Le projet va favoriser la création de 365 emplois directs et 500 indirects.
La société Financial & Investment Corporation SA envisage de construire dans la ville de Kribi, région du Sud, une usine de production d’un engrais 100% biologique à base d’eau de mer. L’information est rapportée par nos confrères de Eco Matin.
Dénommé SF94, ce projet vise d’une part à accroître à plus de 20% le rendement sur les terres arables qui ne sont pas extensibles à souhait. A réduire les traitements phytosanitaires de 70%, puis à garantir l’autosuffisance alimentaire d’une population de plus en plus nombreuse. Enfin, à promouvoir, l’agriculture de seconde génération tout en diminuant drastiquement l’importation des engrais chimique synthétiques dans notre pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.
De sources concordantes, l’usine financée à hauteur de 7,2 milliards FCFA sera construite, sur un site de près de 4 hectares, soit 40 000m2. Elle va générer 365 emplois directs, 50 emplois temporaires, et 500 emplois indirects.
Une fois opérationnelle, l’usine va approvisionner le marché camerounais, mais aussi la sous-région d’Afrique centrale. Grace à une production de 4 000 000 de litre par an extensibles à 8 000 000 de litres/an après quatre ans. Les prévisions indiquent un accroissement du marché d’une valeur de 2 500 000 litres de fertilisants par an en tenant compte des statistiques de terre cultivables, soit un taux de 1,7% par an de terres cultivables au Cameroun.
Le projet bénéficie des avantages de la loi 18 avril 2013 aux incitations aux investissements privés au Cameroun. Et devra exercer sur une durée maximale de 10 ans. Dans le cadre de cette loi, le promoteur s’engage à apporter une assistance technique au gouvernement en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relatives relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignements et d’élaboration des curricula.
Suivant les caractéristiques, le SF94 est obtenu à partir de l’eau de mer non polluée dont au moyen d’un procédé protégé. Il pourrait de ce fait, constituer pour les pays africains, un levier pour opérer la révolution verte. Déjà fait l’objet de plusieurs tests au Maroc et au Sénégal.
Dans le volet social, le promoteur s’est engagé à apporter une assistance technique au gouvernement camerounais en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignement et l’élaboration des curricula. Par ailleurs, il va mettre en place au Cameroun un centre de formation et d’initiation des jeunes recrutés à ces techniques de pointe.
En partenariat avec le gouvernement, l’entreprise va opérer le transfert de technologie au profit des Camerounais suivant les spécifications du projet et réserver au minimum 30% de ces besoins en biens et services aux PME camerounaises dans le cadre de la sous-traitance locale.
Otric N.
De l’avis de plusieurs spécialistes, ce projet est peu valorisant, comparativement au projet de valorisation touristique et économique de ce lac municipal, pour lequel, quatre conventions de financement respectives ont déjà été paraphées avec des banques d’investissement étrangères.
Le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), Henri Eyebe Ayissi, a annoncé avoir signé, le 10 septembre dernier, un contrat de bail emphytéotique avec le belge IIDG/Hôtel Group, pour la construction d’un deuxième hôtel 5 étoiles au Cameroun après celui de Douala, de la chaîne Radisson Blu sur les bords du lac municipal de Yaoundé. La date de démarrage des travaux reste imprécise, mais l’investisseur belge se donne 24 mois pour livrer l’infrastructure à partir du premier coup de pioche sur le chantier. Coût de l’investissement : 76 milliards Fcfa.
A travers ce contrat, le gouvernement semble définitivement avoir opté pour la sous-traitance de l’aménagement au compte-goutte de ce plan d’eau autour duquel il affichait pourtant plus d’ambitions depuis une vingtaine d’années.
En effet, révèlent nos confrères de Eco Matin, si la fiche technique du complexe hôtelier à construire renseigne que celui-ci comportera des restaurants de classe internationale, un centre de remise en forme, de boutiques et des espaces de détente et de loisirs, cet investissement apparaît au rabais, comparativement au projet de valorisation touristique et économique de ce lac municipal, pour lequel, quatre conventions de financement respectives ont déjà été paraphées avec des banques d’investissement étrangères.
Pour la première phase des travaux, le gouvernement avait même déjà retenu une entreprise espagnole, Acciona en l’occurrence, pour procéder à la dépollution et à l’assainissement des eaux du lac afin d’y installer des équipements de sport nautique. Il faut relever que, la première vocation de ce plan d’eau, aménagé pour la première fois par l’homme d’affaires grec, Georges Kyriakides dans les années 1960, était d’accueillir des compétitions de natation.
