L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch demande aux leaders séparatistes d’ordonner à leurs combattants de cesser leurs exactions contre les civils, et de livrer les combattants ayant commis des abus pour qu’ils soient poursuivis.
Par la plume de sa chercheuse Ilaria Allegrozzi, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Human Rigths Watch dénonce les exactions des groupes séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Elle note que lesdits groupes sont responsables de graves violations des droits de l’homme.
«Des groupes séparatistes armés enlèvent, terrorisent et tuent, des civils dans les régions anglophones apparemment sans craindre d’avoir à rendre des comptes, que ce soit à leurs propres dirigeants ou aux autorités judiciaires camerounaises », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch.
Pour la chercheuse senior sur l’Afrique centrale de HRW, les leaders séparatistes doivent ordonner la cessation de ces violences faites sur les civils.
« Les dirigeants des groupes séparatistes devraient immédiatement ordonner à leurs combattants de cesser leurs exactions contre les civils, et de livrer les combattants ayant commis des abus pour qu’ils soient poursuivis», pense-t-elle.
Parmi les exactions à l’actif des groupes séparatistes on se rappelle des événements du 12 janvier dernier. Des combattants séparatistes ont agressé physiquement, menacé et humilié un groupe de 11 élèves, dont au moins 4 filles, âgés de 14 à 18 ans, qui se rendaient au lycée Bokova. Ils ont détruit ou saisi le matériel scolaire de ces élèves et ont tiré dans la jambe droite de l’un d’entre eux. Le même jour, ils ont tué par balle un chauffeur de taxi de 30 ans et un autre homme dans la zone du marché de Bwitingi.
Liliane N.