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Bernard Okalia Bilaï à l'occasion d'une réunion régionale consultative, a émis un appel aux séparatistes à répondre favorablement à cette offre de paix du Président de la République.

 

En prélude au Grand dialogue tel qu'annoncé par le Chef de l'Etat, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilaï a présidé ce jeudi, une réunion régionale de consultation. Une consultation qui avait pour objectif d'enregistrer au niveau régional les propositions en vue de la réussite du grand rendez-vous national projeté. Au sortir de cette importe réunion, l'autorité administrative a saisi l'opportunité pour appeler les séparatistes au dialogue. « Ceux qui sont dans les buissons ne sont pas des fantômes. Ce sont des êtres humains. Et il a été prouvé qu’ils sont en contact avec de nombreuses personnes. Laissons ces facilitateurs utiliser ces contacts pour les faire ressortir afin que nous puissions aller dialoguer ensemble », a exprimé Bernard Okalia Bilaï.

 

L'urgence de lâcher les armes

Il est plus qu'urgent de saisir l'occasion afin de regarder dans la même direction pour la construction nationale. Le Gouverneur invite  les groupes armées séparatistes à lâcher leurs armes, à quitter les buissons et à venir pour le dialogue. Pour Okalia Bilaï, le dialogue autour d'une table mènera  à une paix durable. « Nous ne devrions pas regarder dans la même direction seuls. Faisons en sorte que nos frères qui sont dans les buissons viennent avec nous. Afin que nous puissions regarder dans la même direction dans l’intérêt de la région du Sud-Ouest », a martelé le gouverneur.

Le numéro 1 de la région du Sud-Ouest convie par ailleurs les séparatistes à la prochaine réunion prévue le mercredi 25 septembre 2019. Visée de la rencontre, opérer le choix des délégués qui représenteront le Sud-Ouest au Grand dialogue national. 

 

Innocent D.H.

 

Ce sont des victimes collatérales des violences qui opposent les communautés à Tombouctou, au nord du pays, en proie à la guerre : « Deux fillettes qui étaient dans un véhicule ont été tuées par des tirs », a dit une source proche du gouvernorat local sans plus de précision.

 

Ce ne sont pas les seules victimes.  Un commissaire de police a été tué par une foule en colère plus au sud, ont indiqué des responsables.

Tombouctou, la « perle du désert » durement éprouvée par les violences séparatistes, jihadistes et interethniques qui frappent le Mali depuis 2012, connaît depuis mercredi soir, un vif accès de tensions intercommunautaires.  

Les différents protagonistes se rejettent la faute de ces décès. Alors que l’armée pointe un doigt accusateur contre les « terroristes », la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) affirme quant à elle que ces enfants ont été  tués par des tirs de l’armée malienne. Elle attribue les blessures, le pillage des commerces et des maisons, les saccages des voitures et autres.  Les populations civiles sont visées sur la base de leur appartenance ethnique », conclu t- elle.

La Croix-Rouge et la mission de l’ONU au Mali (Minusma) ont exprimé leur inquiétude devant ces violences, alors que les tensions sont fréquentes entre les populations sédentaires de la région et les peaux claires, Touareg et Arabes, accusées d‘être responsables de braquages à longueur de journée. 

Les nouvelles tensions ont éclaté mercredi, après que des inconnus eurent forcé des barrages mis en place par des jeunes de Tombouctou après l’enlèvement pendant trois jours de deux des leurs, selon des témoins.

« Si l’armée malienne ne peut pas nous sécuriser, nous allons nous sécuriser nous-mêmes. C’est nous les vrais natifs de Tombouctou », a déclaré à l’AFP un jeune manifestant, Younousse Touré, très remonté contre les peaux claires.

Le commissaire assassiné a été tué par des manifestants, qui l’accusaient d’exactions. Ils sont arrivés tout excité et ont assiégé le poste de police pour exiger son départ.  Une partie de la population, déjà remontée contre lui, n’a pas supporté de le voir revenir après deux semaines d’absence, a déclaré un responsable du commissariat de Niono : « Le commissaire est un ami des bandits. Depuis sa nomination, les vols de motos, les braquages et pillages des boutiques se multiplient », a accusé un  manifestant, Issiaka Sanogo.

« Le bilan est de un mort (le commissaire) et 22 blessés, dont un gendarme, et quatre cas graves parmi les policiers. Côté manifestants, un mort et quelques blessés sont à déplorer », selon la même source. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

13 médecins des six zones de la Caf, participeront du 23 au 24 septembre 2019 au Caire, à un atelier sur  l'imagerie par résonance magnétique, dans le but de constituer un groupe d'experts chargé de superviser les compétitions de la CAF.

