer haut et fort à toute la contrée que c'est grâce à son effort surhumain de chef de file indienne que tu as réussi à remplir les greniers de toutes tes femmes (il était polygame).
Très honnêtement je ne comprenais pas ce qu'il voulait alors faire passer comme message, cette parabole commence petitement à prendre du sens dans ma mémoire de nos jours.
Autant vous l'avouer Prof, en première option je voulais me résoudre à employer le tutoiement recommandé dans un dialogue entre père et fils, mais de peur d'être tancé d'irrévérencieux, je suis contraint de faire usage de la formule assez lourde du vouvoiement, même si je sais que cette deuxième option a pour inconvénient de créer la distance, dommage!
Je vous sais très et trop intelligent, je ne dirais pas rusé aussi, ça jamais, de peur de devoir justifier ce vocable (on ne sait jamais avec vous), vous sachant intelligent disais je, je sais que vous savez pourquoi je vous écris, oui, oui oui, c'est effectivement à la suite de votre lettre ouverte à votre autre <fils> Cabral Libii.
Je redoute sa réaction car hier soir et même tard dans la nuit il n'a eu de cesse de me marteler de vous laisser tranquille. Ma parole, il était catégoriquement contre une réponse à votre missive à son endroit. Mais voyez-vous, je n'ai pas pu me retenir.
Pour deux raisons au moins :
(1) Parce qu'à vous lire il n'était pas la seule personne visée par votre déclaration d'amour (j'ai pas dit d'inimitié eihn),
(2) Pour évacuer cette boule qui me tenaillait au point de vouloir m'asphyxier.
D'ailleurs très honnêtement à ma place, est-ce que vous auriez pu vous empêcher de faire comme moi, parlons peu parlons vrai ! J'en doute en tous cas, si je m'en tiens ne serait-ce qu'au fait que vous avez opté pour la formule d'une lettre (d'accord ouverte avez-vous mentionné) à votre <fils> via un quotidien ayant pignon sur rue. En voilà des manières !
L'affaire de Communication moderne ci fait vraiment des choses. Mamamia !
Mon grand-père qui affectionnait tant la discrétion pour donner des conseils, éduquer, orienter ses enfants serait perdu et complètement largué si par extraordinaire il réapparaissait en ces temps où tout va vite dans notre monde de vitesse et digital à outrance.
Wayayouille!
Dès l'entame de votre "longue lettre" (vous comprendrez par la suite que c'est vous qui m'aurez inspiré) vous justifiez cette option là du fait de ne pouvoir parler à votre <fils> de vive voix non sans ajouter que vous le faîte à regret.
Prof je demande eihn, qu'est-ce qui n'a pas marché ?
Comment un <père> peut-il se trouver dans l'incapacité de parler face-to-face à celui qui en vérité ne doit son existence qu'à sa propre côte à lui le créateur exclusif ?
Vous faîtes ça comment nonn ?
Et mêm! Si c'est avec beaucoup de regrets, comment comprendre que vous ayez été aussi prolixe ?
Minalmi !
Vous insinuez ensuite qu'à la demande d'un de ses proches, vous aviez convaincu d'un rendez-vous le 03 mars, et vous étiez alors parti de Ngaoundéré pour honorer personnellement le rendez-vous de Yaoundé mais lui n'a pas daigné s'y résoudre.
Si j'avais été de mauvaise éducation j'aurais déclaré de manière péremptoire que vous mentez, je vais me limiter à dire que vous vous trompez.
Ça fait un peu plus digeste ainsi !
Sachez que ce proche dont vous faîtes allusion vous a téléphoné de mon modeste domicile à Anguissa sous mon conseil d'ailleurs. Et pour vous rafraîchir la mémoire, il vous a passé cet appel le vendredi 1er mars dans l'après midi et vous lui avez alors laissé entendre que vous serez à Yaoundé ce week-end là car vous étiez invité à l'émission "Club d'Élites" du 03 mars. D'ailleurs la fameuse rencontre s'est tenue après cette émission au quartier Nsam.
Et au demeurant, pour votre gouverne, il n'était point question d'un rendez-vous pris avec le Coordonnateur Général du Mouvement Onze Millions de Citoyens, mais avec les membres de la commission de médiation qu'il avait personnellement désigné pour les besoins de la cause.
J'aurais pu me garder de vous rappeler certains des propos que vous avez tenu ce jour-là, mais au point où nous en sommes, il vaut mieux évoquer certains détails pour que nul n'en ignore.
Prof je vous cite : <Cabral n'est plus n'importe qui, il est comme un éléphant, et si vous le laissez dans votre champ, il emporte tout sur son passage>.
Je vais me garder de mentionner la partie où vous disiez subir des pressions de votre village, on y reviendra probablement.
Je vous avoue toutefois que cette allusion faite du <village> m'a laissé perplexe quand je me souvenais que quelques mois auparavant vous déclariez toujours sur ce même plateau de Vision4 que les résultats de la présidentielle avait été tellement truqué au point où ceux qui s'étaient chargé de cette manœuvre tentaient alors de vous faire croire que vos propres parents n'avaient pas voté pour votre candidat.
Charles Ateba Eyene aimait à dire que la vérité c'est comme les fesses, on est bien obligé de s'asseoir avec !
