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Le politologue Mathias Eric Owona Nguini demande à ce qu’il n’y ait pas d’amalgame dans la compréhension des résultats de l’enquête du massacre des civils de Ngarbuh. Assez lynché par certains défenseurs des Droits de l’homme pour avoir voulu démontrer que le rapport produit sur cette tragédie par l’Ong Human Rigth Watch était faux, l’analyste politique dont la sortie se faisait déjà attendre, indique dans sa publication, que le communiqué de Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général de la Présidence de la République, ne "dit pas exactement ce que les zélote et associés veulent faire croire". Pour ce qui est de la guerre des chiffres de personnes décédées au cours de cet évènement tragique, le Pr Owona Nguini affirme que l’enquête ne confirme guère la position des Ong. Pour ce qui est de l'implication de l'armée, il affirme que le communiqué ne dit pas que les soldats mis en cause ont de façon volontaire ôté la vie aux civils.

 

Ci-dessous l’analyse intégrale du Pr Mathias Eric Owona Nguini

1° Le Communiqué N'Approuve Pas Les Chiffres Présentés Par Les Organisations Des Droits De L'homme Toujours Silencieuses Sur Les Exactions Et Crimes Des Ambazoniens À Propos Des Morts De Ngarbuh.

2° Le Communiqué Ne Dit Pas Que Les Militaires Et Gendarmes Accompagnés Par Des Auto-Defenses Ont Tué De Manière Délibérée Et Volontaire Les Civils Non-Combattants(Femmes Et Enfants) Présents Dans Ce Camp Retranché Et Base Logistique Des Sécessionnistes Ambazoniens.

3° Le Communiqué Reconnaît Contrairement Aux Dires Des ONGs Des Droits De L'Homme ,De Leurs Relais Médiatiques Et De Toute La Sphère Pro- Sécessionniste ,Que Les Lieux Constituaient Bel Et Bien Un Camp Armé Et Une Base Logistique De Ngarbuh.

4° Le Communiqué Dément Que Des Consignes Ont Été Données Pour Massacrer Des Civils Innocents À Ngarbuh.

5° Le Communiqué Dit Que Les Militaires Seront Sanctionnés Parce Que Paniqués D'Avoir Créé Involontairement Des Victimes Non Combattantes ,Ils Ont Créé Des Incendies Pour Dissimuler Ce Drame Et Ont Fait Des Rapports Biaisés À Ce Sujet.

6° Ces Militaires Et Gendarmes Sont Sanctionnés Parce Qu'Ils Ont Associé Des Civils Des Groupes D'Auto-Defense Dans Une Opération Militaire.

7° Le Rapport Met Même En Cause La Volonté De Certaines ONGs d'essayer d'instrumentaliser De Tels Incidents Au Lieu De Se Limiter À Évoquer De Telles Situations.On Voit Qu'En Dehors Du Point Sur La Participation Des Miliciens D'Auto-Defense À Une Opération Militaire,Ce Communiqué Ne Dit Pas Ce Que Les Soutiens Honteux Du Terrorisme Ambazonien Veulent Lui Faire Dire!!! Contrairement À L' Amalgame, Qu'Ils Veulent Créer Le Communiqué Ne Dit Pas Qu'Il Y A Une Action Délibéree De Massacre De Civils En Dehors D'Une Zone De Combat.

Voila La Vérité Que Cette Coalition Malveillante Qui Se Tait Devant Tous Les Crimes Commis Par Les Terroristes Ambazoniens , Tente De Dissimuler. Je Répète Qu'Ils Ne Peuvent Donner De Leçons De Morale À Personne Car Ils Se Taisent Systématiquement Devant Les Crimes Des Voyous Sécessionnistes Dont Ils Approuvent Les Crimes Et Soutiennent La Cause Anti-Nationale !!! 

 

Liliane N.

 

Ce mardi, 21 avril 2020, à l'émission "Equinoxe soir", Wilfried Ekanga est intervenu sur les résultats de l'enquête du massacre des civils de Ngarbuh. Le militant du mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), estime que le ministre camerounais de l'administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji doit présenter ses excuses aux journalistes. 