Ce projet englobait également l’aménagement de l’ensemble de la vallée de la Mingoa, située en contre-bas du lac, sur une superficie de près de 250 ha comprenant le périmètre délimité par le boulevard de la Réunification jusqu’au carrefour de la Voirie municipale, où la rivière Mingoa vient se jeter dans le Mfoundi, la Place Charles Atangana, les abords du Musée national, le Boulevard Manga Bell, etc.
Au demeurant, le projet d’aménagement du lac municipal de Yaoundé était pour le gouvernement un projet gigantesque dont l’hôtel 5 étoiles et ses annexes que va finalement construire Radisson Blu, ne constituaient qu’une des phases.
Otric N.
Depuis le début ce lundi du mouvement de grève des avocats au barreau du Cameroun, des questions continuent d’écumer plateaux de télévisions et de radios. Ils sont nombreux les leaders d’opinion qui veulent faire croire aux camerounais que les avocats par l’opération « zéro robe noire » dans les palais de justice, ont un agenda caché.
Il est important de rappeler que l’ordre national des avocats est un regroupement professionnel, rassemblant tous les avocats quel qu’ils soient. De ce fait, au sein de l’ordre, on retrouve les avocats qui sont très souvent sollicités tant par le pouvoir en place et ses organismes que par des acteurs de l’opposition. Les avocats d’Elecam, du RDPC, et d’autres organes pro-gouvernementaux sont avant tout, membre de l’ordre. Par principe, le barreau est un organe politiquement neutre. Impossible de voir le barreau en tant que barreau décidé de soutenir un camp politique.
Par ailleurs, les décisions au sein du conseil ne sont en aucun cas arbitraires. Les professionnels du droit et de la procédure qu’ils sont, sont les premiers à respecter les « process » qui sont les leurs. On a pu le constater à travers le communiqué rendu public dimanche dernier. Communiqué faisant état de ce que le quorum n’ayant pas été atteint la rencontre prévue n’a pas pu se tenir. Dans ce même ordre d’idée, le barreau ne saurait être instrumentalisé de l’extérieur, ou encore prendre une décision aussi grave que de suspendre toute activité dans les tribunaux et cours si ce n’est pas l’assentiment de tous ses membres.
Qui peut mettre en doute les capacités intellectuelles et la probité du barreau du Cameroun ? l’avocature n’ouvre pas ses portes au premier venu, il faut boucler de solides études de droit, passer le concours d’entrée au barreau et conclure un stage de formation auprès d’un avocat qui a un minimum de 15 ans d’expérience. C’est au bout de ce parcours qu’on peut valablement arboré une robe noire. N’est pas avocat qui veut, mais qui peut. Impossible de manipuler un corps d’expert de haut niveau comme les avocats. C’est un argument infantilisant.
Comment croire que le barreau peut comploter avec des acteurs tapis dans l’ombre pour accomplir des desseins visant la déstabilisation de l’Etat ? Leurs revendications sont essentiellement corporatistes et légitimes. Il faut simplement y apporter les solutions adéquates, au risque d’ouvrir une brèche qui pourrait donner prétexte à d’autres acteurs qui pourraient semer le désordre dans la société.
Stéphane NZESSEU
La convocation du grand dialogue pour la fin du mois de septembre 2019 ne laisse décidément aucune âme indifférente. Celui qui était présenté comme meneur de "la révolution du cercueil", vient de faire une annonce depuis le pénitencier de Kondengui indiquant sa volonté de jouer le rôle de médiateur entre Paul Biya et Ayuk Tabe à ce grand rendez-vous national de dialogue en vue.
L'appel émis depuis la prison centrale de Kondengui par Mancho Bibixy sonne et résonne selon son auteur comme une invite pour un dialogue national réussi. Celui qui disait incarner "la révolution du cercueil" se veut désormais médiateur entre Paul Biya et Ayuk Tabe pour le Grand dialogue convoqué le 13 septembre par le Chef de l'Etat. Il se veut être l’interface entre le Gouvernement et les combattants ambazoniens. C'est ce qui ressort de l'annonce faite par l'animateur radio depuis la prison de Kondengui où il est détenu.
