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Intervenant sur les ondes de Radio France internationale (Rfi), dans l'émission "Appel sur l'actualité", le directeur de l'Observatoire des médias au ministère de la Communication estime que le Cameroun a mis en place, le meilleur plan de riposte contre la pandémie de Covid-19 en Afrique. 

 

Le fervent militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) n'a fait l'économie d'aucun adjectif pour faire l'éloge de la stratégie de riposte contre le coronavirus adoptée par le Cameroun, pilotée par le Chef de l'Etat, Paul Biya. Dans sa déclaration sur Rfi, rien de surprenant, elle est favorable à son bord politique. Il présente ce plan de lutte comme étant le meilleur du continent africain. "La riposte du Cameroun est l'une des plus efficaces en Afrique", déclare-t-il. 

Le Cameroun occupe en ce moment la troisième place des pays les plus touchés par la pandémie du coronavirus. Sur les 10 régions que compte le pays, 08 sont déjà affectés. En date du 20 avril 2020, il enregistre 1163 cas confirmés, 43 morts, 329 guéris, selon des sources crédibles. 

Pour renforcer davantage la stratégie de lutte contre cette maladie, le Président Paul Biya vole au secours des populations des 360 arrondissements du pays. Il vient d'accorder un don spécial évalué à près de 02 milliards de FCFA. Un don constitué de cartons de savon de lessive, des masques, des kits de tests de dépistage rapide, des appareils d'assistance respiratoires etc. Au sein de l'opinion, nombreux sont ceux qui apprécient ce geste de cœur du Chef de l'Etat et y fondent beaucoup d'espoir pour tordre le coup au nouveau coronavirus. 

 

Innocent D H

 

Sur le plan national, ils ont tous agi sous la houlette de Paul Biya - Chef de l’Etat Camerounais en collaboration avec Olusegun Obasanjo – Président du Nigéria à l’époque des faits - Kofi Atta Annan Secrétaire Général des Nations Unies de regretté mémoire.

 

Il s’agit de :  

- Me Douala Moutomè, Premier Agent de l’Etat du Cameroun, ancien Président du Barreau et ministre de la justice garde des sceaux, restera dans l’histoire comme celui qui a introduit la requête du Cameroun dans l’affaire Bakassi. Un contexte difficile qui ne se prêtait pas à l’optimisme. La suite est connue.

- M Edouard Akame Mfoumou, Ministre délégué à la Présidence chargé de La Défense jusqu’en 1997 

- Pr Ferdinand Oyono, Ministre des relations extérieures de 1992 à 1997

- M Laurent Esso, Agent Principal dès 1996, Ministre de la justice garde des sceaux de 1996 à 2001

- M Amadou ALI, Agent Principal du dossier dès 2001, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République 1996, Ministre Délégué à la Présidence chargé de La Défense 1997-2001, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice Garde des Sceaux 2001-2004, Vice-Premier Ministre, Ministre de la justice Garde des Sceaux 2004-2011

- Pr Joseph Owona, Ministre secrétaire Général à la Présidence de la République 1994 

- Pr Maurice Kamto, Membre-Consultant du cabinet Lysias du Barreau de Paris, Doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé 2 de 1999 à 2004, membre de la commission du droit international du dossier 

- Pr Peter Ntamark, Agrégé des sciences juridiques et politiques université de Yaoundé 2, Barrister - at - law, membre de l’inner Temple 

- Pr Alain Pellet, Agrégé en droit international à l’Université de Paris X-Nanterre, membre et ancien Président de la commission du droit international 

- Pr Jean Marie Bipoum Woum, Agrégé des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé 2, Doyen de la même faculté jusqu’à 1999 

- M Michel Aurillac, Ancien Ministre français, conseiller d’Etat honoraire, avocat 

- Pr Jean Pierre Cot, Ancien ministre de la justice en France, Avocat 

- Pr Maurice Menselson, Professeur émérite de droit de l’Université de Londres, Barrister-at-Law 

- Pr Malcolm N. shaw, Agrégé en droit de l’université de Leicester, titulaire de la chaire Sir Robert Jennings, Barrister-at-law 

- Pr Bruno Simma, Agrégé en droit de l’université de Munich, membre de la commission du droit international.