Prof, un conseil, évitez de même de vouloir vous affubler la paternité de l'initiative du projet politique présidentiel de notre leader car non seulement lorsque vous lui présentez le votre en septembre 2016, il se trouve que plus d'un an avant nous en parlons déjà avec lui et tenons déjà des réunions à propos, mais c'est une contrevérité de faire croire que plusieurs des 22 partis ayant des élus lui ont tous refusé l'investiture.
J'en veux pour preuve un gentleman agreement passé avec Serge Espoir Matomba du PURS en début mai de la même année 2017, soit 03 mois avant l'échange y relatif avec vous. Je pourrais vous énumérer d'autres exemples à votre convenance.
J'ai donc bien envie de vous suggérer à votre suite un peu de retenue aussi, tout comme un minimum d'humilité.
Et pour faire référence aux saintes écritures également, je vous renvoie AUX PROVERBES (II. LE GRAND RECUEIL SALOMONIEN) 11.9 "Par sa bouche l'impie ruine son prochain, par le savoir les justes se tirent d'affaire".
Qui va se négliger !
Prof, en lisant le passage où vous évoquez les péripéties endurées pour la légalisation du parti politique LES CITOYENS j'ai eu un sourire en coin, car j'ai alors pensé au fond de moi que vous devez en savoir plus que vous ne le dîtes (je dis ça et je ne dis rien)...
En revanche, sachez le une fois pour toute, <votre fils> n'était/n'est aucunement mêlé ni de près ni de loin au projet de création et de légalisation du parti politique LES PATRIOTES. Vos taupes vous ont purement et simplement lobé sur ce coup là.
Prof, croyez-moi, vous avez vous aussi intérêt à vous ressaisir pour ne pas vous abreuver à la source des fake news, car une sommité de la connaissance de votre acabit se doit rigueur dans la critique de ses sources.
C'est indispensable.
Je le dis de peur qu'un esprit mal intentionné ne vous balance des propos du genre "roublardise" machin chouette un de ces quatre, ce que je ne supporterais pas car malgré tout, cette grande estime que nous vous portons demeure intacte.
Mais évitez de prêter le flanc !
Car je puis vous avouer que n'eût été le candidat du parti UNIVERS à la dernière élection présidentielle que vous essayez de vilipender aujourd'hui, vos camarades de votre "GRAND" parti vous aurait sans doute soupçonné de n'avoir pas été tout à fait clean avec eux au sujet d'un certain reliquat de 5 millions d'une des tranches du financement public de la campagne électorale de 2018.
Inutile de vous dire que dans de telles circonstances de suspicion les gens ont souvent tôt fait de franchir le Rubicon en utilisant les qualificatifs comme "fey-man" et que sais-je encore. Je ne vous le souhaite pas en tous cas dans notre environnement où entres camarades les gens s'épillent et se surveillent.
C'était juste une parenthèse.
Là où j'ai eu toutes les difficultés à me situer dans votre lettre ouverte c'est au sujet de l'alliance signée le 11 décembre 2017.
Sincèrement vous me perdez un peu, je dirais même beaucoup. Je vous dis pourquoi.
Dans un premier temps vous tenez à rappeler la disposition qui prévoit la prorogation du terme de la convention en cas du report des élections.
Vous donnez alors le sentiment de vous accrocher mordicus à cette convention devenue caduque de fait.
Vous sortez alors le grand jeu pour vouloir montrer que le parti UNIVERS et vous personnellement êtes victimes de tentative de rupture abusive de l'alliance.
Je vous cite à nouveau : "ensemble nous avons œuvré pour l'élection présidentielle de laquelle tu t'es enrichi politiquement et sur d'autres plans (bon bon bon... enrichissement politique, même des inaptes intellectuels comme moi comprenons à peu près ce que cela peut vouloir signifier à savoir la maturité politique, maintenant "d'autres plans" mentionné là, ça renvoie à quoi concrètement prof ?).
Je ne veux pas croire que comme ces bénévoles de la bassesse (et incapable de parler de vive voix avec votre <fils>) vous êtes vous aussi déjà atteint du syndrome de la paranoïa qui a fait dire qu'il réside désormais à Bastos, qu'il est en chantier à Douala, qu'il vient de s'acheter un avion, qu'il va bientôt fêter son 01er milliard et que sais-je encore !
Je veux bien croire que vous gardez encore toute votre lucidité d'antan (quand vous recommandiez encore à votre désormais <roublard de fils> de ne point prêter attention à ces malheureux haineux qui essayent juste de vous saper le moral car vous les dépassez en tous points de vues), mais je ne peux m'empêcher de m'interroger lorsque je lis des insanités que vous débitez sans gêne aucune.
Eh oui, comment croire que vous que je sais assez pointilleux dans les détails en arriviez a dire : "curieusement, au moment où nous devons poursuivre l'exécution de notre convention en mettant entre autres les bénéfices engrangés lors de l'élection présidentielle, tu te débines, emportant avec toi les fruits de nos efforts communs investis lors de la campagne pour l'élection présidentielle"
Très honnêtement je suis sidéré d'entendre ça de la part d'un pessimiste assermenté qui 4 jours avant la date limite du dépôt de dossier de candidature demandait encore à son poulain quel miracle il ferait pour réunir les 30 millions de cautionnement.
Prof, pendant qu'on y est pouvez-vous une fois pour toute dire à l'opinion nationale et internationale de combien au centime près vous même à titre personnel et/ou le parti UNIVERS a contribué pour les 30 millions de cautionnement, les frais de campagne, les opérations d'inscriptions massives sur les listes électorales, la cérémonie de signature de la convention du 11 Décembre 2017 elle-même ?