L'animateur radio s'inscrit ainsi dans la mouvance de l’appel du Président de la République Paul Biya lancé pour le Grand dialogue national, lequel dialogue va réunir selon un extrait du discours du Chef de l'Etat: "une palette de diverses personnalités. Aux rangs desquelles des parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora etc".
Mancho Bibixy est-il concerné par le dialogue?
A analyser de prêt, le détenu Mancho Bibixy s'en tient à certains aspects du discours, le Président qui précise: « Seront également invités, les représentants des forces de défense et de sécurité, des groupes armés et des victimes ». C'est d'ailleurs après l'allocution du Chef de l'Etat que Mancho Bibixy et deux de ses compagnons ont choisi d'adresser une lettre de fortune à Biya, une copie au premier ministre et au ministre de la justice.
Mancho Bibixy salut au passage l'initiative d’appel au Grand dialogue national prise par le Président Paul Biya. Selon ce détenu, le dialogue va permettre un retour définitif à la normale dans les deux régions anglophones du pays. Il se dit par ailleurs, disponible à aller à la rencontre des siens qui sont en brousse, le but étant de les ramener à la table des négociations.
Innocent D H
Le 01er septembre, l’attaquant de l’inter de Milan Romulus Lukaku, était victime des cris raciste sur la pelouse de Cagliari. Dimanche soir, il a de nouveau été pris pour cible par Luciano Passirani, consultant pour la chaine italienne TopCalcio24. Après ce nouvel incident, le président de la confédération africaine de football, Ahmad Ahmad a poussé un coup de gueule.
Le phénomène de racisme dans le milieu du football prend de l’ampleur. En effet, le 01er septembre 2019 à Cagliari, l’attaquant de l’inter de Milan Romulus Lukaku, était victime aux cris raciste. L'international Belge, qui avait été notamment soutenu par son coach, Antonio Conte, avait demandé une nouvelle fois à aller de l'avant dans la lutte contre le racisme et les discriminations.
« Beaucoup de joueurs ces derniers mois ont été victimes de racisme... Hier, moi aussi. Le football doit être un jeu auquel tout le monde peut participer sans être victime d'une quelconque discrimination. J'espère que les fédérations du monde entier agissent durement contre toutes les formes de discrimination !!! (...) Mesdames, Messieurs, nous sommes en 2019 et au lieu d'aller de l'avant, nous reculons et je pense que nous, les joueurs, devons-nous unir et faire une déclaration commune pour garder notre sport propre et ouvert à chacun », avait écrit Romulus sur son compte Twitter.
Quinze jours après cet incident, Romulus Lukaku a à nouveau été pris pour cible. En effet, dimanche 15 septembre, Luciano Passirani, consultant pour la chaîne de télévision italienne TopCalcio24, dans ses commentaires, a fait l’éloge de l’attaquant belge avant de lâcher : « pour l’arrêter, il suffit de lui jeter dix bananes pour qu’il les mange. » La chaine a aussitôt suspendu l’homme de 80 ans, mais le mal a été fait.
Ainsi donc, Ahmad Ahmad est monté au créneau et a poussé sa colère. « 01er septembre : Cris de singe à Cagliari/ 15 septembre : commentaire raciste à la télévision. Mon soutien à Romulus Lukaku et à l’ensemble des victimes quotidiennes. Chaque week-end, le racisme, la bêtise et l’inculture sévissent autour des terrains de football. Il faut être ferme », a écrit le dirigeant malgache sur Twitter.
On se souvient que, le légendaire Samuel Eto’o qui a annoncé sa retraite internationale la semaine dernière, fut par le passé victime des actes d’une telle gravité. On espère que des mesures strictes seront donc prises pour qu’aucun autre joueur ne soit victime d’un tel acte.
Danielle Ngono Efondo
Les Championnes d’Afrique en titre ont été battues pour la 3e fois ce lundi 16 septembre par la République dominicaine dans le cadre de leur 3e sortie à la 19e édition du Championnat du monde de volley-ball féminin qu’abrite le Japon.
