La candidature de l’avocate a entraîné un tollé général au sein de cette formation politique et nombreux sont les militants ou sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qui l’ont couvertes d’insultes, de propos malveillants, ne manquant pas de lui rappeler qu’elle n’a pas la carrure nécessaire pour être leur leader.
Cette rencontre avec Maurice Kamto - président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun va -t -elle changer la donne? Michèle Ndocki pour sa part espère certainement que ce soit le cas.
Cet espoir est perceptible à travers ces propos:
“ Accédant à ma demande, le président national du Mrc m’a accordé, en tête - à - tête, environ deux heures d’entretien, et je me suis réjouie de la franchise et de la sincérité de nos échanges. Ainsi, nous sommes d’accord pour promouvoir le jeu démocratique par l’exemple…
Et convenons qu’il est parfaitement normal que celui/celle qui s’en sent capable brigue un mandat aussi bien à la tête du parti qu’à toute autre fonction élective.
Nos divergences concernent (1) la vision des textes sur la limitation des mandats au poste de président du Parti;
L’impact de la répression subie par les pro Mrc et l’effet du boycott des élections de 2020,que contrairement à lui je crois que notre base continue de ressentir. Je crois enfin, lui pas, que dès que dès 2023 nous pouvons prêcher l’alternance par l’exemple, à la tête du Parti.
L’intérêt du Mrc et l’ambition que nous avons pour cette formation politique demeurent ce qui par - dessus tout guide notre action. J’espère dès lors que le professeur agira comme promis pour l'apaisement et la fidélité aux idéaux des fondateurs du parti: changement, dans la paix”.
N.R.M