Parce que là ça commence à bien faire !
Ensuite je vous suggère également de revisiter point par point les termes de la fameuse alliance et surtout l'article 1er que vous avez cité en partie lors de l'émission Canal Presse d'il y a deux semaines et qui énonce : "les organisations ci-dessus (Onze Millions de Citoyens & UNIVERS) conviennent de se regrouper dans la perspective de construire une plateforme commune devant leur permettre d'harmoniser leurs stratégies, DE METTRE EN COMMUN LEURS MOYENS HUMAINS ET MATÉRIELS, à l'effet, de sensibiliser les Camerounais à s'inscrire sur les listes électorales, de sélectionner et d'investir les candidats aux échéances électorales prévues en 2018".
En Côte d'Ivoire on a coutume de dire allons y balle à terre !
Je souhaiterais aussi que le juriste hors échelle que vous êtes disiez en français facile le contenu de l'article 2 qui dispose que "LA PRÉSENTE ALLIANCE N'EMPORTE PAS FUSION DES DEUX ORGANISATIONS". C'est bon à savoir pour vous qui brandissez avec fierté et triomphalisme l'idée saugrenue d'une convention d'exclusivité.
Cette relecture des textes permettra aussi pourquoi pas d'envisager la modification des statuts du mouvement Onze Millions de Citoyens qui n'interdisent nullement aux Camerounais qui militent dans d'autres formations politiques d'en être membre à condition de respecter les statuts et règlements intérieur.
Ce sera aussi l'occasion de clarifier votre situation, vous qui comme plusieurs êtes leader d'un parti politique et membre du Mouvement Onze Millions de Citoyens tout en étant libre de candidater dans la formation politique de votre choix.
Dans un second temps, tout porte à croire que vous vous rendez alors à l'évidence et décidez de lâcher prise.
Je vous cite : "en dépit de l'existence de la convention, tout membre de ONZE MILLIONS DE CITOYENS est libre d'adhérer au parti politique de son choix (rien de nouveau sous le soleil car les statuts le mentionnent clairement).
C'est la suite qui me paraît plus intéressante.
Vous dîtes : "À vrai dire ,mon cher Cabral, de cet accord je n'y pensais même plus ... la séparation de fait annoncée entre ONZE MILLIONS DE CITOYENS et le parti UNIVERS est un bon débarras pour moi".
Bon Prof, manquons un petit stop à ce niveau. C'est le Maître que vous êtes qui nous avez appris qu'en politique LES MOTS ont tout leur sens.
Alors je veux savoir, lorsque vous dîtes que la séparation est un bon débarras pour vous, doit-on comprendre que le parti UNIVERS se réduit à votre seule personne? Ou alors la petite poignée qui vous accompagne est très négligeable pour vous ?
Les réponses à ces deux petites questions permettront effectivement de faire preuve d'indulgence à votre endroit relativement à l'aspect concernant la mise en commun des moyens humains et matériels qui vous le savez mieux que quiconque est restée chimérique, mais passons!
Prof, j'aurais pu me faire violence et vous éviter de vous perdre dans les méandres du français approximatif que je rafistole dans ce post n'eût été votre pirouette et l'allusion faite à un parti politique de la place que je trouve quand même assez grotesque de votre part. Je sais que vous n'aurez pas beaucoup de peine à me cerner.
Vous dîtes: "le débat avait déjà été posé au sein du parti UNIVERS où l'on se demandait s'il fallait continuer à s'atteler ces <jeunes> de ONZE MILLIONS DE CITOYENS qui insultent tout le monde sur la scène, du RDPC au MRC...
Eh beuh, ne jamais dire dans la vie qu'on a tout vu!
Sapristi!
Vrai vrai que c'est vous qui avez écrit cela en toute conscience ?
Mince !
Mais je rêve !
Le Prof NKOU MVONDO vole au secours du parti avec lequel il était catégoriquement fermé à toute discussion ?
Politiquement correct quand tu nous tiens !
Je préfère ne pas en dire plus, mais chacun de nous sait au fond de lui lequel de vous était souple et qui était plutôt intransigeant.
J'hallucine aussi de vous entendre dire que le parti UNIVERS n'a pas attendu Cabral LIBII ou ONZE MILLIONS DE CITOYENS pour se faire connaître au Cameroun et à l'étranger, c'est le parti UNIVERS qui donne à Cabral LIBII la dimension politique qu'il a aujourd'hui.
Prof, une fois de plus je vous recommande humilité et honnêteté intellectuelle, votre virage à 180° risquerait de vous discréditer complètement en cette période pré électorale.
D'ailleurs je ne sais pas comment réagiront vos électeurs de Ngaoundéré quand ils se rendront compte d'ici peu que vous avez décidé de les abandonner en mutant votre inscription pour les prochaines échéances électorales pour aller convoiter l'électorat de Bikok la terre natale.
Ça nous permettra sans doute de reparler de deux concepts qui vous semblent si chers à savoir : ROUBLARDISE et FEY-MANIA.
Ntondombeu !
Je vous cite une dernière fois : "visiblement, la popularité et la gloire que t'a apporté ce relatif <succès> à l'élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages et l'euphorie". Prof, dîtes moi, si nuage et euphorie il y'a honnêtement, qu'est-ce que votre <fils> cherche donc encore dans l'arrière pays au quotidien à s'investir pour inscrire ses concitoyens bravant intempéries, zèle et abus de nos autorités administratives, railleries, médisance, calomnie et que sais-je encore?