Les Lionnes Indomptables de volleyball, championnes d’Afrique en titre courent toujours après leur première victoire à la 19e édition du Championnat du monde de volleyball féminin qui a débuté le 19 septembre et ce jusque’au 29 au Japon. Ce lundi 16 septembre 2019, les Camerounaises ont certes décroché leur premier point du tournoi, mais se sont inclinées au terme du duel face à la République dominicaine sur le score de 3 sets à 2 (25-17, 25-15, 23-25, 28-30, 15-10) dans le cadre de leur troisième sortie de la phase de groupes. « Je suis un peu déçue du résultat. On n’a pas cru jusqu’au bout, surtout au cinquième set. On a péché à la réception. Le plus important c’est qu’on continue de s’améliorer. On espère que dans deux jours, on fera quelque chose de meilleur qu'aujourd’hui », affirme la capitaine de l’équipe nationale, Stéphanie Nana.
Lors de leur deux premières sorties, les volleyeuses Camerounaises ont été battues respectivement par la Russie 0 set à 3 (14-25, 15-25,10-25) et la Chine sur le même score (18-25, 14-25, 19-25). Le Cameroun affrontera mercredi 18 septembre 2019 la sélection hôte, le Japon, dans son quatrième match de la compétition avant le duel contre la Serbie le 19 septembre. « Si on continue à jouer comme lors du duel contre la République Dominicaine, on fera quelque chose de meilleur contre le Japon », souhaite la capitaine.
Marie MGUE
Réunis à Brazzaville le 07 septembre dernier pour une réunion extraordinaire, les ministres de la CEEAC ont adopté une position commune de l’Afrique Centrale dans le cadre du Sommet de l’Action Climat prévu le 23 septembre prochain aux Etats-Unis.
Les Ministres de l’Environnement et des Affaires étrangères des Etats membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), se sont réunis le 07 septembre 2019 en Réunion extraordinaire en vue d’adopter une position commune de l’Afrique Centrale dans le cadre de l’Action sur le Climat prévu le 23 septembre 2019 à New York aux Etats-Unis d’Amérique.
Ces Ministres ont rappelé dans cette déclaration commune, l'impact des changements climatiques sur la stabilité des écosystèmes, la production agricole, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les activités économiques et la santé ; la paix et sécurité des États et les déplacements des populations. Ils ont également relevé avec préoccupation que l'Afrique qui subit le plus les effets des changements climatiques du fait de sa grande vulnérabilité est le continent qui contribue le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.
A cet effet, ils ont décidé, concernant les Solutions fondées sur la nature, de s’engager à entreprendre et accélérer avec les ressources financières internes et externes conséquentes les actions déjà initiées dans la sous-région. Sur le plan politique et institutionnel, les Etats membres de la CEEAC se sont engagés entre autres, à opérationnaliser et structurer le système de l'économie verte en Afrique centrale au niveau régional et national à travers notamment la mise en œuvre des 33 programmes sectoriels de développement et de promotion de l'économie verte.
Toujours sur ce point, ils ont soutenu qu’ils vont assurer le développement et la promotion de l'économie bleue en Afrique centrale et ses 24 programmes sectoriels ; promouvoir les activités de la Commission des Forets de l’Afrique Centrale (COM IFAC) et de la Commission Climat du Bassin du Congo ; faire le plaidoyer de la dynamisation de l'initiative « Sommet des Trois Bassins Forestiers », plateforme politique Sud-Sud de gestion des forêts de l’Amazonie, du Bassin du Congo et de Bornéo-Mékong.
Ces Etats promettent d’assurer l'opérationnalisation du Plan d’Action Régional sur la mise en œuvre des Contributions Déterminées Nationales adopté en 2016 à Kinshasa ; d’étendre à tous les pays de l'Afrique Centrale, les programmes de développement durable des ressources forestières et de protection de l'environnement en cours, comme le Programme ECOFAC 6 et l'Initiative des Forêts d'Afrique Centrale (CAFI) ; d'envisager l'extension à toute la sous-région du projet de gestion des feux de brousse de la RDC financé par le programme CARPE, l’USAID et l'US Forest Services.
Marie MGUE
Le nouveau découpage de l’année scolaire 2019/2020 telle que décliné par le ministère camerounais des Enseignements secondaires (Minesec), ramène la communauté éducative à l’ancienne école. Cette année est marquée par le retour au système d'évaluation trimestrielle qui permettrait aux différents acteurs de trouver leur compte.
Selon plusieurs avis, le système d'évaluation séquentielle appliqué il y a plusieurs années dans les enseignements secondaires au Cameroun aurait montré des insuffisances. A divers niveaux, des difficultés d'application de ce système semblent perceptibles. Il s'agit des difficultés constatés tant au niveau des élèves qu’au niveau des enseignants.
