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Dans un communiqué, ceux qui sont considérés par la quasi majorité de camerounais comme « promoteurs de la haine, de la division, du chaos, des   meurtres… », rejettent en bloc, l’idée du dialogue national et de toutes autres entreprises visant à promouvoir un retour de paix dans les régions en crise.  

 

Les mouvements de libération du sud du Cameroun demandent à Paul Biya de retirer immédiatement son armée et son administration de leur patrie
Mardi 10 septembre 2019 - Nous sommes horrifiés, sans être surpris, de l'indifférence impitoyable que M. Biya et son régime colonial continuent de manifester face à ce qui constitue un génocide en cours et une guerre illégale de recolonisation et d'annexion dans le sud du Cameroun.

Cette guerre est sur le point d'entrer dans sa quatrième année avec des dizaines de milliers de personnes tuées, plus de 150 000 conduites dans des camps de réfugiés dans les pays voisins, 1,5 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays et des millions d'autres victimes.
Nous reconnaissons que le tyran de la République voisine du Cameroun s'est arrogé le pouvoir de décréter l'organisation de tout cirque politique, y compris ce qu'il a décrit dans son discours aujourd'hui comme un "dialogue national".

Cependant, en tant que libérateurs de notre peuple de la recolonisation, nous ne lui permettrons pas d’utiliser un tel cirque pour attirer la communauté internationale dans le sommeil, persuadé que ce tyran sans cœur entend véritablement s’attaquer à l’identité et au conflit territorial entre les deux Cameroun qui sont au cœur de la guerre déclarée par M. Biya et qui ont maintenant trop peur pour être reconnus.
Nous exhortons la communauté internationale à enjoindre à M. Biya, à ses sponsors et aux forces d’occupation de cesser de jouer à des jeux mettant en péril la vie de millions de Camerounais du Sud. À l'instar de l'Union soviétique et des confédérations sénégalaise et gambienne, M. Biya a appelé l'union et Kamerun indivisible a été déclaré «mort et enterré» le 1er octobre 2017 et ne sera jamais ressuscité.

C’est pourquoi, dans l’esprit de recherche d’une paix authentique fondée sur la justice, le droit international, les résolutions soutenues par les Nations Unies qui accordent l’indépendance du Cameroun méridional, le droit à l’autodétermination et tracent la voie de la séparation, réitérons notre attachement aux négociations menées par une tierce partie sans conditions préalables appelées et soutenues par la communauté internationale.
Nous rappelons à la communauté internationale que le génocide en cours au sud du Cameroun est le résultat direct du processus de décolonisation bâclé et qu’il sera impossible de le résoudre sans le rétablissement de l’indépendance du sud du Cameroun. C’est une cause pour laquelle nous resterons toujours fidèles et donnerons fièrement notre propre liberté ou notre propre vie.

Nous rappelons à M. Biya que nous ne lui permettrons pas, ainsi que son régime, ses commanditaires et ses forces d'occupation dans le sud du Cameroun, de massacrer, de violer, de mutiler, d'assassiner, de tuer, de brûler et de piller en toute impunité. Le peuple souverain d’Ambazonia ne permettra pas non plus que le soi-disant «dialogue national» convoqué par M. Biya soit détourné de l’esprit pour dénaturer l’enjeu au Cameroun. Ce n'est pas la marginalisation des Camerounais du Sud. Ce ne sont pas des préoccupations syndicales. Ce n’est même pas une question de langue, de bilinguisme et / ou de protection de l’éducation et des systèmes juridiques d’AngloSaxon qui sont chers à des Camerounais du Sud.

M. Biya a choisi, dans son discours d’aujourd’hui, comme il l’a fait dans le passé, appuyé par ses sponsors, de mettre en évidence les symptômes; pas la maladie. Le cancer au cœur de la guerre génocidaire au Cameroun est la recolonisation, l'annexion, l'administration coloniale et l'occupation militaire illégale du Cameroun du Sud par la République du Cameroun.

La cause fondamentale est la poursuite dans le 21 siècle de crime contre l’humanité (colonisation) dans le cadre d’une expérience qui dure depuis plus de 100 ans. Dans les 44 années précédant 1953, cette expérience n’a pas permis de convertir les Camerounais du Sud en Nigérians. Le Cameroun méridional a joui de l'autonomie gouvernementale de 1954 à 1961. Depuis 1961, le régime d'Ahidjo-Biya s'est engagé, depuis 58 ans, dans une nouvelle tentative infructueuse visant à terroriser les Camerounais du Sud pour qu'ils deviennent citoyens de l'annexioniste Cameroun.

