Elles sont nombreuses les communautés de foi qui risquent de fermer les portes des paroisses et assemblées dans les jours à venir. Ce d’autant plus qu’il est difficile de dire dans combien de temps la crise va durer. Une incertitude qui aggrave la situation dans laquelle se trouvent les dirigeants desdites églises.
Les mesures barrières liées au coronavirus plombent le fonctionnement des églises et plusieurs communautés de foi. A divers niveaux, il est difficile de maintenir le régime de dépenses des communautés. Ces dépenses qui vont du paiement des factures de la paroisse, jusqu’aux actions de terrains en passant par l’entretien des temples et des hommes d’églises et leurs familles. Du fait que les fidèles ne viennent plus le dimanche au culte en nombre conséquent, le principal effet est la baisse drastique des contributions hebdomadaires.
Faute de pouvoir faire des collectes directement sur les fidèles en profitant de leur présence dans le temple, certains pasteurs et prélats ont mis en place des stratégies alternatives. Au début, ils appelaient les fidèles directement sur Facebook à ne pas oublier de contribuer pour la survie des prélats et des temples. On se souvient à cet effet que l’archevêque de Douala a fait un communiqué demandant aux fidèles de ne pas oublier « d’apporter la nourriture » des prêtres. Dans les courants pentecôtistes, la chose est plus pudique mais toute aussi agressive. Certains ont créé des comptes WhatsApp où ils rassemblent tous les fidèles de l’église. Ce qui permet une bonne surveillance des enseignements et des contributions. D’aucuns diffusent des comptes PayPal dans ces groupes pour collecter le maximum de sous.
Malheureusement, elles sont nombreuses les églises qui ne pourront pas s’en sortir dans ces conditions. Puisque les pasteurs de certaines communautés jouaient souvent sur des collectes multiples pour engranger le maximum de sous auprès des fidèles. De plus, il y a ces techniques liées aux délivrances de masses et des prophéties improvisées pour collecter le plus d’argent qui ne sera plus possible à réaliser. Conséquence directe, le train de vie de certains "hommes de Dieu" va prendre un coup. Par la suite, ce sont les questions d’entretien de l’assemblée qui vont subir.
Or, il faut le savoir, bon nombre de communautés dans l’environnement pentecôtiste prennent des maisons en location pour faire leurs cérémonies cultuelles. Il va de soi qu’il devient de plus en plus difficile pour ces hommes de Dieu de joindre les deux bouts, d’assurer leur train de vie et de continuer à régler comme il se doit les différentes mensualités. Il faut aussi le dire, les affaires de plusieurs donateurs ne tournent plus. Comme on ne sait pas combien de temps tout ça va durer, il est fort probable qu’au sortir de cette crise, de nombreuses églises vont faire banqueroute.
Semaine Sainte virusée : Dieu a-t-il oublié ses enfants ?
Stéphane NZESSEU
Dans un tweet ce jeudi, 23 avril 2020, le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale(Purs), Serge Espoir Matomba signale la réapparition du choléra dans la région du Littoral. Selon l'homme politique, cette résurgence de la maladie se fait au moment où toutes les énergies sont mobilisées pour faire front contre le Covid-19.
"Pendant que nous combattons le Covid-19, le choléra refait surface. Déjà trois décès à Bonaberi durant les trois derniers jours", écrit Serge Espoir Matomba. Une situation qui appelle à redoubler de vigilance, car un autre ennemi de plus que le Covid-19, signale sa présence. Et en pareille circonstance, la sensibilisation doit être de mise. L'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2018 invite les populations à l'observance " des mesures barrières pour lutter contre le Covid-19 et le choléra".
Plusieurs internautes ont commenté cette publication. Allant dans le même sens que l'auteur du texte, ils plaident pour un respect plus strict des règles d'hygiène. "Les caniveaux sont bouchés. Il faut voir où l'on puise de l'eau potable à Bonaberi. C'est terrible", regrette l'un d'entre eux. Un autre internaute va jusqu'à s'interroger, "à quand un véritable respect des règles d'hygiène par les populations?". "Chacun devrait commencer par prendre conscience que la saleté tue", suggère-t-il.
Pour ce qui est du Covid-19, indiquons que le Gouvernement vient de tenir sa réunion d'évaluation. A en croire le contenu d'un tweet du ministre de la Santé publique(Minsante), Dr. Manaouda Malachie, ce 24 avril 2020, les statistiques du jour font état de 1430 personnes infectées dont 692 actifs, 120 hospitalisés et 20 sous assistance respiratoire. 668 guéris et 43 décès. "Nous continuons de maîtriser ce virus", rassure le Minsante.
