Bernard Okalia Bilaï à l'occasion d'une réunion régionale consultative, a émis un appel aux séparatistes à répondre favorablement à cette offre de paix du Président de la République.
En prélude au Grand dialogue tel qu'annoncé par le Chef de l'Etat, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilaï a présidé ce jeudi, une réunion régionale de consultation. Une consultation qui avait pour objectif d'enregistrer au niveau régional les propositions en vue de la réussite du grand rendez-vous national projeté. Au sortir de cette importe réunion, l'autorité administrative a saisi l'opportunité pour appeler les séparatistes au dialogue. « Ceux qui sont dans les buissons ne sont pas des fantômes. Ce sont des êtres humains. Et il a été prouvé qu’ils sont en contact avec de nombreuses personnes. Laissons ces facilitateurs utiliser ces contacts pour les faire ressortir afin que nous puissions aller dialoguer ensemble », a exprimé Bernard Okalia Bilaï.
L'urgence de lâcher les armes
Il est plus qu'urgent de saisir l'occasion afin de regarder dans la même direction pour la construction nationale. Le Gouverneur invite les groupes armées séparatistes à lâcher leurs armes, à quitter les buissons et à venir pour le dialogue. Pour Okalia Bilaï, le dialogue autour d'une table mènera à une paix durable. « Nous ne devrions pas regarder dans la même direction seuls. Faisons en sorte que nos frères qui sont dans les buissons viennent avec nous. Afin que nous puissions regarder dans la même direction dans l’intérêt de la région du Sud-Ouest », a martelé le gouverneur.
Le numéro 1 de la région du Sud-Ouest convie par ailleurs les séparatistes à la prochaine réunion prévue le mercredi 25 septembre 2019. Visée de la rencontre, opérer le choix des délégués qui représenteront le Sud-Ouest au Grand dialogue national.
Innocent D.H.
Ce sont des victimes collatérales des violences qui opposent les communautés à Tombouctou, au nord du pays, en proie à la guerre : « Deux fillettes qui étaient dans un véhicule ont été tuées par des tirs », a dit une source proche du gouvernorat local sans plus de précision.
Ce ne sont pas les seules victimes. Un commissaire de police a été tué par une foule en colère plus au sud, ont indiqué des responsables.
Tombouctou, la « perle du désert » durement éprouvée par les violences séparatistes, jihadistes et interethniques qui frappent le Mali depuis 2012, connaît depuis mercredi soir, un vif accès de tensions intercommunautaires.
Les différents protagonistes se rejettent la faute de ces décès. Alors que l’armée pointe un doigt accusateur contre les « terroristes », la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) affirme quant à elle que ces enfants ont été tués par des tirs de l’armée malienne. Elle attribue les blessures, le pillage des commerces et des maisons, les saccages des voitures et autres. Les populations civiles sont visées sur la base de leur appartenance ethnique », conclu t- elle.
La Croix-Rouge et la mission de l’ONU au Mali (Minusma) ont exprimé leur inquiétude devant ces violences, alors que les tensions sont fréquentes entre les populations sédentaires de la région et les peaux claires, Touareg et Arabes, accusées d‘être responsables de braquages à longueur de journée.
Les nouvelles tensions ont éclaté mercredi, après que des inconnus eurent forcé des barrages mis en place par des jeunes de Tombouctou après l’enlèvement pendant trois jours de deux des leurs, selon des témoins.
« Si l’armée malienne ne peut pas nous sécuriser, nous allons nous sécuriser nous-mêmes. C’est nous les vrais natifs de Tombouctou », a déclaré à l’AFP un jeune manifestant, Younousse Touré, très remonté contre les peaux claires.
Le commissaire assassiné a été tué par des manifestants, qui l’accusaient d’exactions. Ils sont arrivés tout excité et ont assiégé le poste de police pour exiger son départ. Une partie de la population, déjà remontée contre lui, n’a pas supporté de le voir revenir après deux semaines d’absence, a déclaré un responsable du commissariat de Niono : « Le commissaire est un ami des bandits. Depuis sa nomination, les vols de motos, les braquages et pillages des boutiques se multiplient », a accusé un manifestant, Issiaka Sanogo.