Contrairement aux affirmations de M. Biya dans son discours, nous rappelons à lui et à ses sponsors que
ils n'ont pas le droit de prendre la vie, d'ordonner le massacre en masse de ceux qu'ils appellent «chiens», «rats», «cafards» et «ennemis en dedans», et n'ont aucun pouvoir pour accorder le pardon (à eux-mêmes ou à quelqu'un d'autre). Nous veillerons à ce qu'ils ne bénéficient d'aucune immunité ou grâce pour avoir perpétré, financé, parrainé, commis ou fermé les yeux sur des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des violations du droit international et des actes proches du génocide perpétrés contre le peuple souverain du Sud Cameroons.

Nous estimons que cette vérité va de soi que le moment est venu pour la communauté internationale de reconnaître que le régime de Biya est à la fois réticent et incapable de mettre fin aux violations massives des droits de l'homme. En conséquence, nous rappelons à la communauté internationale l’engagement Jamais Plus qu’ils ont pris après l’Holocauste et encourageons une rupture avec le silence criminel qui a rendu possible le génocide rwandais de 1994. Le moment est venu pour la communauté internationale d’évoquer le principe de la responsabilité de protéger afin de mettre fin au génocide dans le sud du Cameroun.

Les experts mondiaux sur le génocide conviennent avec nous qu'il faut un tyran impitoyable comme M. Biya pour traiter les allégations bien fondées de génocide comme "ridicules".

Il est honteux que M. Biya ait utilisé son discours le 10 septembre 2019 pour exprimer sa frustration face au monde qui lui a refusé le permis du boucher de Yaoundé qui cherche à massacrer les Camerounais du Sud en toute impunité. M. Biya est particulièrement contrarié par le fait que les Camerounais du Sud vivant dans la diaspora, y compris ceux qui ont acquis d'autres nationalités, ont refusé de détourner les yeux pendant le massacre des membres de leur famille.

Les Camerounais du Sud de la diaspora, y compris ceux qui ont acquis d'autres nationalités, ainsi que des personnalités de bonne volonté du monde entier, ne se reposeront pas tant que le régime de mise à mort de bébés de Paul Biya ne sera pas stoppé dans ses traces génocidaires au Sud du Cameroun.
Les forces d'occupation et l'administration coloniale de M. Biya doivent se retirer sans condition du Cameroun méridional ou doivent se préparer à tuer jusqu'au dernier Camerounais méridional, car c'est la seule façon pour les colonialistes de Yaoundé de pouvoir prendre possession de notre patrie.

Nous saluons la mémoire des plus de 13 000 Camerounais du Sud qui ont été massacrés par les forces génocidaires de Biya et nous réaffirmons solennellement qu’ils poursuivront la noble cause pour laquelle ils ont donné leur vie jusqu’à ce que leur indépendance soit restaurée. Nous réengageons cette journée pour vivre libre ou mourir en combattant.
Nous appelons tous les Camerounais du Sud - de la patrie ou de la diaspora - à fuir tout dialogue organisé par M. Biya, ses sponsors, ses forces d'occupation et les facilitateurs sur lesquels son régime continue de s'appuyer pour prétendre avoir le consentement de mal gouverner notre peuple.

Nous rappelons au monde que la volonté politique des Camerounais du Sud a été librement délibérée et exprimée dans les deux déclarations historiques adoptées à la fin des Conférences anglophones de 1993 et 1994 tenues respectivement à Buea et à Bamenda. le La campagne en cours pour le rétablissement de l'indépendance du Cameroun méridional a été mandatée par les conférences de 1993 et 1994 au cours desquelles notre peuple a pris son destin en main. 

La communauté internationale devrait noter que quiconque prétend être un Camerounais du Sud qui adhère et / ou participe au dialogue appelé par M. Biya ne peut le faire qu'en tant qu'otage de fait et prisonnier d'un régime barbare qui tient une arme à feu la tête de tous pour enlever, expulser, rendre, emprisonner, torturer, «disparaître», tuer et / ou exécuter des dissidents politiques. Le régime cible notamment tous ceux qui remettent en question l’illusion «un, et le Kamerun indivisible» dont M. Biya prétend toujours qu’il existe, parlent moins de ceux qui soutiennent l’indépendance du Sud Cameroun.