Prof qu'est ce qui n'a pas marché ?
Prof vous faîtes ça comment ?
Ézilgan ya fe ?
Quel genre de parent êtes-vous décidément ? Le genre qui s'offusque de voir ses enfants grandir, s'émanciper, quitter la maison, aller fonder sa propre famille ?
On peut comprendre que vous soyez nostalgique, c'est normal, c'est humain, ça arrive.
Mais vraisemblablement on est là fasse à une affaire qui dépasse la simple nostalgie.
Prof, au moins vous avez raison sur un aspect, votre appel à se ressaisir.
C'est un impératif catégorique.
Ce ping-pong ne sert ni le peuple pour lequel nous sommes sensés être au service, ni vous, ni nous.
Et sachez le une fois pour toute, les enfants d'aujourd'hui sont les aînés de demain. Nous avons beaucoup appris de nos erreurs. À défaut d'attaquer, la riposte fait désormais corps avec nous. Un des principes en politique étant que tous les coups sont permis, alors on va résolument nous y accommoder aussi.
En attendant je vous renouvelle l'expression de ma parfaite considération et de mon profond respect.
Armand OKOL un de vos <fils> en cours d'émancipation ».
« Le père et le fils d’hier » vivent depuis des mois, des dissensions qui malheureusement, se règlent de plus en plus sur la place publique. Un nectar, dont se délectent les pourfendeurs de celui qui, à l’issue des élections présidentielles d’octobre 2018, avait occupé la troisième place, selon le conseil constitutionnel
« Mon Cher Cabral,
C’est avec beaucoup de regret que je me trouve dans l’obligation de t’écrire, faute de pouvoir te parler de vive voix. A la demande d’un de tes proches, en février 2019, nous avions convenu d’un rendez-vous pour le dimanche 03 mars 2019. Je suis alors parti de Ngaoundéré pour Yaoundé.
Ce jour-là, tu n’as pas daigné honorer personnellement le rendez-vous, m’imposant de facto une rencontre avec un de tes proches collaborateurs, envoyé de ta part. Plus tard, j’ai encore essayé, à plusieurs reprises, de te rencontrer physiquement, en vain ! Même l’intermédiation d’un Evêque, un homme de Dieu qui est un de tes proches n’a servi à rien.
Je t’ai connu à travers les médias : j’ai été séduit par ton intelligence, ton éloquence et le sens du respect des valeurs dont tu faisais preuve. Je t’ai rencontré, comme étudiant à l’Université de Yaoundé : quel garçon respectueux tu étais à l’égard de tes aînés enseignants ! Lorsque je suis rentré des Etats- Unis en septembre 2016, après avoir assisté à la Convention du Parti Démocrate, je t’ai présenté un projet politique relatif à une candidature que je préparais pour l’élection présidentielle de 2018. Je t’avais confié un rôle de second plan dans ce projet, et humblement, tu avais accepté de m’y aider.
C’était-là, notre premier contact politique En Août 2017, voulant être candidat à l’élection présidentielle de 2018, tu t’es adressé à plusieurs des vingt-deux (22) partis politiques remplissant les conditions exigées pour candidater à la présidentielle ;
Tous t’ont refusé leur investiture. Il ne te restait que la voix quasi-impossible d’obtention de trois cent (300) signatures des élus. Tu avais alors besoin des signatures des deux élus du Parti UNIVERS, sans espoir d’obtenir les deux cent quatre vingt dix huit (298) autres signatures auprès des élus RDPC, SDF, UNDP, UDC, MRC, MDR et autres. Au moins, avec les deux signatures du Parti UNIVERS, me disais-tu, tu montrerais à tes sympathisants et à la face du monde, que tu as essayé… Le Parti UNIVERS avait déjà un candidat pressenti, pour la même élection. Mettant à l’écart ce candidat, j’ai réussi à convaincre les membres du directoire du Parti UNIVERS, d’accorder une chance à la jeunesse dont tu incarnais l’espoir. La suite de l’histoire, tout le monde la connaît, puisqu’elle est publique.
Le 28 juillet 2019, au cours d’une émission télévisée, j’ai rappelé à un de tes collaborateurs qui étaient sur le plateau de télévision, qu’en date du 11 décembre 2017, tu as signé une convention avec le Parti UNIVERS. Avant les obligations juridiques contenues dans cette convention, il s’agissait avant tout, d’obligations morales. D’où vient-il que, le rappeler t’amène à m’insulter et à traiter le Parti UNIVERS de tous les noms d’oiseaux sauvages, soit indirectement par tes proches, soit de ta proche bouche et à travers des écrits. Mon cher fils Cabral, « un voyageur sage n’insulte pas le piroguier qui lui a permis de traverser le fleuve, de peur de s’attirer la malédiction des Dieux », nous enseigne un dicton populaire.
Mon Cher Cabral, la Bible nous dit que « celui qui est fidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes ; et celui qui est infidèle dans les moindres choses, l’est aussi dans les grandes » (Luc. 16. 10).
Lorsqu’on aspire à être Président de la République, Parlementaire ou Conseiller municipal, on se doit d’être respectueux des plus petites des conventions, à l’instar de celle que tu as signée avec le Parti UNIVERS. L’ignorer, c’est laisser croire que tu ne respecteras jamais ce que tu auras promis au peuple camerounais, le jour où il t’accordera sa confiance. Je ne souhaite pas que ce peuple soit lui aussi victime de cet « abus de confiance » dont le Parti UNIVERS et moi-même sommes victimes aujourd’hui. C’est pourquoi je te demande de te ressaisir et de retrouver la voie de la raison.
Depuis que j’ai rappelé l’existence de la Convention qui lie « Onze millions de citoyens » au Parti UNIVERS, j’entends dire des choses qui laissent croire que le Parti UNIVERS souffre de la rupture avec son partenaire conventionnel. C’est le lieu de te dire que le Parti UNIVERS n’a pas attendu Cabral Libii ou l’association « Onze millions de citoyens » pour se faire connaître au Cameroun et à l’Etranger, encore moins pour être classé, depuis septembre 2013, date des dernières élections municipales et législatives, 14ème Parti politique sur les plus de trois cents (300) partis politiques qui existent au Cameroun.
Nombreux sont les partis politiques qui, après plus de 30 ans d’existence, n’apparaissent pas au classement des partis qui ont des élus au Cameroun, un exploit que le Parti UNIVERS a réussi après quelques jours seulement d’existence en 2013. Il faut donc reconnaître que ce n’est pas Cabral Libii qui fait connaître le Parti UNIVERS, c’est le parti UNIVERS qui donne à Cabral Libii la dimension politique qu’il a aujourd’hui. J’invite donc tes partisans et toi-même à un peu de retenu, de considération pour le Parti UNIVERS et surtout à un minimum de modestie.
Lors de notre dernière rencontre en janvier 2019, tu m’as demandé de te nommer Secrétaire général du Parti UNIVERS. Ce jour-là, je t’ai dit que ce poste n’existait pas dans les Statuts du Parti UNIVERS ; je t’ai promis qu’une solution allait néanmoins être trouvée pour ton intégration à un poste au sein du Parti UNIVERS. S’en est alors suivi une vaste campagne de chantage dans laquelle tu as annoncé la création de ton propre parti politique, si jamais tu n’étais pas porté à la tête du Parti UNIVERS. Tu estimais que le grand homme politique que tu es devenu ne peut pas jouer les seconds rôles dans un parti politique.
Pourtant, la Convention ne prévoyait pas que, lors de son exécution, tu devais devenir Leader du parti UNIVERS après ton « succès » à l’élection présidentielle. J’ai même invité tes partisans et tes proches à un peu de patience. Mettant tes menaces en exécution, tu as maladroitement tenté de faire légaliser un premier parti politique : les « Patriotes », puis un deuxième : « les citoyens ».
Lors de ton passage à Ngaoundéré, tu as rencontré, à mon insu, les membres du Parti UNIVERS, leur proposant de m’évincer de la tête du Parti UNIVERS, pour t’y placer : cette tentative de « parricide » a échoué. A la recherche de la Présidence d’un Parti politique, tu as trouvé une oreille attentive à Guidiguis, dans l’Extrême-Nord.
Aujourd’hui, parce que le Parti UNIVERS n’a pas cédé à tes manœuvres et au chantage, tu me fais responsable de ces déboires administratifs qui pourraient te mettre en difficultés lorsque tu candidateras pour les élections à venir. Tu affirmes, dans des écrits publiés le 1er août 2019, que j’ai été présent à une réunion tenue au Ministère de l’Administration territoriale, dont l’objet était de te « contraindre à rejoindre le Parti UNIVERS ». Tes déclarations sont mensongères, et pour preuve : au regard de la chronologie des faits ladite réunion se serait tenue à un moment où je présidais des jurys de mémoire d’étudiants à l’Université de N’Gaoundéré.
Un de tes affidés a fait large échos de tes propos, en prétendant même que j’ai installé mes quartiers au Ministère de l’Administration territoriale, question de bloquer tes multiples procédures administratives. Il y a alors lieu de dire à celui-là que mon dernier passage au Ministère l’Administration territoriale remonte au 4 janvier 2019. Je réside à Ngaaoundéré et non à Yaoundé. Si ton affidé et toi avaient été des « gros calibres », je vous aurais poursuivis en justice pour diffamation, comme je l’ai fait lorsqu’il s’est agi d’un milliardaire de N’Gaoundéré, ou encore lorsqu’il s’est agi de mon Ministre de l’Enseignement supérieur que je poursuis en ce moment pour des faits similaires. Mais, vous êtes des enfants ; vous êtes mes enfants ! C’est pourquoi je vous pardonne. Je vous demande toutefois d’être un peu plus sérieux, et de ne pas prendre des risques inutiles, lorsque vous voulez justifier vous insuffisances.
Mon cher Cabral, si je te parle aujourd’hui, c’est parce que je reste convaincu que tu es, au moins, un modèle de courage pour cette jeunesse que je forme depuis tant d’années, et qui semble résignée au sort que lui a réservé les gouvernants actuels de notre pays. Il est question de t’amener à te ressaisir.
Visiblement, la popularité et la gloire que t’a apportées ce relatif « succès » à l’élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages de l’euphorie. Il est du devoir du père que je suis, d’être dur avec son fils, lorsqu’il s’agit de le recadrer. Je sais qu’après lecture de cette correspondance, je serai encore traité de méchant, de jaloux, de mauvais père, comme cela se dit déjà. Les insultes à mon encontre vont s’intensifier… Mais, peu importe ma modeste personne dans cette affaire.
