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Dans le cadre de la lutte contre le paludisme que mène le ministère de la santé publique, la troisième campagne de distribution des Milda débutée vendredi dernier prend fin ce lundi. Les chefferies traditionnelles sont identifiées comme l'un des principaux cadres où se déroule sans anicroche les opérations de distribution. 

 

Démarré dans la région du Nord vendredi 13 septembre 2019 au cours d'une cérémonie solennelle présidée à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i, cette troisième campagne de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action telles que celles des éditions précédentes, vise à protéger les populations contre les piqûres de moustiques responsables du paludisme. Le numéro un de la région du Nord en procédant au lancement officiel de la distribution a invité les ménages "de faire bon usage des moustiquaires imprégnées qui vont être reçues". Les équipes de santé déployées sur le terrain pour la conduite des opérations de distribution procèdent à des démonstrations pour expliquer les  modalités d'usage des Milda aux populations. Il faut dire que cette distribution des moustiquaires imprégnées déroulent principalement dans les chefferies traditionnelles.

 

Distribution des Milda dans les chefferies 

Cas pratique, la chefferie traditionnelle de Bibémiré 1 à Garoua. A l'esplanade de cette chefferie samedi dernier sont perceptibles des agents distributeurs en pleine activité. Pour Hammadou Arabo, vérificateur de ticket de distribution: "les bénéficiaires qui ont été recensés se présentent avec leur ticket et nous vérifions s'il n'y a pas de falsification et puis nous  remettons la moustiquaire au destinataire", explique-t-il. Tout se déroule sous le regard admirateur et sérieux de Sa Majesté Oumarou Moussa le Lawane de Bibémiré 1. Celui-ci nous assure: "dans mon quartier, il n'y a pas de problème. Par jour, nous distribuons au moins dix ballots de moustiquaires". 

Pour les bénéficiaires pas question de se plaindre, toutes les raisons sont réunies d'exprimer sa satisfaction quant au dispositif de distribution mis sur pied. "On m'a bien reçu et j'ai désormais ma moustiquaire imprégnée", confie Aziz Blama. Quant à Didjatou Djalo, elle aussi bénéficiaire des Milda : "le moment est venu d'aller faire usage des quatre moustiquaire que j'ai reçu pour ma famille. Mes enfants et moi, ne serions plus victime des piqûres de moustique", explique cette dame. Dans cette chefferie, après deux jours distribution, l'on dénombre plus 500 milda déjà distribuées.

De manière générale, dans la région du Nord, les opérations de distribution des moustiquaires imprégnées se déroulent sans anicroche, les populations manifestent de plus en plus leur intérêt à entrer en possession des Milda et d'en faire bon usage. 

 

Innocent D H

 

L'ancien président de la République tchadienne, Lol Mahamat Choua, qui dirigea le Tchad par intérim durant six mois (avril-septembre) en 1979, à la fin de la première guerre civile, est décédé à l’âge de 80 ans, a indiqué sa famille dimanche 15 septembre, à l'AFP.

 

Lol Mahamat Choua, ancien président de la République  par intérim du Tchad, s’est éteint le 15 septembre 2019  de suite d’une longue maladie à N’Djamena au quartier Klémat. Il est mort à l’âge de 80 ans a indiqué sa famille, à l'AFP. Trois  jours de deuil national (du 16 au 18 septembre) ont été décrétés pour rendre hommage à cette icône de la politique tchadienne. Les drapeaux seront mis en berne et toute activité à caractère festive est interdite.

Il faut noter que Lol Mahamat Choua avait dirigé le Tchad pendant les périodes de trouble qu’a connu le Tchad dans les années 1970, avant de de se plonger dans la politique tchadienne.  En effet, Diplômé de l’Institut international d’Administration publique de Paris (IIAP) en 1973 et de l’Institut des Relations internationales de Paris en 1982, il fait son entrée en politique en 1979.

