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Moins de 24 heures, après le discours prononcé par Paul Biya le Président de la République, Joseph Dion Ngute a débuté avec des consultations, qui doivent produire des fruits pour le grand dialogue national.

En s’adressant  à ses concitoyens le mardi 10 septembre 2019, le Président de la République a passé deux informations essentielles au sujet du grand dialogue national. La première de ces informations est que ledit dialogue va se tenir à la fin du mois en cours. La deuxième information est qu’il sera conduit par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Etant donc conscient de la charge qui repose sur lui, Dion Ngute a ouvert avec les consultations relatives audit dialogue, le 11 septembre 2019.

Ces premières consultations se sont déroulées à huis clos. Et les premières personnes qui ont été conviées à y prendre part, sont les Ministres et des hauts fonctionnaires des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les informations ayant été filtrées de ces assises, font état de ce que le Premier Ministre avait convoqué les personnalités suscitées, pour évaluer et analyser le message à la nation, du Chef de l'État. D’après le quotidien gouvernemental Cameroon tribune qui parle aussi de ces consultations, Joseph Dion Ngute a émis le souhait que le travail commence immédiatement. Il a de  ce fait, chargé les responsables des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de s'entretenir avec les gouverneurs des régions.

On a également appris que le Premier Ministre, donnera des instructions quotidiennes aux gouverneurs afin qu'ils sachent ce qu'il convient de faire. Et les gouverneurs seront chargés d'envoyer des invitations et de transmettre à Yaoundé ceux qui seront invités par le Premier ministre aux consultations. Le Premier ministre mettra par ailleurs à la disposition du public un site Web et une adresse de courrier électronique, afin que les personnes ayant des contributions au niveau des régions et ne pouvant se rendre à Yaoundé puissent commencer à les envoyer.

D’après des indiscrétions, Paul Biya aurait demandé au chef du gouvernement de mener de vastes consultations. Le but étant d’obtenir à la fin un large éventail de points de vue qui serviraient de source d'inspiration pour la conduite du grand dialogue national.

 

Liliane N.

C’est dans le cadre d’une « Consultation des acteurs non étatiques pour le climat et examen du niveau de mise en œuvre nationale de l’ODD13, par rapport aux engagements de paris 2015 et proposition des voies d’optimisation CPDN (Contribution Prévue Déterminée Nationale) » : Thème prévu pour conduire les travaux.

 

Justification

Les acteurs non-étatiques représentent un segment important de la société, celui fournissant les biens et les services, créant des emplois, attirant les investissements, dirigeant l’innovation et, augmentant le niveau de vie de la population ,car ils sont prêt des communautés à la base. Cependant, pour accomplir leurs missions, ils doivent être en mesure d’évoluer dans un environnement juridique et réglementaire cohérent.

l’expérience de nombreux pays montre que pour obtenir un tel environnement, il est indispensable que cette tranche d’acteurs participe ouvertement au processus d’élaboration des politiques ,plans et stratégies pour le développement durable des communautés la base et du citoyen lambda .

 

L’importance des assises de Yaoundé

Les experts réunis dans la salle de l’auditorium du Minepat,  entendent entre autres tabler sur la mise à jour de l'état de l’art, de même que sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable au Cameroun, tout en facilitant l'apprentissage entre pairs, l'échange d'expériences, l'identification des enseignements tirés du DSCE-tome-1…

Jusqu’à ce vendredi, les travaux, entrecoupés par les échanges entre participants vont se dérouler sous la forme de renforcement des capacités avec comme principale source, les principaux documents cadres du DCCE.

Quatre groupes de réflexion sont prévus, avec des sujets tels que :

-         Les actions du Gouvernement : Présentation de l’ODD 13, son importance et ses implications profondes sur le développement nationale durable.

-         Faire progresser le programme 2030: enseignements tirés du DSCE-tome-1, jusqu'où pouvons-nous aller avec le DSCE-tome-2?