 

La confédération africaine de football (Caf) renforce la capacité de ces médecins sur l’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Pendant deux jours, du 23 au 24 septembre 2019,  treize (13) médecins des six zones CAF participeront  au Caire en Egypte, à la formation du groupe d’experts chargé d’organiser et de superviser à l'avenir les contrôles IRM dans leurs zones respectives et auprès des associations membres. Leurs contributions seront également essentielles pour que la CAF puisse maintenir une base de données précise sur les joueurs participant aux compétitions mineures.

Le but, selon l’instance de gestion de football africain,  est de constituer un groupe d'experts chargé de mener et de superviser les problèmes liés à l'IRM dans les compétitions de la CAF. L’IRM , explique la Caf, est un test qui utilise des aimants puissants, des ondes radio et un ordinateur pour prendre des images détaillées du corps. Il est utilisé depuis 2005 dans les compétitions de football de mineurs, notamment à la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans de la CAF.

A cet effet, des séances pratiques seront effectuées à l'hôpital Al Salam du Caire, où les participants se familiariseront avec les procédures et les techniques nécessaires à l'obtention de résultats IRM précis. Les instructeurs médicaux pour retenus pour cette formation, Yacine Zerguini (Algérie), vice-président de la commission médicale de la CAF, Prince Pambo (Ghana), membre de la commission médicale de la CAF et Michiko Dohi (Japon), membre de la commission médicale de l’AFC (Confédération Asiatique de Football).

 

Marie MGUE 

 

Le nombre d’enfant de moins de 15 ans décédé dans le monde est passé pas de 14,2 millions en 1990 à 6,2 millions en 2018, soit une réduction de 56%.

 

Des progrès notables ont été enregistrés dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, à l’échelle mondiale d’après les nouvelles estimations des Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et l’Organisation Mondiale de la santé publiées jeudi 19 septembre 2019.

Depuis 1990, on observe une réduction de 56% du nombre de décès chez les enfants de moins de 15 ans,  qui est  passé de 14,2 millions à 6,2 millions en 2018. Les pays de l’Asie de l’Est et du Sud-Est sont ceux où les progrès ont été les plus importants, avec un recul de 80% dans le nombre des décès chez les moins de cinq ans. De même, le taux de mortalité maternelle a diminué de 38% entre 2000 et  2017, relèves ces organisations. Les améliorations les plus significatives dans la survie maternelle ont été constatées en Asie du Sud avec une réduction de près de 60% du taux de mortalité maternelle depuis 2000. Le Bélarus, le Bangladesh, le Cambodge, le Kazakhstan, le Malawi, le Maroc, la Mongolie, le Rwanda, le Timor-Leste et la Zambie sont quelques-uns des pays qui ont réalisé des progrès notables dans la réduction de la mortalité de l’enfant ou de la mère.

Ces avancées résultent de la volonté politique d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité en investissant dans le personnel de santé, en introduisant la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants, et en soutenant la planification familiale, a indiqué l’Onu. Bon nombre de ces pays mettent l’accent sur les soins de santé primaire et la couverture sanitaire universelle.

Cependant, la situation reste critique en Afrique Subsaharienne, où les femmes et les enfants sont confrontés à un risque de décès nettement plus élevé que dans toutes les autres régions. Les taux de mortalité maternelle sont presque 50 fois plus élevés pour les femmes d’Afrique subsaharienne et leurs nourrissons ont 10 fois plus de risques de mourir durant le premier mois de leur vie, par comparaison aux pays à revenu élevé. En 2018, dans cette région africaine, un enfant sur 13 est décédé avant son cinquième anniversaire. Un  risque 15 fois plus élevé que celui auquel est confronté un enfant en Europe, où un enfant sur 196 exactement meurt avant l’âge de cinq ans. Pour les femmes d’Afrique subsaharienne, le risque à la naissance de décéder d'une cause liée à la grossesse ou à l’accouchement est de 1 sur 37, alors que le risque pour une femme en Europe est de 1 sur 6.500. Au niveau mondial, selon ces  nouvelles estimations, 2,8 millions de femmes enceintes et de nouveau-nés meurent chaque année, soit 1 toutes les 11 secondes, principalement de causes évitables.

 

Marie MGUE 

 

« Une patrouille militaire a été attaquée hier (jeudi) nuit lors d’une embuscade menée par des individus armés aux environs de Toeni (localité située dans la province du Sourou). Cinq soldats sont décédés et un autre élément a été blessé », peut –on lire dans le communiqué.