Après le départ précipité de Félix Malloum, le pays est resté sans chef d’Etat. Et l’administrateur civil se trouve à la magistrature suprême lorsque les chefs des tendances politico-militaires l’ont désigné en avril pour former le premier gouvernement d’Union Nationale de Transition (GUNT). D’un calme remarquable, courtois et pondéré, il assurera la transition pendant six mois et démissionne en août 1979. Avant d’entrer en politique, Lol Mahamat Choua a fait d’abord carrière de 1965 à 1979, à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Sous le régime de Hissein Habré, il était ministre des transports. Il était aussi un militant influent de UNIR, le parti de Habré.

Sous Idriss Déby, il a été nommé maire de la ville de N’Djamena en 1991-1992. En 1992, il crée le parti Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP). Il a présidé le Conseil Supérieur de la Transition (CST) de 1993 à 1994. Il a représenté son parti à l’élection présidentielle de 1996 d’où il a battu le record et arrivé en deuxième tour devancé par le MPS.

 Il n’avait plus quitté le Parlement et la scène politique où il jouait le rôle de conseiller aidant à dénouer les crises. En 2008, quand les rebelles investissent la capitale, il est brutalement interpellé avant d’être relâché. Depuis deux ans, il s’était retiré de la vie publique en raison de sa santé délicate.

 

Danielle Ngono Efondo

L'opération coup de filets est à mettre à l'actif des agents de la délégation régionale de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord. Il s'agit des petits poissons interdits de pêche communément appelés au niveau local "Gamrés" en provenance de Lagdo qui ont été saisis et vendus aux enchères publiques.

 

C'est à Rabinga, localité située dans l'arrondissement de Lagdo que les 506 sacs de petits poissons interdits de pêche communément désignés au niveau local sous le vocable de "Gamrés", ont été interceptés par les éléments de la délégation régionale de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord. Chaque sac pèse 25 kilogramme et la saisie entre en droite de l'application des mesures relatives à l'instauration depuis 2013, du repos biologique sur la retenue d'eau de Lagdo. Ce repos biologique s'étend chaque année du 1er au 30 septembre. Objectif de cette opération devenue annuelle depuis bientôt 5 ans, permettre la reproduction et la réapparition de certaines espèces halieutiques. 

Selon madame le Délégué régional de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord Françoise Eyaravaye Bouba, cette saisie intervient dans le cadre des activités de patrouilles nocturnes. "C'est au cours de ces opérations que nous avons été amenés à saisir ces importants stocks de poissons. Nous avons constaté qu'il y avait des camions qui transportaient les poissons et puis nous les avons interceptés au niveau de Rabinga, avec l'appui de la gendarmerie routière", indique madame le Délégué régional. 

 

La vente aux enchères

Après la saisie des 506 sacs de petits poissons interdits de pêche, s'en est suivie la vente aux enchères publiques dans le respect des règles de l'art. Et c'est à juste titre qu'est intervenue cette vente à en croire les explications de madame Françoise Erayavaye Bouba. "Généralement quand on saisit des denrées périssables, on organise la vente aux enchères publiques", précise le Délégué régional de l'élevage, des pêches et des industries animales du Nord.

A s'en tenir aux informations que nous avons reçues, d'autres contrôles vont être effectués et ce jusqu'au 30 septembre 2019 afin de mettre en déroute toute initiative de pêche illégale dans la région du Nord pendant cette importante période de repos biologique.

 

Innocent D H

 

Les combattants de Boko Haram ont une nouvelle fois mené une attaque meurtrière contre les militaires camerounais. En effet, dans la nuit du samedi à dimanche 15 septembre, ils ont attaqués le poste militaire de Soureram, dans la zone du lac Tchad tuant au moins 5 militaires et faisant 08 blessés, selon certaines sources.

 

Au moins cinq militaires camerounais ont péri dans l’Extrême-Nord du Cameroun dans une attaque du groupe djihadiste nigérian Boko Haram visant leur poste militaire, ont annoncé dimanche des responsables de l’armée et de l’administration locale. Il s’agit de deux gendarmes et de quatre militaires de la Marine nationale, selon la même source.