Nous voulons que le monde sache qu'aucune position adoptée au cours d'un prétendu «dialogue national» convoqué par M. Biya et tenu où que ce soit au Cameroun ne sera jamais contraignant pour le peuple souverain du sud du Cameroun.

Aucun Camerounais du Sud ne peut se rencontrer et débattre librement dans un lieu où il est confronté à des enlèvements, déportations, restitutions, emprisonnements, tortures, exécutions, disparitions forcées, etc. du fait du régime terroriste de M. Biya. Enfermés dans une lutte existentielle, nos peuples savent maintenant que notre survie dépend de notre détermination à nous défendre et à défendre notre dignité en tant que peuple. Cela dépend de notre capacité à défendre notre liberté et à ne plus être le seul pays au monde à avoir obtenu l'indépendance devant les Nations Unies mais à ne pas avoir le droit de jouir de cette indépendance. Nous nous contenterons de rien de moins.

Nous appelons les peuples épris de liberté du sud du Cameroun à se tenir prêts à se défendre et à se battre jusqu'à la dernière femme, homme, garçon ou fille. Nous appelons les 64 pays qui, le 21 avril 1961, ont voté en faveur de l'indépendance du Cameroun méridional aux Nations Unies à réaffirmer leur vote et à reconnaître que le vote «NON» exprimé par la République du Cameroun, par la France et de nombreux alliés francophones du Cameroun et de la France constituent la preuve du caractère prémédité du crime de recolonisation que le Cameroun déploie depuis 58 ans maintenant.

Nous appelons nos volontaires en auto-défense à se tenir prêts à continuer à protéger leurs communautés et à résister aux forces génocidaires de M. Biya. Nous appelons les citoyens du monde qui veulent la fin du génocide en cours et de l'expérience coloniale consistant à essayer d'imposer une nationalité différente aux Camerounais du Sud, à s'associer au financement, à la mobilisation et à la campagne en faveur du rétablissement de l'indépendance et de la paix. Reconnaissance du Cameroun méridional en tant que 55ème pays souverain de l'Afrique.

 

Ont signé

APLM - Dr. Ebenezer Akwanga APERM - Edwin Ngang
ARCC - Catherine Nformangum CONSORTIUM - John Mbah Akuroh
IG - Dr. Samuel Sako Ikome / Yerima Darbney FSCWO - Flora Asongwe
MoRISC - Ntumfoyn Boh Herbert SCAPO - Augustine Ndangam
SCNC - Elvis Kometa SCWM - Vyvian Mbanwie

 
 

Réunis dans le cadre d’un Comité Directeur ce mercredi, les membres de cette tendance de l’Union des Population du Cameroun saluent la victoire des forces qui ont fini par imposer l’exigence du Dialogue national. 

 

Communiqué du Secrétaire Général

Le Secrétariat fait constater que le Dialogue national dont l’objectif, selon le pouvoir, est de mettre fin à la guerre dans le NOSO ne peut pas s’ouvrir dans un contexte où de nombreux compatriotes du NOSO sont derrière les barreaux à cause de leurs revendications. Si l’on veut avancer dans la sincérité, il y a lieu de déclarer préalablement la libération de près de 200 prisonniers politiques des régions du Noso.

D’autre part, le pays vit depuis l’élection présidentielle une crise post-électorale qui a conduit à l’incarcération de nombreux prisonniers politiques. Afin que le Dialogue national soit en mesure de préparer à l’apaisement et à la contribution de tous, l’UPC-MANIDEM demande une fois encore la libération de nos compatriotes en détention depuis l’élection présidentielle.

Le Secrétariat fait constater en outre que le Dialogue national ne peut pas avoir lieu alors que les armes continuent à tonner dans le NOSO. Il y a donc lieu de décréter le cessez-le-feu qui montrera la bonne volonté du gouvernement. A quoi doit répondre la proclamation d’un cessez-le-feu des sécessionnistes que leurs leaders actuellement incarcérés devraient pouvoir garantir après leur libération.

Le Secrétariat insiste sur le fait que les engagements pour la paix doivent être faits de part et d’autre : et par le gouvernement et par les sécessionnistes.

