Anicet Ekane le président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie affirme qu’il a également eu recours à la pharmacopée traditionnelle.
Comme Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, Anicet Ekane révèle les secrets de sa guérison. Le président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), dont l’état clinique n’a été récemment que connu du grand public, affirme avoir reçu comme traitement, la chloroquine. Un médicament actuellement au centre des débats dans le protocole thérapeutique des personnes qui ont le virus du Covid-19. Et qui à en croire l’instruction faite par Paul Biya au Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation à se lancer dans sa production, a été adopté dans le traitement contre le Coronavirus dans notre pays.
Anicet Ekane fait donc savoir qu’outre la Chloroquine, il a pris l’Azithromycine. Le président du Manidem précise qu’il a scrupuleusement suivi les recommandations. Toutefois, il affirme avoir associé à ces produits de la médecine moderne, la pharmacopée africaine. “J’ai pris la chloroquine et l’azithromycine... Je suis un habitué des tisanes, de la pharmacopée africaine et des inhalations avec des feuilles de goyavier, manguier, papayer. Je crois que ça m’a beaucoup aidé », déclare-t-il.
En revenant sur les circonstances de sa contamination, Anicet Ekane croit qu’il a été contaminé à l’aéroport de Douala. Il s’y était rendu avant l’adoption de la mesure relative à la fermeture des frontières.
« Je crois avoir chopé la maladie à l’aéroport international de Douala où je m’étais rendu avant la fermeture des frontières. 14 jours exactement plus tard, j’ai eu les premiers symptômes, à savoir une toux sèche, des picotements à la gorge avec une température avoisinant 38 degré...Après trois jours, la température a baissé, j’ai pensé que ça allait. Mais, une semaine après, je ne me sentais toujours pas très bien. J’ai finalement décidé de me rendre à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique de Yassa pour des tests. C’est là-bas que j’ai été testé positif », raconte-t-il.
Liliane N.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale pense qu’à l’heure actuelle, le gouvernement doit revoir son train de vie.
L’Honorable Cabral Libii plaide pour un réajustement de la Loi des finances de cette année, au vu de la pandémie du Coronavirus qui sévit aussi au Cameroun. «Au regard de la crise sanitaire qui frappe le monde, qui frappe le Cameroun, au regard des exigences que cela comporte en termes de financements, nous avons dit que le préalable des préalables, c’était une loi de finances rectificative», a-t-il déclaré.
Réagissant sur les antennes de la chaîne de télévision Equinoxe, le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), a donné quelques pistes à explorer, pour un financement du Fonds de solidarité nationale, créée par Paul Biya le Président de la République, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.
Il suggère par exemple, la baisse des salaires des Ministres et même ceux de certains parlementaires. «Il faut revoir l’ordre de priorité de la dépense publique; qu’on revoit à la baisse le train de vie de l’Etat, la rémunération des ministres, des hauts responsables et même des parlementaires pour trouver l’argent nécessaire pour faire face à la crise», a déclaré le Député Pcrn du Nyong-et-Kellé.
Dans le même ordre d’idées, l’Honorable Cabral Libii suggère «des ajustements fiscaux et douaniers» qui doivent être envisagés. Seulement le Député fait remarquer qu’aucun texte sur la révision de la loi des finances de l’année 2020, n’a été adressée par le gouvernement au parlement.
Liliane N.
L’entreprise de transport routier entend ainsi résister aux effets néfastes du coronavirus qui impacte profondément son secteur d’activité. La mesure entre en application dès ce mois d’avril, et la situation sera automatiquement rétablie à la fin de la crise.
Selon des sources internes à l’entreprise, Touristique Express S.A traverse comme plusieurs autres entreprises camerounaises, un moment extrêmement difficile provoqué par la lutte contre le coronavirus. Cette situation frappe négativement son chiffre d’affaire qui connait dans la foulée une baisse drastique.
54%, c’est le taux de baisse qu’enregistre son chiffre d’affaire comparativement à 2019 pendant la même période. Elle enregistre également une réduction de l’ordre de 55% du nombre des départs de bus auquel il faut ajouter le niveau de taux de remplissage exigé par le ministère dès Transports (mesure de riposte contre le Covid-19). C’est donc sans doute pour éviter le chaos, que la direction générale de l’agence de voyage a songé à des mesures de sauvetage. La première de ces mesures, est celle liée à la réduction des charges. Celle-ci entre en vigueur à compter du mois en cours (Avril).