« Le bilan est de un mort (le commissaire) et 22 blessés, dont un gendarme, et quatre cas graves parmi les policiers. Côté manifestants, un mort et quelques blessés sont à déplorer », selon la même source.
Nicole Ricci Minyem
13 médecins des six zones de la Caf, participeront du 23 au 24 septembre 2019 au Caire, à un atelier sur l'imagerie par résonance magnétique, dans le but de constituer un groupe d'experts chargé de superviser les compétitions de la CAF.
La confédération africaine de football (Caf) renforce la capacité de ces médecins sur l’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Pendant deux jours, du 23 au 24 septembre 2019, treize (13) médecins des six zones CAF participeront au Caire en Egypte, à la formation du groupe d’experts chargé d’organiser et de superviser à l'avenir les contrôles IRM dans leurs zones respectives et auprès des associations membres. Leurs contributions seront également essentielles pour que la CAF puisse maintenir une base de données précise sur les joueurs participant aux compétitions mineures.
Le but, selon l’instance de gestion de football africain, est de constituer un groupe d'experts chargé de mener et de superviser les problèmes liés à l'IRM dans les compétitions de la CAF. L’IRM , explique la Caf, est un test qui utilise des aimants puissants, des ondes radio et un ordinateur pour prendre des images détaillées du corps. Il est utilisé depuis 2005 dans les compétitions de football de mineurs, notamment à la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans de la CAF.
A cet effet, des séances pratiques seront effectuées à l'hôpital Al Salam du Caire, où les participants se familiariseront avec les procédures et les techniques nécessaires à l'obtention de résultats IRM précis. Les instructeurs médicaux pour retenus pour cette formation, Yacine Zerguini (Algérie), vice-président de la commission médicale de la CAF, Prince Pambo (Ghana), membre de la commission médicale de la CAF et Michiko Dohi (Japon), membre de la commission médicale de l’AFC (Confédération Asiatique de Football).
Marie MGUE
Le nombre d’enfant de moins de 15 ans décédé dans le monde est passé pas de 14,2 millions en 1990 à 6,2 millions en 2018, soit une réduction de 56%.
Des progrès notables ont été enregistrés dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, à l’échelle mondiale d’après les nouvelles estimations des Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et l’Organisation Mondiale de la santé publiées jeudi 19 septembre 2019.
Depuis 1990, on observe une réduction de 56% du nombre de décès chez les enfants de moins de 15 ans, qui est passé de 14,2 millions à 6,2 millions en 2018. Les pays de l’Asie de l’Est et du Sud-Est sont ceux où les progrès ont été les plus importants, avec un recul de 80% dans le nombre des décès chez les moins de cinq ans. De même, le taux de mortalité maternelle a diminué de 38% entre 2000 et 2017, relèves ces organisations. Les améliorations les plus significatives dans la survie maternelle ont été constatées en Asie du Sud avec une réduction de près de 60% du taux de mortalité maternelle depuis 2000. Le Bélarus, le Bangladesh, le Cambodge, le Kazakhstan, le Malawi, le Maroc, la Mongolie, le Rwanda, le Timor-Leste et la Zambie sont quelques-uns des pays qui ont réalisé des progrès notables dans la réduction de la mortalité de l’enfant ou de la mère.
Ces avancées résultent de la volonté politique d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité en investissant dans le personnel de santé, en introduisant la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants, et en soutenant la planification familiale, a indiqué l’Onu. Bon nombre de ces pays mettent l’accent sur les soins de santé primaire et la couverture sanitaire universelle.