Innocent D H
Le Conseil des camerounais de la diaspora envisage de tenir une importante protestation, sur toute l’étendue du territoire national.
C’est un ultimatum que le Conseil des camerounais de la diaspora (Ccd) donne au Président de la République. Il souhaite que Paul Biya fasse son traditionnel discours du 20 mai. Pour le Ccd, c’est la seule façon de prouver qu’il n’y a pas de vacance au sommet de l’Etat. Parce que depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus, le Chef de l’Etat ne s’est pas adressé à la nation. Et le récent communiqué venu de la Présidence qui annule la célébration de la Fête de l’Unité, démontre que ce qui se dit depuis un certain temps, au sujet de la gouvernance du pays.
“Une note officielle émanant du Secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun, signée en date du 22 avril 2020, est venue confirmer ce que le peuple meurtri du Cameroun, dans son immense majorité, redoutait déjà, à savoir une vacuité du pouvoir au sommet de l’État camerounais, du fait d’une absence prolongée et injustifiable du premier des Camerounais, pourtant supposé être auprès de son peuple, au moment même où celui-ci n’a jamais autant eu besoin de lui que pendant la propagation à grande vitesse du COVID-19, pour le rassurer face au péril national et mondial auquel est exposée la nation camerounaise tout entière”, peut-on lire dans le communiqué du Ccd.
Le Conseil des camerounais de la diaspora annonce dans ledit communiqué, la tenue d’un soulèvement protestataire, dans le cas où le Président de la République ne s’exprime pas, dans le cadre de la célébration du 20 mai. Pour lui, le silence de Paul Biya est devenu assourdissant. Et ledit silence selon lui, confirme la thèse de la vacance au sommet de l’Etat.
Cameroun : Les festivités publiques du 01er et du 20 Mai annulées
“Ce peuple désabusé et aujourd’hui fort éprouvé par la pandémie du COVID-19 attend impatiemment de voir son chef de facto à son chevet, sur le terrain d’abord, et ensuite à travers un discours à la nation dans les jours à venir. Faute de quoi dès le 19 mai 2020 à 21h, le peuple souverain du Cameroun constatera de lui-même la vacance du pouvoir. Il sera ipso facto contraint de se réapproprier son destin et sa souveraineté dans les rues des villes et villages de toutes les dix régions du Cameroun le 20 mai 2020 à 10h. Et l’histoire se chargerait donc désormais de retenir, une fois pour toutes, cette date comme étant celle de la libération totale et définitive du Cameroun. La communauté nationale et internationale est, de ce point de vue, prise à témoin !”, peut-on lire dans le communiqué de la Ccd.Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto
Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun trouve que les résultats de cette enquête sont truffés de zones d’ombre.
La position de Maurice Kamto ne surprend pas l’opinion. Fervent opposant du régime Biya, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) affirme qu’il rejette les résultats de l’enquête sur le massacre des civils de Ngarbuh. Un communiqué rendu public hier 23 avril 2020, fait savoir que les conclusions de ladite enquête ont été rendues telles qu’elles, pour calmer la communauté internationale.
Pour Maurice Kamto, les résultats de cette enquête auraient pu être correctes si et seulement si, ils apportent des réponses aux questions ci-dessous, qu’il a rapporté dans son communiqué.
« Combien de personnes au total ont-elles été massacrées le 14 février 2020 ? Combien de maisons ont-elles été brûlées ? Qui sont ceux, dans l’armée, au sein des institutions de l’Etat, dans l’administration, au sein de la société civile, ont ordonné, supervisé, couvert et/ou tenté de manipuler l’opinion nationale et internationale ? Que sont devenues toutes les personnes arrêtées arbitrairement et torturées par les services au motif fallacieux qu’elles auraient collaboré avec les organisations de défense des droits de l’homme ayant dévoilé les crimes et l’implication de l’armée ? Qui finance et entretient les miliciens supplétifs enrôlés par le commando de Ngarbuh ? Qui a instrumentalisé la communauté Fulani et à quelles fins ? Qu’en est-il des autres cas de tuerie ou de massacres de civils dans les régions anglophones ? », a écrit le président du Mrc.
Pour Kamto, il y a donc besoin d’une ouverture d’une enquête internationale, qui doit porter sur les massacres des civils pas seulement de Ngarbuh, mais aussi dans la région de l’Extrême-Nord.
Liliane N.
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a rendu publique l'Évaluation du financement de développement (EFD) au Cameroun. Il en ressort que l'efficacité de certaines chambres consulaires notamment, celles de commerce et de l'Agriculture n'est pas à la hauteur des attentes.