 

Dans son intervention, Wilfried Ekanga fait relever que le Minat avait menacé les journalistes à propos du traitement de l'information concernant l'affaire du massacre des civils de Ngarbuh à Ntumbaw dans la région du Nord-ouest. Avec les résultats de la Commission d'enquête mixte qui vient de rendre sa copie, il en ressort que, les chefs de troupes de l'armée n'ont pas su maîtriser "leurs hommes" et les membres des comités de vigilance."Il faut que le ministre Atanga Nji fasse son mea culpa aux journalistes qui ont fait un travail de fond sur cette affaire", pense-t-il. 

Wilfried Ekanga s'est montré toutefois dubitatif quant à l'acceptation par le ministre de l'administration territoriale de se faire excuser auprès des hommes et femmes de médias.

En rappel, le critique politique camerounais, fervent militant du parti de Maurice Kamto, indiquait à propos de la menace de fermeture de certains médias privés par Paul Atanga Nji, que ce dernier est le "ministre de la menace et du banditisme politique". 

"L'administration camerounaise arrête d'utiliser l'intimidation, l'arrogance et la violence comme facteur de Gouvernance, c'est ce qui met ce pays à genoux", a laissé entendre Wilfried Ekanga sur"Equinoxe soir". 

 

Innocent D H

 

Il s’agit du projet d’appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 et du projet du renforcement des capacités de réponse des ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19.

 

Décidément le pays d’Emmanuel Macron est résolument engagé à apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus au Cameroun. Il se trouve que le pays a été choisi avec d’autres pays africains notamment 15, pour bénéficier d’un financement de l’Agence française de développement (Afd). L’annonce de cette subvention est contenue dans un communiqué qui date du 21 avril 2020. Cet appui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Covid-19-Santé en commun », mise en place par l’Afd.

Deux projets du Cameroun vont donc être financés. Il s’agit du projet d’Appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 (Ariacov), dont le montant de subvention est de 2,2 millions d’euros. Le montant sera reversé à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).  Ensuite, du projet du renforcement des capacités de réponse des Ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19 dont l’enveloppe s’élève à hauteur 2 millions d’euros.

Il faut savoir que les deux projets suscités ont été présentés par S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. Le Diplomate français l’a fait lors de l’audience de la semaine passée que lui a accordée le Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation le Dr Madeleine Tchuinte. Lors de ladite audience, il avait annoncé qu’un financement de 700 millions de FCFA allait être mis à la disposition du Cameroun pour soutenir la recherche scientifique. Il avait été précisé que ces fonds seront consacrés aux activités des chercheurs du Centre Pasteur, de l’Institut de recherche pour le développement et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement du Cameroun (Cirad).

Il faut savoir que le financement que l’AFD apporte aux 16 pays africains parmi le Cameroun se chiffre à 12 millions d’euros en subvention soit 7, 871 milliards de FCFA. 

 

Liliane N.

 

Depuis la publication des résultats de l‘enquête du Massacre des civils de Ngarbuh, les réactions mitigées ne cessent de pleuvoir. Dans ce flot de réactions, il y a aussi celles qui révèlent la position des Etats-Unis. Par le biais d’une sortie publiée sur le compte Twitter de la représentation diplomatique de ce pays partenaire du nôtre, on apprend que les américains se réjouissent des résultats de cette enquête prescrite par le chef de l'Etat. 

 

“Nous nous réjouissons de la démarche de transparence à propos de l'attaque du 14 février à Ngarbuh, avec la publication du rapport d'enquête. Nous accueillons la décision de demander des comptes aux personnes soupçonnées d’avoir mené cette action et d’avoir tenté de la dissimuler”, peut-on lire dans le tweet de l’Ambassade américaine au Cameroun.

A titre de rappel, les tueries de Ngarbuh ont eu lieu dans la nuit du 13 au 14 février 2020. Il faut savoir que Ngarbuh, est un  village de  l’arrondissement de Ndu, dans le département du Donga Mantung, région du Nord Ouest. Si après ces tueries, le gouvernement avait indiqué que cinq personnes avaient perdu la vie, aujourd’hui les résultats de l’enquête de Ngarbuh parlent plutôt de 13 civils.

On se rappelle même que LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) prenant part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui se déroule à Genève, est revenu sur cette guerre de chiffres. En précisant que 5 civils ont perdu la vie à la nuit suscitée, il avait alors déclaré : « Certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité ».