Le Secrétariat rappelle que si la crise dans le NOSO est la plus dramatique du moment, nous ne pouvons pas faire semblant d’oublier que le pays est aussi dans une crise post-électorale après le scrutin présidentiel de 2018 et que celle-ci conduit lentement mais sûrement dans l’incohérence et l’instabilité ; nous ne pouvons pas non plus faire semblant d’oublier toutes les crises causées par la mauvaise gouvernance et dont l’échec récent de la Can est l’illustration la plus retentissante et la plus honteuse pour notre pays.

Un Dialogue national doit pouvoir traiter des « questions d’intérêt national » comme le Président l’a enfin reconnu dans son discours ; il doit nous permettre de mettre fin à toutes les crises.

Les Kamerunais doivent donc imposer que le Dialogue national ait mission de nettoyer en profondeur les écuries d’Augias, de sorte qu’à l’issue de ce Dialogue nous ayons de nouveaux textes fondamentaux, de nouveaux modes de scrutin, de nouvelles méthodes de gouvernance, qui installeront de manière irréversible le Kamerun sur la voie de la démocratie, du mieux-vivre ensemble et du progrès économique et social.

Le Secrétariat appelle les démocrates et les patriotes kamerunais à rester vigilants pour faire échec à deux écueils :

Premier écueil : un Dialogue national ne doit pas être mené par le pouvoir et selon ses seuls critères.

Autrement dit : le Dialogue national pour qu’il soit vraiment national doit d’abord être souverain et en particulier sur quatre choses :

a. Le calendrier : Biya ne peut pas unilatéralement fixer la date du début du Dialogue ; il faut confier cela à un comité préparatoire qui émane des forces démocratiques et patriotiques

b. La liste des sujets que le dialogue devra traiter

c. La composition des forces qui y participeront et la direction du Dialogue qui ne peut pas être confiée au Premier Ministre

d. Les décisions devront s’imposer à tous.

Deuxième écueil : des tentatives opportunistes qui consisteraient pour certaines forces de l’opposition à vouloir s’ériger en interlocuteurs exclusifs ou privilégiés du pouvoir en vue du Dialogue national.

L’Upc-Manidem appelle toutes les forces de progrès à poursuivre leurs concertations, entre autres le Stand Up For Cameroon, le Cameroon Patriotic Diaspora, le Front Citoyen, et à avancer ensemble afin que le Dialogue national qu’elles réclament depuis de longs mois aboutisse enfin.
Mobilisons-nous pour éviter à notre pays de retomber dans la même gesticulation que lors de la Tripartite de 1991, sinon nous aurons au bout du compte la même déception.

Quoique décriée et ostracisée par le pouvoir de Biya depuis le début, l’Upc-Manidem, l’Upc de Um, Moumié et Ouandié, l’Upc immortelle, se tient constamment aux côtés des populations kamerunaises, et à ce titre travaillera pour que le Dialogue national puisse en être un effectivement, et dénoncera toute tromperie qui voudrait imposer un pseudo dialogue du pouvoir RDPC à l’exemple de la Tripartite de 1991 !

Un autre Kamerun est possible, d’autres choix sont nécessaires ! »



Pour le Secrétariat du Comité Directeur

Moutoudou Albert - Président de l’UPC-MANIDEM

Chumchoua Penda - Secrétaire général de l’UPC-MANIDEM

Batoum Emmanuel - Vice-Président à l’Organisation de l’UPC-MANIDEM

Leukam Ghislain - Trésorier Général

 

Le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais réagissant à la suite du discours du 10 septembre 2019, du Président de la République, affirme que le dialogue est là.

 

Pour le Secrétaire général adjoint (Sga) du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le Président de la République a démontré qu’il est un Chef de l’Etat à l’écoute de son peuple. Il l’a prouvé lorsqu'il a fait l’annonce du dialogue national au cours duquel, des solutions aux crises actuelles devront être trouvées.  De ce fait, celui qui est aussi Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) lance un appel à des propositions qui vont construire. «Heureux d'avoir un chef d’Etat à l'écoute ! Quel don de Dieu pour le Cameroun, un et indivisible ! La porte du pardon reste grande ouverte ! Le dialogue est là. A nos marques, prêts, partons... avec toutes les propositions constructives », a-t-il déclaré.

