Dimanche prochain, les chrétiens du monde entier se réuniront dans une communion spirituelle pour célébrer la venue du Saint Esprit sur les disciples du Christ.
L’évènement se célèbre 50 jours après la Pâques, la résurrection de Jésus Christ. L’histoire biblique raconte qu’une fois le Seigneur élevé auprès du Père, il a envoyé comme promis l’Esprit Saint à ses disciples restés enfermés dans une chambre haute à Jérusalem. Lorsque cette puissance surnaturelle est venue sur eux sous forme de langue de feu, ils ont été dotés de pouvoirs extraordinaires au point de convertir en un jour plus de 3.000 personnes à la foi chrétienne. Ce sera le départ véritable du Christianisme tel qu’on le connaît.
La pentecôte est, après la Pâques, la plus grande fête de la chrétienté. C’est l’occasion pour plusieurs fidèles de procéder au baptême, à la confirmation ou pour certains, de prendre la première communion. Des activités qui donnent lieu à de nombreuses réjouissances. Ce qui demande une grande préparation pour le clergé mais aussi pour tous les acteurs des différentes congrégations et paroisses.
Des préparations qui consistent en la finalisation des formations des catéchistes. Mais aussi aux répétitions des groupes de chorale et autres groupes de la paroisse qui se mobilisent pour des concerts et autres réjouissances en l’honneur du Saint Esprit de Dieu. Sans oublier les cérémonies de réjouissances dans les domiciles privés de ces jeunes chrétiens qui entrent dans la foi par ces actes pastoraux.
Malheureusement, du fait du respect des mesures barrières, il sera difficile pour les fidèles chrétiens de célébrer cette fête comme d’ordinaire. Même au niveau du service, les pasteurs et prêtres prennent des dispositions pour parvenir à accomplir les actes de baptêmes et de remise de communion tout en respectant les mesures barrières.
Une véritable gymnastique. Il existe tout de même certaines assemblées qui ont bâti une certaine expérience après la Pâques. Elles n’auront qu’à rééditer ce qu’elles ont pu réaliser pendant la semaine Sainte. Tout en corrigeant les quelques ratés observés à l’époque. En attendant le jour dit, les paroisses sont en train de faire une cure de jouvence.
Dans plusieurs églises dans la ville de Douala, on a vu des jeunes se mobiliser pour nettoyer les coins et recoins des temples. Question d’accueillir le Saint Esprit dans un corps sain. Au même moment, les prélats attendent que le gouvernement lève les mesures de restrictions de rassemblement dans les lieux de cultes.
Stéphane NZESSEU