 

« La riposte a aussitôt été apportée par les éléments et un renfort a été déployé en vue d’assurer un ratissage », a indiqué une deuxième autorité militaire qui a confirmé l’attaque, sans donner de bilan.

Dans la même nuit, le pont de Boukouma, sur la route reliant Djibo à Dori, deux des grandes villes du nord du Burkina, a été détruit à l’explosif, selon des habitants joints par nos confrères de l’AFP. Ce secteur est particulièrement touché par les attaques jihadistes qui ont entraîné la fuite de milliers d’habitants. 

 

Burkina Faso : Un pays en proie à des crises sécuritaires permanentes

Et cela dure depuis quatre ans et demi déjà. Ce pays de l’Afrique de l’Ouest vit dans une spirale de violences, attribuées à des groupes armés jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe Etat islamique.

En mi - août, quatre militaires avaient été tués sur l’axe Toéni-Loroni, toujours dans la province du Sourou. Un bilan qui vient s’ajouter à celui qui a été établi aux débuts des années 2015, période pendant laquelle les attaques jihadistes ont été  de plus en plus fréquentes et meurtrières, en particulier dans le Nord et l’Est, ont fait plus de 570 morts, selon un décompte de l’AFP.

Pendant quatre ans (2015 – 2019), le gouvernement burkinabé dit avoir enregistré environ 440 incidents au Burkina Faso.

L’armée burkinabè, qui subit de lourdes pertes, semble incapable d’enrayer les attaques, tandis que la menace, d’abord concentrée dans le Nord, touche plusieurs autres régions du pays, dont les régions de l’Est et de l’Ouest.

 

Comment venir à bout de cet engrenage de cruauté et de tuerie ?  

L’on se souvient qu’il y’a quelques jours, le Burkina Faso a accueilli un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le thème qui a conduit les travaux était révélateur : « La lutte contre le terrorisme ». Les Etats, qui craignent que les attaques jihadistes ne s‘étendent au Mali, au Niger et autres pays, ont convenu d’un plan d’un milliard de dollars de lutte contre le jihadisme sur cinq ans.

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est du moins ce que pense l’armée de ce pays qui accuse par ailleurs cet organisme de fournir aux hors la loi, de la nourriture et les médicaments dans les zones du Nord – Est  

 

Malgré les nombreuses mises en garde des responsables militaires, qui font face à une insurrection permanente dans cette région située dans le Nord – Est, l’ONG française a semblé faire la sourde oreille, ce qui a conduit à la fermeture de leurs bureaux.   

Pour expliquer leur décision, le colonel Isa Ado, une autorité militaire nigériane a rédigé un communiqué : « Les activités subversives de l’ONG Action contre la faim ont persisté malgré plusieurs avertissements pour qu’elle cesse d’aider et d’encourager les terroristes et leurs atrocités… ».  

Le porte-parole de l’opération Lafiya Dole, en charge de la lutte contre les groupes jihadistes dans le nord-est, a lui aussi dénoncé « les pratiques malsaines » de certaines ONG sur les théâtres d’opération.

« ACF est déclarée persona non grata, pour avoir aidé les terroristes de Boko haram/Iswap (Etat islamique en Afrique de l’Ouest), en leur fournissant nourriture et médicaments », a-t-il poursuivi.

Sans préavis et sans donner d’autres explications, des camions de l’armée ont obligé le personnel de l’ONG à évacuer et fermer leurs bureaux à Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno ainsi qu‘à Damaturu, dans l’Etat voisin de Yobe.

De son côté, le directeur pour le Nigeria d’ACF, Shashwat Saraf, a confirmé la fermeture de ses bureaux dans une interview accordée à la presse locale : «Nous sommes très surpris. Pour l’instant, nous n’avons toujours aucune information ».

 

L’aide humanitaire compromise ?

L’ONG répond par l’affirmative. Répondant elle aussi par un  communiqué,  les responsables expliquent que « cette décision compromet l’aide apportée par ACF aux plus vulnérables de l’Etat du Borno et force à suspendre immédiatement ses programmes touchant plusieurs millions de personnes ».

 

Le bras de fer existe depuis des lustres

Les relations entre l’armée nigériane et les ONG ont toujours été émaillées de tensions dans le nord-est du Nigeria, où l’insurrection jihadiste et sa répression ont fait plus de 35.000 morts en 10 ans.

En juillet dernier, six employés d’ACF, dont des contractuels, avaient été enlevés par l’ISWAP, la branche de Boko Haram affiliée au Groupe Etat islamique, alors qu’ils rentraient à leur base de Damaturu.

Une source humanitaire basée dans la région a confié à l’AFP que ces fermetures soudaines pouvaient être liées avec les négociations menées pour faire libérer les otages, toujours entre les mains de l’ISWAP. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Dans un communiqué rendu public ce vendredi 20 septembre 2019, le ministre des Finances, Louis Paul Motazéalerte les populations contre la circulation de faux timbres fiscaux.

 

Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, « rappelle au public qu’en application de la législation fiscale en vigueur, les timbres fiscaux sont exclusivement vendus dans les recettes des Impôts, les régies des recettes du timbre, les trésoreries générales, les recettes des Finances et les perceptions », peut-on lire dans le communiqué.

Il invite de ce fait « le public à être vigilant et à se présenter directement dans les points de vente sus-indiqués et d’éviter de confier les actes et documents à timbrer à des intermédiaires », explique-t-il dans ledit communiqué. Ceci, afin d’éviter les timbres « sujets à caution » pour lesquels les services compétents de la direction générale des Impôts restent disponibles pour toute réquisition aux fins d’authentification.Enfin, Louis Paul Motazé précise que « conformément à la réglementation en vigueur, les documents revêtus de faux timbres fiscaux seront systématiquement rejetés sans préjudice de poursuites pénales à l’encontre de leurs détenteurs ».

Notons que, comme en 2017, la sortie du ministre des finances intervient dans un contexte de recrudescence des plaintes des candidats aux divers concours administratifs, qui voient leurs dossiers rejetés au moment du dépôt de ceux-ci, du fait de faux timbres fiscaux figurant sur différentes pièces de leurs dossiers de recrutement.

Certains vendeurs de timbres improvisés et autres démarcheurs postés aux alentours des services publics, apposent sur les dossiers des candidats de fausses estampilles affichant sur leurs faces supérieures le montant « 0000 FCFA », au lieu de « 1000 FCFA ».

Soyons donc vigilant pour ne pas tomber dans le piège de ces arnaqueurs. Comme on le dit si bien, « prudence n’est pas lâcheté. »

 

Danielle Ngono Efondo

 

En date du 18 septembre 2019, le Ministre des travaux publiques Emmanuel Nganou Djoumessi a reçu en audience à Yaoundé Wang Yingwu, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun. Des échanges fructueux, il en est découlé que l'empire du milieu va continuer à tout mettre en jeu pour accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses différents projets  routiers.

 

Le ciel des relations diplomatiques entre le Cameroun et la République populaire de Chine est sans nuages. C'est ce qui se dégage de l'audience qu'a accordé le Ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi le 18 septembre dernier à l'ambassadeur de la République Populaire de Chine au Cameroun Wang Yingwu. Des échanges, l'on note la volonté inébranlable de l'empire du milieu de continuer à accompagner le Cameroun dans la construction de ses infrastructures routières. « Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la construction des infrastructures routières que la Chine considère d’après la déclaration du chef de la mission diplomatique chinoise au Cameroun comme pilier important nécessaire au développement économique », fait savoir le diplomate chinois. Wang Yingwu a ajouté que les entreprises chinoises restent disposées à travailler davantage avec le Cameroun pour une collaboration saine et fructueuse dans le but de doter le pays des infrastructures de qualité. 

 

L'expertise chinoise au Cameroun dans le domaine routier

L'expertise chinoise au profit du Cameroun dans le domaine des infrastructures routières n'est pas inexistante. Dans la panoplie des projets de transports que le Cameroun a confiées à l’expertise chinoise, l'on peut citer l’autoroute Yaoundé-Douala longue d’environ 215 km. Et c'est l'entreprise China First Highway Engineering Co qui est en charge de l'exécution des travaux de ce projet. Elle compte d'ailleurs livrer la première phase des travaux de cette autoroute à l’horizon 2020, « si toutes les conditions sont réunies », selon China First Highway Engineering. Longue d’environ 60 km, le coût de cette première phase est estimée à 284 milliards FCFA. 

 

Innocent D H

 

Jeudi 19 septembre, un migrant soudanais a été tué par balle par des garde-côtes libyens. Selon les faits relayés par plusieurs médias, après avoir été intercepté en mer, le migrant tentait de s'enfuir afin d'échapper à son renvoi en centre de détention. L'Organisation internationale des migrations (OIM) condamne cet « incident » et réclame l'ouverture d'une enquête approfondie.

 

Selon un communiqué de l’OIM, la tragédie s’est produite au point de débarquement d’Abusitta à Tripoli, alors que 103 personnes, qui ont été interceptées en mer par les autorités libyennes et débarquées au port de Tripoli, ont refusé d’être envoyées en centre de détention. Le personnel de l'OIM qui était sur place pour apporter de l'aide aux migrants a rapporté que des hommes armés avaient commencé à tirer en l'air lorsque plusieurs migrants avaient tenté de s'enfuir de leurs gardes.

