Dans ses rapports réguliers sur la crise anglophone, l’ONG Human Rights Watch par le biais de sa chercheuse senior Ilaria Allegrozzi a pris l’habitude d’utiliser des stéréotypes qui contribue plutôt à exposer certains peuples sur les théâtres du conflit. Ce qui amène naturellement à s’interroger sur la responsabilité mais surtout les conséquences désastreuses qui peuvent en découler.
L’ONG Human Rights à travers sa chercheuse Ilaria Allegrozzi émet régulièrement des rapports sur la crise anglophone au Cameroun, ce qui est bien noble pour une organisation de protection des Droits de l’Homme. Sauf qu’à la lecture des faits, l’on peut se questionner sur la responsabilité véritable de cette entité dans la crise sociopolitique qui secoue les deux régions anglophones, conflit qui dure déjà depuis trois années avec des conséquences désastreuses. Cette organisation des Droits de l’Homme en dressant ses rapports ne met-il de l’huile au feu ? Autrement dit, dans ses écrits, rendent-il réellement compte des réalités des faits sans être à l’origine de l’aggravation de la situation sur le terrain ?
La responsabilité
Évoquons le cas récent de l’incendie perpétré par les milices des séparatistes ambazoniens à Ngarbuh. En effet, de sources crédibles informent qu’ils ont sans discernement brûlé les habitations des éleveurs « Mbororos » dans cette localité située dans le Nord-ouest. Ils ont profité de ce mois de ramadan pendant lequel ce peuple observe le jeûne pour causer un maximum de dégâts.
Pour de nombreux observateurs, des attaques terroristes de ce type se multiplient à cause des stéréotypes de Human Rights Watch et surtout ceux émis par sa chercheuse senior sur le Cameroun, Ilaria Allegrozzi. Cette ONG, ainsi que d’autres médias locaux décrivent très souvent les « Mbororos » comme collaborateurs des activités de l’armée camerounaise dans les zones en crise, apprend-on.
Conséquences
Comme dans plusieurs autres pays africains, cette organisation de protection des Droits de l’Homme, est responsable des clichés sont à l’origine des attaques xénophobes ciblées entraînant dans la foulée des représailles dévastatrices. C’est donc le cas de l’incendie dont les milices séparatistes sont à l’origine à Ngarbuh, attaques que nous avons évoquées supra. Des actes terroristes de cette nature contribuent à aggraver la crise qui risque de se muer en une crise communautaire plus large compliquant davantage la résolution du conflit.
Rappelons que Ilaria Allegrozzi toujours dans sa logique d’insatisfaction par rapport à la gestion de la crise anglophone par le Gouvernement camerounais, ses multiples le démontrant à suffisance, a réagi il y a quelques jours à la suite des conclusions de l’enquête sur le massacre de Ngarbuh. La chercheuse de Human Rights Watch sur le Cameroun a écrit sur son compte twitter que « malgré certaines failles, c’est étape importante pour la justice ».
Innocent D H