-         Comment le Cameroun peut- rendre sa contribution pour parvenir à une decarbonissation durables des territoires à l’horizon 2035? 4

-         Elaboration des manifestes publications d’une déclaration des acteurs non-étatiques pour le climat sur l’adoption DSCE-tome-2.

Par ailleurs, de nombreuses thématiques ont été listées par les experts : - Verdissement de DSCE : Apports des projets de développement axés sur la réduction de pourcentage des émissions de gaz à effet de serre par les plantations forestières au Cameroun - DSCE et objectifs de développement durable : Objectifs et suivi par les organisations de la société civile - Lutte contre les changements climatiques : Urgence d’une consultation permanente des OSCs dans la prise des décisions - Nécessité d’intégration inclusive pour une démarche durable à l’horizon 2035 : Pistes de solutions durable-propositions - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration -  Conséquences de l’utilisation abusive des pesticides sur la santé et l’environnement - Entrepreneuriat écologique : Une niche d’emploi - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration…

Ce vendredi, la séance plénière va permettre aux uns et aux autres, de proposer des plans climat, visant à réaliser les réductions d’émission nécessaires pour limiter la hausse de la température mondiale à «bien en deçà» de 2 °C du réchauffement, en vertu de l’accord de paris.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le parti de Maurice Kamto est à ce jour un acteur incontournable dans la mise en œuvre du dialogue annoncé par le Chef de l’Etat. Mais pour y prendre part, les leaders de ce parti demandent au gouvernement de satisfaire quelques préalables.

 

Maurice Kamto est arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle au Cameroun. De ce point de vue, il est la deuxième personnalité politique du Cameroun. Malheureusement, depuis le 28 janvier 2019, il est dans les mailles de la justice pour avoir, en compagnie de ses alliés, revendiquer sa victoire volée à ladite élection. Au moment où le grand dialogue est annoncé, difficile de savoir à si Maurice Kamto sera physiquement au Palais des Congrès pour prendre part aux discussions.

La présence de leur président et de ses alliés en prison est la principale réserve posée par le MRC quant à sa participation à ce dialogue qui se veut inclusif. Il est complexe de se dire qu’on ira vers un dialogue politique inclusif en excluant certains acteurs politiques majeurs. Comment aller dialoguer en laissant d’autres acteurs dudit dialogue en prison ?

De même, le parti de la renaissance est fortement préoccupé par l’esquive d’un certain nombre de sujets cruciaux par le Chef de l’Etat à l’annonce du grand dialogue. Paul BIYA aurait fermé la voie aux discussions sur la forme de l’Etat en précisant que les discussions se feront dans le cadre de la constitution en vigueur, de plus il a vite fait de dire que le Cameroun restera un et indivisible. Or, cette question est la principale question que pose le problème anglophone. Selon le parti de Maurice Kamto, Paul BIYA a déjà dit la conclusion du dialogue avant même qu’il n’ait lieu.

Le MRC se dit également préoccupé par les délais de la tenue de ce grand dialogue. Pour ce parti, il n’est pas possible d’organiser en si peu de temps une rencontre d’un aussi grand sérieux.

D’un autre côté, le parti de la renaissance reconnait plusieurs points positifs dans le discours de Paul BIYA. Notamment, l’ouverture faite par le gouvernement de donner la parole aux autres camerounais de la diaspora. Aussi, il salue la participation annoncée des partenaires internationaux du Cameroun pour un accompagnement dans ce processus de dialogue. Le MRC apprécie que le dialogue puisse enfin se faire autour de la question des crises qui secouent les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, même s’il a fallu attendre trois ans de drames pour y parvenir.

 

Stéphane NZESSEU

 

Un communiqué signé de Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), vient d’être rendue publique.

 

Le Rdpc entend prendre une part active au grand dialogue national, prévu pour fin septembre 2019. Jean Nkuete le Sg du parti au pouvoir, l’affirme dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Par sa voix, il fait savoir à l’opinion nationale et internationale que l’ensemble des militants et militantes du Rdpc saluent la récente sortie du Président de la République, qui a porté une attention particulière sur les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à la crise anglophone.

« Ils sont particulièrement heureux d'exprimer au Chef de l'Etat leurs remerciements déférents et leurs encouragements enthousiastes pour cette prise de parole historique, de très haute facture et d'apaisement. Celle-ci confirme sa stature d'homme de paix et d'homme d'Etat exceptionnel, ayant une parfaite connaissance de son pays et de ses compatriotes. Le message à la nation du Chef de l'Etat confirme également sa détermination à ne rien ménager pour que le Cameroun demeure maître de son destin dans un Etat de droit porté par des institutions solides, une terre de paix et de dialogue, où le vivre ensemble se bâtit quotidiennement pour le bien de tous, à l'aune du respect mutuel et de la prise en considération permanente des exigences de sa diversité humaine et culturelle », peut-on lire dans le communiqué qui date du 11 septembre 2019.

Jean Nkuete indique que le Rdpc est particulièrement content du fait que le Président Paul Biya ait convoqué le grand dialogue national. Un moment durant lequel la crise dans les régions anglophones sera débattue mais aussi des questions relatives à la qualité du vivre-ensemble du Cameroun. « Le parti se félicite de cette heureuse initiative d'autant qu’elle s'inscrit en droite ligne des préconisations récurrentes du RDPC sur le règlement de cette crise suivant les orientations du président national du parti », a-t-il écrit.

Aussi et en fin de compte, en indiquant que le Rdpc prendra une part très active au grand dialogue national, le Sg du Comité central «invite l'ensemble des militants à s'approprier le message du président de la République si riche et si fécond, et s'en faire un large écho auprès de tous nos compatriotes, à travers les différentes structures de base du parti, sous la responsabilité agissante et partagée des chefs des Délégations permanentes régionales et départementales du Comité central et des présidents de section RDPC, OFRDPC, OJRDPC ».

 

Liliane N.

 

La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a salué  l’annonce par le Président de la République du Cameroun, Paul Biya, de sa décision de convoquer un grand dialogue national, notamment sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays, dès la fin de ce mois de septembre.

 

« Je salue cette importante annonce du Président Paul Biya qui ouvre la voie à une résolution consensuelle et pacifique de la crise en cours dans ces deux régions du Cameroun », a déclaré la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo après le discours du Président de la République du  Cameroun, Paul Biya. En effet, Paul Biya a annoncé mardi  10 septembre dernier, lors de son discours radiotélévisé  à la nation, la tenue d’un « Grand dialogue national » dès la fin de ce mois de septembre, dédié à la crise anglophone qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest depuis 2016. « J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national qui nous permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations », a déclaré le Président camerounais.

Une concertation vivement attendue par l’ensemble de l’opinion publique national et internationale, afin de mettre fin aux violences qui paralysent les  deux régions anglophones. Comme la plupart des organisations internationales, la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a  non seulement salué  cette annonce du  Président de la République du Cameroun, mais a également souhaité qu’il soit un moment de cohésion nationale. « Je souhaite que ce dialogue soit également un moment de consolidation de la cohésion nationale et du vivre-ensemble dans cet important Etat membre de la Francophonie », a souligné la Secrétaire générale de la Francophonie qui encourage toutes les parties prenantes camerounaises, y compris la diaspora, à s’impliquer de manière constructive à toutes les étapes de ce dialogue. Louise Mushikiwabo réitère  également la disponibilité de la Francophonie à apporter son appui dans la préparation et le déroulement de ce dialogue.

Selon Paul Biya, cette concertation qui portera sur « des questions d’intérêt national », dont entre autres, « l’unité nationale », « l’intégration nationale », « le vivre-ensemble » sera menée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

Marie MGUE 

 

Les  sélections de football féminin seniors de la Sous-région Afrique Centrale s’affronteront du 4 au 13 octobre 2019 dans le cadre du tournoi féminin de l’Uniffac en Guinée-Equatoriale.

 

C’est le premier grand challenge du  nouveau Comité exécutif de l’Union des fédérations de football d’Afrique Centrale (Uniffac). Du 4 au 13 octobre 2019, les équipes nationales seniors  du  football féminin de la sous-région Afrique Centrale s’affronteront en Guinée-Equatoriale dans le cadre de leur tournoi régional.

Pendant dix jours, le Cameroun, Gabon, République Démocratique du Congo, Tchad, Congo, République Centrafricaine, Guinée-Equatoriale Et Sao-Tome-Et-Principe se battront pour le titre de l’Afrique Centrale. Les Lionnes Indomptables seront probablement de cette expédition après leur dernière sortie dans le cadre des Éliminatoires  des Jeux Olympique, Rio 2020. La sélection camerounaise est la troisième meilleure  équipe africaine en titre, derrière le Nigeria et l’Afrique du Sud.

Le tournoi féminin de l’Uniffac fait partie des grands événements programmés par cette association. Son but est de vulgariser et d’impulser le développement du football féminin dans la sous-région Afrique Centrale, à travers l’organisation de compétitions. Ce calendrier avait été défini au mois de juillet  dernier à Douala, au cours d’une réunion du  Comité exécutif de l’Uniffac. Initialement prévu du 16 au 25 septembre 2019, le Tournoi féminin de l’Uniffac a été  reporté de quelques semaines.

On se souvient que le bureau de l’Uniffac a été renouvelle le 31 août dernier.  Gustavo Ndong Edu, président de la Fédération équato-guinéenne de football (Feguifut) a été élu par acclamation président de cette association, pour un mandat de 4 ans. Ceci  après le désistement de Seidou Mbombo Njoya, président de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot).

 

 Le calendrier des compétitions de l’Uniffac de l’année 2019 :

  • Tournoi féminin : du 4 au 13 octobre 2019 septembre 2019 en Guinée Equatoriale
  • Tournoi U-17 : du 12 au 22 décembre 2019 au Cameroun
  • Tournoi U-20 : dans la deuxième quinzaine du mois de novembre 2019 en République Centrafrique

La question fait l’objet de discussions au sein de la classe politique. Les observateurs et les éventuels participants à la grande concertation convoquée par le Chef de l’Etat trouvent très juste les délais annoncés par le Président de la République lors de son adresse à la nation du 10 septembre dernier. Qu’en est-il au juste ?

 

Paul BIYA n’a pas donné de date pour la tenue de ce grand dialogue national. Le Chef de l’Etat a juste indiqué que celui-ci se fera avant la fin du mois en cours. Calcul fait, on se rend compte qu’à ce jour il reste environ 17 jours pour l’organisation et la tenue dudit dialogue. Selon des informations à notre disposition, la grande conférence nationale pourrait se dérouler sur trois jours, ce qui nous donne de croire qu’il ne reste plus que 14 jours au gouvernement pour procéder aux différentes consultations et aux autres acteurs de la société pour se préparer.

Est-il évident de préparer une rencontre d’une telle importance en 14 jours ?

A moins qu’il y ait des glissements de dates, tous les acteurs pressentis vont préparer leurs propositions et leurs arguments en moins de 14 jours. Pour des acteurs politiques à l’instar du MRC, c’est très juste pour ne pas dire très court de tenir ce pari. Les sujets sont importants, ils sont nombreux et délicats. Il faut pouvoir mettre tout en œuvre pour qu’aucune problématique majeure ne soit oubliée. Selon les tenants de ce point de vue, il faudrait nécessairement reporté pour une date ultérieure, mais proche, la tenue dudit dialogue. Ce d’autant plus qu’il y a un certain nombre de préalables à remplir.