Le migrant soudanais décédé a été touché par une balle dans le ventre. Bien qu'il ait immédiatement reçu une aide médicale sur place d'un médecin de l'OIM et ait ensuite été transféré dans une clinique proche, il est décédé deux heures après son admission.

« C'était une tragédie imminente », a déclaré le porte-parole de l'OIM, Leonard Doyle. « L'utilisation de balles réelles contre des civils vulnérables non armés, hommes, femmes et enfants, est inacceptable en toutes circonstances et suscite des inquiétudes quant à la sécurité des migrants et du personnel humanitaire. » A-t-il ajouté. L'OIM appelle les autorités libyennes à mener une enquête approfondie sur cet incident et à traduire les responsables en justice.

« La mort de cet homme constitue un rappel brutal des conditions difficiles auxquelles sont confrontées les migrants en Libye, notamment dans les centres de détention dont "les conditions ont été condamnées par l’OIM et l’ONU », signale l’agence onusienne. Toujours selon l’ONU, environ 5 000 personnes sont encore détenues dans des conditions inhumaines dans les centres de détentions libyens, dont 3 000 dans les zones de conflits.

Notons ici que, des milliers de personnes tentent tous les jours de profiter du chaos en Libye pour transiter par là et franchir les portes de l’Europe. Plusieurs d’entre elles meurent en mer et d’autres se font arrêter et enfermer dans des centres de rétentions en attendant leur rapatriement.

Les internautes qualifie cet incident d’inhumain et demandent que justice soit rendue.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le commandant dudit centre a été installé le 12 septembre 2019 par le général de division Philippe Mpay.

 

Le colonel Jules Garka Garka est désormais le commandant du Centre national d'instruction du Corps national de sapeurs-pompiers. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions le 12 septembre 2019. « La cérémonie, purement militaire, était présidée par le général de division Philippe Mpay, commandant des écoles et centres d'instruction interarmées du Cameroun », rapporte Cameroon Tribune.

EN ce qui concerne l’infrastructure, le journal rapporte que c'est un centre bien fourni en matériels et en hommes qui est opérationnel à Kribi depuis quelques jours. L'unité est composée de trois compagnies : la compagnie des services, le centre de secours et la compagnie d'incendie. D’après le colonel Jules Garka Garka, ce centre a entre autres missions, sécuriser les hommes et les biens et les industries se trouvant dans le département de l'Océan. « Nous avons beaucoup de spécialistes capables de gérer tous les problèmes possibles », a déclaré le commandant dudit centre.

Les populations de Kribi saluent l'opérationnalisation du centre national d'instruction du corps des sapeurs-pompiers basé dans leur ville. « Kribi est en train de devenir une grande métropole. La présence des sapeurs-pompiers nous est alors très nécessaire », a souligné Siméon Ava, habitant de la cité balnéaire. Le numéro d'urgence est le même : 118. Le commandant a précisé par la suite que les services sont gratuits et opérationnels 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

Selon Cameroon Tribune, ce corps spécialisé de l’armée camerounaise a bien été accueilli dans la ville balnéaire. Le colonel Jules Garka Garka et ses hommes ont marqué leur entrée dans la ville de Kribi. Gyrophares et sirènes à tout rompre. Des applaudissements par la population à leur passage, en signe de bienvenue. Le colonel Jules Garka Garka, commandant le Centre national d'instruction du Corps de sapeurs-pompiers basé à Kribi a été nommé le 23 août 2019 par le président de la République.

Les sapeurs-pompiers sont les bienvenus à Kribi. La ville touristique va dès à présent tourner le dos aux scènes dramatiques d’incendie qu’elle a récemment connu. En effet, au cours des trois dernières années, la cité balnéaire de Kribi a connu près d’une vingtaine d’incendies de gravité variable. Et pratiquement tous les quartiers de la cité balnéaire Mokolo, Zaïre, Afan Mabé, Mboamanga, Newtown etc., en ont connu une ou plusieurs, avec des dégâts matériels énormes et surtout quelques décès dus à l’atrocité des flammes.

On se souvient par exemple de ce moto-taximan brûlé à mort dans son sommeil au quartier Newtown ou encore de ces deux enfants enfermés par précaution par leur père loin des lieux qui se sont retrouvés calcinés par des flammes intenses provenant d’une bougie mal placée. 

 

Liliane N.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01