« Huit autres militaires ont été blessés dans cette attaque menée par un commando muni d’armes légères survenue en fin de soirée à Soueram, non loin du lac Tchad près de la frontière nigériane, »  selon un officier de l’armée camerounaise et deux hauts responsables de l’administration de la région, qui ont requis l’anonymat. Selon les mêmes sources, les combattants de Boko Haram ont saccagé le poste militaire et pillés les armes.

L'officier de la FMM a précisé que les combattants de Boko Haram ont pris les soldats par surprise. Ces derniers n’ont donc pas pu appeler à l’aide les autres bases militaires situées à proximités. On note que, depuis la mort de 17 soldats camerounais dans cette même région sur les rives du lac Tchad le 10 juin, il s’agit de l’attaque la plus meurtrière perpétrée contre des militaires par Boko Haram, groupe djihadiste nigérian dont une branche a fait allégeance au groupe État islamique (EI).

Bien qu’affaibli, le groupe Boko Haram reste très actif dans la région de l’extrême-nord du Cameroun, frontalière du Nigeria. Formé en 2002 à Maiduguri par le prédicateur Mohamed Yusuf, le groupe est à l'origine une secte qui prône un islam radical et rigoriste, hostile à toute influence occidentale. En 2009, Boko Haram lance une insurrection armée dans laquelle Mohamed Yusuf trouve la mort. En 2010, Abubakar Shekau prend la tête du mouvement qui devient un groupe armé et se rapproche des thèses djihadistes d'Al-Qaïda, puis de l'État islamique.

Le mouvement est à l'origine de nombreux massacres, attentats et enlèvements à l'encontre de populations civiles de toute confession, au Nigeria mais aussi au Cameroun, au Niger et au Tchad. Il est responsable de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et est classé comme organisation terroriste par le Conseil de sécurité des Nations unies le 22 mai 2014.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Réunis en session extraordinaire, ce dimanche 15 septembre à Yaoundé, L’ordre des avocats a annoncé par voie de communiqué qu’il maintient le mot d’ordre de grève émis le 31 août dernier, ceux malgré les efforts du gouvernement.

 

Le conseil de l’ordre national des avocats a annoncé dimanche 15 septembre, par voie de communiqué le maintien du mot d’ordre de grève des hommes en soutane noire du 16 au 20 septembre. « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que la session extraordinaire du Conseil de l’Ordre convoquée pour ce jour du dimanche 15 septembre 2019 n’a pas pu, faute de quorum, donner lieu à délibération en respect de l’article 11 alinéa 2 de notre règlement intérieur », a écrit le Bâtonnier, Me Charles Tchakouté Patie

« En conséquence, la Résolution du 31 août 2019 conserve ses pleins et entiers effets. Toutefois, le Barreau du Cameroun remercie le gouvernement pour les efforts entrepris en vue de l’examen des préoccupations exprimées par les avocats et entend poursuivre le dialogue engagé à cet effet », a-t-il expliqué.

« Le barreau du Cameroun remercie le gouvernement pour les efforts entrepris en vue de l’examen des préoccupations exprimées par les avocats et entend poursuivre le dialogue engagé à cet effet. », a-t-il conclut. En clair, l’opération de boycott des tribunaux du Cameroun commence ce lundi 16 septembre et ce jusqu’au 20 septembre.

 

Rappelons que, les avocats ont dans une résolution du 31 août égrené un certain nombre de griefs pour lesquels ils observeraient une grève du 15 au 20 septembre. Parmi ces récriminations, l’absence d’accès libre à leurs clients dans les différents lieux de garde à vue et de détention, la violation des droits de la défense, notamment en phase d’enquête, d’instruction et de défense ; l’exigence des frais de justice abusifs, notamment des taux de consignation disparates et illégaux ; l’accaparement des dossiers par certains chefs de juridictions, cause des lenteurs judiciaires ; les interpellations et détentions arbitraires des Avocats dans l’exercice de leur ministère ; la récurrence des violences physiques contre les Avocats.