D’un autre point de vue, plusieurs autres acteurs de la société civile estiment qu’il est possible de tenir le cap. En effet, les différents acteurs de la société, les partis politiques et les autres maillons de la société se plaignent depuis de nombreuses années. Par ailleurs, à l’occasion des échéances électorales ces partis politiques ont émis des propositions de résolution des crises que connait notre pays. Depuis des années, les problèmes sont évoqués et les propositions sont faites. Il est donc question de venir sur la table des discussions avec toutes ces propositions existantes pour une concertation nationale. Il n’est pas question de créer d’autres problématiques qui ne sont pas la réalité du vécu quotidien des camerounais.

Dans cet ordre d’idées, il semble évident que les délais soient tenables.

 

Stéphane NZESSEU

 

50 personnes sont mortes jeudi 12 septembre 2019, dans le déraillement d'un train dans le sud-Est de la République démocratique du Congo, a indiqué le ministre de l'Action humanitaire Steve Mbikayi.

 

Une nouvelle catastrophe ferroviaire a fait 50 morts dans le sud-Est de la République démocratique du Congo. « Encore une catastrophe ! Déraillement  à 3h du matin dans le Tanganyika aux environs de la localité Mayibaridi. Bilan provisoire:50 morts et plusieurs blessés ! Au nom du gouvernement, je présente les condoléances aux familles éprouvées. Réunion en cours pour des dispositions à prendre. » A écrit sur twitter le ministre de l’action humanitaire, Steve Mbikayi, jeudi 12 septembre. Joint au téléphone par l’AFP, le ministre a dit qu'il comptait se rendre sur place vendredi.

Selon d’autres sources, il s’agit d’un train de marchandises transportant des clandestins. « Il s'agit d'un train de marchandises qui partait de Nyunzu vers la gare de Nyemba. Deux wagons se sont couchés », a déclaré le président de l'intersyndical de la Société nationale des chemins de fer (SNCC), Victor Umba.

« Ceux qui sont morts dans ce déraillement sont des clandestins. Il est impossible pour la SNCC de fournir un bilan quelconque. Notre DG est déjà à Kalemie (la capitale provinciale) pour voir comment relever les wagons couchés. Il semblerait que beaucoup de clandestins sont coincés sous les wagons déraillés », a ajouté cette source jointe par téléphone par un correspondant de l'AFP. La cause de l’accident n’est pas encore connue.

Notons que, Les accidents de train sont fréquents en RDC. La société nationale des chemins de fer attribue ces accidents à répétition à l'état vétuste du réseau ferroviaire et des locomotives dans cet immense pays d'Afrique centrale dépourvu d'infrastructures.

En mars 2019, le déraillement d'un train dans le centre-ouest de la République démocratique du Congo avait provoqué la mort de 32 personnes et blessé 91 autres.

En novembre 2018, le déraillement d'un train dans l'est avait fait dix morts. Une année auparavant, 35 personnes avaient été tuées dans le déraillement d'un train de marchandises qui transportait des passagers clandestins faute d'autres moyens de locomotion dans la province de Lualaba dans l'ex Katanga (sud-Est).

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les Nations Unies ont rejeté une requête des leaders séparatistes qui sollicitaient une intervention armée au Cameroun.

 

L’Organisation des Nations Unies (ONU), à travers son Conseil des droits de l’homme, a récemment indiqué qu’il n’y aurait pas d’envoi de forces multinationales dans les régions anglophones, comme le souhaitaient les leaders séparatistes.

L’organe onusien avait été saisi, début août 2019, d’une requête introduite par le Southern Cameroons Community d’Allemagne. Le groupe de travail des Nations Unies commis à cet effet, après examen de la plainte, a décidé de son rejet.

Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé le 5 septembre dernier que «pour avoir montré ses preuves dans la gestion des crises internes et externes (Boko Haram, crise anglophone, gestion des réfugiés nigérians, protection des réfugiés centrafricains, maintien de la paix en Centrafrique), le Cameroun, a été nommé au Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix ».