Pour Sokpé Séraphin, professeur d’espagnole dans un lycée : « Le système séquentiel permet pas à l’enseignant de progresser normalement dans le programme. Ça veut dire que l’enseignant n’a pas mené toutes les activités d'apprentissage avec les élèves ». Allant dans le même sens que ce pédagogue, Alim Sylvain, élève en classe de première C pense : « ce système piège souvent les élèves. On organise très souvent des devoirs de surprise lors des évaluations séquentielles. C’est pourquoi nous voyons que les résultats ne sont pas satisfaisants car les élèves n'ont pas le temps de donner le meilleur d'eux-même ».
Le nouveau découpage de l’année scolaire qui ramène le mode d’évaluation au trimestre va clarifier les activités des différents acteurs. L’enseignant pourra mieux s’organiser afin de rendre les copies dans les délais. D’après Maïréma Fanta, professeur d’Allemand : « on aura le temps de bien expliquer nos cours aux élèves et à partir de la sixième semaine on les évalue normalement. Parce que avec les séquences à l'époque on était aux pas de course, on faisait les cours à la hâte ».
Tout compte fait, le système d'évaluation trimestrielle qui refait son grand retour dans le parcours secondaire au Cameroun, va donc permettre aux élèves de mieux se préparer pour assimiler les cours afin d’aborder les épreuves le jour de la composition. Une nouvelle qui est bien accueillie par les élèves eux-mêmes. Selon Alim Sylvain : « ça ne nous met pas trop de pression comme les évaluations faites sous formes de séquences ». Et à Ahmadou Benjamin d’en rajouter : « Il y a plus question de nous surprendre. Ça permet à l’élève de mieux se préparer ».
Le but de ce découpage est de faire du calendrier scolaire, un instrument de la performance à en croire certains responsables des enseignements secondaires. Ce système clarifie les différentes activités de l’année scolaire et une bonne visibilité des événements qui interviennent en milieu d’année.
Innocent D H
L’ancien Lion Indomptable a officialisé sa candidature à la succession de Clarence Seedorf, limogé après l’élimination précoce du Cameroun lors de la CAN Egypte 2019.
C’est au bout d’une conversation avec Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, vainqueur de la CAN 2019, au cours d’une rencontre dans un mall (centre commercial) au Caire, rapporte Cafonline ce lundi 16 septembre 2019, que l’ancien footballeur international Camerounais a décidé de se présenter comme candidat au poste du sélectionneur national des Lions Indomptables de football.
Âgé de 48 ans, Patrick "Magic" Mboma a officialisé sa candidature sur le plateau de l’émission Talents d’Afrique de Canal+, une chaîne sur laquelle il officie comme consultant depuis plusieurs années. « Il (Djamel Belmadi Ndr) a eu des mots d’entraîneur convaincants [...] des mots qui manquaient pour me décider. Ensuite j’ai pris le temps de discuter avec mon entourage. Et enfin j’ai décidé de poser ma candidature. Il y a une partie de moi qui n’osait pas. J’ai quand-même passé mes diplômes d’entraîneur, donc quelque part, c’était pour entraîner. Et derrière, il m’a convaincu que ce n’était pas aussi compliqué que ça pouvait le paraître », souligne le Meilleur joueur africain en 2000.
Lire aussi : Patrick Mboma pressenti à la tête des Lions indomptables du Cameroun
Depuis le limogeage de Clarence Seedorf après l’élimination précoce de la sélection nationale lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) en Egypte, le Cameroun qui sera l’hôte de la prochaine Can en 2021, attend toujours le prochain sélectionneur. Si l’ancien Lion est retenu comme entraîneur national, il aura la lourde mission de conduire la sélection nationale qui jouera cette édition de la Can à domicile. « Le travail se fera certainement plus au Cameroun que dans les divers championnats européens où on connait assez facilement la forme des uns et des autres. On peut voir les matches à profusion », relaye Cafoline.
Légende du football, Patrick Mboma a remporté plusieurs trophées avec la sélection camerounaise, notamment les Jeux Olympiques de Sydney en 2000 et les Coupes d'Afrique des Nations 2000 et 2002. L’ancien Lion a évolué en France, notamment à Metz et PSG, et à Parme en Italie.