Il ne fait l'ombre d'aucun doute, la Chambre de commerce, de l'industrie, des mines et de l'artisanat du Cameroun(Ccima) et la Chambre de l'Agriculture, de l'élevage et des forêts du Cameroun (Caefc), jouent un rôle indéniable pour la bonne marche de l'économie nationale. D'une part, elles servent de courroie de transmission entre les milieux d'affaires privés et les pouvoirs publics. D'autre part, elles jouent le rôle de consultation et de représentation dans leurs domaines de compétences.
Toutefois, dans son AFD-Cameroun rendue publique récemment, le Pnud constate,"la portée et l'audience de la Ccima et de la Caefc restent limitées du fait qu'elles sont des organismes publics, ce qui ne leur permet pas d'être reconnues comme structures partenaires par les opérateurs économiques, d'autant plus qu'il existe d'autres regroupements d'affaires qui semblent assumer les missions, tels que le Groupement inter-patronal (Gicam) crée en 1957".
Face à cette réalité, le Pnud recommande au Cameroun, une véritable mutation des chambres consulaires. Il est recherché, qu'elles deviennent des structures paritaires par les opérateurs économiques. "Des réflexions devraient être ouvertes pour évaluer les coûts et les bénéfices d'un changement de statut de ces organismes publics à des organismes privés", indique le Programme des Nations unies pour le développement.
Innocent D H
Elle a été interviewée par nos confrères de Canal II International et la chercheuse de Human Rights Watch affirme que bien qu’il existe des points de convergence, le nombre de morts est inférieur à celui rendu public
Il en est de même pour des causes réelles de ces décès : « Nous continuons à souligner que ces tueries étaient délibérées et pas les résultats d’un incident malheureux. La dynamique de l’attaque est différente de celle présentée dans le rapport. Nous avons interviewé des dizaines de personnes et à aucun moment, nous n’avons entendu parler d’une mission de reconnaissance et les images satellites prises avant et après le massacre démontrent que quatre maisons ont été incendiées…».
Elle a profité de cette tribune pour insister sur le fait que les menaces n’auront aucun effet sur ses collaborateurs et elle : « Lorsque nous avons dénoncé les meurtres de Ngarbuh, le gouvernement et les militaires nous ont attaqués, ils nous ont rabaissés, ils nous ont provoqués parfois même avec les insultes, parfois personnelles contre moi. Le gouvernement devrait comprendre que nous ne seront pas intimidés par cette tactique… Nous voulons faire comprendre aux uns et aux autres que notre objectif n’est pas de déstabiliser le pays mais de travailler en parfaite synergie avec le Gouvernement, les membres de la Société Civile et tous ceux qui peuvent nous permettre de faire respecter les Droits de l’Homme».
La chercheuse senior chez Human Rights Watch a tout de même relevé que le compte rendu de la Commission d’enquête mise en place par le Président de la République est une avancée, bien que beaucoup reste à faire : « Ce rapport de la commission d’enquête représente une avancée très importante, un pas positif dans la bonne voie. Ça montre que le gouvernement est disposé à sanctionner les responsables des crimes commis par ses propres forces de sécurité… « Lorsque nous avons dénoncé le meurtre de Ngarbuh, le gouvernement et les militaires nous ont attaqués, ils nous ont rabaissés, ils nous ont provoqués parfois même avec les insultes, parfois personnelles contre moi. Le gouvernement devrait comprendre que nous ne seront pas intimidés par cette tactique ».
Toutefois,
La sortie quelque peu ironique de l’italienne suscite un grand nombre de questions, surtout lorsqu’elle exige que « des facilités soient accordées aux Ong qui n’ont qu’un seul objectif : la recherche de la vérité ».
Depuis la mort regrettable des femmes et des enfants à Ngarbuh, elle n’a eu de cesse de parler des drones, des missions et autres enquêtes. Pourquoi cette recherche effrénée de la « vérité » n’a pas été remarquée lorsque Florence Ayafor a été sauvagement, impitoyablement, férocement assassinée ?
Quels sont les résultats de l’enquête que ses collaborateurs et elle ont menée sur le terrain ? Où sont les images des drones ?
L’assassinat de cette Camerounaise, mère d’enfants qui a choqué plus d’un n’est qu’un exemple parmi la centaine de crimes commis par les ambazoniens et leurs complices. Pourquoi on n’a jamais remarqué un tel tollé de la part de Human Rights Watch ?
Qu’est ce qui explique le silence de ce côté et qu’est ce qui fait de Ngarbuh, un cas particulier ?
Ou alors, la fin de la culture de l’impunité dont parle la chercheuse senior de cette Ong ne concerne que les éléments des Forces de Défense et de sécurité ?
Nicole Ricci Minyem
Ce jeudi 23 avril, dans une correspondance, l'Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables (Acdc) a saisi le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute pour lui proposer des mesures d'allègement fiscal envers les entreprises. L'esprit de ces propositions étant de permettre à ces entités économiques de faire face au Covid-19 dont les conséquences ne cessent de se faire sentir.
Le président de l'Acdc, Mouliom Mazou, écrit au Premier ministre,"nos propositions pour le compte de l'exercice 2020: une réduction de l'impôt libératoire à 50%, une réduction des acomptes mensuels sur le chiffre d'affaires de 50%, une réduction des précomptes sur achat de 50%, l'adoption du taux général de la TVA de 15%", découvre-t-on.
Dans son chapelet de doléances, l'association suggère aussi, une prise en charge à hauteur de 50% des factures d'eau et d'électricité jusqu'à la fin du confinement, une subvention des salaires à 40% afin d'éviter le licenciement du personnel qui aura pour conséquence l'accroissement du taux de chômage. L'Acdc souhaite en outre, une suspension des pénalités de retard des obligations fiscales et un report de paiement des cotisations sociales pour les entreprises se trouvant dans l'impossibilité de verser les salaires avec le maintien des couvertures sociales.
Dans cette correspondance, le président de l'Acdc fait savoir au Premier ministre que depuis la crise sanitaire due au Covid-19, les entreprises camerounaises sont confrontées à de multiples difficultés. Il s'agit notamment, des problèmes liés au ravitaillement en matière premières pour les entreprises de production, au ravitaillement des marchandises pour ce qui est des entreprises de distribution et de commercialisation.
Innocent D H
L’opération a commencé ce Jeudi par la maison d’arrêt de Yaoundé – Kondengui. L’information a été rendue publique par le site d'informations sur les questions de santé « l'Urgentiste.com »
« Les équipes spécialisées du ministère de la Santé publique ont entamé ce jeudi les opérations de désinfection des prisons centrale et principale de Yaoundé. La décision a été annoncée hier lors d'une réunion entre les responsables de ces pénitenciers. Réunion présidée par le Délégué régional de l'administration pénitentiaire, en présence des responsables des quartiers des détenus... ».
Au cours de ces assises, il a par ailleurs été décidé de faire des « tests généralisés de Covid 19 à tous les prisonniers ainsi qu’à tous les membres du personnel de l'administration pénitentiaire. Une décision de prophylaxie de 7 jours ».
Il est important de rappeler que cette décision intervient après la détection de plusieurs cas positifs de Coronavirus au sein de cette prison, construite pour moins de 1000 détenus et qui aujourd’hui accueille un peu plus de 4000 pensionnaires.
Une ordonnance qui vise à apaiser les inquiétudes
Même s’il faut reconnaître qu’avec la décongestion de cette maison d’arrêt survenue il y’a quelques jours, les « esprits » étaient un peu plus calme, cette opération de désinfection va participer à conforter les uns et les autres que le « bien être » des prisonniers reste dans une certaine mesure, une préoccupation de l’Etat.
D’autant plus que les images de ces prisonniers, prenant leur bain à quelques mètres des cadavres de leurs congénères, décédés suite au coronavirus avait failli provoquer un tollé général.
La satisfaction des prisonniers
Une source à l’intérieur de la maison d’arrêt de Kondengui a affirmé que « C’est avec beaucoup de reconnaissance qu’ils ont accueilli les équipes chargés de la désinfection à l’intérieur des murs de la prison. Il faut avouer que malgré le départ d’une grande partie de prisonniers, cette maison carcérale a encore en son sein, des centaines de personnes et, il n’est pas évident de faire par exemple respecter les règles de distanciation sociale…Néanmoins, après la détection faite sur les uns et les autres, l’opération entamée ce jour (Jeudi) nous permet de nous sentir mieux dans notre peau et, même si nous restons dans nos cellules, nous nous lavons les mains au quotidien et quelques uns parmi nous, portent les masques apportés par les familles. Nous espérons que le Gouvernement va continuer dans cette lancée ».
Après Kondengui, les équipes spécialisées du ministère de la santé publique vont se rendre dans les autres prisons du Cameroun car, elles travaillent également à prévenir des éventuels cas de coronavirus.
Nicole Ricci Minyem
La facture du mois d’Avril qui est arrivé dans le domicile de Mr E. Sylvain est tout simplement grotesque. Alors que le couple est habitué à consommer l’énergie électrique à hauteur de 7.000 fcfa le mois, quelle ne fût pas leur surprise quand ils ont lu le montant affiché sur la facture du mois : 1 milliard 570 millions de fcfa.