Mon cher Cabral, je souhaite te voir réussir dans la vie politique ; je suis disposé à t’accompagner et à te soutenir dans ton ambition de devenir un jour Président de la République du Cameroun, quel que soit le parti politique qui t’investira, à condition que tu retrouves le droit chemin. Je souhaite que tu redeviennes le Cabral Libii à qui le Parti UNIVERS a accordé sa confiance pour l’élection présidentielle de 2018. En attendant, bonne chance pour ta candidature au poste de Député ou de Maire, pour les élections de 2020 ».
Prosper NKOU MVONDO.
Leader du Parti UNIVERS
Les flammes, qui se sont déclarées mardi après-midi, avaient déjà détruit 90 hectares de forêt à Lablachère dans la soirée. Jusqu'à ce mercredi matin, plus de 300 soldats du feu étaient mobilisés en Ardèche, pour tenter de venir à bout des deux incendies déclenchés presque simultanément à Lablachère, dans le sud du département.
Attisé au départ par un vent d'une violence extrême, l'incendie ne progresse quasiment plus ce mercredi matin, selon les explications de France Bleu. Faisant le point sur la situation à 22 heures 30 mardi, la préfecture faisait état de 90 hectares de forêt partis en fumée.
Les deux incendies s'étaient déclenchés aux alentours de 15 heures et se sont propagés rapidement dans un massif de résineux. Les flammes avaient déjà détruit 65 hectares de végétation vers 18 heures mardi.
Des groupes d'intervention mobilisés
Douze groupes d'intervention " feux de forêt ", soit 260 pompiers, ont été mis à contribution, avec des renforts venus de la Drôme, du Vaucluse et du Gard. Huit Canadair et un bombardier d'eau Dash ont aussi participé à l'intervention pour contenir l'incendie.
Un camping a été évacué mardi pour mesure de précaution et une cinquantaine de vacanciers ont été regroupés dans la salle des fêtes de la commune. Une reconnaissance aérienne est prévue à 08 heures ce mercredi, indique France Bleu. Les pompiers décideront ensuite de la stratégie à adopter durant toute la journée pour éviter le pis.
Innocent D H
C’est dans un rapport dévoilé mardi 6 août, que l'ONG Global Witness accuse, le fils du président congolais Denis Christel Sassou-Nguesso, d'avoir détourné environ 50 millions de dollars d'argent public via des sociétés écrans.
Selon l’information relayée par RFI, entre 2013 et 2014, Denis Christel Sassou-Nguesso, déjà accusé en France pour des affaires de bien mal acquis, aurait détourné 50 millions de dollars d'argent public par le biais de sociétés écrans basées à Chypre. D'après l'ONG Global Witness, Gabox, une société écran aurait bénéficié d'un faux contrat public pour participer à l'élaboration d'une carte géologique de la République du Congo et cette société serait, en fait, la propriété de Denis Christel Sassou-Nguesso.
« Le gouvernement congolais a signé un contrat de 200 millions de dollars avec l’entreprise brésilienne Asperbras et ensuite Asperbras a signé un faux sous-contrat avec l’entreprise chypriote de Denis Christel Sassou-Nguesso qui s’appelle Gabox. Il s’agit en fait d’une société anonyme où le nom de Denis Christel était caché », a expliqué Mariana Abreu, chargée de campagne chez Global Witness.
A en croire ledit rapport dont RFI a fait mention, ces « fonds transférés à Gabox ont ensuite été transférés dans différents pays européens comme la Suisse, l’Espagne et la France. On pense qu’il est très probable que cet argent visiblement volé au Trésor public congolais a été dépensé de façon extravagante pour des choses luxueuses ».
Au cœur de cette affaire, un sulfureux intermédiaire portugais : José Veiga, un ami de la famille Sassou-Nguesso, à la tête de la filiale congolaise du groupe brésilien Asperbras. En 2013, une filiale américaine d'Asperbras conclut un contrat de 675 millions de dollars avec l'État congolais. Deux semaines après, José Veiga crée une société basée cette fois à Chypre, il s'agit de Gabox, elle obtient d'abord un contrat de sous traitance pour établir une cartographie géologique du Congo. Puis cette société chypriote reçoit deux virements d'Asperbas, 44,5 millions et un million et demi de dollars.
La police portugaise a depuis établi que Gabox était détenue intégralement par Manzapo. Une deuxième société crée par José Veiga, également basée à Chypre. Manzapo aussi a reçu de la filiale américaine d'Asperbras, 4,4 millions de dollars, l'année suivante en 2014. Rapporte RFI. Le dernier échelon dans ce montage financier, c'est une troisième société chypriote : Alicero. A sa tête, on retrouve Denis-Christel Sassou-Nguesso, à qui José Veiga aurait discrètement cédé « toutes ses actions », selon Global Witness.
Denis Christel Sassou-Nguesso n'a pas encore réagi à ces accusations.
Danielle Ngono Efondo
Lundi 05 août, l’écrivaine afro-américaine Toni Morrison, seule auteure noire lauréate du prix Nobel de littérature en 1993, est passée de vie à trépas à l’âge de 88 ans. A annoncé hier mardi sa famille.
Toni Morrison, première auteure afro-américaine à avoir reçu le prix Nobel de littérature, est morte à l'âge de 88 ans, a annoncé mardi sa famille. « Toni Morrison est décédée paisiblement la nuit dernière, entourée de sa famille et de ses amis », a rapporté un communiqué de ses proches. Le texte précise que l'écrivaine, également lauréate du Pulitzer pour son roman « Beloved », est décédée à l'issue d'une courte maladie, sans préciser laquelle. Le monde de la littérature a donc perdu une puissante voix.