Cependant, la situation reste critique en Afrique Subsaharienne, où les femmes et les enfants sont confrontés à un risque de décès nettement plus élevé que dans toutes les autres régions. Les taux de mortalité maternelle sont presque 50 fois plus élevés pour les femmes d’Afrique subsaharienne et leurs nourrissons ont 10 fois plus de risques de mourir durant le premier mois de leur vie, par comparaison aux pays à revenu élevé. En 2018, dans cette région africaine, un enfant sur 13 est décédé avant son cinquième anniversaire. Un risque 15 fois plus élevé que celui auquel est confronté un enfant en Europe, où un enfant sur 196 exactement meurt avant l’âge de cinq ans. Pour les femmes d’Afrique subsaharienne, le risque à la naissance de décéder d'une cause liée à la grossesse ou à l’accouchement est de 1 sur 37, alors que le risque pour une femme en Europe est de 1 sur 6.500. Au niveau mondial, selon ces nouvelles estimations, 2,8 millions de femmes enceintes et de nouveau-nés meurent chaque année, soit 1 toutes les 11 secondes, principalement de causes évitables.
Marie MGUE
« Une patrouille militaire a été attaquée hier (jeudi) nuit lors d’une embuscade menée par des individus armés aux environs de Toeni (localité située dans la province du Sourou). Cinq soldats sont décédés et un autre élément a été blessé », peut –on lire dans le communiqué.
« La riposte a aussitôt été apportée par les éléments et un renfort a été déployé en vue d’assurer un ratissage », a indiqué une deuxième autorité militaire qui a confirmé l’attaque, sans donner de bilan.
Dans la même nuit, le pont de Boukouma, sur la route reliant Djibo à Dori, deux des grandes villes du nord du Burkina, a été détruit à l’explosif, selon des habitants joints par nos confrères de l’AFP. Ce secteur est particulièrement touché par les attaques jihadistes qui ont entraîné la fuite de milliers d’habitants.
Burkina Faso : Un pays en proie à des crises sécuritaires permanentes
Et cela dure depuis quatre ans et demi déjà. Ce pays de l’Afrique de l’Ouest vit dans une spirale de violences, attribuées à des groupes armés jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe Etat islamique.
En mi - août, quatre militaires avaient été tués sur l’axe Toéni-Loroni, toujours dans la province du Sourou. Un bilan qui vient s’ajouter à celui qui a été établi aux débuts des années 2015, période pendant laquelle les attaques jihadistes ont été de plus en plus fréquentes et meurtrières, en particulier dans le Nord et l’Est, ont fait plus de 570 morts, selon un décompte de l’AFP.
Pendant quatre ans (2015 – 2019), le gouvernement burkinabé dit avoir enregistré environ 440 incidents au Burkina Faso.
L’armée burkinabè, qui subit de lourdes pertes, semble incapable d’enrayer les attaques, tandis que la menace, d’abord concentrée dans le Nord, touche plusieurs autres régions du pays, dont les régions de l’Est et de l’Ouest.
Comment venir à bout de cet engrenage de cruauté et de tuerie ?
L’on se souvient qu’il y’a quelques jours, le Burkina Faso a accueilli un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le thème qui a conduit les travaux était révélateur : « La lutte contre le terrorisme ». Les Etats, qui craignent que les attaques jihadistes ne s‘étendent au Mali, au Niger et autres pays, ont convenu d’un plan d’un milliard de dollars de lutte contre le jihadisme sur cinq ans.
Nicole Ricci Minyem
C’est du moins ce que pense l’armée de ce pays qui accuse par ailleurs cet organisme de fournir aux hors la loi, de la nourriture et les médicaments dans les zones du Nord – Est
Malgré les nombreuses mises en garde des responsables militaires, qui font face à une insurrection permanente dans cette région située dans le Nord – Est, l’ONG française a semblé faire la sourde oreille, ce qui a conduit à la fermeture de leurs bureaux.
Pour expliquer leur décision, le colonel Isa Ado, une autorité militaire nigériane a rédigé un communiqué : « Les activités subversives de l’ONG Action contre la faim ont persisté malgré plusieurs avertissements pour qu’elle cesse d’aider et d’encourager les terroristes et leurs atrocités… ».
Le porte-parole de l’opération Lafiya Dole, en charge de la lutte contre les groupes jihadistes dans le nord-est, a lui aussi dénoncé « les pratiques malsaines » de certaines ONG sur les théâtres d’opération.
« ACF est déclarée persona non grata, pour avoir aidé les terroristes de Boko haram/Iswap (Etat islamique en Afrique de l’Ouest), en leur fournissant nourriture et médicaments », a-t-il poursuivi.