- Sir Ian Sinclair, Kcmg QC, Barrister-at-Law, membre de la commission du droit international 

- Pr Christian Tomuschat, Agrégé à l’université Humboldt de Berlin, ancien membre et ancien président de la commission du droit international 

- Pr Olivier Corten, Agrégé en droit de l’université libre de Bruxelles 

- Dr Daniel Khan, responsable à l’institut de droit international de l’université de Munich 

- Pr Jean Marc Thouvenin, Agrégé à Paris X-Nanterre, Avocat au barreau de Paris, société d’avocats Lysias 

- Me Eric Diamantis, avocat au barreau de paris 

- Me Jean Pierre Mignard, avocat au barreau de paris 

- Me Joseph Tjop, consultant à la société Lysias, chercheur au Centre de droit international de Nanterre 

- Général d’Armée Pierre Semengue, Chef d’Etat Major des Armées de 1973 à 2001 

- Général de Division James Tataw, Chef d’Etat Major de l’armée de terre au moment de la procédure judiciaire, responsable de la logistique. 

- S.E Isabelle Bassong, ambassadeur du Cameroun auprès des pays du Benelux et de l’Union Européenne 

- S.E Pascal Biloa Tang, ambassadeur du Cameroun en France de 1995 à 2006

- S.E Martin Belinga Eboutou, ambassadeur, représentant permanent du Cameroun auprès de l’organisation des Nations Unies à New York en même temps qu'il dirigeait la Représentation du Cameroun auprès de l'Office des Nations unies à Genève. En octobre 2002 il a présidé le Conseil de sécurité de l’ONU. Pendant son séjour aux Nations unies, il a également présidé le Conseil économique et social et l'Autorité internationale des fonds marins basée à Kingston en Jamaïque. Il était au cours de la même période Ambassadeur du Cameroun en Jamaïque. Il a été un membre très influent de la délégation camerounaise dans le suivi de l'affaire Bakassi, à la Cour internationale de justice de La Haye et dans la Commission mixte Cameroun-Nigeria-ONU en vue de la résolution définitive de ce conflit. 1997- 2007. 

- S.E Etienne Ateba, Ministre-Conseiller, Chargé d’affaire à l’ambassade du Cameroun à la Haye 

- M Robert Akamba, Chargé de Mission au secrétariat général de la Présidence de la République. 

- Pr Anicet Abanda Atangana, attaché au secrétariat général de la Présidence de la République 

- M Ernest Bodo Abanda, Directeur du Cadastre, membre de la commission nationale des frontières

- M Ousmane Mey, Ancien gouverneur de la grande province du Nord frontalière au Nigéria de plus 600 Km 

- Chief Samuel Moka Liffafa Endeley, Magistrat honoraire, Barrister-at-law, membre du Middle Temple, ancien Président de la chambre administrative de la cour suprême. 

- Me Marc Sassen, avocat et conseil juridique 

- M Francis Faî Yengo, Directeur de l’organisation du territoire au ministère de l’administration territoriale au moment du conflit 

- M Jean Mbenoum, Directeur d’administration centrale au secrétariat général de la Présidence de la République 

- M Edouard Etoundi, Directeur de l’administration centrale au secrétariat général de la Présidence de la République 

- M Robert Tanda, Diplomate Conseiller au Ministère des relations extérieures 

- M Samuel Batah Sona, ingénieur géologue, expert consultant des Nations Unies pour le droit de la mer 

- M Thomson Fitt Takang, Chef de service d’administration centrale au secrétariat général de la Présidence de la République 

- M Jean Jacques Koum, Directeur de l’exploitation à la société Nationale des Hydrocarbures (SNH)