Descendante d'une famille d'esclaves, Toni Morrison devient professeur d'anglais et de littérature et publie son premier roman à 39 ans. « The Bluest Eye » (L'Œil le plus bleu en français), raconte l'histoire d'une petite fille afro-américaine des années 1930 qui rêve d'avoir des yeux bleus. Car elle imagine que si elle était aussi jolie que son idole, l'actrice Shirley Temple, elle serait capable d'enrayer l'extrême violence de son environnement familial. Ce premier roman passe inaperçu, mais le second « Sula » est sélectionné pour le National Book Awards tandis que le troisième « Le chant de Salomon », ample saga sur le retour au sud et aux racines, publié en 1977, lui apporte la célébrité.
Toni Morrison est ainsi connue pour avoir donné une visibilité littéraire aux Noirs. Cette brillante universitaire a écrit 11 romans sur une période couvrant six décennies, mais également des essais, des livres pour enfants, deux pièces de théâtre et même un livret d'opéra. Elle a exploré toute l'histoire des Noirs américains depuis leur mise en esclavage jusqu'à leur émancipation dans la société américaine actuelle.
L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama a rendu hommage hier mardi à la femme de lettres qu'il qualifie de « trésor national ». « Ses écrits étaient un magnifique et important défi pour notre conscience et notre imagination », a-t-il notamment écrit sur Twitter. En 2012, il lui avait remis la Médaille présidentielle de la Liberté.
Née le 18 février 1931 à Lorain dans l'Ohio, Toni Morrison, de son vrai nom Chloe Anthony Wofford, était diplômée de la Howard University à Washington. Toni Morrison devient professeur, éditrice. Son triomphe de romancière arrive en 1987 avec Beloved, un million d'exemplaires vendus. Le livre sera adapté au cinéma grâce à son amie Oprah Winfrey, grande prêtresse de la télévision américaine.
Son roman « Beloved », inspiré de l'histoire vraie et atroce de Margaret Garner, une mère infanticide hantée par le fantôme de sa petite fille qu'elle avait égorgée pour lui éviter l'esclavage, a obtenu le prix Pulitzer en 1988. Ce roman est dédié aux soixante millions de victimes de l'esclavage, une mémoire qu'elle ne cessera d'interroger. Beloved a été suivi de « Jazz », publié en 1992, qui raconte un trio amoureux dans le Harlem des années 1920, et « Paradise », paru en 1997.
Notons que, Toni Morrison, lauréate du prix Nobel de littérature en 1993, reste à ce jour la seule auteure noire à avoir reçu ce prix prestigieux.
Danielle Ngono Efondo
Suite aux évènements de la semaine dernière à la frontière Cameroun-Guinée Equatoriale, le haut commandement de l’armée sous la diligence du général René Claude Meka a déployé des troupes d’élite pour la préservation de l’intégrité territoriale.
Le général René Claude Meka, chef d’Etat-major des armées, était au début du mois d’août 2019 à Kye-Ossi à la frontière entre le Cameroun et la Guinée équatoriale. Dans l’urgence, une mission commando a été déployée le long des layons tracés par l’armée guinéenne en territoire camerounais. Le haut-commandement camerounais qualifie cet acte de « provocation ». Les responsables de la préfecture vont dans le même sens. « Ils sont carrément entrés en territoire camerounais », se plaint Joseph Happy De Nguiamba, le sous-préfet de Kye-Ossi.
L’intégration sous-régionale remise en question
Cet incident ne préoccupe pas encore les autorités guinéennes. Elles n’ont pour l’instant pas fait recours aux voies diplomatiques pour réduire à sa plus simple expression cet incident. Elles temporisent leur projet d’ériger un mur à la frontière des deux pays.
C’est dire qu’une fois de plus, les relations entre Yaoundé et Malabo, déjà très complexes, sont à nouveau tendues. L’histoire entre les deux pays n’a jamais été un long fleuve tranquille. Par exemple en 2018, alors que les soldats guinéens se battent contre des assaillants non-identifiés à Ebibeyin, la principale ville de la province du Nkié-Ntem dans le Nord-Est de la Guinée Equatoriale, des voix se lèvent dans l’administration guinéenne pour accuser les pays voisins de « tentative de déstabilisation ».
Le Cameroun et la Gabon sont pointés du doigt, sans aucune preuve matérielle. L’affaire a rapidement été oubliée, la diplomatie équato-guinéenne s’étant chargée de temporiser la situation.
Innocent D H
Les nominés de la sixième édition des African Musik Magazine Awards (AFRIMMA) sont connu. Cette année, six artistes camerounais sont en lice dans cinq des vingt-neuf catégories en compétition. Soit moins que l’année dernière ou la délégation camerounaise était forte de 10 nominés.
La sixième édition des African Muzik Magazine (AFRIMMA) Awards aura lieu à Dallas aux États-Unis le 02 novembre prochain. Comme à l’accoutumée, cette dernière va mettre en compétition la crème des crèmes de la musique Africaine. Habitué à cet évènement, le Cameroun sera encore comme lors des éditions précédentes, très bien représenté.
En effet, six vaillants artistes camerounais, partiront pour la circonstance du triangle national, avec un seul objectif, rentrer avec le plus de trophées possible au bercail. Il s’agit de Daphné, Salatiel, Stanley Enow, Dr Nkeng Stephens, Blanche Bailly et Charlotte Dipanda.