Alice Sadio la présidente de l'Alliance des forces progressistes (Afp) pense tout le contraire de Grégoire Owona. Elle fait une analyse de la récente adresse du Chef de l’Etat passant pour être assez dure. Car si pour le Sga du Rdpc Paul Biya est à l’écoute du peuple, pour la femme politique, le Chef de l’Etat a fait un discours à charge contre tout un peuple.

« Le moins qu'on puisse dire c'est que cette adresse a battu en brèche tous les pronostics des vrais camerounais, ceux d'en bas, ceux qui vivent en direct les drames et traumatismes de cette gouvernance pathétique doublée de guerre. Cela renseigne suffisamment sur l’État d'esprit qui prévaut au sein du sérail des va-t-en-guerre. Je suis tétanisée par le ton, l'expression corporelle et faciale empreinte de mépris et de raillerie de monsieur Paul Biya. Il vient de livrer un discours à charge contre tout un peuple », affirme-t-elle.

Alice Sadio pense qu’aucun camerounais ne trouve grâce aux yeux du Président de la République. « Je m'attendais à voir un père d'enfant, je m'attendais à voir un air grave, je m'attendais à un équilibre dans (a répartition des responsabilités dans le déclenchement de l’étincelle qui nous a entraîné à près de 3000 morts. Hélas, rien ! Même le dialogue qu'il semble avoir annoncé, si l'on s'en tient au décor qu'il vient de planter lui-même, je crainte que le souverain qu'est le peuple camerounais ne doive se battre par lui-même pour faire bouger les lignes et de manière audacieuse. U est clair qu'il revient désormais aux camerounais de prendre leurs responsabilités, de défendre par tous les moyens pacifiques notre espace vital nommé Cameroun », ajoute-t-elle.

 

Liliane N.

 

Nick Ngwanyam, membre du Rassemblement démocratique camerounais (RDPC), a déclaré que la convocation par le Président Paul Biya du Grand Dialogue national est la meilleure opportunité pour les anglophones.

 

Bien que le Dr Nick Ngwanyam ait ses réserves, il insiste sur le fait que cette occasion ne doit pas passer entre les mains des anglophones. "Nous devons tirer le meilleur parti du gâteau à moitié cuit. Même Dieu n'a pas "fini de tout créer". Nous continuons l'art de la création avec nos talents. C'est ce que le président veut que nous fassions. Il s'agit d'un effort combiné et participatif. Il s'agit d'être intelligent et sage et de ne pas réagir émotionnellement", a déclaré le médecin entrepreneur et homme politique.

Nick Ngwanyam craint que le seul obstacle dans la roue ne soit jeté par les anglophones et les francophones qui ne pensent qu'avec leur ventre et non avec leur tête. "C'est l'heure des affaires sérieuses et nous n'avons plus besoin de plus de trucs républicains. Nick Ngwanyam pense que ce qui est bon, vrai et juste devrait prévaloir pour le bien commun en ce moment, et le public devrait se méfier de certains chanteurs de louanges camerounais qui aiment lancer des clés dans les rayons de chaque roue. Ils devraient tout simplement renoncer à leurs attitudes "affamées" et donner une chance à la paix", a déclaré M. Ngwanyam.

Cette catégorie, pense-t-il, représente le plus grand danger et ils ont été responsables d'aggraver une mauvaise situation parce qu'ils mentent et vivent dans le mensonge. Le Dr Ngwanyam prie le Premier ministre, chef du gouvernement, Dion Ngute Joseph, d'être courageux et honnête, d'agir avec amour et de délivrer l'anglophone des chaînes de la servitude et de la marginalisation.

"Mettons nos casquettes et démontrons que l'amour, la vérité, la foi, la raison, la justice, le respect, le mérite et l'humilité ne sont pas à la hauteur de l'arrogance, de la violence, de la colère et de la haine et rappelons-nous que le Royaume de Dieu doit et doit toujours prévaloir sur le Royaume des Ténèbres".

Nick Ngwanyam insiste sur le fait que les anglophones doivent prêter une oreille attentive au cardinal Christian Tumi, qui a travaillé à la résolution de la crise par le biais de la Conférence générale anglophone. M. Ngwanyam, qui n'a pas réussi à se faire élire à la première législature du Sénat en 2013, croit qu'une confédération contribuera grandement à guérir les blessures causées par des années de marginalisation.