- M Jean Pierre Meloupou, Capitaine de frégate, chef de la division Afrique au Ministère de La Défense 

- M Paul Moby Etia, géographe, Directeur de l’Institut National de la Cartographie 

- M André Loudet, ingénieur cartographe 

- M André Roubertou, ingénieur général de l’armement 

- Mlle Marie Florence Kollo-Efon, traducteur interprète principal 

- Mlle Celine Negre, chercheur au Centre de droit international de Nanterre 

- Mlle Sandrine Barbier, chercheur au Centre de droit international de Nanterre 

- M Richard Penda Keba, historien 

- M Boukar Oumara, assistant de recherche 

- M Guy Roger Eba’a, assistant de recherche 

- M André Esso, assistant de recherche 

- M Nkende Forbibake, Assistant Recherche 

- M Nfan Bile, Assistant recherche 

- M Eithel Mbocka, Assistant Recherche 

- M Olinga Nyozo’o, Assistant Recherche 

- Mme Rénée Bakker, Communication 

- Mme Laurence Polirsztok, Communication 

- M Nigel McCollum, Communication 

- Mme Tete Béatrice Epeti-Kame, Communication 

Faire fi de la contribution de tous ces experts, chacun dans son domaine respectif et attribuer à un seul homme, le retour de cette extension de la péninsule de Calabar au Cameroun est faire preuve de prétention et même de malhonnêteté intellectuelle.

 

N.R.M

 

Une semaine après la décision de chef de l’Etat de muter les peines des prisonniers des différentes prisons du Cameroun question de les décongestionner, aucune prison au Cameroun n’a encore libéré des pensionnaires. C’est le cas de la prison centrale et de la prison principale de Nkondengui. Les prisonniers de ces deux prisons crient à l’injustice de cette décision du Chef de l’Etat.

 

La prison la plus peuplée du Cameroun est sous les feux des projecteurs. Les deux prisons de Yaoundé cumuleraient entre 6.000 et 6.200 pensionnaires. Dont la plus grande partie est au sein de la prison centrale, soit plus de 5.000 détenus. Alors qu’elle est créée pour une capacité de 1.000 prisonniers. On a donc une surpopulation de plus de 4.000 pensionnaires. Une situation dangereuse en cette période de crise sanitaire.

Selon certains prisonniers de la prison centrale de Kondengui qui nous ont contactés, cette décision ne va permettre la libération de même pas un centième de ceux qui sont réellement en prison. Car disent-ils, il faut faire une différence entre les chiffres officiels de ceux qui sont enregistrés dans les fiches du régisseur et le nombre important de détenus qui ne sont répertoriés nulle part. Pour cause, dans certains cas, les dossiers sont perdus auprès des bureau du procureur, pour d’autres on ne sait trop comment ils sont arrivés en prison sans qu’il y ait même de procédure légale qui soit engagé contre eux, qui s’y retrouvent du fait du trafic d’influence et de l’abus d’autorité de certains pontes du régime.

A côté de ces cas, il faut ne pas oublier que la quasi majorité des prisonniers sont des prévenus. Soit des personnes dont le procès n’est pas encore entamé, parce qu’étant encore à la phase de l’instruction depuis de longues années. Soit environ 75% des détenus. Or cette décision ne concerne que ceux qui sont définitivement condamnés.

Comment savoir si on est définitivement condamnés quand ça fait des années qu’on ne sait où se situe notre dossier ? Selon ces prisonniers, la décision du Chef de l’Etat ne veut pas décongestionner en réalité. Ils nous font remarquer que la décision du Président de la République exclut encore, même parmi les condamnés définitifs, une bonne frange de ceux qui constituent la majorité de la population carcérale.

Lorsque le décret exclut les évadés, les récidivistes, les personnes détenues pour des infractions commises en détention visant Mamadou Mota, les condamnés pour actes terroristes, atteinte à la sûreté de l’Etat, détournement, corruption, concussion, favoritisme, trafic d’influence et prise d’intérêt dans un acte, fausse monnaie et autres, c’est pratiquement la totalité des condamnés qui sont ainsi exclus.