De suite, le gouvernement du Cameroun avait montré sa bonne foi en ouvrant le dialogue et en instruisant à tous les magistrats le respect du travail des avocats. Le ministre Jean De Dieu Momo, a, vendredi dernier, lors d’une réunion avec les protestataires, les responsables de l’armée de la police, et de la gendarmerie, réitéré ce dialogue.

L’on se souvient aussi que c’est une grève des avocats, des régions anglophones du Cameroun en octobre 2016, qui est à l’origine de la crise anglophone qui a dégénéré en émeutes puis en conflit armés entre les séparatistes et le pouvoir central et qui continue de faire des victimes au jour d’aujourd’hui.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, lors d’une cérémonie très courue ce samedi, a primé les meilleurs élèves de ce département. Une cérémonie placée sous le sceau du Vivre Ensemble

 

La joie était perceptible sur le visage des 1056 récipiendaires, alors qu’ils recevaient des mains des membres du gouvernement, les kits scolaires et les chèques qui vont leur permettre de poursuivre sereinement leurs études. C’est ainsi que le ministre des Transports, entouré de ses collègues, notamment le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des sceaux, a présenté ce moment de communion, entre lui et les élèves du primaire et du secondaire, des établissements publics, privés et confessionnels.  

Dans son allocution, il est revenu sur la notion de paix, qui implique un certain nombre de paramètres, qui fondent les actions menées par tous ceux qui au sein de ce département, aspirent à promouvoir ces préceptes : « Vivre dans la paix, accepter la différence et aussi valoriser l’autre. Et l’une des meilleures façons de le faire est la promotion de l’éducation. C’est dans ce sens que nous avons jugé opportun de célébrer les mérites de nos enfants qui se sont démarqués par leurs résultats durant l’année scolaire 2018-2019… ».

 

Comme une interpellation, envers les élites et autres personnalités, le corps éducatif, les parents, le Mintransports, se référant à l’un des discours du Père de la Nation, a une fois encore affirmé que : « La Jeunesse est le fer de lance de la nation et pour cela, nous avons le devoir d’encourager nos jeunes enfants à se former afin d’être mieux outillés pour prendre la relève… ».

Ce d’autant plus que « le système éducatif, grâce aux mesures prises au sommet de l’Etat, s’est davantage enrichi pour migrer vers la professionnalisation… ».

Les secteurs de l’éducation, dans leur ensemble, ont été magnifiés ce samedi. Et pour ne pas être en marge, du changement impulsé au sommet de l’Etat, le ministre des Transports a appelé les jeunes de la Sanaga Maritime à ne pas rester « en marge du changement impulsé par le Président de la République pour produire demain des techniciens de haut niveau, des scientifiques, des ingénieurs, des médecins, des juristes, des techniciens et producteurs agricoles… ».

 

 

L’aspect protocolaire de cette journée d’excellence scolaire a certes occupé une place importante toutefois, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe et tous ceux qui ont fait le déplacement de la salle des fêtes d’Edéa ont pu déguster de belles galettes musicales, en esquissant pour certains, quelques pas de danse, au rythme de l’Assiko, un rythme du terroir, sous le regard pétillant des jeunes bénéficiaires.

Par ailleurs, le ministre des Transports a donné des conseils à ceux qui n’ont pu aller en classe supérieure ou réussir à leur examen : « Votre échec devrait vous servir à vous corriger là où vous avez failli, afin d’avoir de bons résultats durant cette année scolaire. L’échec, en effet, constitue un succès réservé ! »…

Avant de prendre congé autour d’un repas familial, rendez vous a été pris pour l’an prochain.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Le président du Social democratic front pense que le dépôt des armes est primordial.

 

Le grand dialogue national qui sera convoqué à la fin de ce mois, concerne aussi ceux qui ont pris les armes contre la nation. S’exprimant sur les antennes du poste national le 13 septembre 2019, le Chairman Ni John Fru Ndi a passé un message à ces derniers. « J’appelle ceux qui ont pris les armes à saisir cette opportunité et tous les Camerounais comme un seul homme, par amour pour la patrie, pour que nous sortions avec les bonnes résolutions face aux problèmes de l’heure », a-t-il déclaré. En fait par ledit message, Ni John Fru Ndi a invité les sécessionnistes à prendre part au grand dialogue national. Cependant ils ne peuvent pas le faire s’ils ne déposent pas les armes.