 

Otric N. 

 

Nkongho Felix Agbor alias Agbor Balla, fondateur/président du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique, s'est dit satisfait du message que le président Paul Biya a adressé au pays le 10 septembre 2019.

 

Nkongho Felix Agbor a déclaré mercredi que la convocation du "Dialogue national" pour résoudre la crise sociopolitique en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun est très appréciée. "L'appel à un dialogue inclusif est très apprécié. Le gouvernement devrait maintenant permettre aux anglophones de diverses tendances politiques de se mobiliser, de s'organiser et de participer sans crainte d'être arrêtés ou punis pour leurs idées", a déclaré le fédéraliste impénitent.

L'avocat des droits de l'homme et vice-président de l'Association du barreau africain, responsable de l'Afrique centrale, a déclaré que le grand dialogue national imminent concerne l'avenir des anglophones et qu'ils devraient être autorisés à participer sans restriction. "L'annonce du dialogue inclusif devrait marquer la fin des arrestations d'anglophones pour leurs idées politiques. Ils devraient être autorisés à participer sans restriction.  Il s'agit de leur avenir", a-t-il dit.

Agbor Balla regrette que le Président Biya n'ait pas annoncé la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de l'aggravation de la crise dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, mais les invite à assister au dialogue prévu pour discuter de cette question.

"J'exhorte ceux qui assisteront au dialogue national à appeler à la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de la crise, à la nécessité d'un amendement constitutionnel et à veiller à ce que la forme de l'État soit également discutée à la table du dialogue", a déclaré l'ancien Président de l'Association des avocats du Fako.

En effet, dans son discours de mardi, le président Paul Biya a laissé entendre que la grâce pourrait être accordée aux détenus anglophones si certaines conditions sont remplies. "Certes, cependant, dans le cadre d'un dialogue, d'un processus de paix ou de réconciliation nationale, la possibilité d'un pardon peut être envisagée, sous certaines conditions. Il est tout aussi vrai que, conformément à notre Constitution, le chef de l'État est habilité à exercer le droit de grâce."

Fort du message du Président Biya à la nation, Agbor Balla appelle tous et chacun à donner une chance à la paix et à soutenir le processus de dialogue. "Bien que mes attentes n'aient pas été pleinement satisfaites dans le discours, nous devrions donner une chance à la paix en soutenant le processus de dialogue."

 

Otric N. 

 

Cabral Libii s’exprimant au nom de son parti politique, a indiqué que dès le mercredi 11 septembre 2019, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale  va débuter avec la rédaction des documents officiels, qui confirmeront sa participation, au dialogue national annoncé par le Président de la République.

 

Mardi dernier, Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) faisait partie des hommes politiques à dire ce qu’ils pensent du discours prononcé ce jour-là, par Paul Biya le Chef de l’Etat. Le leader du Pcrn comme beaucoup de politiciens s’est attardé sur le dialogue national annoncé par le Président de la République. Allant droit au but, Cabral Libii a indiqué que sa formation politique prendra part à ce rendez-vous tant attendu. Il a d’ailleurs déclaré que le Pcrn allait débuter avec la rédaction des documents officiels, dans lesquels sera contenue leur position.

Cabral Libii a par  ailleurs indiqué qu’il est prêt à se rendre à ce dialogue national sans poser aucune condition. Une position aussi partagée par le Cardinal Christian Tumi qui a été interrogé sur le fait que ledit dialogue se déroulera en l’absence de certaines personnes détenues en prison. L’archevêque émérite de Douala a affirmé ne pas se souvenir que des gens aient posé comme condition préalable de tenue du dialogue national, la libération de certaines personnes.

A titre de rappel, il faut souligner qu’en annonçant la tenue du dialogue national prévu pour la fin de ce mois de septembre 2019, Paul Biya a indiqué qu’il y sera débattu des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble.   

Pour revenir à Cabral Libii il convient de rappeler qu’il a véritablement fait son entrée sur la scène politique lors de l’élection présidentielle tenue le 7 octobre 2018. Il avait concouru sous la casquette de candidat investi par le parti politique du Pr Prosper Nkou Mvondo. Celui qui a initié le Mouvement Onze millions de citoyens sorti troisième lors de ladite élection, a viré  dans le Pcrn, il y a de cela quelques mois. Il assume la fonction de président de ce parti.