D'après le pointage du vendredi 17 avril 2020, il y aurait 350 prisonniers éligibles sur près de 5.000 pensionnaires. Mais visiblement, il faut trouver le moyen de gonfler les chiffres pour donner du sens à la décision du Président de la République. D’où les retards observés.

 

Stéphane NZESSEU

 

 

Les chefs de ces deux départements ministériels étaient en concertation ce Lundi au Centre des Opérations des Urgences de Santé Publique de Yaoundé.

 

Le principal sujet à l’ordre du jour a porté sur une plus grande implication des Communes et des Communautés Urbaines, à travers des actions visant à barrer la route à la propagation de ce virus, dans le cadre de la Décentralisation, de la Prévention et de la Riposte.

Autour du Dr Manaouda Malachie et de Georges Elanga Obam, l’on a noté la présence du Directeur Général du Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale (Feicom) ainsi que celle du Maire de la Ville de Yaoundé.

Au terme des assises, il a été édicté selon le communiqué ayant sanctionné les travaux qu’un certain nombre de mesures que les Communes et les Communautés Urbaines doivent mettre en œuvre, au regard des compétences que l’Etat leur a transférées en matière de santé publique et en matière sociale, en vue d’une prévention et d’une riposte efficace contre la pandémie au nouveau corona virus.

 

Il s’agit notamment de :

La prise en charge socio sanitaire des personnes positives au Covid – 19 et hospitalisées (alimentation – buanderie…) ;

L’identification des potentiels sites de mise en quarantaine et leur évaluation. (Ces sites doivent disposer de toutes les commodités possibles) ;

L’identification des sites dans les cimetières pour l’inhumation des personnes décédées du Covid – 19 (Cas des décès massifs) ;    

La désinfection des villes à grande échelle ;

La mobilisation des agents de santé communautaire pour la sensibilisation des populations…

En outre, une réflexion est actuellement en cours en vue de mettre à la disposition des communes les moins nanties, des moyens financiers pour la mise en œuvre efficace et efficiente de toutes ces mesures et celles à venir.  

Il faut rappeler que ce sont ces mêmes communes qui ont bénéficié d’une attention particulière de la part du Chef de l’Etat, à travers un don personnel de 50.000 cartons de savon de lessive, soit 4.000.000 (quatre millions de Fcfa) - Des morceaux de savons - 1.500.000 (un million cinq cent mille) masques de protection pour les populations -50.000 (cinquante mille) masques chirurgicaux pour le personnel hospitalier - 75.000, (soixante quinze mille) bidons de lave main d'une capacité de 30 litres chacun - Des kits de tests de dépistage rapide - Des appareils d'assistance respiratoires pour les hôpitaux…

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Les administrateurs du Centre d'études et d'expérimentation du machinisme agricole (Ceneema) viennent de mettre à la disposition de cette entreprise publique chargée de promouvoir la mécanisation de l'agriculture au Cameroun, d'un budget biennal(2020-2021) de 05 milliards de FCFA. 

 

C'est une enveloppe qui va être injectée dans la relance des activités du Ceneema, en hibernation depuis des décennies. La priorité sera accordée à la réhabilitation de l'antenne Ceneema de Garoua dans la région du Nord, abandonnée depuis plusieurs années, ainsi que les ateliers de cette structure à Yaoundé, apprend-on des sources internes à l'entreprise. 

A travers cette dotation, l'entreprise va progressivement reprendre vie, et ce depuis le 17 décembre 2019. C'est d'ailleurs précisément à cette date que de nouveaux dirigeants ont été nommés à la tête des organes sociaux. Il s'agit d'André Caroline Mebande Bate, directeur général, et du président du Conseil d'administration, Abdou Namba. 

Il faut indiquer que depuis la création de cette entreprise étatique en 1974, il s'agit d'un tout premier renouvellement du top management. Cet appui financier permettra certainement au Ceneema de jouer véritablement son rôle de moteur de l'économie par le biais d'une agriculture de seconde génération suffisamment pourvoyeuse de retombées. 

 

Innocent D H

 

Le journaliste Paul Daisy BIYA, promoteur de la station de Radio « VOICE RADIO » à Yaoundé et de la chaîne d’information en ligne « Mediatik » et l’activiste politique Sébastien Ebala sont depuis vendredi soir dans les cellules de la direction de Sécurité Militaire à Yaoundé. Pas de précision jusqu’à ce jour sur les chefs d’accusations à leur encontre, même si d’aucuns parlent d’appel à l’insurrection.

 

Des images insoutenables de l’activiste politique Sébastien Ebala ont circulé sur la toile toute la journée de samedi. Le présentant dans une posture qui n’est pas digne d’un pays qui se veut respectueux des droits de l’homme. Même en situation de guerre, les codes internationaux protègent les prisonniers de guerre. Voir un homme, sa tenue en lambeau et pratiquement ensanglanté, il est difficile de soutenir de pareille pratique.

Quelque soit le fait qu’on lui reprocherait, on se demande bien si c’est ainsi qu’on lui garantira une justice équitable ? Au même moment, il faut reconnaître que le sort de son codétenu semble être pareil, même si jusqu’ici on n’a pas de nouvelle au sujet de l’état de santé de Paul Dais BIYA, le journaliste arrêté avec Sébastien Ebala.

Toutefois, il semblerait que ce qui a poussé les militaires à se saisir de l’activiste politique, c’est une vidéo publiée jeudi dernier sur le compte Facebook de Mediatik. Sur cette vidéo on voit bien Sébastien Ebala, posté de nuit à dans un espace du carrefour de la poste centrale de Yaoundé, appelant ses followers à venir sur cette place dès le samedi suivant pour débuter une série de revendications dont l’objectif devait être le chassement de Paul BIYA à la tête du pouvoir.

Un appel à la marche comme il y en a souvent eu dans notre pays. Sauf que cette fois ci, le gouvernement par son armée a pris très au sérieux cet appel lancé par Sébastien Ebala. Ce d’autant plus que l’activiste, lors de ses directs sur Facebook et sur YouTube, culmine à presque 5.000 vues en live et plus de la centaine de milliers de vues. Dans ces directs justement, il aborde des sujets divers en rapport avec la société camerounaise.

Il dénonce des injustices et des responsables de certaines administrations qu’il accuse très souvent d’être coupable de forfaits et d’infractions à la fortune de l’Etat. L’une de ces dénonciations porte très souvent sur le goléador Samuel Eto’o Fils qu’il accuse de l’avoir injustement envoyé derrière les barreaux de la prison centrale de Kondengui.

Et visiblement, il risque cette fois ci d’y retourner, mais là pour son propre engagement politique.

 

Stéphane NZESSEU

 

Idriss Njutapvoui Kpumie – Journaliste à l’Agence Ecofin s’est penché sur la question en posant la problématique de l’impact d’une telle situation au Cameroun.

 

« Voici une des conséquences du confinement pour le confinement :

Les prix du pétrole américain sont passés en dessous de 0 $ oui vous lisez bien Zéro Dollar le Baril.

En fait actuellement lorsque vous commandez votre pétrole aux USA, il y a des chances que le Producteur vous paye 37 $ pour chaque Baril

Pourquoi ???

Le confinement a immobilisé l'ensemble de la population américaine qui ne sort plus. Pour ceux qui connaissent les USA, c'est un pays très voiture, presque tout le monde roule en voiture au point où le permis de conduire est la principale pièce d'identification.

Quand les gens sont confinés, cela gonfle le stock des raffineries qui aujourd'hui ont explosé leurs capacités aux USA. Lors que les dépôts de raffineries sont aussi pleins à craquer, cela gonfle les stocks de production invendus des entreprises pétrolières.

Du coup c'est comme lorsqu'on a soif, la première goutte d'eau est trop bonne mais au milieu de la bouteille, vous êtes déjà dégoûtés.

Alors personne ne veut le pétrole américain et on se demande pourquoi au Cameroun, les prix n'ont pas encore baissé. Car selon les prévisions les plus optimistes, le baril de pétrole n'atteindra pas les 30 $ avant un certain temps.

Le gouvernement dira que cela entraîne une baisse des recettes budgétaires et donc il faut maintenir des prix élevés, pour soutenir les recettes fiscales.

Cependant, même là il y a un biais La base du prix du carburant qu'est le prix du pétrole a baissé. Donc même les dépenses pour avoir le carburant vont baisser. Ce qu'on perd en revenu on récupère en économie d'achat de produits pétrolier, notre premier poste des dépenses d'importation.

L'autre chose, c'est que je ne sais pas comment la SNH vend son pétrole, mais si c'est sur la base des contrats futurs, et que les cargaisons d'aujourd'hui ont déjà été acheté à un prix fixé sur le marché mondial, normalement, on ne devrait pas être influencé par les chutes de prix et donc l'impact sur le budget devrait être minime.

A ce moment, il serait opportun pour les économistes et autres experts de ces questions Camerounais de se pencher sur un tel sujet afin de proposer des solutions.

Leurs explications peuvent être d’un apport certain afin d’édifier monsieur tout le monde, afin que tous soient au même niveau d’informations. C’est ma modeste contribution sur le sujet ».

 

N.R.M

 

Ces détenus pour la plupart ravis de se retrouver à l’extérieur de la prison de New-Bell, ont été reconnaissants envers le Président de la République.

 

Le décret portant remise et commutation de peines signé le 15 avril 2020 par le Président de la République commence à s’appliquer. Hier lundi 20 avril 2020, 608 personnes incarcérées à la prison de New-Bell ont été relaxés. Elles sont sorties en tenant en main leur document de levée d’écrou. A l’extérieur de la prison, la plupart de ces détenus était attendue par des proches, des membres de leur famille qui n’ont pas caché leur joie.

La majorité des désormais ex-prisonniers savent qu’ils sont libres grâce à l’acte présidentiel. Aussi, certains n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude au Chef de l’Etat. “Merci popol. Encore 100 ans de vie. Les camerounais sont avec toi”, a déclaré un ex-détenu à sa sortie de prison.

Il faut savoir que selon les profils définis par le décret du Chef de l’Etat, 770 détenus de la prison de New-Bell ont bénéficié de l’acte présidentiel. Parmi ces 770, 162 obtiennent juste une réduction de peine. Ce pénitencier logé dans la ville de Douala, enregistrent 2485 détenus qui attendent d’être jugés. De ce fait, ils ne pouvaient pas bénéficier du décret de Paul Biya. Etant donné que, les prisonniers dont les condamnations n’ont pas encore été prononcées, ne peuvent bénéficier ni d’une commutation ni d’une remise de peines.

Il y aussi les personnes incarcérées pour des motifs en rapport avec des crimes économiques, l’atteinte à la sécurité de l’État, la fausse monnaie, la fraude douanière, la torture, la pédophilie, le viol entre autres, qui ne sont pas concernées par ce décret.

Coronavirus : Commutation et Remise de peine pour tous au Cameroun

 

Liliane N.

 

C’est inédit ! Toute la grande partie SUD du Cameroun dans l’obscurité totale dans la nuit du lundi 20 Avril. D’après un communiqué d’Eneo, la faute serait aux câbles de transport qui dépendent de la SONATREL.

 

Il est presque 21 heures au Cameroun lorsque subitement tout s’arrête. C’est le noir total. Grâce aux réseaux sociaux, on va très rapidement se rendre compte que la coupure est généralisée et que c’est en toutes les sept régions qui forment la bande Sud du Cameroun qui sont dans l’obscurité. Notamment, le Centre, le Littoral, le Sud, l’Ouest, le Nord Ouest, le Sud Ouest et l’Est Cameroun.

Les alertes fusent de partout. Dschang dans la région de l’Ouest, Bafoussam, Yaoundé, toute la ville de Kribi, Buéa, Limbé, la cité universitaire de Soa. Bref les camerounais de tous les coins de ces différentes régions relaient la situation dans leur ville et disent tous : « on est dans le noir ». On a eu quelques signalements de coupure dans la ville de Kousseri à l’Extrême Nord Cameroun. Mais dans ce cas de figure, difficile de vérifier s’il s’agit de la conséquence de la même coupure qui touche toute la partie Sud, ou alors ce serait une des coupures habituelles liées au rationnement sur le réseau interconnecté qui alimente le septentrion camerounais.  C’est extraordinaire !

Un communiqué rendu public par les soins de ENEO fait savoir : « Nous sommes informés d’un incident majeur survenu sur le réseau de transport d’électricité affectant le service sur le Réseau interconnecté Sud. Les équipes SONATREL sont mobilisées. Nous vous tenons au courant de l’évolution. » Une information qui n’a pas suffi à rassurer les différents consommateurs des sept régions du pays qui se sont ainsi retrouvés dans l’obscurité totale.

Pire encore, avec les boutiques et les commerces qui sont fermées depuis 18 heures, il était impossible de trouver des bougies ou un instrument pour s’éclairer. Pendant ce temps, d’autres ménagères se plaignent du sort des denrées alimentaires gardées dans les réfrigérateurs à la faveur du confinement. Mais tout va rentrer dans l’ordre, plus rapidement que prévu.

Effectivement, les équipes de la SONATREL se sont mis à l’œuvre et peu avant minuit, la panne a été réparée. Et tout est rentrée dans l’ordre. Il faut saluer ici la promptitude des équipes de la SONATREL qui ont bien réagi face à cette panne. Mais aussi il est bien de reconnaître que la communication des services d’ENEO a permis d’en savoir davantage sur les circonstances de la crise. Ce qui a eu pour effet de calmer quelques ardeurs.

 

Stéphane NZESSEU

 

Judith Yah Sunday le Directeur général de Camtel annonce le rétablissement des équipements. 

 

Le numéro vert 1510 marche à nouveau. Il a été hors service depuis le vendredi 17 avril 2020. Judith Yah Sunday le Directeur général (Dg) de Camtel indique que les populations peuvent de nouveau composer ledit numéro, pour ce qui est de toute préoccupation en rapport avec la pandémie du Coronavirus. 

Revenant sur la panne qui a mis hors service le 1510, le Dg de Camtel indique que c’est un acte de vandalisme qui en a été la cause. « En date du vendredi 17 avril 2020 vers 17h, la fibre desservant le Centre des opérations d’urgence de Yaoundé a fait l’objet d’un acte de vandalisme à 400 mètres dudit centre», peut-on lire dans le communiqué qu’elle a signé. 

Lutte contre le Coronavirus : Le numéro vert 1510 temporairement hors service  

Apprenant de cet acte qui a paralysé le 1510 si important en ce moment de crise sanitaire, Judith Yah Sunday annonce la finalisation prochaine d’une infrastructure redondante par fibre optique alimentant le Centre des opérations d’urgence  de Yaoundé. Cette mesure va écarter définitivement la possibilité de connaître à nouveau ce genre d’interruption. Une enquête préliminaire a toutefois été ouverte. Et il est dit qu’elle suivra son cours selon les dispositions prévues par la réglementation en vigueur.

A titre de rappel, c’est le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé qui par le biais d’un communiqué a informé l’opinion, sur les problèmes du 1510. Pour que les populations ne soient pas déboussolées, le Minsante avait sorti des numéros par lesquels, elles pouvaient être en contact avec le Centre d’appel. 

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01