Sans préavis et sans donner d’autres explications, des camions de l’armée ont obligé le personnel de l’ONG à évacuer et fermer leurs bureaux à Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno ainsi qu‘à Damaturu, dans l’Etat voisin de Yobe.
De son côté, le directeur pour le Nigeria d’ACF, Shashwat Saraf, a confirmé la fermeture de ses bureaux dans une interview accordée à la presse locale : «Nous sommes très surpris. Pour l’instant, nous n’avons toujours aucune information ».
L’aide humanitaire compromise ?
L’ONG répond par l’affirmative. Répondant elle aussi par un communiqué, les responsables expliquent que « cette décision compromet l’aide apportée par ACF aux plus vulnérables de l’Etat du Borno et force à suspendre immédiatement ses programmes touchant plusieurs millions de personnes ».
Le bras de fer existe depuis des lustres
Les relations entre l’armée nigériane et les ONG ont toujours été émaillées de tensions dans le nord-est du Nigeria, où l’insurrection jihadiste et sa répression ont fait plus de 35.000 morts en 10 ans.
En juillet dernier, six employés d’ACF, dont des contractuels, avaient été enlevés par l’ISWAP, la branche de Boko Haram affiliée au Groupe Etat islamique, alors qu’ils rentraient à leur base de Damaturu.
Une source humanitaire basée dans la région a confié à l’AFP que ces fermetures soudaines pouvaient être liées avec les négociations menées pour faire libérer les otages, toujours entre les mains de l’ISWAP.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 20 septembre 2019, le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, alerte les populations contre la circulation de faux timbres fiscaux.
Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, « rappelle au public qu’en application de la législation fiscale en vigueur, les timbres fiscaux sont exclusivement vendus dans les recettes des Impôts, les régies des recettes du timbre, les trésoreries générales, les recettes des Finances et les perceptions », peut-on lire dans le communiqué.
Il invite de ce fait « le public à être vigilant et à se présenter directement dans les points de vente sus-indiqués et d’éviter de confier les actes et documents à timbrer à des intermédiaires », explique-t-il dans ledit communiqué. Ceci, afin d’éviter les timbres « sujets à caution » pour lesquels les services compétents de la direction générale des Impôts restent disponibles pour toute réquisition aux fins d’authentification.Enfin, Louis Paul Motazé précise que « conformément à la réglementation en vigueur, les documents revêtus de faux timbres fiscaux seront systématiquement rejetés sans préjudice de poursuites pénales à l’encontre de leurs détenteurs ».
Notons que, comme en 2017, la sortie du ministre des finances intervient dans un contexte de recrudescence des plaintes des candidats aux divers concours administratifs, qui voient leurs dossiers rejetés au moment du dépôt de ceux-ci, du fait de faux timbres fiscaux figurant sur différentes pièces de leurs dossiers de recrutement.
Certains vendeurs de timbres improvisés et autres démarcheurs postés aux alentours des services publics, apposent sur les dossiers des candidats de fausses estampilles affichant sur leurs faces supérieures le montant « 0000 FCFA », au lieu de « 1000 FCFA ».
Soyons donc vigilant pour ne pas tomber dans le piège de ces arnaqueurs. Comme on le dit si bien, « prudence n’est pas lâcheté. »
Danielle Ngono Efondo
En date du 18 septembre 2019, le Ministre des travaux publiques Emmanuel Nganou Djoumessi a reçu en audience à Yaoundé Wang Yingwu, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun. Des échanges fructueux, il en est découlé que l'empire du milieu va continuer à tout mettre en jeu pour accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses différents projets routiers.
Le ciel des relations diplomatiques entre le Cameroun et la République populaire de Chine est sans nuages. C'est ce qui se dégage de l'audience qu'a accordé le Ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi le 18 septembre dernier à l'ambassadeur de la République Populaire de Chine au Cameroun Wang Yingwu. Des échanges, l'on note la volonté inébranlable de l'empire du milieu de continuer à accompagner le Cameroun dans la construction de ses infrastructures routières. « Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la construction des infrastructures routières que la Chine considère d’après la déclaration du chef de la mission diplomatique chinoise au Cameroun comme pilier important nécessaire au développement économique », fait savoir le diplomate chinois. Wang Yingwu a ajouté que les entreprises chinoises restent disposées à travailler davantage avec le Cameroun pour une collaboration saine et fructueuse dans le but de doter le pays des infrastructures de qualité.