Stanley Enow et Salatiel vont tenter de décrocher le titre de Meilleur artiste masculin d’Afrique centrale. Daphné et Blanche Bailly quant à elles se disputeront le titre de Meilleure artiste féminin d’Afrique centrale. Dr Nkeng Stephens va devoir jouer des coudes pour remporter le prix de Meilleur réalisateur de vidéoclips face à des rivaux venus d’ailleurs. Salatiel sera de nouveau en compétition dans la catégorie Producteur de musique de l'année et enfin, dans la catégorie Meilleur Artiste Francophone, on retrouvera Salatiel, Stanley Enow et Daphné.
Les catégories dans lesquelles sont classés les artistes camerounais
Meilleur Artiste masculin Afrique Centrale : Stanley Enow, Salatiel,
Meilleure Artiste féminin Afrique Centrale : Daphne, Blanche Bailly
Meilleur réalisateur de vidéoclips : Dr Nkeng Stephens,
Producteur de musique de l'année : Salatiel,
Meilleur Artiste Francophone : Salatiel, Stanley Enow, Daphne.
Pour rappel, la cérémonie de récompense aura lieu le 02 novembre au Texas aux USA. Les camerounais sont donc invités à voter pour tous les Lions du 237 qui sont nominés !
Danielle Ngono Efondo
L’ancien international camerounais aujourd’hui consultant sur Canal + a eu vent des critiques de certains ivoiriens sur ses observations sur l’équipe nationale de Côte d’Ivoire lors de la CAN. Il rassure par ailleurs n’avoir aucun litige avec la sélection nationale ivoirienne de football qu’il affectionne tant.
Patrick Mboma a jugé opportun de faire taire toutes suspicions tendant à faire croire qu’il avait un affront particulier avec les Éléphants de Côte d’Ivoire après leur expédition malheureuse lors des quarts de finale de la CAN 2019. Il a soutenu au cours d’une conférence de presse, n’avoir aucun problème avec le football ivoirien.
« Je n’ai aucun souci avec la Côte d’Ivoire, son football et son équipe nationale. Il s’agit de rétablir ma connivence avec le football ivoirien. Je n’ai aucun souci avec la Côte d’Ivoire, son football et son équipe nationale. Un professionnel de la fonction de journaliste s’est amusé à un jeu de questions-réponses alors que je n’ai pas fait d’interviews… En fait, il voulait passer un message selon lequel l’équipe de la Côte d’Ivoire jouait mal au football. Il m’a prêté des propos qui disaient que j’étais déçu de la qualité de jeu des Éléphants et que je souhaitais même l’élimination de la Côte d’Ivoire », a dit Patrick Mboma.
Un commentaire prêté à Mboma à la CAN en Egypte avait suscité la colère de certains ivoiriens. En effet l’ancien lion indomptable du football, aurait affirmé avant la rencontre Côte d’Ivoire/Algérie que les Éléphants, n’ayant « aucun système de jeu », allaient être éliminés de la compétition à l’étape des quarts de finale.
Innocent D H
Le Président de la LFPC reproche au Comité exécutif de la Fécafoot la modification des statuts de la Ligue de football professionnel du Cameroun, lors de son assemblée générale extraordinaire du 26 juillet dernier.
Le climat reste tendu entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). A l’origine de ce différend, la résolution de l’Assemblée générale de la Fecafoot du 26 juillet 2019 qui prévoyait de modifier les textes de la Ligue de football professionnel. En convoquant les articles 17 des Statuts de la Fifa, 18 et 25 des Statuts de la Fécafoot, 23 et 30 des Statuts de ladite Ligue, le président de la LFPC, le général Pierre Semengue a rappelé au président de la Fécafoot, que la modification des statuts de la Ligue ne relève pas de la compétence de l’Assemblée Générale de la Fécafoot, mais plutôt de la compétence exclusive de celle de la Ligue. La Ligue de football professionnel a donc décidé de saisir la justice pour contester cette décision de l’assemblée générale de la Fecafoot. A cet effet, l’organe en charge des championnats nationaux de Ligue 1 et 2 a constitué 5 avocats pour le défendre devant les juridictions compétentes contre la Fécafoot. On se souvient que le Président de la Ligue avait claqué la porte au cours de cette Assemblée générale extraordinaire pour signifier son mécontentement.
A en croire le président de l’instance faîtière du football camerounais, Seidou Mbombo Njoya cette décision a pour but d’apporter des réajustements dans la gestion du football camerounais. « Les anciens textes ont été élaborés par des juristes qui n’étaient pas du monde du football, nous sommes du monde du football, nous arrivons, sans remettre en cause l’esprit, on a simplement apporté quelques corrections qui permettent d’arrimer nos textes à l’environnement », dit-il. Selon lui, toutes les ligues sont les démembrements de la Fédération. « Les gens doivent comprendre définitivement qu’il y a un seul organe au Cameroun qui est chargé de la promotion du football. C’est la Fédération camerounaise de football. Je n’ai rien inventé. Et toutes les ligues sont les démembrements de la maison-mère qu’est la Fédération. Comment voulez-vous que nous n’ayons pas un droit de regard sur notre propre démembrement ? Ça n’a pas de sens. Donc, nous avons décidé de faire des réajustements pour que nous soyons sûrs que tout ce que nous donnons comme moyens, et que tout ce que nous faisons, va dans le sens de l’intérêt de nos ligues spécialisées », a expliqué Seidou Mbombo Njoya.
Marie MGUE