Le Chairman s’est aussi adressé à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre (Pm). « Je souhaite que le Premier ministre prenne ses responsabilités en main. Nous devons nous asseoir entre Camerounais pour nous accorder », a déclaré Ni John Fru Ndi. Il faut souligner que dans son adresse à la nation, Paul Biya le Président de la République a indiqué que le grand dialogue national sera conduit par le chef du gouvernement. Si Le Chairman appelle à la responsabilité de ce dernier, il convient de souligner que dans un communiqué récemment rendu public, son parti politique a plutôt indiqué comme l’une de ses conditions préalables qu’il fallait une personnalité neutre.

Le Sdf a en outre demandé un cessez-le-feu. En plus il a demandé que d’autres questions soient inscrites à l’ordre du jour de ce grand rendez-vous. Ces questions étant entre autres liées à la forme de l’Etat.

 

Liliane N.

 

L’arrêté sorti à cet effet, date du 11 septembre 2019.

 

C’est une nouvelle mesure que Joseph Bertrand Mache Njouonwet le Préfet du département du Wouri vient de prendre, pour fluidifier la circulation au niveau de la Pénétrante Est de Douala. La circulation des gros camions est interdite dans ladite Pénétrante jusqu’à nouvel ordre entre 05 heures et 10 heures d’une part, et entre 14 heures et 20 heures d’autre part. Depuis mercredi dernier, seuls «les camions transportant les produits agro-alimentaires, les produits pharmaceutiques, les produits pétroliers et dérivés et les produits brassicoles, sont autorisés à circuler normalement.

 L’arrêté de Joseph Bertrand Mache Njouonwet précise que les seuls engins autorisés à circuler sont les véhicules légers de 3,5 tonnes au maximum et les engins de deux à trois roues. Toutefois, le Préfet du département du Wouri indique que trois boulevards de déviation ont été aménagés. Il s’agit de : « Voie de contournement N°1 : Station Nepturne Ari- Logements sociaux-Entrée MAETUR-Tradex Yassa ; Voie de contournement N°2 : Rondpoint marché Ndogpassi – Station BOCOM – Chefferie Ndogpassi - Collège CPLAN – Chefferie Kambo 2 – Express Union… Voie de contournement N°3 : Station Nepturne Ari – Yassa, en passant par Yatchika ».

Joseph Bertrand Mache Njouonwet compte sur un certain nombre d’autorités pour veiller au respect strict de cette mesure. Lesdites autorités d’après l’arrêté sont «le délégué du gouvernement auprès la communauté urbaine de Douala, des sous-préfets des arrondissements de Douala 2ème et 3ème, le commandant de groupement de la gendarmerie territoriale de Douala, les commissaires centraux N°1 et 2 de la ville de Douala et les équipes d’entreprises en charge du maintien de la circulation ».

A titre le Préfet du Wouri avait dans un précédent arrêté, interdit la circulation des camions entre 5 heures et 22 heures pendant tout le mois d’août 2019. Cette première mesure avait reçu l’onction d’Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics.

 

Liliane N.

 

Le Maire de la Commune de Buea pense que le discours prononcé le 10 septembre 2019, va contribuer à apaiser les tensions.

 

Comme de nombreuses personnalités, Patrick Ekema, le Maire de Buea s’est exprimé sur le discours du Chef de l’Etat mardi dernier. Pour l’autorité administrative, Paul Biya le Président de la République s’est adressé aux camerounais comme un  père qui a des enfants dans les dix régions du pays. En parlant du sujet de la crise anglophone, il a pris ses responsabilités pour redresser la situation. Le Maire de Buea trouve que le Chef de l’Etat à évaluer les différents problèmes et qu’il s’est exprimé au moment approprié.     