L'expertise chinoise au Cameroun dans le domaine routier
L'expertise chinoise au profit du Cameroun dans le domaine des infrastructures routières n'est pas inexistante. Dans la panoplie des projets de transports que le Cameroun a confiées à l’expertise chinoise, l'on peut citer l’autoroute Yaoundé-Douala longue d’environ 215 km. Et c'est l'entreprise China First Highway Engineering Co qui est en charge de l'exécution des travaux de ce projet. Elle compte d'ailleurs livrer la première phase des travaux de cette autoroute à l’horizon 2020, « si toutes les conditions sont réunies », selon China First Highway Engineering. Longue d’environ 60 km, le coût de cette première phase est estimée à 284 milliards FCFA.
Innocent D H
Jeudi 19 septembre, un migrant soudanais a été tué par balle par des garde-côtes libyens. Selon les faits relayés par plusieurs médias, après avoir été intercepté en mer, le migrant tentait de s'enfuir afin d'échapper à son renvoi en centre de détention. L'Organisation internationale des migrations (OIM) condamne cet « incident » et réclame l'ouverture d'une enquête approfondie.
Selon un communiqué de l’OIM, la tragédie s’est produite au point de débarquement d’Abusitta à Tripoli, alors que 103 personnes, qui ont été interceptées en mer par les autorités libyennes et débarquées au port de Tripoli, ont refusé d’être envoyées en centre de détention. Le personnel de l'OIM qui était sur place pour apporter de l'aide aux migrants a rapporté que des hommes armés avaient commencé à tirer en l'air lorsque plusieurs migrants avaient tenté de s'enfuir de leurs gardes.
Le migrant soudanais décédé a été touché par une balle dans le ventre. Bien qu'il ait immédiatement reçu une aide médicale sur place d'un médecin de l'OIM et ait ensuite été transféré dans une clinique proche, il est décédé deux heures après son admission.
« C'était une tragédie imminente », a déclaré le porte-parole de l'OIM, Leonard Doyle. « L'utilisation de balles réelles contre des civils vulnérables non armés, hommes, femmes et enfants, est inacceptable en toutes circonstances et suscite des inquiétudes quant à la sécurité des migrants et du personnel humanitaire. » A-t-il ajouté. L'OIM appelle les autorités libyennes à mener une enquête approfondie sur cet incident et à traduire les responsables en justice.
« La mort de cet homme constitue un rappel brutal des conditions difficiles auxquelles sont confrontées les migrants en Libye, notamment dans les centres de détention dont "les conditions ont été condamnées par l’OIM et l’ONU », signale l’agence onusienne. Toujours selon l’ONU, environ 5 000 personnes sont encore détenues dans des conditions inhumaines dans les centres de détentions libyens, dont 3 000 dans les zones de conflits.
Notons ici que, des milliers de personnes tentent tous les jours de profiter du chaos en Libye pour transiter par là et franchir les portes de l’Europe. Plusieurs d’entre elles meurent en mer et d’autres se font arrêter et enfermer dans des centres de rétentions en attendant leur rapatriement.
Les internautes qualifie cet incident d’inhumain et demandent que justice soit rendue.
Danielle Ngono Efondo
Le commandant dudit centre a été installé le 12 septembre 2019 par le général de division Philippe Mpay.
Le colonel Jules Garka Garka est désormais le commandant du Centre national d'instruction du Corps national de sapeurs-pompiers. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions le 12 septembre 2019. « La cérémonie, purement militaire, était présidée par le général de division Philippe Mpay, commandant des écoles et centres d'instruction interarmées du Cameroun », rapporte Cameroon Tribune.