L’on apprend que Touristique Express S.A a réduit le salaire net de l’ensemble de son personnel dans le strict respect du SMIG en application au Cameroun. L’entreprise garantit que la situation sera automatiquement rétablie dès lors que la crise prendra fin, à en croire une note interne à l’entreprise adressée au personnel en date du 13 avril dernier.
Dans le même temps, l’entreprise de transport routier prévoit un palliatif. Elle fait savoir que le temps de travail sera réduit de moitié, tout comme deux équipes vont alterner par semaine, et seront constituées par service.
Innocent D H
« La reprise des cours le 01er juin 2020 dans tous les établissements scolaires et universitaire ainsi que dans les centres de formation professionnelle et les grandes écoles… Il reste attendu que cette mesure est susceptible de réajustement en fonction de l évolution de la pandémie ».
Telle est la décision prise ce Jeudi par le Chef de l’Etat Camerounais, en plus de la reconduction, pour une durée de 15 jours supplémentaires, des 13 mesures de restriction publiées le 17 Mars dans le cadre de la lutte contre l’expansion du Covid -19 dans notre pays, auxquels s’ajoutent les mesures complémentaires communiquées le 09 Avril 2020.
La troisième décision gouvernement publiée ce 17 Avril est « la finalisation en urgence de l'étude visant à évaluer l'impact du Covid 19 sur l’économie nationale et la détermination en urgence des mesures d’accompagnement à mettre en œuvre pour soutenir les secteurs d’activité en difficulté ainsi que les ménages les plus fragiles... ».
Dans son allocution, le Premier ministre - Chef du Gouvernement a dit toute la satisfaction qu’il « Observe à travers l’élan de mobilisation que suscite la lutte contre le Covid – 19 de la part des acteurs nationaux et internationaux… Tout porte à croire que les actions qui sont menées dans différents domaines pour limiter la propagation de ce virus, produisent déjà les résultats encourageants et méritent d’être intensifiées sur le terrain, jusqu’à l’éradication de cette pandémie ».
Difficultés économiques
La crise sanitaire que traverse le Cameroun a causé d’énormes difficultés notamment, pour ceux qui sont dans le secteur informel. Obligés de pratiquer le confinement partiel, les promoteurs connaissent une chute drastique de leurs chiffres d’affaires et craignent d’être obligés de fermer lorsque la vie va reprendre son cours normal, s’ils ne sont pas accompagnés.
Les choses vont aller en s’améliorant, d’après le Premier ministre : « Le Gouvernement a pris la pleine mesure des difficultés auxquelles sont confrontés certains secteurs essentiels, du fait de la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du Covid – 19. Je pense notamment à celui des Transports, ou encore à celui de l’hôtellerie – restauration. Je voudrais dire à ce sujet que les restrictions qui sont imposées à ces secteurs et à bien d’autres, depuis le 17 Mars, sont certes difficiles à supporter ou à gérer, mais elles sont indispensables pour protéger la communauté nationale, face à l’ampleur de cette pandémie mondiale…
Il va de soi que les restrictions inhérentes à cette crise sanitaire seront progressivement levées, au fur et à mesure que la pandémie sera maîtrisée au plan national et international ».
Port obligatoire du masque de protection
Selon Joseph Dion Ngute, qui relève au passage la préoccupation qui est celle du Gouvernement relativement à ce qui se passe dans les marchés, il précise que : « Les normes et spécifications techniques, récemment publiées par le ministre de l’Industrie Locale, ne visent pas à confier à quelques entreprises, un monopole dans la fabrication des masques. Ces normes ont pour but d’améliorer la qualité et l’efficacité des masques produits par l’industrie locale, mais également celles des masques produits de façon artisanale par nos couturiers afin d’accroître le niveau de protection individuelle et collective…Au demeurant, le masque n’empêche pas le respect des mesures de distanciation sociale »…
Nicole Ricci Minyem
En recevant ce Jeudi l’ambassadeur français le Chef de l’Etats Camerounais a évoqué avec son hôte quatre sujets essentiels : la Santé – l’Economie –la Recherche et l’Humanitaire
Et bien évidemment ils n’ont pas manqué de parler du Covid 19, cette pandémie qui touche le monde entier, comme l’a entre autres relevé Christophe Guilhou sur le perron du palais d’Etoudi : « J’ai retrouvé le Président Biya qui m’avait reçu en audience il y a un peu plus d’un mois, toujours alerte et nous avons eu une très longue discussion, notamment sur les facilités accordées par le gouvernement Camerounais qui a permis le retour en France des français qui ont été bloqués par la fermeture des frontières aériennes et maritimes, et également rappeler tous les efforts de la France en faveur du Cameroun qui traverse comme beaucoup d’autres pays, une épreuve dure avec une épidémie de Covid – 19…Je lui ai rappelé également tous les efforts en matière de fourniture médicale, la prise en charge des malades ».