Liliane N.

 

A travers son porte-parole, Stéphane Dujarric, Antonio Guterres a réagi à l’annonce de Paul Biya.

 

Le président de la République, Paul Biya, a annoncé la tenue d’un « grand dialogue national » sur la crise anglophone « avant la fin du mois en cours ». Ce dialogue tant attendu, « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation », a fait savoir le chef de l’Etat dans son message à la Nation le 10 septembre 2019.   

Antonio Guterres, a indiqué son porte-parole, « se réjouit de l'annonce faite aujourd’hui par le Président Paul Biya sur le lancement d'un processus de dialogue national au Cameroun ». Le patron de l’ONU «encourage le gouvernement camerounais à veiller à ce que le processus soit inclusif et réponde aux défis auxquels le pays est confronté. Il appelle toutes les parties prenantes camerounaises, y compris la diaspora, à participer à cet effort ».

Paul Biya a promis dans son message que ces assises nationales réuniront «une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de défense et de sécurité, des groupes armés et des victimes », a-t-il dit.

Présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ce dialogue réunira une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de Défense et de Sécurité, des groupes armés et des victimes.

« Tout le monde ne pourra, et c’est compréhensible, prendre effectivement part à ce dialogue, mais chacun aura l’occasion d’y contribuer », fait savoir Paul Biya.

En amont de la tenue effective du dialogue, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, mènera de larges consultations, afin de recueillir les avis les plus divers, qui serviront de sources d’inspiration pour la conduite des débats. Des Délégations seront également envoyées dans les prochains jours à la rencontre de la diaspora, afin de lui permettre d’apporter sa contribution à ces réflexions sur la résolution de la crise.

 

Otric N.

 

Plus de 5 000 litres de carburant illicite d'une source inconnue ont été confisqués par les douaniers du port de Douala, dans le cadre d'une mesure visant à contrôler l'approvisionnement en pétrole/gaz dans le pays.

 

Intensifiées par le Ministre de l’Energie et de l’Eau, les autorités sont en état d'alerte pour mettre fin au trafic et à la vente illicites de ces produits. « Nous avons saisi deux hors-bord transportant plus de 5 000 litres de gasoil et nous poursuivons nos enquêtes pour découvrir les responsables de cette transaction illégale », a déclaré Victor Mpegva, chef de l'opération.

Les capitaines des deux bateaux impliqués dans le trafic ont fait enregistrer leurs déclarations par des éléments de sécurité. Alors que des fonctionnaires du ministère de l'Eau et de l'Energie sont présents sur les lieux, intensifient les enquêtes, les coupables sont accusés de pollution marine, de trafic illicite et de commerce de carburant. Ce qui explique le ralentissement de l'activité des opérateurs légaux dans ce secteur.

La semaine dernière, le ministre de l'Eau et de l'Energie, Gaston Eloundou, a ordonné des enquêtes, sur du carburant illicite servi au public, après avoir lui-même été victime d'une transaction illicite dans une station-service Total à Douala, le vendredi 6 septembre. C'est à l'issue d'une visite de travail dans le Littoral, que le ministre s'est vu servir du carburant mélangé à de l'eau au Dibamba.

Bien que la direction de la station-service ait nié les accusations, déclarant avoir reçu du carburant du dépôt pétrolier national camerounais, SCDP, les responsables de la compagnie pétrolière disent que leurs produits sont toujours minutieusement contrôlés avant d'être livrés.

Dans un communiqué publié ce 8 septembre 2019, l’entreprise revient sur les faits. « Samedi 7 septembre au matin, sur la station de Dibamba (Douala), une présence d’eau dans trois cuves de gasoil qui venaient d’être livrées en carburant a été identifiée », lit-on.

Les autres cuves de gas-oil et de super sont immédiatement passées contrôle. Ici, on ne relève aucune anomalie. Pour Total, « des analyses sont actuellement menées pour identifier les causes de cet incident tout à fait inhabituel. La qualité du produit et du service apportée à ses clients étant une priorité pour Total ».

« Total prend la décision de suspendre temporairement les livraisons de gasoil sur cette station », conclut le communiqué de la structure.

 

Otric N. 