 

Liliane N.


 

Cette suspension implique naturellement l'arrêt de la chasse sportive qui a rapportée au pays 190 milliards de FCFA en mars dernier. Elle s'applique à l'ensemble du territoire camerounais jusqu'à nouvel avis, en raison de la pandémie du Covid-19, c'est la substance d'un communiqué signé le 20 avril 2020 par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. 

 

Dans son communiqué, le Minfof indique, "cette décision est la première conséquence économique de la pandémie dans le sous-secteur de la Faune qui a généré en 2019, 835.218.699 FCFA. La tendance en matière de chasse sportive laissait pourtant présager une bonne saison avec des recettes en augmentation évaluées à 190 millions de FCFA en mars 2020 contre 162 millions au mois de mars 2019".

Le constat est clair que le manque à gagner pour le Cameroun du fait de cette suspension sera énorme avec de lourdes conséquences qui vont directement impacter le fonctionnement des communes riveraines, puisque celles-ci tirent une partie de leurs revenus des taxes d'affermage. 

Selon l'administration, les recettes du secteur au cours de la saison de chasse 2018-2019, s'élevaient à 696 millions de FCFA, une augmentation à hauteur de 7,7% par rapport à la saison précédente. L'activité a été prépondérante dans les zones d'intérêt cynégétiques de l'Adamaoua, du Nord et de l'Est, mentionne Jules Doret Ndongo. Le ministre ajoute dans ce sillage,"dans les zones de l'Adamaoua et du Nord, le plan de tir porte sur 33.557 animaux. Le nombre d'animaux prélevés dans ces zones est de 773. Les principales espèces sont : l'Eland Derby (99), les buffles (83), les waterbuck (55) et les babouins (33). Dans la zone de chasse de l'Est, le plan de tir porte sur 1.147 animaux". 

 

Innocent D H

 

Le pays de Paul Biya occupe le 134ème rang au classement mondiale 2020 en matière de liberté de la presse. Dans son rapport, Reporter sans frontières (Rsf) cite le Cameroun comme un mauvais exemple dans le respect de cette liberté et indexe le Gouvernement sur l'arrestation arbitraire des journalistes. 

 

Dans ce classement 2020 de Rsf, le Cameroun perd trois places par rapport au rang qu'il a occupé en 2019 (131ème place). L'organisation non gouvernementale parlant du paysage médiatique camerounais, le qualifie de "pluralisme de façade". Pour elle, "le nombre pléthorique d'organes de presse souvent mis en avant par les autorités ne suffit pas à assurer un environnement favorable aux médias". 

Rsf dit constater qu'au Cameroun, les problèmes de connexion internet mettent à mal la pratique de la profession. L'organisation basée à Paris en France, écrit dans son rapport, "champion africain des coupures internet en 2017, le pays a de nouveau connu des perturbations de son réseau à la suite de la réélection de Paul Biya pour un septième mandat en octobre 2018".

Toujours à propos de la présidentielle de 2018 au Cameroun, l'Ong relève d'exactions contre les journalistes et les médias. "Menaces, agressions, intimidations et arrestations se sont multipliées en marge de l'élection et lors de la contestation des résultats qui a suivi. Les détentions arbitraires des journalistes et les poursuites, notamment devant les tribunaux militaires ou des juridictions spéciales", rapporte-t-elle tout en indiquant que le climat politique actuel n'est pas favorable à l'exercice du métier de journaliste.

L'association dont le journaliste Pierre Haski assure la présidence revient aussi sur la loi antiterroriste de 2014 qui a valu à Ahmed Abba, correspondant de Rfi, un emprisonnement de 02 ans et demi.Figure aussi dans ce document, le cas d'Amadou Vamoulké, l'ancien directeur général de la Crtv. Rsf estime que celui-ci est injustement détenu à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui. 

 

Innocent D H

 

Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense a dévoilé le thème de cette édition de la Fête de l’Unité, que le Cameroun célèbre chaque 20 mai.

 

Si d’aucuns doutaient encore de la tenue de la 48ème édition de la Fête du 20 mai, ils sont désormais situés. Comme lors des dernières années, le pays va célébrer la Fête de l’Unité. Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) le fait savoir dans un message radio-porté. Ledit message radio-porté est adressé au Secrétaire d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, au Secrétaire d’État à la Défense chargé des anciens combattants et des victimes de guerres, au Chef d’État major des armées et à tous ses collaborateurs.

Le thème retenu donc pour cette année est : « Tous unis face à la pandémie du COVID-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique ». 

La pandémie du Coronavirus n’empêchera pas les camerounais de célébrer le 20 mai. Toutefois, on sait que cette information rendue publique ce 21 avril 2020, recevra un accueil mitigé. Dans la classe politique, certains ont indiqué qu’il fallait ne pas organiser cette fête et user de ses finances, pour la lutte contre le Covid-19.  

“Tout ce qui a été alloué à la célébration de la fête de l’Unité doit être consacré à sauver des vies des citoyens camerounais qui sont dans le stress ne sachant pas ce que demain leur réserve”, déclarait Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Social Democratic Front (Sdf), dans une édition du quotidien Le Jour.

Et même au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l’annulation de la Fête de l’Unité a été requise par certains militants. “Je milite pour la suppression des cérémonies commémoratives de l’édition 2020 de la fête nationale, cette position n’est d’ailleurs pas originale au vu du nombre d’évènements supprimés ou différés dans le monde, car face à cette pandémie effroyable nous n’avons pas de choix ou de risques à prendre”, avait déclaré Jean Simon Ongola, ancien député élu Rdpc dans la circonscription électorale du Mfoundi.

 

Liliane N.

 

Bien que quelques uns jettent aux gémonies les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, nombreux sont ceux qui estiment que des enquêtes doivent également être ouvertes afin que lumière soit faite après les meurtres commis sur les Soldats

 

Clara Rowell : Honneur et Fidélité - Armée Camerounaise

« Beaucoup nous taguent dans des publications spirituelles nous obligeant à demander des excuses et du pardon à des groupes privés.

Ces même gens qui affirmaient qu'au Cameroun pour enterrer une affaire, il faut ouvrir une enquête.  

Demander des excuses a ceux qui ont applaudi sous cap la décapitation de Florence Ayafor ?

Demander des excuses a ceux qui paradent sur la toile, plateaux télé, et radios pour parler de tout et éviter de parler de l'enterrement vivant de l'adjudant Ndongo par ceux qu'ils appellent « Nos frères »?

Demander des excuses à ceux qui sont restés silencieux quand Diane Efong était enterrée vivante?

Non, je comprends que bien des hommes font la leçon à ceux dont ils devraient la recevoir.

Vous devez demander pardon aux familles des policiers, militaires, gendarmes qui laissent leur vie en zone de crise.

Vous devez demander pardon aux femmes et enfants qui attendent en vain le retour de leurs papas et maris.

Vous devez demander pardon aux populations de Bangang qui dorment en brousse parce que vous soutenez « les frères » qui ont brûlé leurs domiciles et détruit leurs plantations

A l'armée camerounaise soutien total vous avez fait et faites vos preuves au Mali, en RDC et en RCA. Un mauvais chapitre ne signifie pas que c'est la fin du livre ».

 

Denis Nkwebo

« Quand on entend des compatriotes parler de l'armée nationale avec légèreté on comprend que le Cameroun cherche toujours ses futurs dirigeants ».

 

Akono Ze – Heraut National

« Soyons sérieux, c'est malheureux de voir certaines ONG et certaines chaînes de télévisions crier victoire et sauter de joie en prétendant qu'elles auraient eu raison sur l'incident de Ngarbuh.

Il faut que les choses soient claires, après cet incident malheureux il y a eu des rapports et par la suite pour faire lumière le président de la république soucieux de la vérité sur cette affaire qui a tué ses citoyens, il a demandé une enquête profonde et sincère pour avoir toutes les données et tirer les conclusions qui s'imposent.

Alors nous y sommes, les résultats permettent de reconnaître des coupables dans les rangs de notre armée et les responsables seront punis, il faut dire bravo à ceux qui mené cette enquête et bravo a notre pays qui entre dans le cercle réduit des grandes nations soucieuses de la justice entre leurs citoyens.

Revenons aux ONG et à une certaines sale classe de chaînes de télévision, ces derniers ont passé le temps à dire que notre gouvernement était le commanditaire de ces crimes ce qui est désormais faux, ces organisations mal intentionnées on toujours critiqué l'armée dans ses actions, et n'ont jamais dénoncé une seule fois les dérives et massacres des ambazoniens ni de boko haram, selon ces chaînes de télévision et ces ONG, les ambazoniens et les terroristes ont le droit de tuer et notre armée ne devrait pas riposter.

Faut donc pas que ce cas de Ngarbuh vienne être pour eux une occasion de passer pour des justes messagers, car nous le savons tous ils ne le sont pas, et c'est même aussi criminel de profiter d'un incident qui a causé la mort pour jubiler et fêter sur un résultat qui nous est tous malheureux de toutes façons.

N'ayons pas peur de féliciter une fois de plus notre noble et vaillante armée qui ne cesse de nous protéger a toute épreuve, cette armée composée de vaillants soldat prêts à risquer leurs vie pour nous, vous êtes nos bouclier, nous vous disons merci. Vive le Cameroun »!

 

N.R.M

 

Après la publication des mesures disciplinaires prises par le Chef de l’Etat du Cameroun, suite aux évènements malheureux de Février 2020 ils ont tous regretté et condamné ces actions ayant entraîné la mort des Femmes et des Enfants – victimes collatérales d’une guerre qui n’aurait jamais dû exister  

 

Jean De Dieu Momo - Président des Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun

Cette tragédie n’est pas le fait du hasard car elle a pour finalité de provoquer l’ire des populations. Pour qu’on n’en y arrive pas, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice appelle à la vigilance du peuple. L’un des signes de la guerre hybride est de faire la guerre par procuration et de protester en premier. Tous les signes indiquent clairement que ce drame a été voulu pour créer la psychose au sein la population cible qu’on veut révolter. Ça semble marcher si notre peuple n’est pas vigilant…


Honorable Nourane Foster – Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale

Un mort est un mort de trop. L'entêtement de certains jeunes à rester en brousse et à mener des attaques contre notre armée régulière est inadmissible. Mes condoléances aux familles endeuillées. Dans un autre pays le gouvernement aurait démissionné faute de solutions adéquates

 

Responsables du Social Démocratic Front  

Le Front Social Démocrate a appris consternation, choc et violente amertume, l’assassinat crapuleux des femmes et bébés non armés dans le village de Ngarbuh, à la périphérie de la ville de Ndu dans le département du Donga Mantung – Région du Nord Ouest le 14 Février 2020.

Le parti mène actuellement sa propre enquête sur ces crimes horribles afin d’établir les faits tels qu’ils se sont réellement produits et de déterminer le nombre de victimes.

Le Sdf condamne fermement les auteurs de ces barbaries odieuses, lâches et arbitraires qui violent de façon toutes les normes requises en période de guerre et plus particulièrement les conventions nationales et internationales sur la guerre.

Au nom de la justice qui doit être rendue au nom du Peuple Camerounais qui a le droit absolu de connaître les coupables, le Sdf exige du régime de Yaoundé que les auteurs directs, ainsi que les commanditaires de ces crimes crapuleux soient traduits en justice.

Dans l’attente des nouvelles mesures pour la manifestation de la vérité en rapport avec les meurtres insoutenables et insoutenables, le Sdf ses condoléances aux familles endeuillées ainsi que sa solidarité au peuple de Ngarbuh ainsi qu’à l’ensemble du département de la Donga et Mantung en général.

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’ouverture de l’enquête exigée par le Président de la République deux mois après la mort de treize personnes dont trois dames et dix enfants a permis de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé dans la nuit du 13 au 14 Février dans l’arrondissement de Ndu– Région du Nord Ouest

 

Les Sanctions

L'ouverture d'une procédure disciplinaire contre le Chef de Bataillon Nyiangono Ze Charles Eric, Commandant du 52ème Bataillon d'Infanterie Motorisée (BIM) et tous les militaires ayant participé à l'opération de Ngarbuh.

L'arrestation du Sergent Baba Guida, du Gendarme Sanding Sanding Cyrille et du Soldat de Première Classe Haranga Gilbert, ainsi que des dix membres du comité de vigilance impliqués dans les événements tragiques de Ngarbuh et l'ouverture d'une procédure judiciaire contre eux.

Les militaires concernés sont d'ores et déjà à la disposition du Tribunal militaire de Yaoundé. Les membres du comité de vigilance concernés sont eux, activement recherchés.

 

Le Président de la République a ensuite exigé

L'exhumation des corps des victimes afin de leur donner, aux frais de l'Etat, une sépulture digne et de finaliser les constats nécessaires à la manifestation de la vérité

Le recensement des ayants-droit des victimes par l'Autorité administrative aux fins du versement par l'Etat des indemnisations et compensations appropriées.

Le renforcement de la sécurisation du village de Ngarbuh, notamment par la création d'une base militaire et l'érection d'autres services publics qui devraient permettre une meilleure protection des civils contre les exactions des groupes armés, le retour des personnes déplacées et l'apaisement des tensions intercommunautaires.                  

 

Retour sur les faits

Ngarbuh était devenu un centre de regroupement des terroristes sécessionnistes ainsi qu’un pôle logistique de ravitaillement en armes, munitions et combustibles de ces groupes.

Ces derniers se livraient à des exactions diverses contre les populations locales, notamment le vol des bétails les agressions …Ce  qui a justifié une intervention des Forces de Défense et de Sécurité aux fins de protéger ces dernières.

Après une mission de reconnaissance autorisée par le Chef de Bataillon Nyiangono Ze Charles Eric – Commandant du 5ème Bataillon d’Infanterie Motorisée de Nkambe, le Sergent Baba Guida – Chef du Groupe Mixte de Ntumbaw l’a conduite quelques heures avant les heurts

C’est alors qu’un détachement a quitté la base le 13  Février à 22 heures avec un effectif de trois militaires et deux gendarmes. Au cours de la progression, le chef du groupe a pris l’initiative de se faire accompagner par dix sept membres d’un comité de vigilance local.

Après avoir formé deux groupes, l’équipe conduite par le Sergent Baba Guida à Ngarbuh 3 et composée du gendarme Sanding Sanding Cyrille, du soldat de 1ère classe Haranga et de dix membres du comité de vigilance local a donné l’assaut sur la base des informations communiquées par un terroriste repenti et paysan de la zone.

C’est après échanges violents de coups de feu ayant conduit à la mort de cinq terroristes et à la saisie de plusieurs armes que le détachement s’est rendu compte que trois femmes et dix enfants ont péri du fait de son action.

C’est conduit par la panique que les trois militaires, aidés par quelques unes des personnes qui les accompagnent ont tenté de masquer les faits par des incendies.

Rentré à la base, le Sergent Baba Guida a adressé à sa hiérarchie un compte rendu volontairement biaisé. C’est sur la base de ce dernier que le Gouvernement avait initialement fondé sa communication.

 

Les responsabilités établies par la commission d’enquête

Le Chef de Bataillon Nyiangono Ze Charles Eric, Commandant du 52ème  Bataillon d'Infanterie Motorisée (BIM), connaissant pourtant la sensibilité de la zone de Ngarbuh, où existent de vives tensions intercommunautaires, n'a pas personnellement supervisé l'opération menée par ses hommes.

Le Sergent Baba Guida a associé des civils armés à une opération militaire, n'a pas maîtrisé ses hommes au cours de ladite opération, a ordonné l'incendie de maisons et volontairement travesti le compte rendu de l'opération et son bilan.

Le Gendarme Sanding Sanding Cyrille a participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Le Soldat de 1ère  classe Haranga a participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Les dix membres du comité de vigilance engagés à Ngarbuh 3, non encore identifiés ont participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons.

Tout en adressant ses condoléances aux familles, le Chef de l’Etat Camerounais a réitéré ses instructions fermes aux responsables compétents, aux différents niveaux hiérarchiques des Forces de Défense et de sécurité, de veiller, avec une détermination accrue, à ce que celles-ci accomplissent toujours leur devoir avec professionnalisme. Qu’elles assurent tout particulièrement la protection des civils et s'assurent que les allégations relatives à d'éventuelles exactions fassent systématiquement l'objet d'enquêtes et le cas échéant, de sanctions appropriées.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01