Le Président Paul Biya et son invité ont également parlé de l'allègement de la dette du Cameroun : « D’un point de vue budgétaire, financier, le moratoire sur le remboursement de la dette sur le Cameroun qui était obtenue au cours du G20, le président Macron a été un élément moteur de cette décision, va se traduire par un allègement de 230 milliards de FCA pour l’économie camerounaise dont 60 milliards pour la France… ».
Aucun lien avec la sortie de Maurice Kamto
L’évocation de ces sujets, notamment celui relatif à la crise sanitaire au niveau national, a suscité sur la toile et même au sein d’une certaine opinion quelques critiques acerbes. Les militants et sympathisants du Mrc se sont approprié cette sortie du Chef de l’Etat, arguant que c’est suite aux ultimatums de leur leader que Paul Biya a « daigné montrer son nez parce qu’il a eu peur du constat de la vacance introduit à l’Assemblé Nationale ».
Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto
En face, ils ont reçu une riposte musclée car considéré comme de simples récupérateurs à l’affût du moindre détail dans leur besoin maladif d’exister
« Les rêveries autour d'une éventuelle vacance à la tête du pouvoir sont ainsi stoppées nettes. Les copies renvoyées à leurs auteurs, avec immanquablement mais suffisamment en exergue écrit dessus constatation chimérique. Au-delà d'une simple apparition de "l'homme Lion" donc, une véritable interpellation à l'endroit de ces con-patriotes qui ont fait de l'éventualité de la mort d'un individu un projet de vie.
Quelle absurdité!
Quelle stupidité!
Quelle bêtise!
Quel plaisir un être humain équilibré, détenant l'entièreté de ses sens pourrait bien avoir à faire des incantations pour souhaiter voire disparaître un de ses semblables!
Qui plus est, dans notre contexte des peuples Bantous où atteindre le troisième âge devrait davantage être considéré comme une grâce!
En raisonnant même par l'absurde, c'est à se demander comment certaines gens peuvent un seul instant imaginer qu'il suffira juste que le Président de la République ne soit plus là (nul n'est immortel) pour que leurs vies deviennent roses du jour au lendemain… ».
A travers cette sortie, le Président de la République donne la preuve qu’il n’a jamais eu le moindre problème et qu’il gouverne bel et bien à la tête de la magistrature suprême du pays qui lui a été confié. En rappel, tous les décrets signés et publiés depuis le début de la pandémie du Covid – 19.
Nicole Ricci Minyem
Les éléments d’information à propos sont fournis par une source crédible, la commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR). Cette commission gouvernementale révèle que, dans le cadre de la mise à disposition des logements sociaux, la Société immobilière du Cameroun (SIC) ne dispose pas de titres de propriétés sur certains terrains bâtis.
Selon le constat fait par la CTR, « il y a lieu de relever l’absence des titres de propriété sur plusieurs terrains utilisés par la SIC, notamment ceux sur lesquels sont bâtis les logements en location-vente », fait savoir cette commission gouvernementale. Elle précise que le parc immobilier en exploitation de la SIC en date du 31 décembre 2018 est constitué de 5.355 logements. Cependant, la commission n’énonce pas clairement la qualité de terrains sans titres de propriété dont elle fait allusion.
Ces logements sociaux sont répartis ainsi qu’il suit : sept locations ventes ; 4.621 locations simples privées ; 424 logements mis à la disposition du ministère de la Défense (Mindef) ; 28 logements pour l’usage du personnel de la SIC elle-même, et 14 logements sont vacants.
Au regard de cette réalité, il est nécessaire de redorer l’image de la SIC en inversant la donne. La Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic recommande le « renforcement du privilège institutionnel reconnu à la SIC en tant qu’instrument de la politique de l’Etat en matière d’habitat et de la construction des logements ».
Innocent D H
Une image présentant le corps nu du défunt député déposé à la morgue d’un hôpital de la capitale a circulé sur la toile. La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, dénonce cet acte.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi) vient de saisir le Dr Malachie Manaouada le Ministre de la Santé (Minsante), par voie de correspondance. La correspondance parvenue à notre rédaction est signée par le Pr Shanda Tonme le président du Comicodi. Elle a pour objet “demande d’ouverture d’une enquête selon la procédure d’urgence pour identifier les auteurs de la profanation de la dépouille de l’Honorable Mbah Ndam, avocat au Barreau du Cameroun et vice-président de l’Assemblée”.