Le Cameroun a aussi intégré le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies. Cela lui donne accès comme à sept autres pays, aux 75 millions de dollars (plus de 45 milliards de FCFA) dédiés à l’aide humanitaire dans les nations en proie à diverses crises.

Dans son discours à la nation le 10 septembre 2019, Paul Biya n’a pas manqué d’énumérer les actions qu’il a entreprises pour un retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest :

« Depuis la survenance de cette crise, je n’ai ménagé aucun effort, avec l’aide de Camerounaises et de Camerounais de bonne volonté, pour rechercher les voies et moyens d’une résolution pacifique de celle-ci.

Dans un souci d’apaisement, j’ai même décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires pendantes devant les tribunaux militaires contre 289 personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de cette crise.

Dans le même ordre d’idées, j’ai adressé une offre de paix aux membres des groupes armés, en les invitant à déposer les armes et à bénéficier d’un processus de réintégration dans la société. A cet effet, un Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration a été créé. Les Centres Régionaux de Désarmement accueillent progressivement de nombreux ex-combattants qui acceptent volontairement de déposer les armes. Nous allons continuer à déployer les efforts nécessaires pour que ce processus soit pleinement opérationnel.

Au plan humanitaire, j’ai décidé du lancement d’un vaste plan d’assistance à nos compatriotes éprouvés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. J’ai également créé un Centre de coordination de l’action humanitaire chargé de mettre ledit plan en œuvre. Je voudrais à cet égard, dire merci aux partenaires internationaux qui nous accompagnent dans cette initiative ».

 

Otric N.

 

Le groupe de travail des femmes du Sud-Ouest et du Nord-Ouest (SNWOT en anglais) demande au gouvernement d'inclure des représentantes des deux régions anglophones dans le dialogue national, appelé par le Président Paul Biya.

 

En réaction à l'appel au dialogue lancé par le chef de l'Etat à la fin du mois de septembre, les femmes des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ont salué le discours du Président Paul Biya et le rôle que le gouvernement a joué pour calmer les esprits. Elles regrettent cependant que malgré tout cela, la guerre dure depuis trois ans, raison pour laquelle elles estiment que les femmes sont mieux placées pour trouver des solutions à l'escalade des problèmes.

“Pour atteindre cet objectif, le SNWOT plaide pour l'inclusion de toutes les parties prenantes, y compris les femmes de différents horizons et en particulier les organisations de base dirigées par des femmes qui travaillent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun", peut-on lire dans le document adressé au gouvernement.

L'année dernière, le groupe a organisé un processus pacifique à Bamenda et Buea, réunissant plus de 1000 femmes, qui se sont infiltrées et ont supplié les forces militaires et non étatiques de lâcher leurs armes et d'opter pour le dialogue. Il a également effectué des visites dans divers bureaux gouvernementaux, demandant l'inclusion des femmes dans les commissions créées par le Président Paul Biya, dans le cadre des solutions au conflit.

"Nous voulons rappeler à l'Etat que les femmes représentent plus de 50% de la population et qu'elles ont des compétences dans tous les domaines de la vie, de la base au niveau administratif supérieur. Nous tenons également à noter que bien qu'elles soient sous-représentées dans les partis politiques, les autorités traditionnelles ou les postes administratifs, les expériences et les besoins des femmes sont primordiaux pour un dialogue juste, efficace et durable", a déclaré le groupe.

Le SNWOT note que pour que le dialogue soit transparent, il doit être inclusif, se dérouler dans un environnement sûr et sécurisé et en présence d'observateurs internationaux. "La couverture médiatique en direct par le biais de différents médias et enfin des femmes, y compris des femmes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, représentées dans toutes les commissions et délibérations", a-t-il insisté.

Dans son discours le 10 septembre 2019, Paul Biya a indiqué que ce dialogue aura vocation à « réunir, sans exclusive, les filles et les fils de notre cher et beau pays, le Cameroun, autour de valeurs qui nous sont chères : la paix, la sécurité, la concorde nationale et le progrès ».

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01