EN ce qui concerne l’infrastructure, le journal rapporte que c'est un centre bien fourni en matériels et en hommes qui est opérationnel à Kribi depuis quelques jours. L'unité est composée de trois compagnies : la compagnie des services, le centre de secours et la compagnie d'incendie. D’après le colonel Jules Garka Garka, ce centre a entre autres missions, sécuriser les hommes et les biens et les industries se trouvant dans le département de l'Océan. « Nous avons beaucoup de spécialistes capables de gérer tous les problèmes possibles », a déclaré le commandant dudit centre.
Les populations de Kribi saluent l'opérationnalisation du centre national d'instruction du corps des sapeurs-pompiers basé dans leur ville. « Kribi est en train de devenir une grande métropole. La présence des sapeurs-pompiers nous est alors très nécessaire », a souligné Siméon Ava, habitant de la cité balnéaire. Le numéro d'urgence est le même : 118. Le commandant a précisé par la suite que les services sont gratuits et opérationnels 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Selon Cameroon Tribune, ce corps spécialisé de l’armée camerounaise a bien été accueilli dans la ville balnéaire. Le colonel Jules Garka Garka et ses hommes ont marqué leur entrée dans la ville de Kribi. Gyrophares et sirènes à tout rompre. Des applaudissements par la population à leur passage, en signe de bienvenue. Le colonel Jules Garka Garka, commandant le Centre national d'instruction du Corps de sapeurs-pompiers basé à Kribi a été nommé le 23 août 2019 par le président de la République.
Les sapeurs-pompiers sont les bienvenus à Kribi. La ville touristique va dès à présent tourner le dos aux scènes dramatiques d’incendie qu’elle a récemment connu. En effet, au cours des trois dernières années, la cité balnéaire de Kribi a connu près d’une vingtaine d’incendies de gravité variable. Et pratiquement tous les quartiers de la cité balnéaire Mokolo, Zaïre, Afan Mabé, Mboamanga, Newtown etc., en ont connu une ou plusieurs, avec des dégâts matériels énormes et surtout quelques décès dus à l’atrocité des flammes.
On se souvient par exemple de ce moto-taximan brûlé à mort dans son sommeil au quartier Newtown ou encore de ces deux enfants enfermés par précaution par leur père loin des lieux qui se sont retrouvés calcinés par des flammes intenses provenant d’une bougie mal placée.
Liliane N.
Cette opératrice économique a offert des kits scolaires à plus de 220 élèves installés dans cette localité du Haut Nkam dans la région de l'Ouest.
D’après le récit de Mutations, la joie était visible samedi 14 septembre dernier sur les visages de près de 220 élèves déplacés internes issus de divers établissements scolaires de l'arrondissement de Banka, région de l'Ouest. Ces derniers ne sont pas rentrés les mains vides. Ils sont revenus avec des sacs de classe à dos, garnis de fournitures composés de cahiers, stylos à bille, crayons ordinaires et des règles. Des kits qui ne sont pas de trop pour ces récipiendaires ayant entamé l'école quelques semaines plus tôt.
Au cours de cette 4ème édition de l'excellence scolaire initiée par Françoise Puené, par ailleurs opératrice économique et élite du département du Haut-Nkam, la cérémonie dédiée à promouvoir le mérite a été fortement courue le 14 septembre dernier. Sur le champ, des ordinateurs, des matelas, des téléviseurs et leurs accessoires ont été remis sur un total d’environ 500 bénéficiaires, 158 enseignants ont été encouragés pour leurs efforts fournis pour l'encadrement des jeunes. Une preuve que « Mamy Nyanga », comme elle aime se faire appeler, ne lésine sur aucun moyen lorsqu’il faut venir en aide aux nécessiteux.
Selon elle, «cette action intervient dans le cadre de ses activités d'assistance aux frères et sœurs en difficulté, en plus des natifs du coin». Des propos recueillis par nos confrères de Mutations. C'est ainsi qu'elle a décidée d’offrir des fournitures scolaires aux déplacés internes frappés par la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis trois ans.