Les surfacturations sont de plus en plus régulier à Eneo ces dernières années. Le principal fournisseur de l’énergie électrique au Cameroun profite de sa situation de monopole pour en faire voir de toutes les couleurs aux citoyens camerounais. On avait entendu parler de plusieurs accusations de surfacturation dans différentes agences de tout le pays. Mais ce mois d’Avril nous a montré jusqu’où pouvait aller cette entreprise dans ses actes de mercenariat. Du banditisme organisé. Un système mis en place pur se faire le maximum d’argent possible.
La victime qui a permis de dévoiler la mafia, tout au moins en présentant sa facture reçu ce mois de l’agence Eneo de BIYEM ASSI, dans l’arrondissement de Yaoundé 6e. Comme on peut le voir sur l’image de sa facture ci-dessus, Mr E. Sylvain est un abonné régulier qui paye régulièrement ses factures. Ce d’autant plus qu’il n’a qu’un impayé d’un mois d’un montant de 7.810 fcfa. Ce qui en dit long sur le type de ménage et sur la moyenne de consommation que peut avoir ce ménage. Il est évident que sa consommation mensuelle ne dépasse aucunement le plafond de 10.000 fcfa. Comment a-t-on pu atteindre 1 milliard 570 millions 723 mille 752 fcfa de facturation mensuelle pour un ménage de cette taille. De plus, cette facture reçue le 12 avril, il devait la payer avant le 22 avril 2020. De quoi tuer de stresse et d’incompréhension ce chef de famille.
Sur les réseaux sociaux, au vu de la publication de la facture de ce ménage, les discussions vont dans tous les sens. Mais dans la grande majorité les langues se délient pour donner de se rendre compte qu’il s’agit d’une stratégie bien huilée dans les réseaux de la société de distribution d’électricité du Cameroun.
« Djon Souhe Souhe : Cette société de Bandits. Elle ne fait RIEN pour satisfaire les clients. Ça commence à être de trop. Nous recevons deux factures en un mois. Incroyable... Leurs machines ont CERTAINEMENT attrapé le CORONAVIRUS »
« Brice Kevin Nana : Lorsque tu te rends chez eux ils te demandent encore 5000f pour une requête... Cette société commence à déranger sérieusement. »
Dans la foulée, cet autre client ENEO fait un autre témoignage « Voici pour moi 381.613 fcfa j'ai demandé au gars si j'ai le pressing chez moi depuis que j'ai déposé une requête rien et apparemment sa deviens récurrent chez ENEO vivement qu'ils trouvent une solution à ce problème de surfacturation ». En attendant c’est le petit peuple qui broie du noir.
Stéphane NZESSEU
C'est le thème d'un grand séminaire que va donner à Yaoundé, l'apôtre Julius Ekie, le pasteur principal du Ministère International de la Foi Triomphante.
"Ce que le monde doit savoir de l'église du Seigneur", et même on pourrait dire, ce que l'église du Seigneur devrait savoir d'elle-même. Car le constat aujourd'hui est clair, la situation est déplorable. Ils sont nombreux les membres de l'église de Jésus-Christ qui ne sont pas pleinement conscient du revêtement qui est le leur. Ils sont nombreux qui ne savent pas tous les privilèges rattachés à leur qualité, à leur statut d'enfant de Dieu. En cette période de crise, il devient impératif de rappeler aux élus de Dieu qui ils sont et par la même occasion, dire au "monde" qui est l'église du Seigneur.
Il va sans dire que c'est le contexte de crise sanitaire actuel et l'attitude regrettable de certains enfants de Dieu qui amène l'Homme de Dieu a convoqué l'Eglise pour partager à nouveau ce qu'ils devraient déjà savoir. Mais aussi, d'interpeller les décideurs de ce siècle, de notre pays, à prêter une oreille attentive aux solutions qui viennent de l'église pour juguler cette crise de Covid 19.
Il sera question pendant trois jours, de rappeler aux chrétiens qu'ils ne doivent pas crier, pleurer et de plaindre comme le font les gens du monde. Ils sont d'une nature différente. Une nature susceptible même de les épargner de ce type de maladie, de les guérir et même de plus. Le vendredi 24 Avril, le samedi 25 et le dimanche 26 avril, l'Apotre Julius Ekie entretiendra les participants sur le site de ministère international de la Foi à Odza Yaoundé.
Mais tenant compte et respectant les restrictions sanitaires, en citoyen respectueux des autorités mises en place par Dieu, son équipe et lui ont choisi de privilégier la diffusion de ces enseignements en direct sur plusieurs plateformes (Facebook et YouTube) portant le nom @ApostleEkieJulius. Les fidèles et les participants via ces différentes plateformes pourraient éventuellement interagir avec l’orateur.
Au sortir de ces trois jours d’édification, il est attendu que les participants soient plus proactifs dans la proposition de solutions quant à la crise qui mine en ce moment notre pays. Il est attendu que les chrétiens se ressaisissent et prennent le devant en tant que la tête pour sortir la Nation de l’obscurité.
Rendez-vous est donc pris...
Stéphane NZESSEU
C’est le Premier Ministre – Chef du Gouvernement qui a présidé ce Jeudi, les travaux de la réunion hebdomadaire du Comité Interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Covid 19
Les échanges au cours de cette concertations ont essentiellement porté sur :
Le point actualisé de l’évolution du Covid–19 au Cameroun
A ce propos, il a été fait le constat selon lequel plus de 1000 cas ont déjà été répertoriés dans huit régions du Cameroun. A date, 668 personnes ont recouvré la santé et 43 sont décédées des suites du Covid–19. La stratégie de riposte à l’œuvre permet d’assurer une maîtrise progressive de cette pandémie au Cameroun, en dépit de son étalement géographique.
La revue des mesures prises afin de limiter l’expansion du coronavirus dans les centres pénitenciers
Ici, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux est revenu sur le décret présidentiel qui a permis la décongestion des prisons du pays et par conséquence, la réduction des risques de propagation du corona virus en milieu carcéral.
Au demeurant, les mesures déjà prises pour protéger les prisonniers contre ce virus portent notamment sur la suspension des corvées à l’extérieur ; la mise en place des cellules d’observation pour les cas suspects ; le lancement des opérations de désinfection des prisons ainsi que l’application des gestes barrières.
Le rapatriement des Camerounais en détresse à l’étranger, suite à la fermeture des frontières nationales
Après instruction du Chef de l’Etat, un premier contingent de 675 personnes a déjà été rapatrié depuis la fermeture des frontières nationales le 18 Mars 2020 et, 668 autres se trouvent encore bloqués dans plusieurs pays étrangers. Des négociations sont en cours, à la diligence du ministre des Relations Extérieures, pour l’organisation des vols spéciaux avec l’appui des chancelleries étrangères et ses représentations diplomatiques du Cameroun concernées, en vue du rapatriement dans les prochains jours du deuxième contingent.
Les modalités de déploiement des élèves et des étudiants dans les salles de classe et amphithéâtres, à compter de la date indicative de reprise des cours le 1er Juin 2020
Pour ce quatrième point, le communiqué indique que des mesures spécifiques sont à l’étude, en ce qui concerne les élèves de la maternelle, de la Sil et du Cours Préparatoire, au regard des difficultés à faire respecter les gestes barrières à cette catégorie d’apprenants.
Par ailleurs, afin de respecter les mesures de distanciation sociale en milieu scolaire, un système de mi – temps et de rotation des effectifs est envisagé dans les autres classes du primaire et dans les établissements secondaires.
Dans l’enseignement supérieur, l’accent pourrait être mis sur la segmentation des filières, l’échelonnement des cours et la démultiplication des groupes de travaux dirigés.
Au terme de la rencontre, Joseph Dion Ngute a instruit à ses collaborateurs de travailler en parfaite synergie, en incluant toutes les administrations à divers niveau, afin de rendre plus efficace, chacun à son niveau, toutes les mesures prises jusqu’alors. Ce sont ces dernières qui à terme vont permettre de venir à bout du Covid – 19.
Nicole Ricci Minyem
Dans une publication faite ce Jeudi, elle dit entre autres reconnaître que le Président de la République a su mettre en place une commission dont l’ « Impartialité » ne fait l’ombre d’aucun doute néanmoins, elle se montre très dure envers le ministre de l’Administration Territoriale
« Cette fois-ci je dois reconnaître que le Président de la République a un peu changé. C’est-à-dire qu’il a mis en place une commission impartiale, mixte, inclusive parce qu’il était tenu par des engagements internationaux
Cette fois-ci, à cause des éléments dont disposait la communauté internationale, il n’a pas eu le choix que de mettre en place une commission mixte, impartiale, dont les résultats se devaient d’être conformes à une réalité très triste et aux conséquences très graves.
Il l’a fait. Mais ça devrait être la façon de faire régulièrement ! Il devrait déjà interdire à ses ministres de parler avant de réfléchir, avant de vérifier. Voilà ce que j’attends de lui ! C’était l’acte de trop ! C’était l’horreur ! C’était l’impardonnable !