Patrick Ekema Esunge a par ailleurs trouvé que la mesure prise par le Président de la République pour résoudre la crise anglophone est adaptée. Cette mesure qui est le grand dialogue national qui sera organisé à la fin du mois de septembre en cours. Pour l’autorité après ce dialogue, la crise anglophone ne sera plus qu’une histoire ancienne.

Le Maire de Buea appelle les représentants des différentes couches de l'opinion publique à apporter des idées concrètes au cours du dialogue susmentionné. Patrick Ekema Esunge fait toutefois remarquer que le dialogue convoqué par le Chef de l’Etat est national et non international.

A titre de rappel, Patrick Ekema Esunge fait partie des autorités dont l’action est saluée dans la lutte contre l’idéologie prônée par les groupes séparatistes. Le 27 juillet dernier, du fait de son action, il a été fait notable dans la région du Sud. Il a reçu le titre de «Nyamoto Kpwatolo». Ce qui signifie en français «grand guerrier».  Quelques semaines plus tôt, le Maire de Buea a reçu le spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ».

A titre d’illustration, l’une des actions fortes posées par le Maire porte sur sa lutte acharnée contre l’instauration de l’opération ville morte des séparatistes.

 

Liliane N. 

 

L’Organisation non gouvernementale affirme détenir des rapports médicaux, qui indiquent que l’état de santé de l’ancien Directeur général de la Cameroon radio and television se dégrade.

 

Leur demande est consignée dans un article publié le vendredi 13 septembre 2019. Reporters Sans Frontières (Rsf) plaide pour une évacuation sanitaire à accorder à Amadou Vamoulké. Pour l’Organisation non gouvernementale (Ong), l’ancien Directeur général (Dg) de la Cameroon radio and television (Crtv) nécessite une prise en charge cependant, hors du pays. Elle fait savoir que des rapports médicaux précisent que les examens poussés que Vamoulké doit faire, ne se réalisent pas au Cameroun.

Parlant du premier examen médical de l’ancien Dg de la Crtv, Rsf rapporte qu’il a été fait à l’hôpital central de Yaoundé. Et d’après l’Ong, ledit examen « recommande “une évacuation dans un centre spécialisé” justifiée selon les médecins par “un plateau technique limité et la sévérité de l’affection neurologique” dont souffre le journaliste. Une analyse et des recommandations partagées par l’hôpital américain de Paris à qui le dossier médical d’Amadou Vamoulké a été transmis pour avis. Dans le certificat consulté par RSF, le professeur et neurologue Hervé Taillia, estime que l’homme de 69 ans présente “un tableau déficitaire des deux membres, sévère et évolutif” qui nécessite des examens et des traitements “qui semblent difficiles à réunir sur place”. Il recommande une “hospitalisation en France ».

A titre de rappel, Amadou Vamoulke est détenu à la prison centrale de Yaoundé. Il y est depuis trois années déjà. Il est soupçonné du détournement de plusieurs milliards de FCFA. «Des accusations qui n’ont jamais été établies depuis le début de son procès malgré 21 audiences affirme Rsf.

Pour la petite histoire, Vamoulké est un journaliste de formation. Après 21 renvois, la date de son prochain procès a été fixée pour le 16 septembre 2019. En parlant à Radio France internationale, Me Alice Nkom son conseil a déclaré « Amadou est malade et actuellement, on doit pratiquer une biopsie qui malheureusement ne peut pas l’être au Cameroun et encore moins en prison », nous explique Alice Nkom, l'avocate d'Amadou Vamoulké, qui a l’intention de demander sa libération provisoire… C’était ma hantise, poursuit-elle. J’ai toujours eu très peur qu'Amadou tombe malade en prison parce que compte tenu de la façon dont se déroule son procès où on veut absolument le maintenir en prison, le punir pour de longues années, j’ai bien peur qu’on ne soit obligé de sacrifier sa vie, c’est-à-dire sa santé, ce qui serait une catastrophe».

 

Liliane N.  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01