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A cette cérémonie, on observe une forte affluence à l’esplanade de la cathédrale de Banka, où Mgr, Abraham Komé, évêque du coin et par ailleurs président de la Conférence épiscopale nationale, a pris soin de combler cette rencontre de bénédictions et de prières: confiant que «la générosité est quelque chose de divin et une très bonne action que les gens doivent perpétuer ». Selon lui : « ceux qui possèdent en abondance doivent donner davantage », exhorte-t-il.
En se séparant, tous ont reconnu qu’il s'agit d'un geste de «cœur» salué également par des autorités administratives au rang desquelles, le préfet M. Mamoudou. Qui invite en langue de Shakespeare, ceux qui sont encore à la traîne, à emboîter le pas, dans le même élan de générosité.
Liliane N.
Un nouveau malheur a frappé Tina Glamour un mois seulement après le décès de Dj Arafat. En effet, une partie de la maison de la chanteuse a été endommagée par les flammes dans la soirée de mardi 17 septembre, selon les médias locaux.
Valentine Logbo A.KA Tina Glamour, la génitrice du feu Ange Didier Houon alias Dj Arafat n’est pas encore au bout de ses peines. En effet, mardi dernier, une partie de la maison de la chanteuse a été incendiée. Aux dires des interlocuteurs qui se sont exprimés au micro de Viberadio, les flammes avaient été déclarées vers 22 heures dans une habitation voisine à celle de la chanteuse. L’incendie s’est ensuite propagé au domicile de Tina situé à Angré dans la commune de Cocody (au nord d’Abidjan). Grâce à l’intervention des secours, les flammes ont pu être maîtrisées. Mais une partie de la demeure de Tina Glamour, fut malheureusement endommagée. Heureusement la chanteuse se porterait bien.
Notons que, cet incident malheureux intervient après que, lors d’une interview à la chaine Ivoire Tv, il y a quelques jours, la génitrice du feu Dj Arafat a décidé de dissoudre le label de production de son fils dénommé la « Yorogang ». « Je dissous la Yorogan » Avait-elle déclaré. « La personne qui va s’amuser à s’autoproclamer patron de la Yorogang recevra une sommation de justice », avait-elle menacé par la suite. Dans cette interview, Valentine Logbo n’a pas manqué de préciser qu’Eto’o Fils ne lui a pas donné 42 millions comme le gens le raconte sur les réseaux sociaux.
Pour rappel, DJ Arafat est décédé le 12 août 2019 à l’âge de 33 ans, des suites d'un accident de la circulation survenu dans la nuit du 11 août. Le 30 août, une grande cérémonie d’hommage, agrémentée de discours et de performances d’artistes, avait eu lieu. Le stade Félix Houphouët-Boigny avait été réquisitionné pour l’occasion, et des écrans géants avaient été installés dans plusieurs quartiers de la capitale économique ivoirienne.
Samedi 31 août, en début de matinée, s’est suivit l’inhumation du roi du coupé décalé. Même-ci ce jour, la cérémonie a été gâchée par la profanation de la tombe de l’artiste.
Tous ces évènements malheureux ont sûrement affaiblit Tina Glamour. On lui souhaite beaucoup de courage. Yako maman Tina !
Danielle Ngono Efondo
Le Cameroun est à la recherche de la perle rare qui viendra diriger la sélection fanion pour la phase finale de la Coupe d’Afrique qui devra se jouer sur les terrains du pays de Roger Milla. Alors que les sportifs attendent, des noms circulent. Et parmi les noms les plus prononcés, figure l’ancien sélectionneur des girondins de bordeaux en France, Gustavo Augusto POYET DOMINGUEZ.
C’est un parfait inconnu de l’univers du football africain et un entraîneur au chômage que le pays de Samuel Eto’o, de Makanaki et des grands noms du football international s’apprête à recruter comme sélectionneur des lions indomptables seniors. Sans club depuis son éviction des girondins de bordeaux en août 2018, Gustavo Poyet pourrait devenir sélectionneur. Ce serait, semble–t–il la perle rare qui pourrait valablement succéder à Clarence Seedorf et Patrick Kluivert sur le banc de la sélection du Cameroun.