Pour mieux comprendre l’objet de la correspondance du Pr Shanda Tonme, il convient de revenir sur les faits qui l’entourent. Au petit matin du 13 avril 2020, des images présentant la dépouille toute nue de l’Honorable du Social democratic front (Sdf) à la morgue ont été publiés sur la toile. “Il s’agit une fois de plus d’une conduite immorale qui n’honore pas notre société et surtout laisse entrevoir un certain laxisme dans les lieux où la rigueur, la discipline et une déontologie forte, devraient être la règle”, déclare le Pr Shanda Tonme. Le Comicodi dit de ce fait plaider auprès du Minsante pour que les auteurs de cet acte soient identifiés, et qu’ils répondent sûrement de leurs actes.
A titre de rappel, le Député Joseph Mbah Ndam est décédé à l’âge de 65 ans. Sa mort est survenue le 13 avril 2020. Selon une source familiale, il n’est pas mort des suites du Coronavirus comme l’a voulu faire croire la rumeur. Il a juste succombé à une maladie qui le rongeait depuis des mois. L’honorable a été le conseiller juridique du Sdf depuis près de 30 ans. Il a quitté définitivement la scène, peu après l’échec aux dernières législatives où il n’a pas pu renouveler son mandat dans la Momo-Est. Il avait fait de l’Assemblée nationale son second domicile, puisqu’il y a siégé pendant 23 ans (1997-2020) sans discontinuer, respectivement comme président du groupe parlementaire (1997-2007) et vice-président (2007-2020) de cette chambre.
Liliane N.
Maurice Kamto demande par ailleurs la libération de Sisiku Ayuk Tabe.
Juste après que le décret portant remises et commutations de peine signé par Paul Biya le Président de la République ait été rendu public le 15 avril 2020, Maurice Kamto a réagi. Sans saluer l’acte pris par le Chef de l’Etat, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a demandé que Mamadou Mota et Sisiku Ayuk Tabe soient libérés. Maurice Kamto souhaite que les cas de ces deux détenus soient pris en considération. Par ailleurs, il appelle à la remise en liberté des “prisonniers politiques” du Cameroun.
Seulement, il faut souligner que le décret du Chef de l’Etat définit clairement les profils des détenus concernés par cet acte. Ledit acte ne concerne donc pas, les personnes qui sont en détention provisoire. Mais celles dont les condamnations ont déjà été prononcées. Le décret du Président ne concerne pas les détenus condamnés pour des motifs qui tournent autour des crimes économiques, l’atteinte à la sécurité de l’État, la fausse monnaie, la fraude douanière, la torture, la pédophilie, le viol entre autres.
Coronavirus : Commutation et Remise de peine pour tous au Cameroun
Il convient de rappeler que Sisiku Ayuk Tabe le président auto proclamé de la république fantôme d’Ambazonie avec ses compagnons ont été condamnés le 20 août 2019 à la prison à perpétuité par le Tribunal Militaire de Yaoundé. Ils ont introduit un appel de cette décision auprès de la Cour d’Appel du Centre. Ils sont reconnus coupables de sécession, terrorisme, hostilité contre l’Etat du Cameroun et non possession de pièce d’identité camerounaise.
Mamadou Mota été reconnu coupable de «rébellion en groupe» et condamné à 2 ans de prison ferme.
Liliane N.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé le 13 avril dernier à Washington aux États-Unis, un allègement de la dette immédiat pour 25 pays au titre du fonds fiduciaire réaménagé d’assistance et de riposte aux catastrophes (fonds fiduciaire Arc). Parce que jugé moins vulnérable, le pays ne fait pas partie des pays concernés.
Les pays bénéficiaires de cet allègement de la dette immédiat sont les suivants : Afghanistan, Bénin, Burkina Faso, Comores, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Haïti, îles Solomon, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Népal, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Tadjikistan, Tchad, Togo et Yémen.
Il s’agit de l’une des mesures prises par cette institution financière pour soutenir ses pays membres à faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Le constat qui se dégage, c’est que le pays de Paul Biya ne figure pas parmis ces Etats car jugé moins vulnérable par le FMI.
Selon les explications de la Directrice générale du FMI, Kristaline Georgieva, « nos pays membres les plus pauvres et les plus vulnérables recevront ainsi des dons qui couvriront leurs obligations envers le FMI pour une phase initiale de six mois, ce qui leur permettra de consacrer une plus grande partie de leurs faibles ressources financières aux soins médicaux et autres efforts de secours d’urgence vitale ».
La directrice générale ajoute que, le fonds fiduciaire Arc peut fournir dans ce contexte un allègement du service de la dette sous forme de dons à hauteur d’environ 500 millions de dollars, y compris les 185 millions de dollars récemment annoncés par le Royaume-Uni, ainsi que les 100 millions fournis par le Japon à titre de ressources immédiatement disponibles. L’on apprend également que d’autres pays comme la Chine et le pays-Bas, s’apprêtent eux aussi à apporter leurs aides.
Fonds Monétaire International : Vingt cinq pays verront leurs dettes annulées
Kristalina Georgieva engage d’autres partenaires à aider le FMI à reconstituer les ressources du fonds fiduciaire et à renforcer davantage sa capacité à offrir à ses pays membres les plus pauvres, un allègement supplémentaire du service de la dette pendant pas moins de deux ans.
Après analyse dans la liste du FMI, l’on note la présence des pays comme le Rwanda, le Madagascar ou encore le Sao Tomé, qui ne sont pas plus pauvres que le Cameroun, mais sont retenus, alors qu’en Afrique au Sud du Sahara, le Cameroun enregistre plus de cas de Covid-19. Sur le banc des absents, il y a aussi des Etats comme, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo, etc. Une façon de dire que le pays de Paul Biya n’est pas le seul oublié par le FMI dans cette conjoncture difficile imposé par le coronavirus.
Innocent D H
Le ministre de la Santé publique l’a réitéré au personnel de santé véreux qui depuis quelques semaines a choisi de s’enrichir sur le dos des victimes de cette pandémie
Depuis la détection des premiers cas de Covid 19 au Cameroun, tout le monde, ou presque s’est félicité de l’abnégation, du sens de sacrifice et des risques quelquefois pris par le personnel de santé, afin de soulager leurs compatriotes souffrant du Corona Virus.
Les médecins et autres membres du corps médical sont devenus des héros et chaque fois que l’un d’eux est mort, qu’il soit concerné de près ou de loin à la pandémie, les messages de condoléances ont afflué et il a été demandé au gouvernement de prendre des mesures afin de revoir leur grille salariale en plus des avantages qui doivent leur revenir…
Et pourtant,
Quelques uns ont malheureusement trouvé une opportunité afin de s’en mettre plein les poches, sans tenir compte de la souffrance, de la détresse, du désarroi des personnes atteintes. Les dénonciations faites par les malades ou leurs proches n’ont pas été prises en compte et à chaque fois, ils ont été pris comme des « individus qui ne manquent aucune occasion de salir l’image du Cameroun et ne savent jamais reconnaître ce que fait le Gouvernement, même quand c’est bien.
Ceux qui ont écrit au ministre de la Santé publique en relevant par exemple que leur malade a été abandonné dans une voiture, sans soins parce qu’incapable débourser cent, parfois deux cent mille par certains médecins ont subi les foudres des bien pensants. Les familles nanties ont à chaque fois été contraints de se plier et ceux qui le sont moins été renvoyés chez eux avec leur malade, bénéficiant au passage de quelques conseils pour la prise en charge de leur malade, donné avec condescendance et ironie.
Le ministre de la Santé Publique sonne la fin de la récréation
Après avoir décrié ces dérives, le Dr Manaouda Malachie met un terme à ces manœuvres peu recommandables à travers une lettre circulaire adressée à ses collaborateurs et rendue publique ce Jeudi : « Je voudrais rappeler certains principes clés dans la prise en charge du Covid – 19, notamment la gratuité du service…Vous voudrez donc désormais vous assurer de prendre toutes les dispositions utiles pour que tous les services liés à la prise en charge du Covid – 19, sans exception, soient offerts aux patients sans aucune contrepartie financière… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans un document publié ce 15 avril, il laisse entendre que : « le président élu du MRC a saisi par un moyen laissant trace, le président et le Bureau de l’Assemblée nationale afin qu’il demande au Conseil constitutionnel de constater la vacance de la présidence de la République ».
Dans un document intitulé « Halte à la politique -Fiction : la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun », rendu public en date du 15 avril 2020, le secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) décrypte le texte du candidat malheureux à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.
Le Pr. Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la Communication du Comité central du RDPC retient deux paradigmes. Il s’agit de la forme (recevabilité de la saisine) et du fond.
Pour ce qui est de la forme, le cadre du parti souligne, « M. Kamto a saisi le président de l’Assemblée nationale. C’est une démarche nulle et de nul effet ». Pour étayer son argument, il s’appuie sur l’article 81, alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dispose que « les pétitions doivent être adressées au président de l’Assemblée nationale par un ou plusieurs députés ».
Fame Ndongo, pense que sur cette base, aucun citoyen ordinaire n’a le droit de saisir le président de l’Assemblée nationale ou le Bureau. « C’est un impératif exclusif. Le verbe « devoir » est dirimant et non pas facultatif ou permissif (les pétitions doivent…). Et le mode « indicatif » relève de l’effectivité et non de la virtualité ou de l’optatif », décrypte le secrétaire à la Communication du Comité central.
Celui-ci, fait dans le même temps observer qu’au Cameroun, il n’y a pas de la loi d’initiative populaire (comme dans quelques rarissimes pays). Poursuit-il, les experts précisent que le « constitutionnalisme démotique » (demos=peuple en grec) n’existe pas au Cameroun.
« Nous sommes dans un régime de démocratie représentative. Cela signifie que les citoyens s’expriment directement, en matière de Droit constitutionnel, soit par l’élection de leurs représentants, soit par voie de référendum. La saisine par M. Kamto (citoyen ordinaire) du président de l’Assemblée nationale est donc nulle et de nul effet. S’il était député, il aurait pu saisir le président de l’Assemblée nationale. Mais on le sait, avec des « si », on mettrait Paris dans une bouteille », note Fame Ndongo.
Quant au second paradigme, c’est-à-dire le fond, Jacques Fame Ndongo mentionne, la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun. « Les conditions juridiques pouvant induire le déclenchement du constat de vacance de la présidence de la République sont les suivantes : le décès, la démission ou l’empêchement définitif (article 6, alinéa 4 de la Constitution) », croit savoir le membre du Bureau politique du RDPC.
Pour lui, aucune des hypothèses émises par Kamto n’est avérée, vérifiée ou validée. En conséquence, la « démarche du président élu du MRC est sans fondement juridique », il en veut pour preuve, « aujourd’hui, le Président de la République, Chef de l’Etat, a signé un décret portant commutation et remise des peine, et un autre texte portant nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ».
Le Pr. Jacques Fame Ndongo rappelle, « on ne peut pas être mort, démissionnaire ou définitivement empêché et exercer pleinement ses responsabilités constitutionnelles. C’est le principe aristotélicien du tiers exclu (A ne peut pas être non A ; ou bien, si A est différent de B, A ne peut pas être B). Ce qu’il fallait démontrer (CQFD). Halte à la politique fiction », relève-t-il.
Il convient d’indiquer à titre de rappel qu’après la création de l’association « Survie Cameroon-Survival Initiative », le 27 mars dernier par le président du MRC pour la collecte de fonds de lutte contre le Covid-19, le Pr. Jacques Fame Ndongo lui a opposé une réplique. Celui-ci, estimait dans une sortie en date du 28 mars, qu’il ne s’agit ni plus, ni moins d’un stratagème insurrectionnel.
Innocent D H
C’est ce qui ressort de cette analyse faite par Serge Aimé Bikoî qui en dehors de sa casquette de journaliste porte de nombreuses autres casquettes dont celle de sociologue
« La perception sociale de l'emballage des grillades et des boissons lors des réunions, fêtes et deuils
Un phénomène social est récurrent dans les mœurs quotidiennes. Au cours des réunions de famille, des fêtes et des deuils, des femmes n'hésitent guère à emballer et à rentrer avec des grillades dans leurs domiciles. Parfois, elles emportent même des boissons gazeuses et alcoolisées en plastique et en canettes.
Si dans l'imaginaire individuel, c'est un fait banal, dans la conscience collective, le fait de rentrer avec des denrées alimentaires chez soi est un indicateur de réussite sociale de la réunion, de la fête ou de la cérémonie d'inhumation à laquelle quiconque a assisté.
Autrefois, emballer et rentrer avec des grillades chez soi était une pratique sociale routinière chez des femmes issues des couches défavorisées. Quand un ménage pourvu de bien de membres est désœuvré, la tenue d'une réunion familiale, d'une réunion d'association, d'une fête populaire ou l'organisation des rituels funéraires constituent des occasions opportunes pour emporter des denrées alimentaires de toutes sortes. L'enjeu, ici, consiste à combler, en un laps de temps, quelques besoins alimentaires auxquels la cellule domestique est en butte de manière régulière ou fréquente.
Mais, aujourd'hui, le phénomène de l'emballage des grillades dans la besace des femmes est si ancré dans les mœurs quotidiennes qu'il concerne autant les familles démunies que les familles nanties. Petites et grandes femmes, femmes aisées et femmes paupérisées, femmes urbaines et femmes rurales s'empressent, au terme de chaque réunion, de chaque fête, de chaque deuil, à emporter morceaux de viandes, de poulets, de poissons et de porcs braisés, des frites de plantains ou toutes sortes de féculents cuits (plantains, macabos, manioc, ignames, bâtons de manioc etc).
Il y a toujours, en dehors des sacs à mains des femmes, un emballage plastique ou un récipient susceptible de contenir, à la fois, ces grillades et des légumes préparés, tels que l'Okok ou du Ndole. Autant des partenaires féminins ont la propension à rentrer avec les produits gastronomiques, autant elles ont la latitude, voire l'opportunité d'emporter quelques bouteilles de jus en plastique ou quelques canettes de bière connues de tous.
Dans le jeu des représentations collectives, le fait, pour la gent féminine, d'emballer et de retourner à son domicile avec les denrées alimentaires est un indicateur de réussite sociale de la réunion, de la fête ou du deuil. Faire bombance et enfouir des grillades dans son emballage est un signe de fierté témoignant de ce que la réunion s'est bien passée ou que la fête s'est bien déroulée ou alors que le deuil d'un tel a réussi, pour emprunter leur expression.
Il s'agit là de la valorisation des moments d’allégresse chez autrui. Toute chose qui lui gratifie des félicitations et des honneurs. C'est ainsi qu'au retour chez soi, des participants à cette commémoration associative et festive n'hésiteront pas à vanter et à sublimer le couple qui vient de leur offrir ces moments récréatifs empreints d'ambiance, de jactance, de jouissance, de réjouissance et de tonitruance.
Par contre, le fait de rentrer d'une réunion ou d'une fête ou encore d'un deuil sans emporter des grillades parce qu'il n’y en avait pas est, dans le jeu de la perception sociale, un marqueur de l'échec. D'après bien de concitoyens férus et mordus des préoccupations de la manducation, c'est-à-dire du ventre, lorsqu'il n'y a pas assez de nourriture et trop de boissons alcoolisées, ceci signifie que la réunion s'est mal passée ou que la fête s'est mal déroulée.
Illico presto, des participants à cet instant de communion retournent chez eux étant irrités et courroucés. Séance tenante, certains vous chahutent et vous font savoir que vous avez mal reçu les gens et que vous n'êtes rien et ne valez rien. Ailleurs, ils racontent à qui veut entendre que vous êtes pauvres et misérables; ils relatent, de surcroît, que lorsque vous allez aux réceptions et aux réunions des autres membres de familles ou des amis, vous mangez et buvez avec délectation et satiété.
Pourtant, quand c'est votre tour de souscrire à ce rituel de la tradition africaine, vous faites preuve, disent-ils, d'avarice. L'Homme populaire dit alors que vous êtes chiches et vous ne faites aucun effort pour bien recevoir vos frères et sœurs, vos parents et vos amis. Vous devenez, pour ainsi dire, la risée de tous et la brosse à dents de quiconque vous voit. Vous êtes insultés, méprisés, raillés et humiliés.
La morale de l'histoire: Apprenez à bien recevoir les gens! Les Camerounais aiment la nourriture et la bière ».
N.R.M
Lors de son traditionnel point de presse au Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique Manaouda Malachie a donné les dernières informations relatives à l’état de lieu de la situation sanitaire sur l’ensemble du triangle national
« La prévention de la maladie reste la seule arme pour combattre cette pandémie. Le lavage régulier des mains, la distanciation sociale et le port adéquat du masque doivent devenir des réflexes pour chacun d’entre nous.
A ce jour, nous notons une trentaine de personnes sous oxygénothérapie, 165 personnes guéries avec malheureusement 17 décès.
Le Gouvernement continue de déployer tous ses efforts pour contrôler la pandémie. Il est attendu de chacun de nous, de contribuer à l’éradication de cette pandémie.
Une fois de plus, nous invitons les uns et les autres, à appeler le numéro vert 1510, pour signaler tout cas suspect de COVID-19 afin de bénéficier d’une prise en charge appropriée.
En outre, nous encourageons la population à continuer de fréquenter les formations sanitaires, en cas de pathologies autres que la COVID-19. Il est à préciser ici que la COVID-19, comme toute autre maladie, se soigne et on peut en guérir dans 97 pour 100 des cas. Toutefois, nous pouvons l’éviter en respectant scrupuleusement les mesures barrières édictées par le Gouvernement, à savoir :
- Porter systématiquement des masques dans les lieux publics ;
- Se laver régulièrement les mains avec de l'eau propre coulante et du savon ou utiliser une solution hydro-alcoolique ;
- Se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir jetable lorsque l’on tousse, éternue ou utiliser le pli du coude ;
- Respecter les mesures de distanciation physique d’un 1,5 mètre ;
- Surtout, Restez chez vous autant que possible et ne sortez qu’en cas de nécessité ».
Nombreux sont ceux qui s’arrimer aux mesures d’éradication du Covid 19
Certes, l’on relève que quelques personnes s’amusent encore à faire la sourde oreille, prenant comme prétexte le fait que le Chef de l’Etat ne s’est pas encore exprimé sur la question. Ils font d’une crise sanitaire, une récupération politique pensant peut être dans leur esprit, attribuer des torts au gouvernement si quelque chose de mal leur arrive.
Cependant, dans leur grande majorité, les Camerounais notamment ceux de la couche sociale la moins favorisée, se donnent les moyens de respecter les règles, soucieux de leur santé de même que de celle des autres.
Devant les commerçants dans certains marchés de la région du Soleil Levant, les clients tentent tant bien que mal de respecter la distance requise devant les marchands et le port des masques semblent s’intégrer de plus en plus dans les mœurs bien qu’ils ne répondent pas nécessairement aux normes.
Nicole Ricci Minyem
C’est suite à un décret signé ce Mercredi par le Président de la République
L’agrégé de Droit remplace Jean Fouman Akame décédé en Janvier 2019. En rappel, c’est le 7 Février 2018 que les onze premiers membres ont été nommés pour un mandat de six ans, éventuellement renouvelable.
Il faut en plus relever que le Conseil Constitutionnel est le régulateur des Institutions et autre organe chargé de veiller à la régularité de l’élection présidentielle et des élections parlementaires.
Les réactions
Eric Mathias Owona Nguini
À tout seigneur, tout honneur
L'éminent agrégé et ancien ministre est à la tête de la délégation de la mission internationale d'observation de la CEEAC en République Démocratique du Congo pour les élections.
Le Professeur Joseph Owona a obtenu son Doctorat à 27 Ans et son Agrégation En Droit Public à 32 ans. Il est le meilleur de sa génération dans son domaine. Il est une sommité en Afrique Subsaharienne. Il a formé d'éminents universitaires. Il a enseigné le professeur national Maurice kamto, une autre sommité du Droit Public.
Le Professeur Joseph Owona a Connu une ascension très fulgurante et brillante tout au long de sa carrière. Il a occupé tous les postes stratégiques sous le Renouveau.
Vice-ministre à 38 Ans, ministre à 40 ans, 10 Départements ministériels, secrétaire général de la Présidence de La République, 21 ans de présence au gouvernement, légiste, Juris-Consulte, auteur de 5 manuels et 3 essais, directeur de 2 encyclopédies).
Rédacteur de lois, Décrets et Constitutions, reformes dans le contrôle supérieur de l'État, l'Enseignement Supérieur, l'Education, leader des Textes de la Normalisation constitués par la FIFA en modèle pour le Mali et le Togo, malgré leur annulation abusive par la CCA au Cameroun.
Il est le ministre qui a le plus occupé le poste sous le Renouveau même s'il n'a jamais été ministre d'État. Il fait partie des confidents du Chef de l'Etat même s'il est à « l'écart » du Gouvernement.
Il est le géniteur d'un autre brillant universitaire, le génie Mathias Eric Owona Nguini, Chercheur à la Fondation Paul Ango Ela et Enseignant à la Faculté Des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Yaoundé 2 à Soa.
Dieudonné Essomba
Je ne pense pas grand-chose à dire ! Chaque région a un membre parmi les 10 membres du Conseil Constitutionnel. Le Sud a perdu le sien en la personne de Fouman Akame. Paul Biya, le Président de la République a cherché dans la région du Sud, la personne qui lui plaisait de mettre à ce poste. Il a pensé que c’est Joseph Owona. Je n’ai rien de plus à dire ! Si c’était un homme de l’Adamaoua ou du Nord-Ouest qui était mort, il n’aurait jamais pensé à Joseph Owona.
Nicole Ricci Minyem