Après ses exploits comme joueurs, le public aura également l’occasion, si possible de l’apprécier comme entraîneur.
Marie MGUE
Le ministre des Sports et de l'Education physique (Minsep), Professeur Narcisse Mouelle Kombi en visite de travail dans la cité capitale de la région du Nord, s'est dit satisfait de l'évolution des travaux sur le terrain. Le membre du Gouvernement engage les entreprises adjudicataires à plus de célérité afin de livrer les chantiers dans le respect des délais contractuels.
Le premier arrêt majeur de la visite de travail du ministre des Sports et de l'Education physique, c'est la descente effectuée au stade omnisports de Roumdé-Adjia à Garoua. Cet édifice dont les travaux de réhabilitation sont presque achevés se dresse majestueusement au cœur de la ville pour le grand bonheur des visiteurs et populations férues du football. Sur le site, la mue opérée est perceptible. L'aire de jeu a été reverdi et soigneusement entretenu, les tribunes ont désormais leurs nouveaux sièges flambant neuf, le système d'éclairage déjà installé tourne sans souci, la sonorisation, les vestiaires et l'ensemble des compartiments techniques affichent aussi fière allure. Le professeur Narcisse Mouelle Kombi, d'un air vigilant et rigoureux n'a laissé passer aucun détail. Le membre du Gouvernement se dit satisfait de l'évolution significative des travaux sur le terrain. Les travaux de réhabilitation de cette arène sportive sont estimés à 97%.
D'autres infrastructures visitées
Quant à l'hôtel 70 chambres qui a également vu le passage du ministre des Sports et de l'Education physique, l'installation du mobilier est déjà en cours avec le système d'éclairage et autres détails.
L'hôtel 70 chambres, les stades d'entraînement (le complexe sportif de Coton Sport de Garoua, les stades de Raïré, de Poumpoumré et du Cenajes), ainsi que les infrastructures hôtelières en cours de réhabilitation n'ont pas tout de même été oubliés par le Minsep qui les a visité. Tout en encourageant les entreprises adjudicataires, il les engage à "rester mobiliser pour respecter les délais de livraison des chantiers". On a pu entendre de la bouche du Ministre des sports et de l'education physique et ce d'un ton ferme: "le Cameroun doit marquer le but victorieux lors du CHAN 2020 et de la CAN 2021". Des directives qui ont été données pour préparer le terrain avant la visite des émissaires de la CAF.
Innocent D H
Lundi 16 septembre 2019, la Procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a fait appel contre l'acquittement de crimes contre l'humanité prononcé en janvier dernier à l'encontre de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Cette décision ouvre la voie à une nouvelle procédure devant la Chambre d’appel qui devrait prendre plusieurs mois.
« L'appel démontrera que la chambre de première instance a commis des erreurs de droit et de procédure qui ont abouti à l'acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé pour tous les chefs d'accusation », a déclaré dans un communiqué le bureau de la procureure, Fatou Bensouda. Une décision qui pourrait signifier le retour éventuel en détention de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Selon certaines sources, l’accusation a désormais trente 30 jours pour soumettre une version détaillée des éléments qui soutiennent sa demande d’appel. Ensuite, la défense des deux hommes aura également 30 jours pour y répondre. Les avocats pourront, s’il le souhaite, solliciter un délai supplémentaire, soumis à l’appréciation de la Chambre d’appel.
Forte de ces éléments, la Chambre d’appel de la CPI devra ensuite se prononcer sur la conformité de la décision prononcée en première instance avec les standards juridiques appliqués par la juridiction internationale. Les juges pourront alors décider de l’ouverture d’un nouveau procès, ordonner la poursuite du procès interrompu par la décision d’acquittement ou débouter le bureau de la procureure de l’appel déposé lundi.
Pour Maître Jennifer Naousi, l'une des avocates de Laurent Gbagbo à la CPI, cet appel est normal. La Procureure a fait usage d'un moyen procédural à sa disposition. « Nous allons mettre en place le plan qui a été décidé dans cette éventualité. Le plus important est qu'à l'heure actuelle Laurent Gbagbo est acquitté et nous sommes confiants que justice sera faite de manière impartiale et indépendante », a-t-elle déclaré à la BBC.
Lire aussi : Cour Pénale Internationale : Fatou Bensouda déboutée par la chambre d’appel
Cette nouvelle étape de l’affaire ne change donc rien à la situation des deux Ivoiriens qui, depuis leur libération, sont soumis à une série de conditions imposées par la Cour. L’ex-président réside à Bruxelles, sous contrôle judiciaire, et ne peut quitter la capitale belge sans l’autorisation de la CPI. Quant à Charles Blé Goudé, il se trouve toujours à La Haye, faute d’avoir trouvé un État tiers pour l’accueillir.
Rappelons que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient accusés de quatre chefs de crimes contre l'humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.
Danielle Ngono Efondo
Lundi 16 septembre 2019, La compagnie italo-suisse, « Terminal Investment Ltd », a été désignée nouvel adjudicataire provisoire du marché portant sur la rénovation, la modernisation, l’exploitation et la maintenance du Terminal à conteneurs du Port autonome de Douala. Il succède au Français Bolloré.
Lundi 16 septembre 2019, le groupe italo-suisse Terminal Investment Limited (TIL) a été déclaré, nouveau concessionnaire provisoire pour la gestion, la rénovation, la modernisation, l’exploitation et la maintenance, selon un communiqué signé par le directeur général du Port Autonome de Douala, Cyrus Ngo’o.
En effet, en application de l’article 30 du règlement de consultation, « les discussions de finalisation des termes du Contrat de concession vont débuter sans délai, dans la perspective de l’entrée en service du nouvel exploitant dudit terminal le 01er janvier 2020 », souligne ledit communiqué.
L’opérateur Terminal Investment Ltd (TIL), de nationalité suisse, sort donc vainqueur d’une compétition qui l’opposait à quatre autres prétendants. Il s’agit entre autre de : CMA Terminals, basé à Marseille en France ; de la société émiratie Dubaï Port World ; de Hutchison Port Investments Ltd, entreprise immatriculée aux Iles Caïmans ; du Saoudien Red Sea Gateway Terminal. TIL remplace ainsi le consortium Bolloré-APMT dont le contrat s’achève cette fin d’année 2019 et qui a été écarté de la course au renouvellement de la concession du terminal.
Le 03 septembre dernier, APM Terminals & Bolloré a convoqué la presse pour expliquer qu’en 2017, un protocole d’intention de 4 ans avait été signé avec l’actuel directeur général du PAD, Cyrus Ngo’o, pour le renouvellement de leur mandat. Une sortie médiatique, pour l’instant, sans effet sur le processus de désignation d’un nouvel adjudicataire du PAD.
Notons que, TIL est la filiale de Mediterranean Shipping Company (MSC), une multinationale de porte-conteneurs et de navires de croisières italo-suisses. D’origine italienne, la compagnie est basée à Genève et de droit suisse. Sa filiale Terminal Investment Limited désormais nouveau concessionnaire provisoire du PAD compte parmi les investisseurs de gestionnaires de terminaux à conteneurs au monde les plus vastes et les plus diversifiés. Avec 54 terminaux effectuant plus de 29 millions de mouvements par an, TIL est présent dans 07 des 25 ports les plus actifs du monde en volume. La société détient des parts de marché non négligeables à Anvers, Singapour, Long Beach, Ningbo, Newark, Bremerhaven et Rotterdam.
Danielle Ngono Efondo
La police italienne les accuse d’enlèvement, de torture et de trafic d‘êtres humains sur des migrants candidats au départ vers l’Europe, depuis la Libye à qui ils réclamaient une rançon en échange de leur libération.
Il s’agit d’un Guinéen de 27 ans et deux Égyptiens âgés respectivement de 24 et 26 ans. Ils ont été incarcérés dans un centre de détention à Messine (Sicile) et sont soupçonnés d’avoir mis en place, un camp illégal de prisonniers dans une ancienne base militaire à Zaouïa, à l’ouest de Tripoli, a indiqué lundi la police dans un communiqué.
Les trois hommes arrêtés avaient eux-mêmes traversé la Méditerranée et débarqué le 29 juin dernier, sur l‘île italienne de Lampedusa avant d‘être transférés en Sicile.
Selon des témoignages recueillis par les policiers, « des centaines de migrants, en attente de pouvoir embarquer pour rejoindre les côtes italiennes étaient privés de liberté jusqu‘à ce que leurs proches versent une rançon à leurs geôliers ».
Des personnes interrogées ont déclaré qu’elles avaient été battues avec des bâtons, des crosses de fusil, des tuyaux en caoutchouc, fouettées ou soumises à des chocs électriques et qu’elles avaient vu d’autres prisonniers mourir, selon la police.
« Toute personne incapable de payer la rançon demandée par les ravisseurs était remise à d’autres trafiquants à des fins d’exploitation sexuelle et/ou professionnelle, ou était tuée », a encore précisé la police dans son communiqué.
L’un des prisonniers, libérés par la police raconte : « Toutes les femmes qui étaient avec nous, âgées ou non ont été systématiquement et à plusieurs reprises violées. Ils nous ont donné de l’eau de mer à boire et parfois du pain dur à manger. Nous, les hommes, avons été battus pour que nos proches paient des sommes d’argent en échange de notre libération… ».
En proie au chaos et à la guerre depuis le soulèvement de 2011 qui a conduit la chute et à la mort de Mouammar Kadhafi, la Libye reste une importante voie de transit pour les migrants, en particulier ceux d’Afrique subsaharienne.
Selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de juillet, au moins 5.200 personnes sont actuellement enfermées dans des centres de détention reconnus comme tels en Libye, souvent dans des conditions inhumaines.
Il n’existe pas de chiffres concernant le nombre de personnes détenues dans des centres illégaux gérés par des trafiquants d‘êtres humains.
N.R.M
« Entreprenariat, économie numérique et économie verte : Enjeux et impact sur la croissance pour un développement durable » est le thème choisi pour conduire les 14 jours d’activités prévus
Pour accueillir les centaines de personnes attendues, de nombreux espaces seront aménagés
Agroalimentaire
Dans cet espace, il sera question pour les acteurs de ce secteur de présenter à des milliers de festivaliers une gamme variée de produits Made In Cameroun. Il sera également question pour eux de saisir des opportunités d’affaires et de former les jeunes quant à la production et la consommation locale.
Banques, Micro – Fiances et Assurances.
Ce sera l’occasion pour ces structures financières pourquoi pas de faciliter la création des comptes bancaires de même que la souscription d’une police d’assurance.
Cultures et Artisanat
Un moment important pour tous d’aller à la découverte du monde et des peuples mais également de vivre les variétés culturelles d’ici et d’ailleurs.
Institutionnel
Pour les visiteurs, Il sera question ici de toucher du doigt toute la législation en rapport avec la facilitation des affaires au Cameroun et dans le monde.
Logistiques et Transports
Cet espace compte offrir aux transporteurs, l’occasion de présenter leurs services, édifiant les visiteurs sur l’existence d’une panoplie de structure dans ce secteur et surtout les meilleures.
Tourisme et Loisirs
Un espace approprié pour les structures hôtelières de présenter aux festivaliers la diversité des sites touristiques et attractifs dont regorge le Cameroun.
Habitat, Ameublement et Décoration
Mode
Une piste géante de défiler de mode dans laquelle les stylistes modélistes venus d’ici et d’ailleurs vont prester
Cosmétique et Esthétique
Une vingtaine d’entreprises minutieusement sélectionnées excellant dans la fabrication et la commercialisation des produits de beauté vont donner des conseils à toux ceux qui vont les solliciter
High – Tech
Les visiteurs découvriront dans cet espace les dernières innovations du secteur numérique et les multiples opportunités d’affaires à saisir dans ce domaine.
Ludique
Avec de multiples lots à remporter au cours de la Grande Tombola et des jeux concours prévus pour cette édition.
Formation
Il sera question de sensibiliser le jeune, le former et l’insérer dans le monde socioéconomique. Forum, séminaires et ateliers de formations sont prévus à cet effet.
Culinaire
La FIYAO offrira aux festivaliers la possibilité de découvrir les saveurs d’une dizaine de pays, et particulièrement celles du Cameroun.
Objectifs visés
Il y en a un bon nombre, notamment Créer un cadre international de rencontre et d’échange d’affaire au Cameroun - Faire valoir le potentiel de la jeunesse dans la participation à la croissance économique - Développer un plateau d’écoute et de suivi des jeunes entrepreneurs et porteurs de projet - Créer une vitrine internationale pour les programmes et les projets d’entreprenariat, mis en place par le gouvernement et les partenaires de développement en faveur de l’économie et de l’assainissement du climat des affaires au Cameroun - Promouvoir la sensibilisation, la formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et particulièrement des femmes au Cameroun…
Nicole Ricci Minyem