Le Président de la République a très bien compris ça ! Que le ministre de l’Administration Territoriale vienne nous insulter comme il l’a fait la dernière fois, vienne jeter l’opprobre sur notre organisation et sur les personnes qui la gèrent localement ça nous laisse à 37 degrés.
Aujourd’hui, il va encore venir à la télé parler. Vous voyez bien que ça ne va pas changer grand-chose à son modus opérandi. Il ne sait pas faire les choses autrement. C’est un multi-récidiviste. Aujourd’hui c’est le REDHAC, demain ce sera Radio Balafon ou Equinoxe. Cela veut dire que c’est comme cela qu’il fonctionne.
Apparemment jusque-là, il a été conforté dans cette façon d’agir, de mentir au Président, sur le dos des Camerounais, d’obtenir à chaque fois la confiance du Président qui prend des décisions sur des rapports erronés… ».
Une sortie dont certains doutent de la sincérité
Et c’est plausible, au regard du ton qu’elle a utilisé au cours des dernières années. Que ce soit sur le plan national qu’international, elle n’a jamais manqué la moindre occasion d’habiller le Président de la République Paul Biya et son gouvernement, des cornes du diable qui n’ont strictement aucun respect pour la vie humaine.
Ce changement de ton, même s’il est juste ponctuel, risque de susciter l’ire de ses « amis » qui ne semblent pas du tout apprécié qu’on reconnaisse une quelconque qualité à l’homme qui a la lourde charge de présider à la destinée du Cameroun.
Et si d’aucuns estiment qu’il est important de se méfier de ce changement subit de comportement, fait de « petites flatteries envers Brenda Biya et son papa », d’autres semblent penser que Me Alice Nkom mériterait qu’il lui soit accordé le bénéfice du doute.
Nicole Ricci Minyem
La signature du décret présidentiel a été lue ce mercredi et il remplace à ce poste, le Professeur Jean Emmanuel Pondi appelé à d’autres fonctions
Note d’affectation
« Monsieur Owona Mathias Eric, Maître de Conférence, cumulativement avec ses fonctions de Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Dynamiques Administratives et Politiques à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Yaoundé I.
Il remplace Monsieur Pondi Jean Emmanuel, appelé à d’autres fonctions… ».
La nomination Eric Mathias Owona Nguini intervient une semaine après celle de Joseph Owona, son père, au Conseil constitutionnel. Un fait qui a suscité moult réactions et débats sur les réseaux sociaux même si le principal concerné s’est contenté de rendre Grâce au Seigneur tout en se disant prêt à servir son pays et à encadrer ses étudiants, comme cela a été le cas au cours des dernières années.
Par rapport à ses détracteurs, il s’est refusé à faire le moindre commentaire, estimant que cela n’a aucune importance.
Massacre de Ngarbuh : Le Pr Owona Nguini affirme que l’enquête ne confirme guère la position des Ong
Les réactions sur la toile sont diverses
Elles sont diverses. Alors que certains s’adonnent à un déferlement de haine, d’autres par contre reconnaissent les compétences du nouveau Vice Doyen de l’Université de Yaoundé I.
Ndongmo Bertrand Magloire : Félicitations grand maître MEON. Vos talents scientifiques exceptionnels, votre passion pour la recherche, votre longue expérience dans l'encadrement des jeunes docteurs comme nous... tout cela vous sied si bien dans ces hautes fonctions de Vice-recteur de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises. Hotep fils de kama!
Dany Claude Ndengue : Félicitations et respects au grand professeur Mathias Eric Owona Nguini nommé ce jour Vice Recteur de l'Université de Ydé 1 cumulativement avec ses fonctions de Directeur du Centre d'Etudes et de Recherches en Dynamiques Administratives et Politiques. Respect grand Prof…Ton savoir et ton intelligence sont indiscutables.
Prince Sindze : Il était temps que mon cher Prof soit récompensé pour son travail académique et professionnel assez controversé. C’est aussi cela la science du savoir et le jeu politique. Mon frère allait finir par perdre tout ses cheveux sans être recteur... félicitations en tout cas. Chaque peuple mérite ses dirigeants.
Raymond Sibjeu : Les bétis encore les bétis toujours les bétis...vous n'avez pas honte d'être nommés partout? Les camerounais voient ce tribalisme. Regardez les singes jubiler...un jour tout ça finira… Jubilez tant que votre parrain est là. Une loi viendra réglementer l'accès aux postes en tenant compte de l'équilibre régional.
Christian Eyaga : cela fait bien quelques temps que des politiciens ont jeté leurs toges d'intellectuels. Même des personnes sans consistance en viennent à contester une sommité des sciences politiques en Afrique Centrale.
Alain Brunel Nguetsa : Il faut arrêter de nous fatiguer avec cette publications sur ce voyous de meon onong. Aussi sachez qu'il n’aime pas et ne va jamais aimer au regard de vos divers statuts de bamiléké.
Nicole Ricci Minyem
Depuis le début de la crise du coronavirus 19, de nombreux conseils sont donnés pour éviter d’entrer en contact avec le virus. Mais que faire si finalement, malgré ces mesures barrières on était contaminé ? Quels sont les actions à mener pour commencer sa prise en charge, et éviter de mettre plus de pression sur nos installations sanitaires déjà surmenées.
Avec l’évolution de cette crise, il faut pouvoir se faire à l’idée qu’il peut fortuitement arriver que nous ou un de nos proches soit contaminé par ce virus de laboratoire. Il est donc important de savoir ce qu’il faut faire au cas où on serait pris aux filets du Covid 19. Préparez-vous comme si vous saviez que vous alliez avoir un mauvais virus respiratoire, comme une bronchite ou une pneumonie. Cela pourrait arriver.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le pH du virus corona varie entre 5,5 et 8,5. Il est donc possible de s’armer de manière préventive en consommant des aliments plus alcalins, question d’obtenir un ph plus élevé que celui du virus. Ainsi, on peut consommer les aliments tels Citron (9,9pH), Choux (8.2pH), Avocat (15,6pH), Ail (13,2pH), Mangue (8.7pH), mandarine (8.5pH), Ananas (12,7pH), Pissenlit (22,7pH), Orange (9.2pH), pour ne citer que ces aliments.
Par ailleurs, il faut avoir à portée de main un certain nombre d’outils, au cas où vous attrapez le Covid 19. Ce sont, les kleenex, le Paracétamol, Vicks vaporub pour votre poitrine est également une excellente suggestion... Il faut éviter l’aspirine. Le miel et le citron peuvent tout aussi bien faire l'affaire. Un humidificateur serait une bonne chose à acheter et à utiliser dans votre chambre lorsque vous vous couchez pendant la nuit. (Vous pouvez également simplement allumer la douche chaude et vous asseoir dans la salle de bain en respirant la vapeur). Si vous avez des antécédents d'asthme et que vous avez un inhalateur sur ordonnance, assurez-vous que celui que vous avez n'est pas périmé et remplissez-le ou obtenez-en un nouveau si nécessaire.
Il faut s’alimenter de légumes verts qui donnent du fer, suffisamment de fer. Mais évitez le sucre blanc et le sucre tout court. Hydratez-vous abondamment, avec une préférence pour l'eau de source. Elle est bien meilleure que l’eau du robinet pleine de chlore. Les infusions de feuilles d'eucalyptus peuvent aussi aider.
Pour la gestion des symptômes et d’une fièvre supérieure à 38°, prenez du Paracétamol. JAMAIS d'ASPIRINE. Beaucoup de repos. Vous ne devriez pas quitter votre maison. Même si vous vous sentez mieux, vous pouvez être contagieux pendant quatorze jours et les personnes âgées et celles qui ont des problèmes de santé devraient être évitées. Portez des gants et un masque pour éviter de contaminer les autres dans votre maison. Isolez-vous dans votre chambre si vous ne vivez pas seul, demandez à vos amis et à votre famille de laisser les fournitures à l'extérieur pour éviter tout contact. Désinfectez fréquemment votre linge de lit et vos vêtements en lavant et nettoyant votre salle de bain avec les désinfectants recommandés.
VOUS N'AVEZ PAS BESOIN D'ALLER À L'HÔPITAL
A moins que vous ayez des difficultés à respirer ou que votre fièvre soit très élevée (plus de 39 ° C) et ne diminue pas malgré des médicaments. Jusqu'à présent, 90% des cas d'adultes en bonne santé ont été pris en charge à domicile avec des recommandations basiques (repos / hydratation / médicaments de la simple grippe en vente libre.)
Si vous êtes inquiet ou en détresse respiratoire ou si vous sentez que vos symptômes s'aggravent. S’il y a des risques préexistants, si vous souffrez d'une maladie pulmonaire préexistante (MPOC, emphysème, cancer du poumon) ou si vous êtes sous immunosuppresseurs, c'est le moment idéal pour parler à votre médecin ou spécialiste de ce qu'ils aimeraient que vous fassiez si vous tombez malade.
Ces conseils de spécialistes sont susceptibles de vous donner de prévenir la maladie. Plus encore, de rééquilibrer vos paramètres sans avoir besoin de vous rendre dans un centre de santé. Avec une hygiène saine et le respect de ces mesures, il est possible que le Covid 19 ne vous résiste pas.
Stéphane NZESSEU