 

Un  groupe indépendant de scientifiques qui appellent à agir pour préserver les acquis du développement des dernières décennies, ont  rédigé un rapport qui sera présenté au Sommet 2019 sur les objectifs de développement durable (ODD), en fin septembre, à New York.

 

Un nouveau rapport sur les Objectifs de développement durable (ODD), intitulé « L'avenir, c'est maintenant : la science au service du développement durable », rédigé par groupe indépendant de scientifiques, permet de faire le point sur les progrès obtenus pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en 2015 par les Etats membres des Nations Unies. Ce rapport sera présenté au Sommet 2019 sur les objectifs de développement durable prévu  en fin septembre, à New York aux Etats-Unis, a relayé les Nations Unies sur leur site. Selon ces scientifiques, le modèle de développement actuel n'est pas durable et les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies risquent d'être inversés par l'aggravation des inégalités sociales et des reculs potentiellement irréversibles dans l'environnement naturel qui nous nourrit.

Cependant, soulignent-ils, un avenir meilleur est encore réalisable, mais uniquement en modifiant radicalement les politiques de développement. Pour ces économistes, la création d’une croissance économique simplement en augmentant la consommation de biens matériels n'est plus une option viable au niveau mondial. Selon les projections, l'utilisation mondiale de matériaux devrait presque doubler entre 2017 et 2060, passant de 89 gigatonnes à 167 gigatonnes, avec une augmentation correspondante des émissions de gaz à effet de serre et d’autres effets toxiques tels que ceux de l’exploitation minière et d’autres sources de pollution.

Ils constatent que le modèle de développement actuel a permis la prospérité de centaines de millions de personnes. Mais cela a également conduit à une pauvreté persistante et à des niveaux d'inégalité sans précédent qui minent l'innovation, la cohésion sociale et la croissance économique durable. Il a amené le monde au bord du gouffre en ce qui concerne le système climatique mondial et la perte de biodiversité.

Pour changer de cap, les scientifiques soutiennent que le monde doit transformer un certain nombre de domaines clés des activités humaines, notamment l'alimentation, l'énergie, la consommation et la production, ainsi que les villes. Ces transformations peuvent découler d'une action coordonnée des gouvernements, des entreprises, des communautés, de la société civile et des individus. La science a un rôle particulièrement vital à jouer, rôle qui peut être encore renforcé en investissant davantage dans ce domaine.

Le rapport souligne que la réalisation des objectifs de développement durable nécessite fondamentalement de dissocier la croissance économique de la dégradation de l'environnement, tout en réduisant les inégalités sociales et celles entre les hommes et les femmes en termes de richesse, de revenus et d'accès aux opportunités. Une volonté et un engagement politiques forts à en croire ces auteurs, seront nécessaires pour procéder aux transformations nécessaires. Il  n'existe pas de solution unique, concluent-ils,  et les interventions dans les pays développés seront très différentes de celles des pays en développement.

 

Marie MGUE 

 

L’équipe du Centre de suivi opérationnel du 20 Groupement de sapeurs pompiers a été  attaquée  par la population au quartier à Béedi à Douala alors qu’elle s’y rendait pour une intervention lundi dernier.

 

Les populations du quartier Beedi dans l’arrondissement de Douala 5e au lieu-dit entrée Charly en face du foyer du Ndé, ont agressé l’équipe du  Centre de suivi opérationnel (CSO) du 20 Groupement de sapeurs pompiers (Gsp) le lundi 09 septembre dernier.  « Sollicité ce jour à 10 heures 16 min pour feu au quartier Béedi à Douala, le CSO du 20e GSP dépêcha immédiatement un équipage pour répondre à cette demande de secours. Bravant une distance de 8 km environ, cumulée aux aléas d'heures de pointe, les secours sont accueillis dans une atmosphère hostile, une foule immense armée de gravats et de morceaux de bois », a publié le GSP sur sa page facebook.

Face à cette situation plutôt dangereuse, le chef de détachement a décidé  d'éviter un affront inutile et a ordonné  à son équipage un repli en caserne.  Le Groupement de sapeurs pompiers invite par ailleurs la population, à être le  témoin qui devrait faciliter la tâche  aux sapeurs-pompiers sur intervention et au lieu de  se constituer en obstacle ou adversaire.

Selon les témoignages, les populations reprochaient aux soldats du feu leur arrivée tardive sur les lieux de l’incendie.

 

Marie MGUE 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01