À 51 ans, celui qui pourrait devenir dans les tous prochains jours le nouveau sélectionneur du Cameroun est un ancien footballeur Uruguayen. L'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux a cumulé une douzaine d'années d'expérience qui suffiraient pour aider le Cameroun a se refaire une santé et remporter la coupe d’Afrique des Nations à domicile. De la carrière de Gustavo Poyet, on peut retenir un passage par Chelsea, Tottenham et Real Saragosse en tant que joueur, dans les années 1995 à 2000. Il aura joué en tout 26 matchs avec la sélection uruguayenne, et durant toute cette carrière, il n’aura inscrit que 03 buts. On retiendra tout de même qu’en tant qu’entraîneur il fût le premier à infliger une défaite à José Morinho avec Chelsea, en 2014. Rien d’autre à se mettre sous la dent.
S’il était retenu, l'Uruguayen entamera donc une toute autre expérience en Afrique, bien loin de Leeds United, Brighton, Sunderland, AEK Athènes, Real Bétis ou encore Shanghai Shenhua qu'il a eu en charge, dans un costume d'entraîneur. Gustavo Poyet Augusto Dominguez a foulé le sol camerounais ce mardi. Des démarches seraient en cours et il pourrait dans les heures à venir parapher en bonne et due forme, son contrat.
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Au même moment, les camerounais s’interrogent sur cette manière de faire des dirigeants du football de chez nous. Un pays qui pilule de profil super intéressant pour prendre les rennes de l’équipe national, on ne comprends pas les motivations qui poussent nos dirigeants à aller à chaque fois chercher des no name pour conduire les lions indomptables du Cameroun. Un sélectionneur qui va empocher de nombreux millions et qu’on aura vite fait de virer au lendemain de l’élimination du Cameroun de la CAN.
Stéphane NZESSEU
La nouvelle est rendue publique par le journaliste et lanceur d’alerte David Eboutou. Une réunion s’est tenue dans le domicile d’un ministre de la république en vue de trouver les arguments nécessaires pour mettre fin au fonctionnement de « la télévision du peuple ». Qu’est ce qui peut bien justifier une telle volonté ?
Depuis l’élection présidentielle d’octobre 2018, plusieurs chaines de télévisions ont choisi de donner plus de temps d’antenne aux discussions politiques et aux expressions d’opinions politiques. Parmi les stations qui se sont distinguées par leur professionnalisme et la croissance de leur audience, se trouve en bonne place la télévision bleue Equinoxe Television. Avec des programmes variés et diversifiés, elle se caractérise par sa neutralité dans le traitement de l’information et sa volonté toujours pérenne de se rapprocher des populations.
C’est donc avec un grand étonnement que nous apprenons de la part du lanceur d’alerte David Eboutou que cette télévision est désormais dans le collimateur de certains pontes du régime qui ambitionnent museler définitivement cet outil de communication et d’information du peuple camerounais. En effet, d’après le journaliste, des personnalités se sont retrouvés dans le domicile d’un ministre qui est second à son poste dans le gouvernement pour discuter du sort réservé à la télévision de Sévérin Tchounkeu. La réunion se serait achevée avec comme consigne de trouver des arguments irréfutables pour enfin pouvoir clouer le bec à Equinoxe Television et partant à la démocratie au Cameroun.
Mais pourquoi en veulent-ils tant à Equinoxe ?
En effet, cette station de télévision est restée la seule qui fait le maximum d’effort pour équilibrer ses informations. Que ce soit dans ses émissions de débat ou dans ses éditions de journaux parlés. Seulement, d’aucuns estiment que Equinoxe donne la parole aux militants de Maurice Kamto et du MRC qui y déconstruise quand c’est nécessaire les politiques mises en place par le gouvernement en place, dans le strict respect de l’exercice de la démocratie. Or, il est bien connu que ce ministre en second à son poste dans le gouvernement est un fusible dont le rôle dans le gouvernement est visiblement de s’opposer au parti qu’est le MRC et à son chef Maurice Kamto. Il semble donc évident que ce ministre veut bien accomplir sa tâche en muselant même par la force tous les moyens de communication permettant au MRC de répandre ses idées d’un autre Cameroun au sein de la population. Y parviendra-t-il ? La suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU